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Critiques de Eric Ambler (46)
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Je ne suis pas un héros

Superbe lecture d’un auteur découvert grâce à l’émission radiophonique « Mauvais Genres ». Second ouvrage lu après « Le Masque de Dimitrios », « Je ne suis pas un héros » m’a plu par son rythme, ses personnages auxquels on ne peut que s’attacher (à l’exemple du protagoniste qui tisse une relation avec Zaleshoff malgré lui et malgré sa méfiance) et par son ambiance si particulière à la veille de la 2GM ; l’ouvrage possède une valeur testimoniale forte de l’Italie de Mussolini. Je souhaite le succès aux Éditions de l’Olivier pour que les œuvres d’E. Ambler continuent d’être publiées car c’est un plaisir phénoménal.



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Le masque de Dimitrios

Les Editions de l’Olivier ont réédité des février 2024, plusieurs romans d’Eric Ambler. livret dédié, avec un texte d’Olivier Cohen au sujet d’Ambler



Celui qui est considéré comme l'un des pères du roman d'espionnage moderne, Eric Ambler, est ressuscité à partir de 2024, par l'entremise des éditions de l'Olivier.



Les livres d’Eric Ambler étaient devenus depuis longtemps introuvables en français. Les voici de nouveau disponibles, en texte intégral et dans des traductions entièrement révisées.



Avec Le Masque de Dimitrios (trad. Gabriel Veraldi, révisée par Patricia Duez) le 9 février dernier , puis Je ne suis pas un héros le 12 avril (trad. Simone Lechevrel, révisée par Patricia Duez), exemples parfaits d'un style mélangeant élégance, ironie et pessimisme. So British



Avec son style élégant et son humour typiquement britannique, il a créé un genre nouveau, en introduisant dans le roman d’action une forte dose d’ironie.
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Le masque de Dimitrios

Ce livre d’Eric Ambler (salué par John le Carré comme “notre maître à tous”), publié en 1939, est difficile à mettre dans une seule catégorie. Polar sans enquête policière parce que l’assassin, Dimitrios, est, semble-t-il, déjà mort : c'est vrai que le personnage principal est lui-même un auteur de roman policier. Livre d'espionnage sans espion : c’est vrai aussi que Dimitrios a été un peu espion. Enfin, de bonnes références historiques sur les pays des Balkans dans cette période. L’histoire, très intéressante, nous raconte la quête de

Charles Latimer qui veut tout savoir sur ce personnage enrobé de mystère.

Je connaissais Eric Ambler comme auteur du livre et scénariste du film Topkapi. Un thriller comique de premier ordre !

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Le masque de Dimitrios

Une belle édition donne envie de lire : CQFD mais au moins c'est dit.

Édition avec une traduction révisée, ainsi que la promesse par les éditions de l'Olivier de poursuivre notre plaisir d'exploration de l'oeuvre d'Eric Ambler. C'est toujours intéressant d'investir pour l'avenir....

Ici on voit du pays connu de tous (Istanbul, Athènes, Sofia, Belgrade) et du pays plus confidentiel : andrinople (l'actuelle Edirne aux confins de la Turquie européenne), Chambésy (près de Genève) et même Belfort au lion remarquable.

Ici, on croise un écrivain qui joue au détective et récolte en conséquence des amitiés intéressantes quoique dangereuses.

C'est plaisant d'être dans l'antichambre littéraire des James Bond et des George Smiley. On y retournera volontiers.

Seul aspect dommageable : [la morale est sauve, quel ennui cette honnêteté !]
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Le masque de Dimitrios

Je ne connaissais pas l’auteur dont ce livre a été écrit en 1938, et qui aurait inspiré quelques écrivains férus d’espionnage. Le style n’a pas trop vieilli, et on n’a pas tort de parler d’élégance à propos d’Ambler, qui semble avoir gardé un solide fan club en France, d'où les rééditions de ses romanes qui débutent avec ce livre.

