AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.6/5 (sur 73 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Badajoz , 1972
Biographie :

Enrique Laso est spécialiste en marketing et écrivain.

Il est diplômé à l'ESIC Business & Marketing School et à l'Institut d'études supérieures de commerce (IESE).

Il est auteur d'une trentaine de romans, de recueils de poésies et de nouvelles. Il a remporté de nombreux concours littéraires tout au long de sa longue carrière d'écrivain.

En 2005, il publie "Depuis l'enfer" (Desde el Infierno), adapté au cinéma et réalisé par Luis Endera en 2015.

Il rencontre un immense succès avec son thriller "Les Crimes Bleus" (El rumor de los muertos, 2014).

Il a également écrit sous plusieurs pseudonymes.

son blog : http://www.enriquelaso.es/index.html

Ajouter des informations
Bibliographie de Enrique Laso   (13)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

"Desde el Infierno" (2015) - Dirigida por Luis Endera y basada en el libro de Enrique Laso. Tráiler Oficial.


Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Nous pensons que le tueur est un individu sans instruction, incapable de conserver des relations stables et un emploi, qu’il a dû avoir une adolescence à problèmes et qu’il est probablement âgé de 20 à 30 ans. Nous sommes quasiment surs qu’il vit dans une maison modeste dans la banlieue de Phoenix, peut-être avec sa mère. Il a subi des abus physiques et psychologiques pendant son enfance et il se peut que, même si les corps ne présentent aucun signe d’agression de ce type, le mobile des meurtres soit sexuel. Il est peut-être impuissant, ou peut-être ne peut-il pas avoir d’érection durable voire même d’orgasme. Il peut trouver son plaisir plus tard, lorsqu’il se repasse le film de ses meurtres, installé dans une pièce où sont entreposés les trophées qu’il a emportés. Il n’est pas très grand, ni même costaud. Il attaque lorsque l’occasion se présente et il est fort probable que la violence dont il fait preuve envers ses victimes augmentent au fil du temps.
Commenter  J’apprécie          20
Nous étions une nation prospère, mais égoïste, individualiste et peu attachée aux droits sociaux. Il ne s’agissait pas d’adopter le modèle suédois ou danois du jour au lendemain, mais au moins d'approcher celui appliqué en Allemagne ou en France. Ça ne me semblait pas si compliqué que ça, et même plutôt équitable pour compenser l'immense fossé qui se creusait entre les états et entre les citoyens. Depuis ma naissance, je faisais partie des privilégiés. J’avais grandi au sein d’une famille aisée, à San Francisco, une ville riche, et j'avais décroché mon diplôme de psychologie dans la meilleure université de toute la planète :Stanford. Quelque chose grippait la mécanique puisque les États-Unis, le pays le plus riche du monde, détenaient un taux de pauvreté, d’homicides et de violence parmi les plus élevés de l’OCDE. Mais nous refusions de l’admettre.
Commenter  J’apprécie          20
L’esprit humain est tellement complexe. Chez tout un chacun. Mais les tueurs en série souffrent généralement de traumatismes qui remontent à la période innocente de leur enfance et qui n'ont jamais été correctement traités, qu'ils ont verrouillés dans un recoin sombre de leur esprit et où ils se sont développés au fil des ans, jusqu'à totalement contrôler la volonté de leurs hôtes qui deviennent alors capables de commettre l’impensable. J’avais pour mission de parvenir à comprendre ce monstre, de le décrire aussi précisément que possible, et même d'anticiper son prochain acte, comme si je devais en quelque sorte le copier et prévoir exactement ses intentions, dans le moindre détail. Du moins, telle était la théorie, et c’était précisément ce que tout le monde attendait de moi.
Commenter  J’apprécie          20
Le lendemain, je me sentis en bonne forme, mais mon cerveau était aussi morose qu'il l'avait été toute la semaine. Je savais qu'il me faudrait faire appel à tout ce que j'avais appris, à Stanford, et puis à Quantico, et peut-être encore plus pour traiter une affaire dans laquelle les suspects apparaissaient et disparaissaient comme des champignons en automne.
Commenter  J’apprécie          20
