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Critiques de Ernest Hemingway (1196)
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Paris est une fête

J'aime les livres qui racontent une histoire: les biographies m'ennuient et je n'aime que les récits de voyages de Bruce Chatwin. En plus Paris commence à me stresser (signe certain de l'âge qui monte).

En plus Le vieil homme et la mer et Fiesta m'avaient laissé l'impression d'une écriture un peu brutale voire machiste.

C'est donc sans enthousiasme excessif que j'ai abordé Paris est une fête.



Et là, la superbe surprise: au 1er récit j'étais prise. J'ai mis exactement 2 jours à le lire.



C'est vrai, l'écriture est un peu...brute. Il n'y a aucune affèterie dans le style qui est simple. Et ce que j'avais pris dans ma prime jeunesse pour un excès de testostérone n'est que de la sincérité un peu brutale.



Hemingway raconte dans ces récits son premier séjour parisien avec Hadley, sa 1ere épouse. Dans " ...le Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux".



J'ai adoré circuler avec lui dans Paris: le Luxembourg, le quartier Mouffetard, St Germain...



Et puis, il faut l'avouer, Ernest Hemingway est un portraitiste hors pair, et, avec surprise, j'ai constaté que sa langue était très acérée. Il décrit ses amis avec beaucoup d'affection, mais il ne passe aucun défaut sous silence. Et il n'a pas de mots assez durs pour ceux qu'il n'aime pas.

En tous cas j'ai bien ri en lisant certains récits (son voyage à Lyon avec Scott Fitzgerald par exemple) et j'espère n'avoir aucun ami qui fasse pareils récits de nos périples...



C'est également un livre à conseiller à ceux qui voudraient se mettre à écrire: Ernest Hemingway explique ses méthodes d'écriture et les conseils qu'on lui a donnés à l'époque. C'est clair, sans prétention, et ça m'a presque donné envie de m'y mettre.



Alors que tous les récits sont plutôt joyeux et en tous cas pleins de vie, la fin est un peu abrupte et on comprend à demi mot (un art chez Hemingway, ces demi-mots) que bientôt, la vie va changer, et sera probablement moins insouciante, moins joyeuse.

Du coup on comprend le titre: Hemingway et sa femme ont vécu à Paris dans ces années là un bonheur simple et intense. C'est à Paris qu'ils ont eu leurs meilleurs moments. Ce bonheur là, a maintenant disparu, mais il subsiste, comme une petite musique, dans ses souvenirs.

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Paris est une fête

Que de plus bel hommage à Paris et à l'art de vivre à la Française, que celui de la part d'un étranger, fut il célèbre.

Hemingway, en racontant ses pérégrinations littéraires de sa prime jeunesse, dans la capitale de la France, nous montre bien, l'attrait irrésistible qu'a toujours exercé notre pays et en particulier Paris, depuis la révolution française, sur l'intelligentsia mondiale, les artistes et tous ceux en quête de liberté.

Du romantisme débridé des quais de la Seine à celui plus intimiste de la rue Mouffetard, les amoureux en premier lieu, s'y trouvent comme dans un nid douillet, l'auteur lui-même, acquiesce dans son livre à ce profond sentiment avec nostalgie.

A Paris, l'art et les artistes sont tels des poissons dans l'eau, ils ont tous leur quartier général quelque part :

A Montparnasse, à Saint-Germain des Près, ou vers le Panthéon et la Sorbonne et j'en passe.

Vocation cosmopolite et universelle de Paris, diffusant son mode de vie hédoniste au travers de ses bars, restaurants, cabarets, Music-hall.

Paris, à elle seule, par son style inimitable est une artiste, promenant tous ses aficionados entre ses rues haussmanniennes, ses monuments uniques.