Vu le contexte, je m’attendais à ce qu’on voit arriver l’Allemagne nazie au tournant de cette enquête, qui fleurte parfois un exotisme à la Agatha Christie en allant d’Istamboul à Paris en passant pas Smyrne et d’autres contrées balkaniques. Mais à part un passage sur le fait que chaque pays s’attende à une guerre éclair, le sujet n’est pas abordé.

C’est un écrivain de romans policiers sans véritable expérience d’enquêteur qui va se prendre au jeu en retournant sur les pas d’un terrible criminel, Dimitrios, dont il a vu le corps à la morgue d’Istamboul. Un détective que l’on devine bientôt manipulé, qui ne s’en tire pas trop mal malgré sa naïveté. Un Dimitrios qui incarnera le mal, à l’image d’un Fantômas.

Pour les amateurs du genre, mais un peu désuet malgré l’écriture.

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Le masque de Dimitrios



Dans ma chronique de la biographie de l’auteur, Eric Ambler (1909-1998), par Ronald J. Ambrosetti du 30 mars 2018, j’avais indiqué avoir tout lu de lui et de ne pas avoir l’intention de relire un de ses thrillers pour ne pas m’exposer à une déception, vu mon grand enthousiasme pour son œuvre. Lorsque j’ai appris que les Éditions de l’Olivier allaient sortir une édition révisée de l’un de ses meilleurs romans de 1939, le 22 février dernier, je n’ai pas pu résister à la tentation de me commander aussitôt un livre que j’avais pourtant déjà lu deux fois, en 1977 et 1998.



Je suis ravi de l’initiative d’Olivier Cohen des Éditions de l’Olivier et de ce regain d’intérêt pour un auteur, qui dans son genre, à savoir le roman d’espionnage judicieux, profond et captivant, défie toute concurrence. C’est aussi l’avis d’un Alfred Hitchcock, pour qui "il serait difficile, voire impossible, de songer à un auteur de romans d’espionnage, combinant autant de qualités originales et admirables". Pour le grand John le Carré, c’est "notre maître à tous" et dans plusieurs de ses ouvrages, Graham Greene s’est référé explicitement et plein de respect à Eric Ambler.



Le protagoniste principal, Charles Latimer, un auteur britannique de romans érudits et policiers se trouve, au début du récit en congé à Istanbul, lorsque le chef de la police secrète turque lui raconte l’étrange histoire d’un criminel grec, Dimitrios Makropoulos, qui a été tué au couteau et dont le corps vient d’être repêché du Bosphore.



Intrigué par le récit du colonel Harki, notre romancier envisage déjà vaguement les contours d’un ouvrage pour lequel il mènera sa propre investigation policière, à la recherche d’un individu que l’auteur décrira un peu plus loin comme le Mal absolu.



Pour le lecteur, il s’agit du point de départ d’une aventure qui le conduira à Smyrne (l'actuel Izmir), Edirne, Athènes, Sofia, Genève, Marseille, Nice et Paris, avec des retours en arrière dans la France de 1928-1931 et Belgrade de 1926.



Dans ses déplacements, Charles Latimer rencontre une fine variété de caractères, parmi lesquels : l’étrange Frederik Petersen ; le maquereau hollandais Manus Visser ; Lydia Prokofievna, une Russe émigrée en France qui dans le milieu se fait appeler "la Grande-Duchesse" ; Wladislaw Grodek, un professionnel polonais de l’espionnage basé à Genève ; Irana Preveza, une Bulgare d’origine grecque, propriétaire de la boîte de nuit "La Vièrge Marie" à Sofia, etc.



Les déambulations de Latimer se font dans un contexte historique authentique, mais trouble avec les massacres des chrétiens par les Turcs et l’incendie de Smyrne en 1922 ; l’assassinat d’Alexandre Stamboliyski, ex-Premier ministre bulgare en 1923 ; L’attentat manqué sur Mustafa Kemal en 1926, l’exécution de Corneliu Codreanu, le chef de la "Garde de Fer" roumaine en 1938, etc.



Ce livre a inspiré plusieurs adaptations cinématographiques, la version la plus réussie est sans doute celle de Jean Negulesco de 1944 avec un terrible Peter Lorre dans le rôle de Charles Latimer (Cornelius Leyden à l’écran).



