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Critiques de Eric Holder (217)
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La belle n'a pas sommeil

Un livre perturbant, sur lequel il est compliqué d'avoir un avis tranché. Il met en avant que ce sont les rencontres qui façonnent la vie. Rencontres souvent liées aux livres mais pas que...

https://wordpress.com/post/pamolico.wordpress.com/224
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La saison des bijoux

Premier roman d'Éric Holder en ce qui me concerne, et je n'ai pas été très emballé.... Si son écriture me plaît, l' intrigue n'est pas des plus prenantes, malgré une foule de personnages au caractère bien trempé. Les descriptions de cette ville balnéaire sont ce qu'il y a de plus réussi.
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Mademoiselle Chambon

Jean un ouvrier en batiment, rencontre Mademoiselle Chambon l'institutrice de son fils. Tout les sépare mais ils vont apprendre à se connaître et à s'aimer. C'est un livre sensible, vraiment très agréable à lire. Une belle histoire d'amour, différente des autres romances, beaucoup de pudeur dans les personnages, c'est ce qui rend ce roman si touchant. A lire absolument !
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L'Histoire de Chirac

Interessant et décevant,surtout la fin mais il est vrai que c'est toujours difficile de"faire une bonne fin" comme disent les chrétiens .
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La saison des bijoux

Le roman démarrait plutôt bien et je m'attendais à une lecture plaisir, dans le monde des camelots sur les marchés, avec son "folklore" et ses traditions. Mais ça dérape très vite avec la violence verbale (même si on veut bien croire que les marchés ne sont pas le monde de Oui-Oui), les surnoms improbables, les situations à la limite du vraisemblable. Sans parler du personnage de Forgeaud, too much dans le détestable, voire même caricatural...



Bref, je n'ai pas réussi à entrer dans ce monde et j'ai eu bien du mal à aller au bout d'une histoire qui pourtant me paraissait bien alléchante sur la 4è de couv'.




Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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De loin on dirait une île

Une belle découverte du Médoc et de son patrimoine, bien que l'histoire ne soit pas très optimiste ! Une belle écriture néanmoins, agréable à lire.
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Bella Ciao

Beau texte sur un homme qui tente d'arrêter de boire et de redresser la tête, très bien écrit, avec un ton tranquille et puissant.
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Embrasez-moi



Il s'agit d'un recueil de nouvelles dans lesquelles des hommes, femmes, jeunes gens, se rencontrent, se découvrent et ont des relations sexuelles-amoureuses.

Les lieux, les milieux sociaux sont différents d'une nouvelle à l'autre.







Mon avis : je suis très partagée. En fait, globalement je me suis ennuyée. D'ailleurs j'ai vraiment traîné pour le terminer. Il faut dire que je ne suis pas une fana des nouvelles et j'ai donc trouvé cela trop sommaire et pas assez percutant pour me plaire.

En revanche, je retiens un point très positif : j'ai trouvé qu'il y avait de l'humour et j'ai souvent souri soit à la fin de l'histoire (en imaginant une morale à la fin), soit dans la façon qu'avaient les personnages de raconter leur quotidien.

Mon histoire préférée fut celle de Blandine.
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Mademoiselle Chambon

Jean est maçon et vit une routine sans heurts avec Anne-Marie, sa femme et leur petit garçon Kevin. Son quotidien s'épanouit autour des chantiers où il travaille, des visites intempestives de son patron et de leur maison à Montmirail, petite ville où tout le monde se connait mais où plus personne n'échange.



"Il faut avoir grandi, puis vivre dans le même bourg de la province profonde pour épouver le poids de l'enlisement, les grandes espérances ramenées aux proportions d'un compte bancaire, l'ennui auquel on n'échappe plus que par d'infimes détails : un magasin qui ouvre, la fermeture d'un ancien, le vote, au conseil municipal, d'une nouvelle fontaine. "



C'est la rencontre avec la maitresse de son fils qui va servir d'électro-choc. Antonio va chercher Kevin pour la première fois à l'école. Mademoiselle Chambon bouleverse notre maçon et elle-même aura le coeur qui s'emballe. Chacun va essayer d'établir un rapprochement de façon innocente : Antonio va prendre l'habitude d'aller chercher son fils, Mademoiselle Chambon lui demandera de changer une fenêtre.