Hemingway l'avait bien compris, retrouvant ses compatriotes américains, tombés eux aussi, sous le charme de la belle gosse, capitale de l'amour.
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Le Soleil se lève aussi

Première incursion dans l'œuvre de ce grand auteur, par la "petite" porte manifestement, mais sur un format audio très honorable. Comment réussir à intéresser, capter son lectorat avec une histoire aussi plate, voire déplaisante ? Je ne sais pas. C'est là tout son talent. On suit de riches américains en voyage en Europe pour s'encanailler au milieu des corridas. Ils boivent, parlent de leur banqueroute, draguent, dansent, pleurent d'amitié, se cognent dessus... Les propos décomplexés sont très actuels. Le racisme et l'antisémitisme ordinaire de certaines personnes riches se croyant au-dessus de tout est abjecte. La puissance de l'écriture est dans sa simplicité rêche, concise, qui va droit au but, presque factuelle. Le milieu de la corrida est décrit avec soin, sans minimiser la violence. Cela tire presque sur l'absurde. Pourquoi font-ils cela ? La construction des personnages est remarquable, de leurs contours à leurs détails. Ce qui m'a le plus marqué, c'est la complexité des personnalités qu'il arrive à livrer sans que cela paraisse compliqué. L'humanité transpire de partout, même chez ceux qui nous plaisent le moins. Pour sûr, cet auteur est un grand. Même ce genre de récit parvient à capter le lecteur. Chapeau. Il faudra que je franchisse le pas vers une œuvre majeure de cet auteur.
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Le vieil homme et la mer

Cela faisait un moment que ce classique traînait dans ma PAL, il en est enfin sorti, et je me demande si j'ai bien fait en fin de compte.



Les premières pages me semblaient pourtant prometteuses, décrivant de manière simple mais efficace les journées passées entre un pêcheur, Santiago, et son jeune ami qui l'accompagne parfois à la pêche.

C'est alors que Santiago part seul en mer, qu'il rencontre un espadon qu'il va pêcher et tenter de ramener sur le rivage tant bien que mal; c'est alors que j'ai décroché : cette scène de pêche s'étale sur quasiment tout le roman, avec ce vieil homme qui se bat contre le poisson, contre la mer, également contre lui-même. Qu'est-ce que j'ai alors trouvé le temps long ! A cause de cela, je suis restée plutôt hermétique à toute la symbolique que pouvait engendrer cette rencontre en pleine mer, et à l'histoire elle-même, tout simplement...



Le vieil homme et la mer est donc un de ces incontournables qui ne m'aura fait ni chaud ni froid. Je ne pense pas en garder un grand souvenir, mais le principal reste que je l'ai lu pour me faire enfin mon point de vue, même s'il est loin d'être positif..
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Le vieil homme et la mer

Je me sens un peu tiraillée pour écrire cette critique car ce roman, considéré par beaucoup comme un livre indispensable, mythique, splendide ... ne m'a pas touchée du tout.

J'ai bien compris le message sous-jacent que nous transmet ce vieil homme qui part en mer, lutte contre les éléments et essaie de déjouer tous les obstacles pour pêcher et donc gagner sa vie.

Il n'y gagne finalement pas d'argent mais du respect et la reconnaissance des ses efforts par la communauté.

Mais bon, voilà, l'allégorie n'est pas si belle que ça, je n'ai pas accroché aux personnages et l'univers de la pêche ne me parle pas.

Une rencontre ratée.
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Le vieil homme et la mer

Nouvelle lue il y a longtemps, je l'ai redécouverte dans le cadre du club de lecture commune de Juillet. Un grand merci à Sallyrose et à sa persévérance pour ce titre !



De l'histoire, il me semble qu'il n'y a pas grand chose à en dire ! Un vieux pêcheur cubain, Santiago, n'a pas eu de touche depuis plusieurs mois. Puis, il part en mer et parvient à "harponner" un énorme espadon. Le récit tourne essentiellement autour de ce combat qui va durer 3 jours, de la persévérance du vieil homme, de son rapport à la nature...