Finalement, c’est sans aucune déception que j’ai relu "Le masque de Dimitrios", bien au contraire et je dois avouer y avoir découvert des considérations et particularités qui m’avaient échappé au paravent.

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Le masque de Dimitrios

C’est la tension parfois insoutenable entre la bonhomie infernale, le machiavélisme chic des personnages et l’horreur des méfaits […] qui nous pousse encore aujourd’hui, fascinés, à soulever Le Masque de Dimitrios. Eric Ambler, un écrivain à lire en attendant patiemment la fin du monde.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le masque de Dimitrios

C’est la tension parfois insoutenable entre la bonhomie infernale, le machiavélisme chic des personnages et l’horreur des méfaits (ainsi que de l’arrière-plan historique, dont on sent qu’il émeut profondément Ambler) qui nous pousse encore aujourd’hui, fascinés, à soulever Le Masque de Dimitrios. Eric Ambler, un écrivain à lire en attendant patiemment la fin du monde.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La croisière de l'angoisse

Du bel ouvrage, sans doute marqué par l’époque de rédaction, trop de dialogues, forts civils et forts bourgeois, à mon goût. Mais belle maitrise du suspense jusqu’aux dernières pages, sur fond de guerre mondiale. A relire, à l’occasion ou à lire simplement pour qui veut compléter sa culture polar.
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Le masque de Dimitrios

Atmosphères louches et faux-semblants, les romans d'Eric Ambler n'ont pas pris une ride. Les éditions de l'Olivier republient cet auteur qui révolutionna le roman d'espionnage. En commençant par son chef-d'œuvre, paru en 1939.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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L'héritage Schirmer

Je n'avais pas lu d'Eric Ambler depuis bien longtemps et j'ai retrouvé ce livre un peu par hasard sur une étagère. Je n'ai pas été déçu de l'ouvrir, ou le rouvrir, allez donc savoir.

Une histoire assez simple de recherche d'un héritier menée par un homme de loi américain qui pousse le zèle jusqu'à sillonner une partie de l'Europe juste après la seconde guerre mondiale. L'originalité du roman tient tout d'abord par son préambule qui, lui, se situe en pleine époque napoléonienne. De quoi surprendre ! Pourtant, cette entorse narrative se justifiera pleinement jusqu'à devenir la clef de voûte de cette histoire parfois un peu tirée par les cheveux (je pense notamment au personnage féminin qui aurait peut-être mérité un traitement plus fouillé sur le plan littéraire), mais dans laquelle on se laisse tranquillement mener jusqu'à son terme pour refermer le livre dans un sourire qui fait écho à celui du personnage principal dans la dernière page.
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Complot à Genève

Comme je l'ai dit dans ma contribution sur l'énigme de la chambre 622 de Joël Dicker, j'avais décidé d'aller me ressourcer dans ce roman d'Éric Ambler afin de me réconcilier avec Genève comme décor de roman.



C'est amusant de retrouver ainsi une ville (que j'ai pas mal fréquentée) au prisme d'auteurs tels que Dicker ou Ambler. Elle y prend des teintes particulières qui viennent s'ajouter aux impressions personnels, celles du monde des banquiers pour Dicker (bof), ou celle des espions internationaux pour Ambler (déjà mieux).



Pourtant, le roman d'Éric Ambler commence de façon quelque peu confuse. J'ai eu du mal à me retrouver dans ces chapitres hachés tentant d'expliquer la genèse d'une intrigue construite par deux agents secrets qui s'emm… à Genève, et nous aussi, les lecteurs…



Et puis, petit à petit, l'intrigue prend corps. Rien de bien spectaculaire cependant, n'attendez pas d'épisodes à rebondissements et de coups de tonnerres narratifs. Ici, pas de cliff-hanging et autres leviers narratifs chers à nos auteurs de romans d'action. On se retrouve bien dans cette ambiance feutrée des romans d'espionnage, mais aussi de Genève (trop) souvent baignée dans le brouillard.



