Prolégomènes à toute métaphysique future qui pourra se présenter comme science

Impressionnant, ouvre les portes de la perception!
J'ai de loin pas tout compris, cela fait du bien de lire un livre sans personnage, sans histoire, sans philosophie(les pros vont rire...) pour un simple curieux dénué de connaissances dans ce domaine, je n'y ai vu qu'une démonstration de la perception humaine, qu'est-ce que la métaphysique: c'est l'intuition de ce qui n'est pas physiquement concevable... Que l'on me corrige si j'ai tort.
Y'a pas de philosophie la dedans y'a qu'une démonstration de notre méconnaissance de ce qui nous entoure, malgré ce qu'on pourrait croire eu égard à notre quotidien.
En le lisant je me suis dit: une personne comme Einstein(c'est le seul que je connais, un peu) raisonne en métaphysicien et ensuite démontre son intuition, pour que nous mortel puissions comprendre son raisonnement.
Donc la métaphysique est belle est bien une science...

Comment repenser et redonner un rôle majeur à la métaphysique? Tel et le but de Kant dans cette oeuvre relatant les idées principales présentes dans sa Critique de la Raison pure. La métaphysique ne doit pas tant chercher à démontrer l'indiscernable, soit l'âme, le monde et Dieu, que jouer un rôle direct dans les sciences. La raison, decisive pour la métaphysique, doit jouer une rôle dans les sciences dites "de la nature", où l'entendement est cruciale. La raison, définit comme la faculté de connaître ou de comprendre par l'intelligence, et donc non par les sens, a pour faculté d'ordonner les donnés de l'expérience, et donc de l'entendement. La métaphysique, plutôt que de se servir de la raison à vide pour aboutir à des apories ou antinomies, devraient plutôt s'en servir pour coordonner ces données. Ainsi elle jouerait un rôle majeur dans les sciences.

S'il est courant d'affirmer que Kant sonne le glas de la métaphysique, il faut cependant nuancer. Plus que de vouloir conduire à la fin de la métaphysique, il cherche avant tout à lui donner un rôle fondateur, primordial pour la connaissance de l'homme. Il ne cherche donc pas a détruire la métaphysique, mais bien à réorienter ses préceptes pour au contraire la faire revivre.

Livre écrit par Kant en 1782 pour faciliter la compréhension juste de sa première Critique de la raison pure et l'enseignement de ses principes dans les universités. Et pour répondre à de nombreux critiques littéraires de son temps. le but pédagogique était louable car, selon Luc Ferry, le texte de la première Critique est tellement complexe, que pas plus de 10 personnes en France ne l'ont vraiment lu et compris sérieusement. Malgré tous ses efforts de clarté et de pédagogie, la difficulté que pose ce texte reste bien réelle et parfois insurmontable ! Si j'en crois Frédéric Lenoir, qui s'est proposé de présenter la pensée non moins complexe de Baruch Spinoza, il faut lire ce type d'essai TROIS fois pour le comprendre. J'en suis donc à ma première fois. Courage !

Une introduction écrite a posteriori à la Critique de la raison pure. On y apprend à distinguer ce qui fait la métaphysique, depuis les origines jusqu'à l'époque de l'auteur. Non pas son histoire mais ce qu'elle est, ce qui la dirige. Mais aussi ce qu'elle n'est pas et ce qu'elle devrait être. C'est donc aussi un guide pour faire de la métaphysique en tant que science (ce qui peut sembler antinomique) autant qu'un guide pour la lecture et l'étude de l'oeuvre plus importante qu'est la Critique de la raison pure. On y voit la puissance de réflexion et d'énonciation de sa pensée de l'auteur. C'est à lire. Puis il faudrait lire la Critique... Je vais m'y employer à la lumière des prolégomènes.