C’était inévitable. À chaque fois qu'un avion m'emmenait de Washington à Kansas City, me revenaient en mémoire des torrents de souvenirs, d'événements que je croyais oubliés à jamais. Mais le cerveau humain est fantastique et, comme Proust, ce génial écrivain français, le disait, le simple goût d'une madeleine trempée dans du thé peut déclencher en nous une multitude de sensations. Parce que les souvenirs se cachent, amarrés à une quelconque molécule ou entrelacés dans le canevas de nos neurones, jusqu'à ce qu'une odeur, un bruit ou une image confuse les tire de leur léthargie et leur confère la force titanesque d'un colosse.
Commenter  J’apprécie          10
En fait, nous ne nous connaissons pas nous-mêmes. Comment pourrions-nous espérer connaître la vérité sur ceux qui nous entourent? L'être humain a besoin d'un jardin secret, d'un lieu sûr où il range ses secrets qui, pour certains, sont vraiment insignifiants mais qui, pour d'autres, peuvent être vraiment énormes.
Commenter  J’apprécie          10
Les légistes avaient conclu avec certitude que la victime avait subi un blocage neuromusculaire total et que son foie présentait des taux importants de rocuronium. Ce type de paralysie ôte à la victime toute capacité à se défendre, du fait de la perte de force musculaire, et permet à son agresseur d’agir à sa guise, dans le plus grand calme. L’idée est terrifiante, mais à aucun moment la victime ne perd conscience. Ce produit pharmaceutique est utilisé pour faciliter les interventions cliniques, surtout lorsque le patient doit être intubé, mais il s’accompagne généralement d’analgésiques et de sédatifs pour éviter la douleur. À l’évidence, le tueur lui avait administré la dose parfaite de rocuronium – trop faible, elle n’aurait eu que peu d’effet, trop forte, elle aurait provoqué la mort - pour pouvoir disposer d’elle comme bon lui semblait.
Commenter  J’apprécie          00
Mon angoisse ne s'était pas le moins du monde atténuée au cours des derniers mois, et j'étais convaincu, avec tout l'égoïsme d'un enfant gâté, que j'avais mérité le droit de m'occuper de l'affaire de mon choix, fut-elle hors de ma juridiction. Ce qui prouve à quel point, à cette époque, j'étais encore suffisant et immature.
Je ne nie pas avoir essayé, sur les conseils de ceux qui me portaient dans leur cœur, de laisser les plaies se refermer et d'abandonner le passé derrière moi, un peu comme on laisse défiler les panneaux indicateurs en roulant sur la Nationale. Hélas, sur la route de la vie, nous retombons encore et encore sur les mêmes panneaux. J’étais donc parfaitement convaincu que personne ne pourrait m’empêcher de régler de vieux comptes avec le passé.
Commenter  J’apprécie          00
Ces gens sont désespérés. Ils ont fait appel à la médium trois mois après la mort de leur fille. Tu vois… ils pensent qu’on n’en fait pas assez, qu’on les a oubliés, et ils se raccrochent à n’importe quoi. Je ferais peut-être la même chose si j’étais à leur place.
À n’importe quoi. Je n’étais pas encore père, mais j’allais bientôt le devenir, et peut-être alors comprendrais-je jusqu’où on est capable d’aller pour obtenir des explications, ou pour rendre justice. Je savais déjà ce qu’on pouvait en arriver à faire, mais je ne pouvais pas me mettre à leur place. Il faut avoir un enfant pour parvenir à concevoir quelque chose d’aussi singulier, mais en même temps si fréquent.
Commenter  J’apprécie          00
Tout ne s’explique pas. Bien souvent, la raison ne parvient pas à assimiler les faits et les événements qui surviennent à l’improviste et qui perturbent nos sens.
Certains s’accrochent à leurs croyances, d’autres à l’existence de forces supérieures, et quelques-uns s’en tiennent à penser qu’un jour tout aura une explication logique qui, sur l'instant, leur échappe.
Mais la seule certitude, c’est qu’il arrive des choses extraordinaires et qu’elles sont parfois liées à ce qu’on appelle « le mal ». Et l’on peut en arriver à se demander s’il n’existe pas une divinité monstrueuse, abominable, qui sème la terreur depuis son antre aride : l'Enfer.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Enrique Laso (77)Voir plus

Quiz Voir plus

Poésie et chanson

Léo Ferré a chanté "L’affiche rouge". Qui a écrit les paroles ?

L. Aragon
V. Hugo
P. Eluard
P. Verlaine

10 questions
7 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..