Personne ne parle de ce qu'il ressent et les deux personnages en resteront là, avec leur sentiments.

Iront-ils alors au bout de leur attraction mutuelle ?



Ce roman prometteur m'a finalement pas mal déçue...

Très marquée par les quelques extraits du film où le couple semble sublime, tout en retenue et en pudeur, j'ai trouvé ce roman très froid et très distancié. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages et je n'ai pas ressenti du tout l'intensité de leurs sentiments. Au contraire des auteurs asiatiques ( exemple pris complètement au hasard ) qui savent montrer les non-dits et la force des sentiments à petites touches, on retrouve ici un style complètement plat (excepté quelques passages) qui n'est pas capable de traduire l'amour que se porte les deux personnages. Au point que je me suis même posé la question, si c'était vraiment de l'amour ou un prétexte pour fuir le quotidien...

Car c'est bien de fuite qu'il est question ici. Tel le champ de blé qu'ils contemplent à la fin du roman, leur amour a muri et prêt à être "récolté". Pourtant chacun se dérobera devant leur attirance pour mieux se conformer à ce qu'on attend d'eux. Plus que l'histoire d'un amour impossible, j'y ai surtout vu de la lacheté et du conformisme chez deux êtres qui préfèrent choisir la fuite donc et le désespoir de leur petite vie étriquée.



On y trouve cependant quelques beaux passages, comme la scène des champs de blé ou celle où Antonio part au Crotoy et cherche des traces de la présence de Mademoiselle Chambon alors que cette dernière a décidé de ne pas y partir pour mieux trainer du côté de la maison d'Antonio. Constat amer de deux personnages qui se croisent et ne sont pas destinés à se retrouver.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Bella Ciao

Ce roman ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable. La lecture en est aisée. Le sujet était porteur, et aurait pu donner quelque chose de puissant. Seulement voilà, cela manque de souffle, de profondeur. L’auteur n’a pas réussi à me toucher par cette histoire banale au départ, et à laquelle il pas, malgré une écriture soignée, réussi à lui donné un petit supplément d’âme.

La fin est laissée à l’appréciation du lecteur, qui se sent un peu seul, après le point d’interrogation final.

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Mademoiselle Chambon

Nul besoin d’aller au cinéma pour voir Antonio, chemise échancrée sur toison avec chaînette dorée, ceinture vernie et pantalon à pinces, s’accroupir devant Véronique durant cette fête de famille, effleurer l’épaule de celle qu’il convoite si fort et lui dire « ça va ? ». Ni pour surprendre en réponse, ce mouvement esquissé par celle qui n’a pas moins de désirs à réfréner, cette tentation d’appuyer sa joue sur la main aimée, qu’elle réprime et qui se bloque dans son ventre comme dans celui du lecteur.



C’est pour tous ces instants délicats, fragiles et ténus, ces élans écrasés, ces gestes inaboutis, ces impasses mille fois arpentées, c’est pour l’étreinte d’une telle histoire – peut-être la plus réelle que nous soyons en mesure de vivre – qu’on écrit et qu’on lit. Je ne vois pas ce qu’il y aurait d’autre à demander. Ah si, c’est Mademoiselle Chambon qui le dit : "Tu sais ce qui nous fait vivre, Laure ? L’espoir de retrouver un jour pareille altitude."



Chez Eric Holder, vous êtes assurés de la trouver.



Pour lire l'intégralité de la chronique :
Lien : http://www.frederiquemartin...
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La belle n'a pas sommeil

Quel plaisir de se retrouver sur cette presqu'île qui s'avance sur l'océan dans le Sud-Ouest où vivait Éric Holder, dans cette grange où Antoine, sexagénaire, vit au milieu des livres dans sa bouquinerie.

On est en plein milieu de la nature, loin de tout, et pour trouver la bouquinerie au milieu de cette végétation dense, il faut être déterminé à la trouver où tomber dessus par hasard. Antoine y est heureux avec ses chats, et l'amour qu'il porte à ses livres me parle forcément. J'entendais même le bruit du papier cristal dont il recouvre les livres.

