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Critiques de Ernest Hemingway (1199)
L'Adieu aux armes

Voilà fini ce roman, après l'Adieu aux armes, c'est bonjour les larmes. L'auteur, narrateur a rallié un corps d'ambulance en Italie, c'est la guerre, on se bat sur les montagnes, l'ennemi balance des bombes qui produisent des schrapnels, bim l'auteur est touché à la jambe, il tombe amoureux de son infirmière et ensemble ils fuient la guerre direction la Suisse. On annonce le plus grand roman sur la guerre et un grand roman d'amour. Personnellement je n'y ai trouvé ni l'un ni l'autre.

Hemingway sait certes raconter des histoires, mais elles ne m'ont rien appris sur la guerre, il était au mauvais endroit au mauvais moment ormis sa blessure, je n'ai pas trouvé un engagement ou une dévotion pour le sort de ses compagnons. Il boit du vin, plus souvent qu'à son tour, mange du fromage pendant que la guerre amène son lot de misères, d'injustices et d'horreur. Tout au long de la lecture, j'ai l'impression qu'il est à côté des événements et des turpitudes de ces soldats galèrant.

J'ose espérer que c'est par pudeur qu'il passe sous silence toutes les horreurs qu'il a du voir.

Au final une chouette lecture, mais gâchée par trop d'attentes dûes au quatrième de couverture.

Je laisse Céline loin, très loin au- dessus, mais je concède aisément à Ernest de belles phrases concises et empreintes d'humanité.

Et oui Gurevitch ce roman est d'une tristesse ...



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Le vieil homme et la mer

Le Vieil Homme et la Mer est une histoire très courte, mais très prenante. C'est comme une vie qui défile sous les yeux à l'instant de la mort. C'est court, précis, détaillé et symbolique.



C'est un grand classique, c'est donc quasiment inimaginable de ne pas l'avoir lu, et après lecture on comprend rapidement pourquoi. Le Vieil Homme et la Mer c'est une leçon de vie. On est à la foi sur Terre et à la foi dans un autre monde, inconnu et inquiétant. Ce sont quelques pages de rêves et de malheurs. C'est un condensé de vie.



Ernest Hamingway à un style d'écriture très bizarre : il écrit à la fois comme un enfant et comme un adulte. On se retrouve coincé entre deux eaux, ne sachant pas très bien pour quel côté opter. Cela parait dérangeant, mais en fait pas du tout : cette impression sied à merveille à l'histoire, qui après tout, est extraordinaire : un poisson si énorme peut-il vraiment exister ?



Avec Le Vieil Homme et la Mer on est en plein imaginaire mais rapporté dans la réalité. C'est à la fois tellement surprenant et gros, mais aussi tellement réaliste. On ne sait pas trop quoi en penser, on veux seulement y croire. Et on y arrive !

Ernest Hemingway nous offre dans Le Vieil Homme et la Mer une très très belle histoire qu'il serait impensable (et non, le mot n'est pas trop fort) de ne pas lire.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Le vieil homme et la mer

Ernest Miller Hemingway (1899-1961) est un écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain. Il a écrit la plupart de ses œuvres entre le milieu des années 1920 et le milieu des années 1950, et sa carrière a culminé en 1954 lorsqu'il a remporté le prix Nobel de littérature, attribué « pour le style puissant et nouveau par lequel il maîtrise l'art de la narration moderne, comme vient de le prouver Le Vieil Homme et la Mer ». Hemingway est l'un des représentants les plus typiques de ce que l'on a appelé, aux États-Unis, la « génération perdue » dont les principaux écrivains de cette génération sont, outre Hemingway, Ezra Pound, T.S. Eliot et Gertrude Stein. Son roman, Le Vieil homme et la mer, est paru en 1952 et lui vaudra aussi le prix Pulitzer.

A Cuba, non loin de La Havane, Santiago est un vieux pêcheur, veuf et pauvre, qui n’a rien ramené dans ses filets depuis quatre-vingt-quatre jours. Un gamin qui l’appelle grand-père, l’accompagnait dans ses sorties en mer jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce que ses parents le place chez un autre pêcheur jugé plus capable et lui permettant de rapporter quelques poissons au logis familial.

