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Critiques de Emmanuelle Guattari (46)
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La petite Borde

Par chez moi, dans mon petit village loir-et-chérien, la clinique de la Borde est encore bien connue. Je suis passée devant un nombre incalculable de fois, elle fait partie de mon paysage. Sans compter que j'ai eu l'occasion de rencontrer à plusieurs reprises l'un des fils de Félix Guattari dans le cadre de mon travail. C'est donc avec une certaine tendresse que j'ai abordé ce petit livre qui m'a été offert par ma mère.



Emmanuelle Guattari nous propose un retour en arrière, au temps de sa jeunesse passée au sein de la clinique expérimentale de la Borde, au début des années 60. Elle a choisi pour ce faire de nous raconter quelques souvenirs. Ces scénettes qui ne suivent pas d'ordre particulier (ni chronologique ni thématique) sont empreintes de mélancolie, de tendresse pour la clinique, ses pensionnaires, les paysages de Sologne et la famille de l'écrivain.



J'ai aimé explorer la nature le temps de quelques pages, braver les interdits (pourtant peu nombreux au regard des grandes libertés dont bénéficiaient les enfants de la Borde), partager quelques moment d'histoire (Grande histoire ou histoire intime) aux côtés de cette famille un brin extravagante. La plume très élégante d'Emmanuelle Guattari est tendre, douce, poétique et ne manque pas d'humour.



Cependant, je pense que ce livre trouvera beaucoup plus de résonance en ceux qui sont géographiquement proches de la clinique ou de la famille Guattari qu'auprès des autres lecteurs.

Car vous n'y trouverez pas de récit précis et détaillé de la vie au sein de la clinique, ni de préceptes psychanalytiques, non plus d'éléments historiques ou sociologiques.

Vous devrez vous contenter de partager quelques souvenirs intimes d'une enfance heureuse, un peu décalée sans doute, avec Emmanuelle Guattari.

Ça peut paraître peu. Ça m'a paru déjà bien.
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Ciels de Loire

C’est un livre surprenant. La description de clichés d’enfance. Pour l’apprécier il est important d’être installé confortablement dans le canapé, une douceur moelleuse comme du chocolat à portée de main. Là ça y est ; on l’ouvre comme un album photo et on se laisse porter par les souvenirs de l’auteur. Entre la campagne et la cité, entre l’ancien et la modernité avec cet endroit bizarre au milieu de tout ça une clinique, un asile ? Quel est le lien ? Je suis incapable de répondre. Est-ce un endroit où le père de l’auteur travaillait où que les enfants traversaient ? L’auteur parle de fous. A part cet endroit incompréhensible pour moi, les ciels de Loire ressemblent à mon enfance dans la région parisienne à une époque où il restait des coins de campagne dans les villes. Les repas de famille, les enterrements, les bagarres entre mômes de la cité, les premiers centres commerciaux.... J’ai refermé l’album photos de l’auteur avec un sentiment familier.

Je remercie Masse critique de BABELIO et les Editions MERCURE DE France pour ce don.







« Que vous aimiez Shakespeare. ou Indridason., Georges Orwell. ou Tintin., Babelio vous invite toute l’année à à découvrir des chroniques de lecteurs. et des citations.en allant sur Babelio.com.
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La petite Borde

Dans ce court roman, Emmanuelle Guattari nous raconte son enfance à La Borde, une clinique ouverte dans les années 50 pour accueillir les malades mentaux. A travers ses bribes de souvenirs, celle que l’on surnommait « Manoue » fait revivre le château de sa jeunesse avec son parc, sa forêt et ses pensionnaires pour le moins atypiques. Elle nous ouvre les portes d’un monde qui, loin d’être inquiétant ou dérangeant, se révèle chaleureux, rassurant et plein de fantaisie.