Hemingway décrit à merveille tous les mouvements affectifs qui traversent ce vieux cubain, qui parle tout seul depuis des années et qui laisse entrevoir ce qui lui permet de rester en vie.

La relation entre Santiago et "le gamin" est également très touchante, et teintée de grand respect. Un véritable plaisir de lecture !
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Paris est une fête

Je découvre Ernest Hemingway, je suis attendri, je trouve ce roman, si cela en est un ? Confortable. Je n’aie pas vécu cette époque des années vingt à Paris, mais Ernest Hemingway parvient à me faire envier cette époque où Paris rayonnait sur le monde entier. C’est un transport vers un Paris qui n’existe plus. C’est comme être nostalgique d’une époque que je n’ai pas vécue. J’aurais aimé vivre à cette époque des années folles, à Paris. C’est étrange.



Cette ambiance de ce Paris disparu est parfaitement décrite ainsi que les voyages qu’Ernest et sa femme faisaient à Shrum en Autriche. Il n’y a rien d’exceptionnel dans ce récit, juste la vie d’un homme et de ses familles, vu que Mr Hemingway a eu trois femmes.



C’est la vie d’un homme qui essaye d’avoir une vie normale et périlleuse. Il se met en danger de plusieurs façons, avec son métier de journaliste et de reporter de guerre, avec son métier d’écrivain, avec son goût pour les jeux d’argent et les courses de chevaux, avec ses balades à dans la station de ski de Shrum. C’est là-bas que naît son premier enfant qu’il surnomme Bumby. Une chose est sûre Monsieur Hemingway ne s’ennuie jamais, (tout comme moi).



Ernest Hemingway parle de cette terrible duplicité qu’éprouve un homme, quand il aime deux femmes à la fois, et se fait aimer de deux femmes aussi. Il raconte à la fois le bonheur que provoquent cette situation et les remords qui en découlent. Il raconte ce jeu humain éprouvant pour tous les participants.



J’aime bien ce récit. C’est bien écrit, descriptif, clair, évocateur, mais il n’y a rien d’exceptionnel. Ce n’est pas un coup de cœur.

Du même auteur je pense découvrir « Le vieil homme et la mer » et "Le soleil se lève aussi" parce que ce sont des classiques de la littérature américaine.

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Paris est une fête

Dans ce récit autobiographique, Hemingway nous narre son passage dans la capitale française, dans les années 20. Ce livre porte bien son nom : une fête de l'amour entre l'auteur et sa première épouse, Hadley, une fête de l'amitié, notamment avec Miss Stein et Fitzgerald, une fête de la bonne chair, du bon café, du bon vin, des courses et du whisky... Il célèbre également son amour pour Paris, ses petites rues, le Luxembourg, les tableaux des Maîtres... Et j'ai particulièrement aimé son amour pour la langue, la littérature et la célèbre librairie Shakespeare et Cie... Les pages regorgent d’œuvres qui ont marqué les temps... Vraiment, Hemingway nous raconte Paris, et nous y sommes avec lui, à travers une vingtaine de chapitres : les bons repas au Dôme ou à La Rotonde, les cafés crèmes à la La Croiserie des Lilas, le temps qui passe à la Place de la Contrescarpe, la rue Mouffetard, les marchés... J'aime Paris, et j'aime comment Hemingway nous l'a raconté.. Une oeuvre à lire !
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Les aventures de Nick Adams

Nouvelles et embryons de livres écrits fin des années 20 où Hemingway y dépose des bouts de son vécu.

Dans l'une d'elle, il explique sa manière d'écrire: 'Lui, Nick, voulait écrire sur la campagne de telle façon qu'elle soit aussi présente que celle de Cézanne dans ses tableaux. Pour y arriver, il fallait se la tirer du dedans de soi-même.'