Le gosse est désolé, « C’est papa qui m’a fait partir. Je suis pas assez grand. Faut que j’obéisse, tu comprends », car il a beaucoup d’affection pour le vieil homme qui lui apprend la pêche.

Quand Santiago part à nouveau en mer, il se sent seul et vieux, et cette partie de pêche il le devine sera son grand coup ou bien sa fin. Un énorme espadon se prend à sa ligne, « Certains pesaient jusqu’à cinq cents kilos. (…) et le voilà accroché à la plus grosse pièce qu’il ait jamais trouvée. » Ragaillardi par cet heureux coup du sort, Santiago imagine le bénéfice qu’il va tirer de cette prise et la consolation morale de se savoir toujours le bon pêcheur que tous reconnaitront.

S’engage alors un combat héroïque, une de ces histoires de pêche au gros grandiose, comme on aime les conter dans les tavernes de tous les ports du monde. L’homme seul, arc-bouté au fond de son canot, tenant ses lignes, et le poisson gigantesque qui entraîne le tout vers le large. On ne peut s’éviter de penser au Moby Dick d’Herman Melville bien évidemment. Le vieux va en baver, car l’espadon va résister plusieurs jours, mais épuisé par ses efforts et attiré vers le bateau par le pêcheur, le poisson sera harponné et tué.

Le vieil homme semble récompensé de son acharnement et l’on espère que l’aventure est terminée pour lui, mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille. « Une heure plus tard, le premier requin attaqua. » Dès lors, une course poursuite va s’engager entre l’homme riche de son gros butin filant vers la terre et les pillards à ailerons toutes dents dehors. « Le vieux compris que tout était fini. »

Si le bouquin venait de paraître, je tairais la fin, mais ce classique de la littérature est connu de tous et a fait l’objet d’un très beau film réalisé en 1958 par John Sturges avec Spencer Tracy dans le rôle du pêcheur.

J’ai dit classique et c’est vrai qu’il s’agit d’un livre immense. Plutôt mince en pagination, mais tellement riche en symboles et paraboles, la victoire dans la défaite, un thème cher à Hemingway. Si Santiago échoue complètement dans sa pêche, ne rapportant au port que la tête et l’arrête dorsale de l’espadon, ne pouvant donc rien en vendre sur le marché, en tant qu’homme il sort vainqueur de cette épreuve, par son colossal effort face à l’adversité, « Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu. » Ne jamais s’avouer défait, la grande leçon de ce livre.

Il faudrait aussi s’attarder sur le style, des mots simples au service de thèmes grandioses comme la dignité, le respect, la nature toute puissante etc. Cette excellente idée de l’écrivain, faire soliloquer le pêcheur seul en mer pour rendre plus vivant le récit dans ce genre de huis-clos au milieu de l’océan. Suivre l’évolution des pensées du vieil homme, d’abord il capture un poisson qui n’est sensé qu’être un revenu pour lui et de quoi nourrir de nombreux pauvres gens ensuite, avant de témoigner d’un grand respect pour cette bête et son combat qui la met à égalité avec l’homme, au point d’en conclure « Y a personne qui mérite de le manger, digne et courageux comme il est, ce poisson-là. »

Jacques-Fernand Cahen dans La Littérature américaine, résume ainsi le roman, « cette fable si savamment composée, si parfaitement écrite, si riche en profonds symboles et d’une si passionnante lecture qu’elle enthousiasme aussi bien les enfants que les esprits les plus blasés. »

On ne saurait mieux dire et si vous ne deviez emporter qu’un seul livre sur une île déserte, c’est bien celui-là !

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Le vieil homme et la mer

Le vieil homme et la mer est un roman de l'écrivain américain Ernest Hemingway publié en 1952. Ce roman traite de la lutte entre Santiago, un vieux pêcheur cubain et sa proie, un espadon gigantesque. Allégorie de la lutte entre l'homme et la nature, cette tentative de pêche durera trois jours et deux nuits laissant Santiago dévasté mais digne.
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L'Adieu aux armes

Je ne sais pas s'il y a un grand intérêt à ajouter une critique à ce livre. La liste est si longue que je ne m'y lancerai pas. Juste quelques remarques et ressentis.