La plume de l’auteur est pleine de douceur, de gaîté et illumine véritablement le texte. Néanmoins, une fois la dernière page tournée, un sentiment d’inachevé, de « trop peu » s’installe. J’aurais aimé qu’Emmanuelle Guattari s’attarde plus longuement sur cet établissement qui fût son foyer, sur ces pensionnaires qu’elle côtoyait au quotidien mais dont elle parle assez peu finalement. Le texte manque de portraits et de profondeur alors même que l’intérêt du lecteur pour La Borde est réel et qu’il ne demande qu’à en explorer les recoins, guidé par la voix bienveillante de la narratrice. Un roman agréable donc, mais qui aurait mérité d’être étoffé.
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La petite Borde

Emmanuelle est la fille de Félix Guattari – psychanalyste et philosophe – qui sa vie durant a travaillé à la célèbre clinique de La Borde près de Blois. Cet établissement psychiatrique est particulier puisque ses occupants sont davantage assimilés à des pensionnaires qu'à des fous, participant activement au bon fonctionnement du lieu. Ni murs ni clôtures. Chacun évolue à son rythme dans un château sans âge, siégeant au milieu d'un parc immense et imposant, entouré de forêts et d'étangs.

Dans ce lieu hors du commun Emmanuelle vit et grandit, auprès de son père, à côté des Fous. Une enfance rêvée où se mêlent allègrement liberté, fantaisie, insouciance, le tout en harmonie avec la nature. Ce château renferme tant d'histoires, des petits contes que Manou se remémorent... comme des images figées dans son esprit qu'elle met en mouvement sous sa plume.

Avec pudeur, délicatesse et tendresse elle livre ses souvenirs, ses impressions, ses sensations . Lumineuses sont ses descriptions du château, amusantes sont les bêtises avec son frère, émouvants sont ses mots sur ses parents, cocasses certaines situations avec les pensionnaires...

Chaque chapitre saisit un instant. Un décor est posé, des personnages, un ton, un son, un visage, une attitude, un objet, un parfum, une couleur, une texture, une saveur, un propos court qui va à l'essentiel, un texte épuré. Des moments de vie qui défilent, drôles, heureux, tristes, sérieux, incongrus, surprenants... Un très joli roman.
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La petite Borde

Je n'avais jamais entendu parler, avant de lire ce premier roman d'Emmanuelle Guattari, de la clinique psychiatrique de la Borde, établissement pourtant novateur à l'époque, qui consistait à laisser circuler les malades librement et à les intégrer dans la vie et les tâches quotidiennes du lieu.



Emmanuelle Guattari, la fille du psychanalyste à l'origine du site et qui a passé toute son enfance dans ce lieu si particulier, a décidé de faire une fiction qui reconstitue des blocs de cette enfance à travers des instantanés, des toutes petites nouvelles qui restitue l'atmosphère si particulier du lieu,



L'ensemble, au fil narratif ténu mais profondément original, constitue un bien beau témoignage sur une e époque de la lutte pour une prise en charge éclairée des "fous" et sur l'intimité de tous ceux qui se dévouaient corps et âmes pour les patients de l'établissement.



Emmanuelle Guattari rend un bel hommage à l'engagement de son père et à ce lieu mythique, qui a donné lieu à de nombreux écrits de spécialistes en psychiatrie, et qui ici, par ce regard à hauteur d'enfant apporte une belle petite musique singulière à ces personnalités importantes du monde de la psychanalyse.


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Victoria Bretagne

Un petit livre, un tout petit livre qui ne comporte que 80 pages. Heureusement d'ailleurs, car il m'a laissée de marbre. Je dois avouer que je n'ai absolument pas saisi le sens profond que l'autrice souhaitait lui donner.



Le récit est énigmatique, la construction de l'ouvrage étrange avec des chapitres très courts, parfois à peine une demi-page. Pas toujours de lien apparent ou de coordination entre eux, ce qui est plutôt déstabilisant.



La narratrice, une jeune (?) femme dont on ne connaît ni le nom ni l'âge, rassemble des souvenirs de jeunesse du temps où elle était étudiante à Paris mais surtout lycéenne à Blois. Elle était fascinée par une de ses camarades de classe, Victoria Bretagne, une jeune fille blonde d'une grande beauté malheureusement balafrée, défigurée après un accident.