J'ai beaucoup aimé celle où, poursuivi pour braconnage, Nick avec Littless, sa petite soeur de 11 ans se réfugie au coeur de la forêt avec un peu de matériel de survie et... de la lecture! J'adore les scènes surréalistes inventées par Littless qui serait aide-putain pour... 'porter sa traine jusqu'à son carrosse en or'!



D'autres nouvelles évoquent la guerre, le jour avant le débarquement, la rupture d'un amour de jeunesse, la pêche à la truite avec son ami Bill ou son initiation sexuelle avec la petite indienne Trudy



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Paris est une fête

Livre rescapé de mes nombreux déménagements, acquis au temps où j’avais deux amours, Paris et son pays (celui d’Ernest, celui de Joséphine et de tant d’autres) … Paris que j’ai visité depuis lors et qui me fait toujours rêver, et ce pays que je n’ai toujours pas visité mais qui ne me fait plus rêver depuis quelque temps …



Hemingway raconte son Paris des années 20, celui où des pêcheurs jetaient encore leurs lignes en plein centre de la capitale, où l’on trouvait sur les berges de la Seine des restos de friture de poissons, où les gueules cassées de la Première Guerre inspiraient le respect des autres combattants rescapés, et où les écrivains en devenir squattaient les cafés pour écrire au chaud.



Hemingway est au tout début de sa carrière littéraire et évoque ses rencontres avec les écrivains déjà reconnus et confirmés (et entretemps oubliés pour certains d’entre eux) et avec les peintres parisiens. Il parle aussi de son travail, de ses choix artistiques (en dire le moins possible pour laisser de la place à l’imagination du lecteur, renoncer aux descriptions pour se concentrer sur les actions), de ses marottes d’écrivain (la patte de lapin au fond de la poche), son continuel besoin de lecture pour ne pas tarir la source d’inspiration, de sa découverte de la littérature russe, …



Il parle aussi de la faim, qui le tenaille quand l’argent vient à manquer, cette faim qui lui fait faire des détours pour éviter les vitrines alléchantes, les restaurants d’où s’échappent des fumets appétissants. Cette faim qui aiguise ses perceptions. Et il évoque aussi ce voyage pittoresque entre Lyon et Paris, dans une voiture décapotable, avec Scott Fitzgerald, dans le rôle de l’hypocondriaque convaincu d’être atteint de pneumonie, après avoir essuyé plusieurs averses …



Peut-être pas essentiel, sauf pour les afficionados d’Hemingway.

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Le vieil homme et la mer

Enfant ou adolescent, j'avais éprouvé à la lecture de ce roman de la compassion pour le vieil homme, ne retenant surtout que le (faux) suspense autour de la pêche et de sa pérennité. L'espoir évoqué en fin d'ouvrage m'avait rasséréné après ces pages d'angoisse où le très jeune que j'étais espérait jusqu'au une victoire contre l'adversité. Au final, je trouvais l'écrit fort en émotions suscitées mais n'y repensais bientôt plus. Quelques décennies plus tard, un ami m'a prêté la nouvelle traduction parue chez Gallimard. Cette fois ci, j'ai été gêné par certains artifices (par exemple, le fil qui cisaille le dos pendant des heures) destinés à noircir le trait mais, au final, peu vraisemblables. J'estime aujourd'hui que ce court roman aurait gagné à une fin tragique (par exemple, le vieil homme meurt d'épuisement, heureux, dans les bras du garçon) pour toucher à l'universel. Tout ça pour dire que bien longtemps après la relecture, si l'analyse et le ressenti sont différents, l'impression générale sur l'oeuvre reste la même.
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Le vieil homme et la mer

Ce livre n'a pas pris une ride avec le temps et je me suis délectée du combat titanesque entre l'homme et le poisson.

Les descriptions de la mer et de la pauvreté à Cuba sont toujours aussi remarquables. Tout mre semblait réel et j'avais l'impression de participer aux différentes scènes de ce livre.
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Le vieil homme et la mer

"La plupart des pêcheurs se moquèrent du vieux, mais cela ne l'irrita nullement. Les autres vieux le regardaient et se sentaient tristes".