En commençant ma lecture, je me suis assez vite dit que c'était bien reposant de lire un classique. Des phrases courtes, descriptives, à l'imparfait. Du passé simple quand nécessaire. Cela me ramenait à la musicalité des textes que l'on nous faisait apprendre en primaire : Châteaubriant, Victor Hugo, Pagnol et ses souvenirs d'enfance.. Dans un second temps, je me suis dit que l'écriture était celle d'un journaliste. Précise, claire, efficace. L'adieu aux armes intervient très tôt dans l'œuvre d'Hemingway. Son écriture n'a sans doute pas encore pleinement acquis l'épaisseur qui vient avec le métier. Le livre est encore à mon sens presque un journal de guerre, ce qu'il fait fort bien, auquel on a cherché à donner un autre statut, celui de roman, à travers l'ajout d'une histoire d'amour .

L'autre remarque concerne donc cette histoire d'amour (prétendument la plus belle de tous les romans de guerre selon la 4e de couverture) et la figure de Catherine. Je ne sais pas quelle définition les éditeurs donnent au mot amour, mais ce n'est certainement pas la même que la mienne ! J'ai trouvé cette pauvre Catherine bien palote et bien mièvre, sans autre aspiration que d'être une petite femme gentille. Mais quand on a lu les récits décrivant les relations d'Hemingway et de ses épouses successives, faut-il s'étonner du caractère donné à cette idylle ?

Cela ne m'a pas empêchée de lire ce roman sans interrompre ma lecture et en y prenant du plaisir.
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Le vieil homme et la mer

Rentré, épuisé et bredouille, mais en vie, telle est l’histoire de Santiago. Mais est-ce réellement la fin de ce roman ? Les villageois et pêcheurs vont-ils reconnaitre à nouveau le Campeon Santiago ? Vainqueur d’un espadon hors norme et pillé par les requins, n'est ce pas la représentation au quotidien de beaucoup d’hommes?

Tant la souffrance de son corps et de son âme résonnait au fil des pages, tant j’ai aimé poursuivre son aventure. J’ai espéré qu’il gagne un peu d’argent d’un travail bien mérité mais il m’était évident qu’il était allé trop loin.

Doit-on dépasser ses limites ou rester humble et se contenter de peu, parfois de rien ?

Jamais étudié au collège et relégué dans un coin de la bibliothèque familiale, je ne regrette pas cette lecture et la conseille à tous.

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Au-delà du fleuve et sous les arbres

Un roman dont le titre s'inspire des dernières paroles du Général Thomas Jonathan Jackson, que je renommerai "Le chant du cygne du colonel" bien qu'il débute et s'achève sur une chasse aux canards....

Très mal accueilli par la critique à son édition, Au-delà du fleuve et sous les arbres, est une fiction inspirée du vécu d'Hemingway : il a 51 ans quand il rencontre une comtesse italienne de 19 ans dont il tombe fou amoureux et qui relance son envie décrire "Tu m’as rendu la possibilité d’écrire" ..."j'ai pu finir mon livre et j'ai donné ton visage à l'héroïne". 

Ce n'est peut-être pas le meilleur d'Hemingway mais c'est un roman profond avec d'émouvants dialogues pleins de sens, qui nous en dit beaucoup sur les désillusions de l'auteur, sa fatigue mais aussi ses "élans vitaux" face aux merveilles du monde (Venise), aux plaisirs des tables et surtout à sa dernière passion amoureuse.



Source Wikipédia : En 1948, Hemingway et son épouse décident de se rendre sur la Côte d'Azur mais doivent faire une escale à Gênes en raison d'une panne de leur bateau. Ils en profitent pour se rendre à Venise qu'ils ne connaissent pas et descendent à l'hôtel Gritti, fréquentent le Harry's Bar. Invité à une chasse au canard, Hemingway fait la connaissance de la comtesse Adriana Ivancich dont il tombe amoureux, et qui le rejoindra d'ailleurs à Cuba. Après quelques mois, elle repartira. Ils se reverront en Italie en 1954. Alors qu'il est fatigué, malade et dépressif, cette aventure lui redonne l'inspiration perdue, et il écrit Au-delà du fleuve et sous les arbres, comme un reflet de leur idylle, en y mêlant ses propres souvenirs de Première Guerre mondiale, bien qu'il ait démenti toute ressemblance avec la réalité dans l'avertissement de la préface. Alors qu'il pense avoir écrit une œuvre remarquable, la critique américaine est féroce.
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Le vieil homme et la mer