L'histoire en soi n'a rien de vraiment palpitant, mais l'auteur sait consciencieusement la mener à son terme et c'est finalement agréable à lire. Il a surtout voulu mettre en scène différents points de vue, tous exprimés à la première personne du singulier, et donc forcément subjectifs, en jouant avec des artifices narratifs tels que "retranscription d'un enregistrement avec …".



Si l'idée paraît bonne au départ, car elle permet de multiplier les points de vue, elle reste au final assez plate car pas assez poussée dans ses contrastes : on reste sur de la narration linéaire, et sans trop de dérives - l'histoire suit gentiment son cours et ce stratagème permet surtout à l'auteur d'ajouter des détails que sinon il aurait eu du mal à placer.



Alors que reste-t-il de tout cela ?



- Une bonne envie d'aller faire un tour dans cette bonne vieille cité genevoise afin de scruter les visages pour y déceler quelque fourberie diplomatique…



Tout un programme…
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Le masque de Dimitrios

Écrivain anglais de livres érudits et de romans policiers, le professeur Latimer fait la connaissance du chef de la police secrète d’Istanbul. Féru de littérature policière, celui-ci invite notre héros à assister à l’autopsie d’un corps retrouvé mort dans les eaux du Bosphore. Une carte d’identité française cousue dans la doublure de son costume l’identifie comme un célèbre bandit. Notre écrivain décide de reconstituer l’histoire du mort, qui lui ferait un bon sujet de roman. Il poursuit sa recherche auprès des connaissances du défunt et dans les archives, nous baladant d’Istanbul à Sophia, de Genève à Paris, croisant des personnages improbables. Cette partie du récit est assez fastidieuse. Heureusement la fin est plus intéressante, où l’on découvre que le mort n’est pas celui qu’on croyait.
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Les trafiquants d'armes

Un couple d'Américains partent pour une croisière en Asie sans savoir qu'ils vont s'engager dans un trafique d'armes qui mettra leur vie en danger.



Eric Ambler est un des spécialistes du roman d'espionnage et cette plongée dans la guerre froide en Indonésie est une belle découverte. Je me suis parfois perdu dans les questions de chèques, de douanes, de groupes militaires. Mais finalement ce n'est pas essentiel de suivre l'ensemble des rouages qui entourent une vente improbables d'armes envoyées par la Chine communiste pour des groupes révolutionnaires. ces armes sont alors récupérées par un autochtone qui les laisse dormir pendant deux ans avant de profiter d'une occasion pour les vendre et ouvrir sa compagnie de bus.



Et oui, tout est le seul de ce roman, le prosaïsme de certains personnages et leur rêve. Le sommet est sans nul doute le regard sardonique que l'auteur porte sur le couple d'Américains qui "découvrent" l'Asie en croisière. Greg, le mari, se plaignant d'une voyageuse collante, est l'archétype d'un industriel américain qui a réussi et qui pimente son voyage en procédant à un marché d'armes qu'il pense à sa portée. La suite des événements lui fera regretter son choix.



Une très belle découverte donc même l'entrée dans la lecture ne fut guère aisée pendant que certains arrangements sont peu compréhensibles. Sans dévoiler la fin, j'ai été quelque peu déçu par des parties du dénouement.
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Topkapi

Récit d'une mésaventure par le truculent Abdel Simpson a Istamboul. Petit voleur malchanceux mais debrouillard. Passage de la frontière rocambolesque... Enfin pourquoi pas, c' est notre héros du jour...Préparation d'attentat ou casse ?

Pour adolescent attardé, entre Bob Morane et Nestor Burma
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L'héritage Schirmer

Je connaissais Eric Ambler via ses romans d'espionnage, avec L'Héritage Schirmer l'auteur britannique emprunte d'autres chemins. Mais avec ces personnages et une histoire de succession, il nous fait vivre autant de péripéties qu'avec le Masque de Dimitrios ou Epitaphe pour un espion. Comme souvent, son héros est un quidam que rien de prédestinait à vivre des aventures difficiles en terrain miné.