Le vieil homme et la mer met en scène trois personnages principaux : le vieux, le gamin et le poisson. Dans un village proche de la Havane, personne ne croit plus ni en la chance ni dans les capacités du vieux Santiago. Soutenu par le regard du gamin, il prend la mer seul pour aller rencontrer le plus estimable des poissons .



Ce roman est écrit à l'économie : peu de personnages, un décor pauvre, une écriture sobre. Je n'ai pas vraiment réussi à attraper le gulf stream, et cette écriture me laisse sur ma faim. Pour être assorti à l'austérité générale, je mettrai peu d'étoiles au dessus de ce commentaire. Malgré la force de l'histoire et les réflexions qu'elle suscite, malgré que j'ai vu le requin mako d'assez près, malgré que le vieux m'ait ramené au village sans ennui, j'ai du mal à considérer ce livre comme un chef- d'oeuvre et Hemingway comme un des meilleurs écrivains américains.



Cet auteur apportera certainement l'émotion à certains d'entre vous qui savent entrer dans les failles d'un style nu. Mais moi, lecteur, il ne me transporte pas. Moi, lecteur, je partage la frustration de Nastasia B. et ses réserves. Moi, lecteur, je ne relirai pas Hemingway dans les prochains mois, même si je m'engage devant vous ce soir à le relire un jour pour voir. Moi, lecteur, je choisirai en attendant des écritures plus flamboyantes, comme par exemple celle du goncourisé Gilles Leroy, qui faisait apparaître Hemingway aux côtés de Francis Scott Fitzgerald dans l'excellent Alabama Song.



Paru en 1952, traduit en Français par l'immortel Jean Dutourd, Le Vieil Homme et la Mer a fait l'objet de deux adaptations audiovisuelles formidables, l'une avec Spencer Tracy, l'autre avec Anthony Quinn. J'ai noté enfin qu'il donne son titre à une chanson de Sheila composée par Alex Martin et Julien Lepers. Je précise spécialement pour Hugo, qui est fan, qu'il pourra l'écouter sur la dixième piste de l'album "Tendances", entre Mexico et Le Tam-Tam du Vent.



(Tam-tam du vent

Me dit que tu mens

Que tu penses à elle

À toute heure, à tout moment)



Sodade, sodade...
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Le vieil homme et la mer

La première fois que j'ai lu le Vieil Homme et la mer, je devais avoir 13 ou 14 ans, j'étais en 4e et c'était pendant les vacances de Toussaint. C'était mon cousin qui devait le lire pour l'école, et comme ça m'intéressait, je l'ai lu et je le lui ai résumé.



J'avais bien aimé à l'époque, et j'ai bien aimé cette fois-ci aussi.



Ce qui me parle, dans cette œuvre, c'est d'une part, le courage, la persévérance et la force morale, la résistance physique aussi, de Santiago, franchement, ce personnage est vraiment un exemple, un modèle de détermination et d'opiniâtreté ! Et puis aussi l'affection et la solidarité profondes et pures qui existent entre Santiago et le jeune garçon - dont j'ai déjà oublié le nom.



Voilà, le Vieil Homme et la mer, c'est beaucoup plus que l'histoire d'un vieux qui met un point d'honneur à pêcher un gros poisson, c'est une descente dans l'âme humaine, et d'une fort belle âme, pour le coup !
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Iles à la dérive

Il est à la dérive, Thomas Hudson, l'avatar d'Hemingway, sur son île des Bahamas, et il le restera jusqu'a Cuba et au-delà, au large des îles. Au départ, il est un peu à l'Ouest, mais il a ses repères, ses habitudes : il peint, surtout, il travaille, mais il s'amuse aussi avec ses gosses - il s'inquiète aussi , ce qui s'imprègne dans ses toiles car il peint sur commande trois tempêtes monstrueuses, que je m'imagine être un triptyque (l'Hypotypose est d'ailleurs remarquable, tellement qu'on lui achèterait volontiers son tableau, enfin si le patron du bar, le commanditaire, est d'accord). Et Thomas Hudson qui profite bien de la mer s'en méfie pas mal après la rencontre d'un requin lors d'une partie de pêche avec ses fils ... Et à la fin de la première partie, la pire des nouvelles tombe ...

