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Citations de Emmanuel Kant (637)


Emmanuel Kant
Nous ne voyons pas le monde tel qu'il est, nous le voyons tel que nous sommes.
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J'ai montré ailleurs que la raison, en Métaphysique, ne peut réaliser comme elle le désirerait tous ses desseins en suivant la voie théorique de la nature (en ce qui concerne la connaissance de Dieu), et que par conséquent il ne lui reste plus que la voie téléologique ; [...] qui doit suppléer aux défauts et aux insuffisances de la théorie.
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"L'homme est la seule créature qui doive être éduquée"
"La discipline transforme l'animalité en humanité"
"L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation. Il n'est que ce que l'éducation fait de lui"
"Donner une éducation non seulement pour adapter l'homme au monde actuel mais aussi en vue d'améliorer cet état"
"La culture physique se rapporte à la nature et la culture morale se rapporte à la liberté"
"L'enfant ne voit pas d'abord à quoi sert cette contrainte, il s'avisera plus tard de sa grande utilité"
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Que la grande majorité des hommes (y compris le sexe faible tout entier) tienne aussi pour très dangereux ce pas en avant vers leur majorité, outre que c'est une chose pénible, c'est à quoi s'emploient fort bien les tuteurs qui, très aimablement, ont pris sur eux d'exercer une haute direction sur l'humanité. Après avoir rendu bien sot leur bétail, et avoir soigneusement pris garde que ces paisibles créatures n'aient pas la permission d'oser faire le moindre pas hors du parc où ils les ont enfermées, ils leur montrent le danger qui les menace, si elles essaient de s'aventurer seules au dehors.
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"L’espace et le temps sont certes des représentations a priori, qui sont inscrites en nous comme formes de notre intuition sensible avant même qu’un objet réel ait déterminé, à travers la sensation, notre sens à le représenter sous ces rapports sensibles. Simplement, cet élément matériel ou cette dimension de réalité, ce quelque chose qui doit être intuitionné dans l’espace, présuppose nécessairement une perception et ne peut, indépendamment de cette perception qui indique la réalité de quelque chose dans l’espace, être ni inventé, ni produit par aucune imagination. La sensation est donc ce qui fait signe vers une réalité dans l’espace et dans le temps, selon qu’elle est rapportée à l’une ou à l’autre espèce de l’intuition sensible. Une fois donnée la sensation (laquelle, quand elle est appliquée à un objet en général sans le déterminer, s’appelle perception), il est possible, à l’aide de la diversité qu’elle contient, d’inventer dans l’imagination maint objet qui, en dehors de celle-ci, n’a aucune place empirique qui lui corresponde dans l’espace ou dans le temps. Ce point est indubitablement certain : que l’on prenne les sensations de plaisir ou de peine, ou même celles des sens extérieurs, comme les couleurs, la chaleur, etc. la perception est ce à travers quoi doit d’abord être donnée la matière pour que l’on puisse penser des objets de l’intuition sensible. Cette perception représente donc (pour nous borner cette fois uniquement aux intuitions extérieures) quelque chose de réel dans l’espace. Car, tout d’abord, la perception est la représentation d’une réalité, tout comme l’espace est la représentation d’une simple possibilité de la coexistence. Deuxièmement, cette réalité est représentée pour le sens extérieur, c’est-à-dire dans l’espace. Troisièmement, l’espace lui-même n’est rien d’autre qu’une simple représentation ; par conséquent, ne peut y avoir la valeur d’une réalité que ce qui s’y trouve représenté, et ce qui , inversement est donné en lui, c’est-à-dire est représenté par la perception, y possède aussi une dimension de réalité ; car si un tel élément, en lui, n’était pas réel, c’est-à-dire donné de manière immédiate à travers l’intuition empirique, il ne pourrait pas non plus être inventé, étant entendu que l’on ne saurait aucunement fabriquer de toutes pièces le réel des intuitions.
Toute perception extérieure est donc immédiatement la preuve de quelque chose de réel dans l’espace, ou plutôt elle est le réel même, et dans cette mesure le réalisme empirique est donc hors de doute, c’est-à-dire qu’il correspond à nos intuitions extérieures quelque chose de réel dans l’espace. Assurément l’espace lui-même, avec tous ses phénomènes comme autant de représentations, n’est-il qu’en moi, mais c’est dans cet espace que le réel ou la matière de tous les objets de l’intuition extérieure se trouve pourtant, en tout état de cause, donné effectivement et indépendamment de toute invention, et il est même impossible que, dans cet espace, puisse être donné quelque chose d’extérieur à nous (au sens transcendantal), parce que l’espace lui-même n’est rien en dehors de notre sensibilité. Donc, l’idéaliste le plus rigoureux ne peut exiger que l’on démontre qu’à notre perception correspond l’objet existant hors de nous (au sens strict). Y eût-il en effet un tel objet, il ne pourrait cependant être représenté et intuitionné comme extérieur à nous, puisque cela suppose l’espace et que la réalité inscrite dans l’espace, en tant qu’elle est une simple représentation, n’est rien d’autre que la perception elle-même. La dimension de réalité qui est constitutive des phénomènes extérieurs n’a donc d’effectivité que dans la perception, et elle ne peut être effective d’aucune autre manière.
À partir des perceptions, une connaissance de l’objet peut être produite soit par un simple jeu de l’imagination, soit encore par l’intermédiaire de l’expérience. Et dès lors peuvent en naître assurément des représentations trompeuses auxquelles les objets ne correspondent pas et où l’illusion peut être imputée tantôt à un fantasme de l’imagination (dans le rêve), tantôt à une défaillance de la faculté de juger (dans ce que l’on appelle les erreurs des sens). Pour se soustraire alors ici, à la fausse apparence, on procède selon cette règle : ce qui s’accorde avec une perception d’après des lois empiriques est réel." (pp. 377-379)
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Nous sommes hautement cultivés dans le domaine de l'art et de la science. Nous sommes civilisés, au point d'en être accablés, pour ce qui est de l'urbanité et des bienséances sociales de tout ordre. Mais quant à nous considérer comme déjà moralises, il s'en faut encore de beaucoup. Car l'idée de la moralité appartient encore à la culture ; par contre, l'application de cette idée, qui aboutit seulement à une apparence de moralité dans l'honneur et la bienséance extérieure, constitue simplement la civilisation.
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C'est le destin ordinaire de la raison humaine, dans la spéculation, de terminer son édifice aussitôt que possible et de n'examiner qu'ensuite si les fondements, eux aussi, ont été bien posés.
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Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Telle est la devise des Lumières.
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Pour propager ces Lumières, il n'est rien requis d'autre que la liberté.
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Emmanuel Kant
La feuille de figuier fut un grand progrès dans la civilisation : outre la décence, elle permit le désir. L'objet étant désormais soustrait aux sens, put devenir objet de désir.
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Emmanuel Kant
Celui qui s'ennuie en écoutant une belle musique laisse à penser que les beautés du style et les enchantements de l'amour n'auront sur lui que peu de puissance.
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Emmanuel Kant
L’art est la belle représentation d’une chose et non la représentation d’une belle chose.
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Si le lecteur se plaint de la peine et de la fatigue que je lui infligerai pour la solution de ce problème, il n'a qu'à tenter de le résoudre lui-même de façon plus facile.