"On ne voyait que ça (...) cette grande cisaille dans le milieu du visage, du front au menton passant par le nez et la lèvre supérieure...

Malgré tout Victoria faisait face et tenait sa cour au milieu de ses copains lycéens.



Le lecteur ne saura rien de plus de l'accident ni même des origines de la jeune fille. Qui sont ses géniteurs ? il est écrit qu'elle a été adoptée et que son véritable père habite aux Etats-Unis. Qui est sa mère ? Nous ne l'apprendront pas, seules quelques suppositions sibyllines tentent de nous orienter.



L'autrice, dans ce bref recueil de souvenirs, laisse vagabonder ses pensées, de manière désordonnée, sans approfondir. Elle raconte des faits mineurs, des détails insignifiants, et elle n'a pas réussi à m'accrocher ni à me toucher. Elle a pourtant un joli style d'écriture, élégant, sensible, poétique, mais cela n'a pas suffi.

Un livre vite lu et vite oublié.



A vrai dire, je l'ai lu par hasard. Celui qui m'intéressait davantage n'était pas proposé par ma médiathèque : "La Petite Borde" le premier roman d'Emmanuelle Guattari, dans lequel elle évoque sa jeunesse passée au sein de la clinique psychiatrique La Borde, où logeaient et travaillaient ses deux parents.



#Challente illimité des Départements français en lectures (41 - Loir-et-Cher)



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La petite Borde

Il souffle un vent de fraicheur et de liberté dans ce livre, à l’image de l’institution psychiatrique que dirige le père de la narratrice / auteur. La Borde est un établissement au concept nouveau, les patients ne sont pas des résidents, mais des pensionnaires associés à la gestion de leur établissement.

Manou vit là, avec ses parents, et c’est quelques années d’insouciance qu’elle va nous relater dans un joyeux désordre.

L’écriture est fantaisiste comme la petite Borde, agréable et limpide. Cependant, j’aurais apprécié y trouver un peu plus de consistance… Il m’a semblé, que les choses, les faits, et les personnages auraient pu être davantage travaillés. Emmanuelle parait s’être quelque peu bridée dans l’évocation d’une part d’enfance, dans ses peines qu’elle n’aborde que du bout de la plume.

« Ma mère a disparu de ma vie comme une bulle de savon qui éclate. »

« Je demande au Gouvernement des morts à passer un petit moment avec ma mère. Je ne demande pas grand-chose, juste un quart d’heure. Je me suis dit qu’il fallait insister. Je le demande chaque jour. »

Une plume, qui, quand l’auteur se lâche, se veut fine, poétique et intimiste, mais se rétracte aussi vite pour ne laisser que la fantaisie.




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La petite Borde

En 22 courts chapitres,l'auteur raconte des sentiments,des impressions,des souvenirs de son enfance passée à la petite Borde,hôpital psychiatrique dont son père était le directeur.Tres agréable à lire mais elle nous laisse sur notre faim.Finalement on apprend très peu sur son l'histoire de son enfance et elle touche à peine à la Borde et ses pensionnaires.
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Ciels de Loire

La lecture de ce roman confirme une impression que j'éprouve de plus en plus souvent : j'ai beaucoup de difficultés à comprendre certains écrivains contemporains. Ce récit a glissé sur moi comme une froide pluie d'automne. A part la hâte que cela cesse rapidement, aucun ressenti, aucune émotion. Mon premier souhait a été exaucé, si on regroupe les paragraphes disséminés dans les 137 pages du livre, on en remplit à peine la moitié. Perso, je pense aux arbres abattus pour ce gaspillage de papier...

Pour la défense de l'auteure que je ne connaissais pas, je n'ai pas lu son premier roman qui m'aurait peut-être aidée à voir dans celui-ci autre chose que des phrases décousues et une simple histoire de fous.

Un extrait qui meuble à lui seul la page 17 : "L'immense lenteur du monde. La rapidité de la mort". Désolée, mais mon esprit cartésien reste imperméable à ce genre de phrase hautement philosophique. Et j'en passe et des meilleures....