Lorsque Lorraine emménage dans la maison voisine, Antoine tombe sous le charme de cette conteuse professionnelle hors pair, bien plus jeune que lui. Leur idylle ne pourra pas forcément durer, mais c'est une belle histoire, une parenthèse enchantée dans la vie d'Antoine.

La magie de l'écriture d'Éric Holder opère d'un bout à l'autre, les descriptions de la nature sont d'une beauté inouïe, les personnages comme le jeune Adam, qui vit sans aucun confort en pleine nature, ou la dynamique Lorraine, prennent vie sous nos yeux pour sortir Antoine de son quotidien et le remplir de fantaisie.

J'ai bien l'intention de lire d'autres romans de cet auteur que le hasard a fait croiser ma route grâce à Lecteurs.com et aux éditions du Seuil que je remercie.

Mieux vaut tard que jamais.
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Mademoiselle Chambon

Tout a commencé à cause d’une chanson de Vincent Delerm - Fanny Ardent et moi - dans laquelle était cité Éric Holder. Ça m’a intriguée et je me suis demandé ce que l’écrivain avait de particulier pour se retrouver dans une chanson de bobo intello. Quand je suis tombée sur Mademoiselle Chambon dans une ressourcerie, je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir l’auteur.



Petit doute dès les premiers pages. L’impression d’avoir déjà lu ce livre… Ou est-ce le souvenir du film qui en a été tiré ? Mystère… En tout cas, une impression de déjà-lu… Mais pas désagréable parce que je me replonge avec plaisir dans ce court roman, peinture d’une passion simple entre gens de peu (selon l’expression du texte-même).



Antonio est maçon, il vit dans une jolie maison construite de ses mains. Lorsqu’il rencontre Véronique Chambon, l’institutrice de son fils, c’est comme si une petite lumière s’allumait dans sa vie. De son côté, le jeune femme tombe sous le charme de cet émigré portugais aux mains calleuses. Mais comment vivre cette passion dans une si petite ville de province où tous se connaissent ? Et que faire de l’amitié d’Anne-Marie, l’épouse d‘Antonio ?



Une écriture particulière, presque syncopée, agréable. Une histoire classique, présentant des personnages qui pourraient être nous. Tranche de vie à savourer comme une napolitaine.

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Hongroise

Hongroise raconte avec beaucoup de sensibilité et de pudeur une histoire originale dont on veut connaître le dénouement.

Le roman s’ouvre sur les obsèques de Claude , un voisin du narrateur. Deux femmes déparent dans l’assistance : l’ex-femme de Claude et sa fille. Le narrateur, un écrivain, va dévider la vie du défunt dont il a recueilli au fil de leurs rencontres , les confidences. Claude, aux origines bourgeoises, s’installe comme médecin dans les années 1960 à Bordeaux après avoir vécu une cassure indélébile qui pourrait expliquer sa vie chaotique.Le hasard de son métier le conduit un jour à la pension Esterhazy , il y découvre une famille hongroise absolument fantasque , les Ferenczi: Viktor , un trafiquant de tableaux, et ses filles , Véra l’aînée et Ibolya ;ce trio mène une vie mystérieuse et Claude passera de plus en plus de temps dans la pension, délaissant ses patients, sa jeune épouse et sa petite fille. Claude est le témoin du huis clos familial. Véra à la personnalité troublante le fascine. Cette attirance est-elle raisonnable ?
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La belle n'a pas sommeil

C’est au coeur d’une bouquinerie un peu particulière que l’on rencontre le héros de ce roman. Antoine a installé son activité en pleine forêt, un local original et introuvable où les livres s’empilent les uns sur les autres. Les clients sont rares, tout au plus une ou deux visites par semaine. Les livres ont quelque chose de sacré pour lui, d’unique, à l’inverse de Mme Wong, qui vient lui demander ses services. Antoine a du temps, il va alors recouvrir pour elle les ouvrages d’occasions qu’elle vend en masse.