Ce roman classique et court est étonnant. Il nous parle des relations humaines et aussi du combat entre l'homme et la nature, entre force et persévérance. L'écriture d'Ernest Hemingway est simple et fluide, presque poétique par moments. C'est une belle leçon de courage et de sagesse, bien au-delà d'une simple partie de pêche.
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Pour qui sonne le glas

Seulement trois jours pendant lesquels tout va se jouer. Un américain vient rejoindre un groupe de républicains pendant la guerre d’Espagne pour se battre contre les républicains. Le but est simple, faire sauter un pont! Trois jours de discussions, d’incompréhensions, d’hésitations. Leur haine des nationalistes leur permettra t elle de dépasser leurs divisions? Trois jours de grande intensité où la dramaturgie va crescendo et où Hemingway dans cet univers d’hommes, dresse deux portraits de femmes magnifiques.

Un des grands romans d’Hemingway.
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Le vieil homme et la mer

C'est l'histoire d'un vieux pêcheur qui s'engage dans un duel à la vie à la mort contre un énorme poisson. Un chef d'œuvre écrit par un écrivain de légende. Eh bien, je n'ai pas accroché, je ne suis pas parvenue à effleurer le sens profond du texte et suis restée larguée à la surface de cette histoire de pêche.
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Le vieil homme et la mer

Un roman solitaire.

Un roman dont on sait – sans l’avoir encore ouvert – qu’il aspire à l’apaisement et au calme.

Un roman qu’on lit pour s’isoler du brouhaha extérieur. Du chaos quotidien.



Voilà ce que m’a inspiré « Le vieil homme et la mer » lorsque je l’ai vu en librairie.

Peut-être à cause de sa couverture.

Peut-être - aussi - parce que j’en avais besoin. De solitude.



-

« Tout en lui était vieux à l'exception de ses yeux qui avaient la couleur de la mer et qui étaient joyeux et invaincus. »

-



Ce roman c’est l’histoire d’un échec victorieux.

Celui de Santiago, vieux pécheur cubain miséreux. Voilà 84 jours qu’il rentre bredouille de mer. Pourtant, il sait que la providence finira par lui sourire.

Celle-ci apparait au 85ème jour : un poisson - gros comme deux fois son embarcation - mort à l’hameçon. Une bataille impitoyable démarre alors. Une lutte qui durera deux jours et deux nuits.



-

« Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, j'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux tue l'autre ».

-



C’est au prix d’un effort surhumain que le vieil homme épuisé parvient à ses fins.

Sur le chemin du retour pourtant, il verra ses efforts réduit à néant : des requins s’attaquent au poisson mort arrimé au bateau.

Arrivé au port, il ne restera de cet espadon - de 6 mètres de long - que sa carcasse pour témoigner de l’exploit du vieux pécheur.



-



Ce roman est une belle leçon

D’espoir

De persévérance

De résilience

D‘humilité



Il a la couleur des émotions qui traversent le lecteur

Appréhension

Joie

Colère

Chagrin

tout cela rendu possible par la plume belle, désespérée et rugueuse d’Ernest Hemingway.

A travers une économie de mots - et paradoxalement une puissance du détail - le lecteur est plongé dans l’univers solitaire et taiseux de la mer. Lui aussi se retrouve seul dans son embarcation, au milieu de l’océan. Un endroit calme, propice à l’introspection.



-



Le saviez-vous : « Le vieil homme et la mer » est le dernier roman publié du vivant d’Ernest Hemingway. Il a reçu le prix Pulitzer et a permis à son auteur d’avoir, un an plus tard, le prix Nobel de littérature pour son œuvre.



-



Ce roman est mon « premier Hemingway » et j’ai très envie de poursuivre mon exploration de l’œuvre de cet auteur ainsi, avez-vous un roman à me recommander ?

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Pour qui sonne le glas

Un livre puissant et magnifique, des valeurs qui me sont chères, et de superbes portraits d'hommes et de femmes... Je ne détaillerai pas l'histoire (j'évite en général), pour ceux qui veulent la connaître il suffit de lire les autres commentaires, simplement ce premier contact avec Hemingway est une belle surprise, tant mieux!