Je remercie quand même Babelio de m'avoir fait confiance alors que dans mes choix lors des opérations Masse Critique, je n'ai pas souvent la main heureuse. Pourtant cette fois-ci, ma sélection avait été draconienne. Le résumé qui parlait de souvenirs d'enfance et surtout le titre "Ciels de Loire" m'avaient séduite ; malheureusement les cieux sont restés très brumeux...
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Rosa Panthère

Emmanuelle Guattari publie son cinquième roman du côté du Mercure de France avec cette Rosa Panthère. Une fresque zoologique, poétique, romantique, bref, plutôt inclassable mais qui ne manque pas de faire s’envoler les sens par endroit. Lettres it be s’est plongé pour vous dans ce conte moderne où l’on dresse des canaris à la baguette puis où l’on disparaît sans nouvelle à l’autre bout du monde.





# La bande-annonce





« J’aime qu’on me regarde.

J’ai toujours aimé danser.

James savait faire toutes sortes de choses et il parlait aux bêtes. Les bêtes l’écoutaient, les oiseaux surtout l’écoutaient. Voici l’histoire de James tandis que je suis devenue Rosa Panthère. »



Cœur captif, prise dans les rets de l’amour, Rosa, dans le tic-tac des jours, rêve les exploits extravagants de son idole : James le dompteur de canaris, artiste lunaire et fantasque, qui a disparu dans le grand monde. Pourtant un secret lie à jamais Rosa et James.





# L’avis de Lettres it be





Le rapport au réel chez Emmanuelle Guattari est définitivement quelque chose d’intéressant. Rosa Panthère le démontre une fois encore. En effet, l’auteure n’est autre que la fille du psychanalyste et philosophe Félix Guattari, connu pour avoir régné toute sa vie sur la clinique de la Borde, un lieu célèbre dans le monde de la psychothérapie institutionnelle. Lorsque l’on grandit dans un tel milieu et que l’on évolue avec une telle filiation, difficile d’en réchapper et de ne pas conserver quelques heureuses séquelles. C’est pour cette raison, et assurément pour d’autres encore, que l’on retrouve dans les livres d’Emmanuelle Guattari toute une poésie qui confine parfois à la folie douce. C’est totalement fou, et pourtant c’est plutôt beau. Voilà une phrase qui pourrait résumer, à elle seule, le sentiment à la lecture de cette Rosa Panthère.





Nous sommes donc en présence d’une histoire d’amour, d’une poésie « cirquesque » , d’un roman sur l’éloignement et l’amour au-delà des kilomètres … Un fourre-tout diront certains, un pari osé servi par une écriture enlevée affirmeront d’autres. Toujours est-il qu’Emmanuelle Guattari trouve sa place dans une collection du Mercure de France qui, visiblement, aime à servir les auteurs à la poésie discrète, ces écrivains qui confèrent à la littérature plutôt classique toute la légèreté de la fiction onirique. Ce fut le cas avec Pique-nique de Camille Guichard et cela semble être encore de même ici.





Loin de se ranger du côté des Objets Littéraires Non Identifiés, ce Rosa Panthère n’en demeure pas moins une poésie romanesque qui flirte sans cesse avec un onirisme plutôt flou, toujours habillé d’un voile d’incertitude. Difficile en effet de percevoir une signification directe, si ce n’est en accédant à des niveaux de lecture où le concret s’estompe. Cependant, il demeure à l’esprit en tournant la dernière page de ce livre une agréable mais insondable sensation d’un moment de lecture prenant, captivante. La force la poésie. Sûrement…





La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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La petite Borde

Pour bien savourer ce petit livre rempli d'anecdotes, de petites touches d'une enfance hors du commun, il faut savoir que l'auteure a grandi dans l'établissement psychiatrique codirigé par son père : La Borde, à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher).

Proche de Jean Oury, le fondateur de cette clinique, Félix Guattari, psychanaliste et philosophe, très en avance pour son temps, rompait, là-bas, avec les méthodes employées jusque-là en faisant participer les malades mentaux à la vie matérielle et collective.