Antoine se sent bien dans sa boutique isolée, prenant plaisir à échanger avec le peu de voisinage qu’il a. Et en tant que lecteur, on s’y sent bien aussi dans ce quotidien simple et beau. On savoure les instants de vie, la nature, les moments pour soi. Puis une femme va faire éclater le quotidien de notre libraire. Lorraine : un charme fou, une femme incroyable, va complètement envouter Antoine. C’est une vraie passion folle, un désir dévastateur qui va se mettre en place. Peu importe l’écart d’âge et les vies différentes, ne reste que le désir.



Cette histoire passionnante et dévorante est très touchante. Il y a un style très poétique, qui pourra vite hypnotiser chaque lecteur. Le rythme est certes un peu lent à mon goût, mais correspond parfaitement à l’ambiance de ce récit. J’ai pas mal apprécié le langage utilisé et les nombreuses formulations et le vocabulaire utilisé.



Puis alors qu’on pense avoir tout cerné d’Antoine, on en apprend davantage sur lui. On comprend pourquoi les livres ont un tel sens dans sa vie, on saisit mieux les circonstances qui l’ont amené à se trouver perdu au cœur d’une forêt dans le Médoc.



« Les livres m’ont sauvé la vie, depuis je sauve la leur. J’appellerais plutôt ça un remboursement, une gratitude, un sacerdoce.»



J’avais lu une seule fois cet auteur il y a plus de 20 ans avec Bienvenue parmi nous, conseillé alors par un professeur de lycée, et que j’avais en tête depuis toute ces années. J’ai retrouvé ici ce même plaisir de lecture, que je vais devoir renouveler avec d’autres romans de l’auteur, malheureusement décédé en 2019.
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La saison des bijoux

Roman basé sur ces camelots que l'on trouve un peu partout sur les marchés des plages de l'été. Ici nous sommes sur les bords de l'Atlantique où les marchands forment une petite tribu où les rivalités sont nombreuses mais aussi où l'amitié les réunit chaque jour et chaque soir pour partager ensemble leurs aventures et leurs émotions. Eric Holder rend hommage à ces hommes et ces femmes, à la fois marginaux et populaires.
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Bella Ciao

Après 30 ans de mariage, deux enfants, Myléna a craqué. 



Mais le narrateur précise qu'elle ne l'a pas mis à la porte, c'est lui qui l'a prise et a essayé d'en finir dans l'océan .... 



Mais il s'est retrouvé nu sur une plage, alors il a accepté l'offre d'un couple d'Anglais repartant au bercail pour l'hiver, et il s'est installé dans leur maison.



Imbibé d'alcool, en panne d'écriture, il va enchaîner des petits boulots alimentaires sur les marchés, qui lui permettent à peine de financer sa diète liquide ... et au départ des derniers vacanciers, quand les marchés s'arrêtent, il devient ouvrier dans les vignes .... 



Un roman simple mais pourtant si efficace, aux descriptions minimalistes mais si évocatrices de la vie dans ces landes girondines où les bois de pins alternent avec les vignes.



Un roman d'hiver, de brumes, de travail manuel qui détruit les mains tout en permettant à l'âme de reprendre pied, au narrateur de réfléchir à ce qu'il veut vraiment de sa vie et à sa reconquête de son ego, de ses amours, de sa vie ...



Il est des écrivains qui ont le sens de la formules, où avec des phrases courtes et simples, ils décrivent un monde ... Eric Holder est de ceux là, voyez plutôt ces deux extraits : 



"L'aïeule (...) entretenait son petit-fils qui, ignorant le travail, éprouvait à l'égard de ce dernier une crainte irraisonnée, épuisant sa vie, somme toute, à l'éviter." 



"Franck a trois enfants. Il s'ennuie avec eux le dimanche."



Il y a des écrivains qu'on retrouve comme de vieux amis, où le temps passé se contracte, et dont on vient régulièrement (ou pas) prendre des nouvelles, lire ou relire leurs romans et se demander pourquoi on a laissé passer le temps ...