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Le vieil homme et la mer

Dès le début, j’ai été étonnée de la facilité avec laquelle on entre dans le récit et à avec laquelle on s’intéresse au lien entre le vieux pêcheur Santiago et Manolin, son ancien apprenti qui maintenant pêche sur un autre bateau. Quatre-vingt-quatre jours que Santiago n’a réussi à trouver un seul poisson au large du Gulf Stream, entre la Floride et les Bahamas. Mais le vieux pêcheur ne s’avoue pas vaincu et croit en sa bonne étoile pour cette quatre-vingt-cinquième journée sur sa barque. C’est alors qu’un combat acharné commence entre cet homme et sa nouvelle prise qui ne compte pas se laisser remonter à la surface aussi facilement. Sans le voir, Santiago sait qu’il n’a jamais ferré un aussi gros poisson et qu’il ne peut laisser passer sa chance. Je ne pensais pas être aussi fascinée par une journée de pêche qui est, généralement, passive la majorité du temps. Seulement, on s’attache rapidement au vieil homme au vu de sa précarité, du lien profond qu’il entretient avec le jeune et par sa force de caractère couplé d’un certain respect pour la nature qui l’entoure lors de cette partie engagée avec l’espadon.



L’histoire reste étonnamment vivante grâce à la narration loin d’être silencieuse en mer. Le vieil homme est seul mais parle, pense, prie, s’excite, s’impatiente, etc… L’absence de chapitres joue également un rôle dans l’intensité de l’histoire qui ne faiblit à aucun moment. Car, même quand l’un des deux gagne finalement la lutte, la partie n’est pas totalement gagnée et il ne faut pas oublier les autres adversaires qui rôdent silencieusement autour d’eux. Je ne pensais pas me laisser embarquer par cette lecture et j’ai été d’autant plus surprise par l’accessibilité de la plume d’Hemingway et de son talent pour conter une histoire et pour nous transmettre diverses émotions au fur et à mesure de cette aventure.
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Pour qui sonne le glas

Un témoignage intéressant au cœur d'un groupe de partisans républicains pendant la guerre civile espagnole.



Nous sommes en 1937 et Robert Jordan s'est enrôlé dans les Brigades Internationales depuis quelques mois. Sa nouvelle mission est de faire sauter un pont au moment opportun pour favoriser une offensive des forces républicaines, un groupe de guérilleros vivant dans la montagne, derrière les lignes fascistes, sera son soutien durant les trois jours où il partagera leur quotidien et rencontrera l'amour avec la belle Maria.

J'ai bien aimé la description des relations entre ces personnages réunis dans un seul but : vaincre les franquistes, mais entre lesquels il y a de l'électricité dans l'air. Tout le monde se méfie de Pablo qui est passé du statut de héros de la révolution à celui de personnage peu fiable, il y a Pilar, la véritable cheffe de ce petit groupe, sorte de pierre angulaire qui empêche les choses d'empirer au point de devenir incontrôlables.

Hemingway a été correspondant de guerre en Espagne, il connaît bien les gens du peuple et son roman est un hommage à ces héros du quotidien qui se battent pour leurs idéaux.

L'envoi d'un courrier à l'état major nous montre aussi l'indiscipline qui règne dans les troupes ou de certains dirigeants, tel André Massart qui s'est transformé en despote incontrôlable.

Le roman questionne sur la valeur de chaque vie, sur l'importance de vivre le présent à fond même si l'on sait ou parce que l'on sait qu'il n'y aura peut-être pas de lendemain. Et c'est en cela que je l'ai trouvé intéressant et abouti même si j'ai trouvé le style plutôt vieillot, remarque que je m'étais déjà faite après la lecture du vieil homme et la mer. Je crois qu'Hemingway n'est pas un écrivain que j'apprécie beaucoup même si je lui reconnaît des qualités indéniables.