Prolégomènes...
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Les connaissances philosophiques ont le plus souvent le destin des opinions, et sont comme les météores, dont l'éclat n'est pas une promesse de durée.

(Principes de la théologie naturelle.)
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Au contraire la critique assigne un étalon à notre jugement, qui permet de distinguer avec sûreté entre le savoir et l'apparence du savoir si elle est pleinement pratiquée en métaphysique, elle fonde une manière de penser qui étend ensuite son influence bienfaisante sur tout autre usage de la raison et qui commence par inspirer le véritable esprit philosophique.
P167
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Deux propositions qui se contredisent ne peuvent être toutes deux fausses,
sauf si le concept qui les fonde toutes deux est lui-même contradictoire; soit les deux propositions; un cercle carré est rond; un cercle carré n'est pas rond; elles sont fausses toutes les deux. Car pour la première, il est faux que le cercle en question soit rond puisqu'il est carré; mais il est également faux qu'il ne soit pas rond, c'est à dire qu'il ait des angles puisque c'est un cercle.
P117
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On se donne une apparence de génie créateur en demandant ce qu'on est pas capable d'exécuter soi-même, en dénigrant ce que l'on est cependant incapable de surpasser et en prônant ce dont on ne saurait dire où le trouver...
P21
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Puisque l'universalité de la loi d'après laquelle des effets se produisent constitue ce qu'on appelle proprement nature dans le sens le plus général (quant à la forme), c'est-à-dire l'existence des objets en tant qu'elle est déterminée selon des lois univer-selles, l'impératif universel du devoir pourrait encore être énoncé en ces termes : Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en LOI UNIVERSELLE DE LA NATURE.
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Un homme peut bien, en ce qui le concerne, ajourner l'acquisition d'un savoir qu'il devrait posséder. Mais y renoncer, que ce soit pour sa propre personne, et bien plus encore pour la postérité, cela s'appelle violer les droits sacrés de l'humanité et les fouler aux pieds.
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De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une BONNE VOLONTÉ.
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