Eric Holder est de ceux là, et sa mort récente m'a attristée ... 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Mademoiselle Chambon

Antonio, maçon portugais rencontre un jour l'institutrice de son fils Kévin, mademoiselle Chambon. Entre eux l'évidence d'une attirance, d'un amour naissant, de pensées omniprésentes mais entre eux le couple que forme Antonio et sa femme Anne-Marie avec laquelle mademoiselle Chambon tisse très vite un lien d'amitié complice, devient l'obstacle et la limite à franchir ...





Une belle chronique sociale de cette vie provinciale dans la petite ville de Montmirail touchée par la crise. L'auteur a su nous rendre la vie dans cette ville quasiment palpable avec des personnages simples et attachants. Une image assez réaliste aussi d'une institutrice et de sa façon d'envisager le monde et de vivre dans notre société tel qu'on l'ignore parfois ... Il tisse également un portrait tendre et réaliste de deux "inadaptés" dont les élans ne trouvent pas d'exutoire créant dès le début une fragilité, une légère tension qui se brisent dans un drame qui nous serre le cœur.



" Parfois, il s'empêchait si fort de penser à elle, il en avait mal au ventre. Et, plié en deux, de tenir ainsi avec les mains son estomac noué, il concevait une sorte de vertige, son corps lui-même se révoltait contre, à proprement parlé, sa volonté. "



J'ai particulièrement aimé le personnage de notre héroïne dans laquelle beaucoup d'institutrices se retrouvent notamment sur le poids de l'image donné. Eric Holder a su dresser un portrait juste.
Lien : http://depuislecadredemafene..
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La belle n'a pas sommeil

Antoine est bouquiniste, il s'est retiré à la lisière de la forêt à coté d'un village dans le Médoc et ouvert sa librairie d'ouvrages d'occasion, pas très rentable, mais ses besoins ne sont pas énormes et le contact avec ces rares clients semble lui suffire...

D'ailleurs, il n'est pas seul, Marco le garde champêtre est son ami et il voit régulièrement Marie, la boulangère, pour aller au cinéma et plus si affinités mais leur relation doit rester discrète...

Lorsque ses voisins déménagent, une pétulante jeune femme blonde s'installe à leur place, bousculant rapidement toutes ses certitudes...

De Lorraine, conteuse intermittente, émane une sensualité à laquelle aucun homme du secteur ne va résister...



Ce roman est plein d'humanité, parlant avec tendresse de gens du terroir dans un décor aux touches délicates.

La rencontre improbable de ce bouquiniste solitaire avec une saltimbanque peu ordinaire, qui pourrait être sa fille, ne peut que toucher le lecteur.

L'écriture au vocabulaire riche est belle et limpide, et oblige le lecteur à tourner les pages à toute vitesse. Il est ainsi entrainer dans un tourbillon sensuel et troublant, dans une description délicieuse des sensations, des sentiments et des humeurs des personnages...

En résumé, un magnifique récit, où tout est suggéré livrant une formidable histoire d'amour d'une délicatesse infinie.

Livre choisi au hasard... belle découverte qui donne envie de lire d'autres titres de cette auteur.



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La baïne

En plein Médoc, à deux pas des terres de François Mauriac, Sandrine une estivante a réalisé son rêve, ne pas quitter cette région ...



Elle a épousé Julien, 100 % médoquin, en a eu deux enfants, et traîne son ennui malgré son job d'appoint de 'guide touristique' pour les visiteurs du château voisin.



Ils vivent chichement dans un village fermé où tout se sait, tout s'observe mais tout ne se dit que lorsque 'les étrangers' sont concernés ...



Un jour d'hiver arrive Arnaud, photographe parisien venu en repérages pour un film ...



Sandrine l'accompagnera et, à son contact, évoluera, sortira de son cocon confortable, développera de nouvelles idées et dynamisera la propriété de sa patronne ...



Et la rumeur enflera ...



Un roman d'hiver contre la touffeur étouffante des romans de François Mauriac, mais une ambiance similaire ...



Il ne fait pas bon aux étrangers de s'installer en terres médoquines ...



Un roman qui m'a fait passer un bon moment malgré son épilogue bien trop convenu.
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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