Challenge Nobel

Challenge XXième siècle

Challenge pavé

Challenge multi-défis

Challenge solidaire
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Le vieil homme et la mer

Ce grand classique raconte l'histoire de Santiago, un pêcheur âgé solitaire, qui n'a pour seul ami qu'un jeune garçon nommé Manolin. Celui-ci l'accompagnait régulièrement en mer, jusqu'au jour où ses parents l'en empêchent car les journées de pêche sont infructueuses et l'argent n'entre pas dans les caisses. A contre-cœur, Manolin laisse partir Santiago seul en pleine mer. Un gigantesque poisson va mordre à l'hameçon et le vieux pêcheur, malgré une lutte acharnée de plusieurs jours, n'arrivera pas à ramener son trophée au port. J'ai aimé ressentir le courage et la détermination de ce vieil homme, qui même lorsqu'il comprend que le combat est perdu, ne baisse pas les bras. Cependant, je n'ai mis que 3 étoiles car je n'ai pas été réellement captivée par ce récit. Avais-je trop d'attentes envers ce livre qualifié de chef d'œuvre ? Où est-ce la lenteur des descriptions détaillées qui m'ont engourdie ? Un peu des deux je pense, mais ce n'est que mon humble avis.

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Le vieil homme et la mer

Un court roman (je dirais presque heureusement d'ailleurs...) qui m'a laissé plutôt perplexe. Pour planter le décor un monologue sans fin à bord d'un petit bateau avec un vieil homme qui tente de pécher un poisson depuis plus de 80 jours. Il se parle à lui-même, parle aux oiseaux, parle aux poissons.



L'écriture est belle mais c'est trop long, cependant un regain d’intérêt dans la vingtaine de dernières pages, ce qui remonte un peu la note que j'ai mise.



Cela reste intéressant de découvrir ce classique qui ne prend pas beaucoup de temps de lecture.



Premier roman que je lis d'Hemingway je retenterais tout de même le coup avec un autre titre !
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Pour qui sonne le glas

Un des chefs d'œuvre de la littérature de guerre, ce livre est écrit avec les tripes, avec un engagement politique et personnel qui force le respect, surtout pour un américain ! L'amour et la mort sont en effet entrelacés dans ce roman. Le style journalistique, dans le sens noble du terme, ajoute à la force de cette écriture ; Hemingway s'est confronté au terrain, et il n'a pas reçu le prix Nobel pour rien !

j'ai du le lire 3 fois, et une 4ème se profile bientôt !
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Le vieil homme et la mer

J'ai lu ce livre pour de bonnes raisons mais je n'ai pas réussi à l'aimer pour des raisons purement personnelles. Les bonnes raisons que je me suis données pour entamer la lecture : c'est un classique parmi les classiques, récompensé, qui traverse les années, une allégorie de la vie, c'est Hemingway, on se doit de le lire pour "ne pas mourir idiot" comme on dit.

Malheureusement, je ne supporte pas la souffrance animale et elle est ici présente et détaillée à chaque page. D'où mes raisons personnelles de ne pas avoir aimé.

Autre temps, autres mœurs, il s'agissait quand même d'un combat presque "à la loyale" entre ce poisson géant et le vieux pêcheur seul sur sa barque. C'est la seule raison qui m'a fait poursuivre et terminer la lecture.
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L'Adieu aux armes





Si j’avais commencé ce texte sans en connaître le titre ni l’auteur, je n’aurais pas mis longtemps à le rejeter. L’histoire n’a rien d’extraordinaire mais surtout le style est terne avec beaucoup de répétitions, quant aux dialogues, ils ne tiennent pas la route. Pourtant il est traduit par Coindreau, ce n’est donc pas une faiblesse de la traduction. Qui suis-je pour critiquer le grand Hemingway ? Quelqu’un de très sensible au style.

.

J’en suis au milieu du livre II et je persévère en espérant une amélioration.



Pourtant je me souviens avoir pensé le plus grand bien de Le vieil homme et la mer, lu à vingt ans.

J’ai aussi commencé les première pages de Pour qui sonne le glas ?, qui me paraissait bien plus prometteur, avant de me dire qu’en cette veille du centenaire de l’Armistice de 1918, un grand roman sur la Première Guerre Mondiale serait plus adapté (soupir).



Je suis arrivée au bout, ça s’est un peu amélioré, mais je suis toujours loin d’être subjuguée. Mais ça ne m’empêchera pas de lire d’autres écrits d’Hemingway.



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Pour qui sonne le glas

Avec pour toile de fond la guerre d'Espagne, Hemingway emmène ses lecteurs dans une oeuvre immense où les personnages sont décrits avec minutie, leurs sentiments dépeints de sorte qu'on les pénètre. C'est un roman dense où le courage et l'amour, l'honneur et le devoir sont exaltés par une écriture qui conquiert tout lecteur.
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