Ce château, entouré d'un parc immense avec des forêts et des étangs, était, pour « les enfants de la Borde », un fantastique terrain de jeux et d'aventures. Manou, comme on l'appelle, en faisait partie et nous fait partager ses souvenirs, alternant épisodes, anecdotes, moments de vie familiale. Ceux que l'on appelait les fous, sont bien là mais ceux qui étaient élevés avec eux les nommait « pensionnaires ».

Au fil des pages, on rencontre ce singe ramené d'Afrique par son père. Il adorait son maître mais détestait les enfants… Celui qu'ils appelaient « La chauffe », un pensionnaire, les menait à l'école en 2 cv, roulant au maximum à 20 km/h… Grandir avec des malades mentaux, même responsabilisés, n'est pas toujours simple et l'auteure n'oublie pas de mentionner les consignes que les enfants devaient respecter. Malgré tout, ils font des bêtises, jouent un peu partout… même au-dessus de cette « fosse à merde à ciel ouvert » : fascinante… si bien qu'un éducateur leur est affecté.

L'ordre n'est pas chronologique mais c'est souvent émouvant comme lorsqu'elle parle de sa mère : « Ma mère a disparu de ma vie comme une bulle de savon qui éclate. » Un peu plus loin, elle livre le fond de son coeur : « Je suis prête à faire un marché avec la vie : prenez moi dix ans, pour un quart d'heure de parloir avec ma mère. »

Il y a aussi cet accident de voiture, M. Belin qui ramasse des asperges et garde Emmanuelle qui n'a pas oublié le carrelage glacé et la soupe préparée par Mme Belin que Manou laissait refroidir, tellement elle avait besoin de parler… Même un rat déboule un jour : « Mon père a fait un bond prodigieux, sur place (pourtant il n'est pas très sportif). »

« La guerre, fond du récit familial » est présente à plusieurs reprises quand l'auteure indique que la Seconde a effacé la Première et lorsqu'elle raconte comment sa mère a sauvé son père d'une arrestation à cause de papiers compromettants, pendant la guerre d'Algérie…

Patchwork délicieux, étonnant, "La petite Borde" est un roman unique dans son format littéraire, offrant un bon petit régal de lecture.




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La petite Borde

La petite Borde c’est une histoire racontée par Emmanuelle Guattari. Tout près de Cour-Cheverny, dans les années 60, une clinique psychiatrique La borde, installée dans un château, entouré d’ un grand parc sans mur, intriguait les gens du coin. L’auteur a grandi là avec une bande de gamins, parmi les “fous”. Elle raconte par petites touches des moments d’enfance, les jeux avec son frère, les balades dans les étangs, les malades, la disparition de sa mère et les convictions de son père…Une enfance en liberté, ponctuée d’anecdotes et de moments plus graves. Par petites touches, en courts chapitres Emmanuelle Guattari dévoile un peu de son histoire. On regrette de ne pas en savoir un peu plus. Un livre que l’on lit avec plaisir, pudique et lumineux.
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Ciels de Loire

L'auteur nous livre un peu "en vrac" des impressions, des sensations liées a son enfance passée a La Borde, clinique psychiatrique où officiait son père psychiatre célèbre . On découvre sa mère , son frère, un oncle... Mais aussi les pensionnaires de cette clinique. J.ai aime les réflexions douces-amères , sur le temps qui passe, la mort qui se profile plus vite que l.on ne croit et l'humour "des fous" . Par contre j.ai le regret que les personnages soient à peine esquissés...
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Ciels de Loire

Dans La petite Borde, Emmanuelle Guattari nous racontait son enfance à la Borde un établissement psychiatrique que dirigeait son père. Dans ce nouveau roman, elle explore à nouveau la mémoire familiale, son adolescence et le monde qui l'entoure.