Ici une dame âgée, sans héritier connu, trépasse et c'est George Carey, un avoué de Philadelphie qui est chargé de la succession. Peu de pistes s'offrent à lui, mais les archives d'un ancien administrateur le mettent sur la trace de l'ancêtre de la défunte, un sergent des Dragons d'Ansbach qui déserta en 1807, et changea son patronyme pour échapper à la justice.

D'une guerre à l'autre, Carey doit quitter les Etats-Unis pour l'Europe en ruines, afin de localiser le descendant des Schirmer, un soldat allemand du 94è régiment d'occupation dont la trace s'arrête en Grèce en 1944..

De l'Allemagne à la Macédoine, Carey, aidé d'une interprète originaire de Zagreb qui hait les Allemands de toutes ses forces, tente de mettre la main sur le dernier des Shirmer.



L'un des attraits du roman est qu'il est ancré dans les ruines encore fumantes de l'Europe, et surtout dans la poudrière où s'affrontent les Partisans de l'ELAS et l'armée grecque gouvernementale. L'autre est la constante mise en abime sur les thèmes de la guerre, de la bataille d'Eylau à Thessalonique, et de l'errance. En parcourant l'arbre généalogique, Eric Ambler nous interroge. Que gardons nous de nos ancêtres? «  Mon véritable héritage, c'est ce que vous m'avez appris sur mon sang et sur moi même. »
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Sale histoire

Ce roman reprend le personnage principal de Topkapi, Arthur Abdel Simpson, petit escroc sans envergure qui se retrouve bien malgré lui dans une aventure des plus dangereuses. Car au milieu de mercenaires sans pitié et d'hommes d'affaires sans scrupules, que peut bien faire notre pauvre Arthur pour s'en sortir sans trop de dommages ?

Drôle et parfois même émouvant, notre héros vivra une bien sale histoire. Et Ambler s'en tire encore magistralement en nous emmenant cette fois-ci en Afrique avec son habituelle rigueur documentaire et son écriture très fine.
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Topkapi

Un thriller impeccable écrit par un maître du genre : intrigue soignée, dépaysement mais réalisme des détails, psychologie de personnages plus truculents les uns que les autres. Le livre n'a pas pris une ride et c'est un plaisir de bout en bout que de suivre les tribulations du malheureux Arthur Simpson dans la trouble Istanbul.
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L'affaire Deltchev

Foster, dramaturge anglais, se voit proposer de chroniquer le procès d'un homme politique de premier plan dans un pays d'Europe de l'Est au début des années cinquante. Le procès paraît joué d'avance tant les accusations sont ridicules et les droits de l'accusé bafoués, et la principale difficulté semble être d'éviter la censure. Pourtant, progressivement, Foster découvre que rien n'est simple et qu'à vouloir s'écarter des chemins tout tracés, il a mis en branle une multitude de personnages douteux gravitant autour de lui.

Comme toujours avec Ambler, l'histoire est une mécanique impeccable et soigneusement documentée, servie par un style fluide et élégant. Pourtant le livre souffre de ce que le protagoniste (comme le lecteur !) ne comprend pratiquement rien à ce qui se passe jusque dans le dernier quart. Faux semblants, dissimulations, mensonges, demi-vérités, ... cela fait beaucoup d'informations à emmagasiner et trier jusqu'à ce qu'enfin le mystère soit levé.

Un bon livre, mais pas le meilleur Ambler.
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Le masque de Dimitrios

Charles Latimer, auteur de romans policiers en quête d'une bonne histoire, est informé par le colonel Haki, chef de la police secrète turque, que le corps d'un criminel recherché depuis près de vingt ans par toutes les polices d'Europe, a été retrouvé flottant sur les eaux du Bosphore. L'écrivain se fait détective. A travers un périple qui le conduit à Athènes, Belgrade, Paris, Genève, il remonte la piste de Dimitrios, homme aux masques multiples et aux ressources infinies. Dans la veine de Graham Greene ou de Dashiell Hammett, ce n'est pas tant la solution qui importe que le chemin hasardeux, erratique et mal famé, nécessaire pour la trouver. Un peu déroutant dans sa première partie, le roman gagne en intérêt lorsque l'apprenti limier se rapproche de sa cible.

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