D’une impression à une conversation, du regard posé autour d’elle à des réflexions d’ordre philosophique, l’auteure en quelques lignes saisit l’image d’une France en mutation, nous dépeint les membres de sa famille l’élargissant à ses grands-parents, oncles et tantes. La Borde et ses pensionnaires sont à nouveau présents mais il s’agit de l’adolescente ou celle qui est en passe d'en devenir une qui raconte. La Borde qu’il faudra quitter pour découvrir un autre lieu de vie différent.



Si je n’avais pas vraiment apprécié la petite Borde, j’ai trouvé que l’écriture de l'auteure a gagné en densité dans ce second roman.



La suite sur : http://fibromaman.blogspot.fr/2013/12/emmanuelle-guattari-ciels-de-loire.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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La petite Borde

Ce roman autobiographique raconte la vie un peu "fantastique" irréelle des enfants à La Borde, clinique qui accueillait des "fous" : les Pensionnaires. Les chapitres très courts relatent des moments "d'enfance" où l'on retrouve liberté, perception enfantine des évènements et des choses. Assez délicieux.
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La petite Borde

L'enfance de l'auteur, racontée par fragments, par scènes délicates, dans ce lieu étrangement familier pour elle qu'est la clinique de La Borde. Evènements dramatiques, jeux d'enfants, famille fantaisiste et douleurs indicibles se déroulent sous nos yeux par la grâce de l'écriture d'Emmanuelle Guattari aussi fluide et mouvante qu'un ciel de Loire. Un livre qui laisse un goût de mélancolie heureuse, une nostalgie délicieuse pour l'enfance qu'il nous fait revisiter. J'ai beaucoup aimé !
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La petite Borde

Emmanuelle Guattari raconte son enfance dans les années soixante à la Borde établissement psychiatrique dirigé par son père. A la Borde, les patients n’étaient pas cloisonnés, un des visées thérapeutiques et révolutionnaire était de les faire participer à la vie en collectivité. Ce château situé dans un parc était le lieu de vie de l'auteure et de sa famille.



Avant d'ouvrir ce livre, je ne me suis pas fiée à la mention de roman . Heureusement pour moi car je m’attendais à des souvenirs de cette enfance peu commune . Vivre en tant qu’enfant dans un lieu où les patients sont atteints de maladies ou de trouble psychiatriques revient à confronter l’innocence, la candeur à la perplexité que le mot seul psychiatrie engendre. Alors oui, l’auteure nous livre des anecdotes, des moments où la tendresse prédomine remisant l'incongru à l'état de normalité. Des scènes décrites par petites touches le tout avec une écriture presque minimaliste où la nature comme la famille ont une place importante. Si ce livre donne lieu à quelques petites bulles d'observations fines dont une touchante quand elle évoque sa mère décédée, l'ensemble est court. Très court, trop court. A peine avais-je ouvert la livre que j’en étais déjà à la fin et je suis restée sur ma faim. Une lecture qui ne me laissera aucune trace. Dommage.
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La petite Borde

Un court roman composé d'une vingtaine de chapitre très courts racontant des anecdotes sur l'enfance de l'auteur qui a été élevée au sein d'une clinique pour "Fous".

Quelques souvenirs vites rapportés qui manquent de suite et de profondeur. Quelques bouts de vie mis côte à côte.

Facile et très rapide à lire, ce roman est bien écrit. La plume est légère, limpide.

Merci à Babelio masse critique de m'avoir fait découvrir cet auteur.
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La petite Borde

Dans « La Petite Borde », on trouve des morceaux d’enfance. Les souvenirs de l’autrice autour d’une clinique psychiatrique, un espace de liberté pour les enfants du personnel comme pour les patients.

Des scènes comme des épisodes décousus. Je suis amusée, touchée, mais aussi déçue par leurs imprécisions. Je le referme avec le sentiment d’un manque de consistance, comme le revers d’un récit par bribes. Mitigée.
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Victoria Bretagne

Un livre fin tout en délicate finesse. Un peu trop fin toutefois. Les pensées récurrentes de la narratrice sur Victoria Bretagne, belle et balafrée.



Un peu trop léger pour ne pas s’envoler.
Lien : http://noid.ch/victoria-bret..
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