Du coup, il s'en va à Cuba où il boit, surtout, dans la deuxième partie mais il a aussi de drôles de fréquentations et il a un drôle de métier aussi, visiblement même s'il n'en parle pas trop dans cette partie où il tente d'échapper à la première partie comme à la troisième ...

Mais on en vient quand même à la troisième partie qui dérive vers le récit d'aventures ... Advienne que pourra dans cette troisième partie qui ressemble aux films de guerre des Américains parce que ça balance de la grenade non stop dans les palétuviers et les autres y vont carrément à la sulfateuse ... Mais on navigue aussi, beaucoup, et on pêche et on tire, et c'est le pire qui ... têche (ouais ça veut rien dire, mais on fait ce qu'on peut après avoir lu beaucoup de daiquiri ; soyez indulgents, merci).
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Le vieil homme et la mer

Un petit texte, un immense chef d'oeuvre. Comme quoi il n'est pas nécessaire d'ecrire des centaines de pages pour marquer l'histoire de la littérature. Je ne sais pas s'il y a plusieurs niveaux d'interprétation  comme j'ai pu le lire. J'ai préféré prendre ce récit comme il vient, au tout premier degré, l'histoire d'un vieil homme qui lutte seul au milieu de l'océan pour capturer le plus gros poisson qu'il ait jamais eu l'occasion de pêcher, un monstre. Un combat dantesque dans le calme du grand large. C'est prenant. J'ai beaucoup appecié ce livre et je vous le recommande.
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Pour qui sonne le glas

Que dire de ce roman que j avais envie de relire depuis longtemps et que j ai relu à l'occasion d'un challenge

Une oeuvre impérissable qui décrit l'attente d'un évènement les derniers instants de vie.

Une oeuvre que je ferme avec regret et je pense que je vais avoir bien du mal à être captivée par ma prochaine lecture.



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Le vieil homme et la mer

L'analyse faite par Anastasia B. est à lire !

Pour ma part, j'apprécie cette prose minimaliste pour raconter cette histoire surhumaine.

Si je n'ai pas mis 5 étoiles c'est qu'il y a beaucoup de descriptions techniques de l'art de la pêche à l'espadon !

Mais la splendide première phrase de ce petit chef-d'oeuvre résume tout : "Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Golf-Stream." (Un zoom arrière vertigineux, pour situer l'homme face à la vie, à son destin, à la mort) Merci aussi au traducteur, Jean Dutourd.
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Paris est une fête

D'Ernest Hemingway je ne connaissais que les turpitudes sentimentales. Le bonhomme s'est quand même marié quatre fois, la nouvelle femme ayant systématiquement été sa maîtresse lors de son union précédente. Je me faisais de lui, à tort ou à raison, l'image d'un homme à femmes mélancolique et alcoolique.

De sa prose je n'ai connu qu'un court extrait du vieil homme et la mer lors de la dictée de mon brevet des collèges en 1995 (j'ai d'ailleurs eu 10/10 mais je pense que vous vous en foutez un peu).



Je connaissais donc l'homme, et encore qu'une infime partie, il fallait donc que je commence à connaître l'œuvre. Ayant dernièrement lu un roman de Francis Scott Fitzgerald, je souhaitais continuer mon exploration de ces écrivains de la dite "génération perdue" , d'autant, ne me demandez pas pourquoi, mon esprit quelque peu tordu a toujours fait de ces deux écrivains des ennemis intimes, un peu comme Sartre et Camus en leur temps.



Paris est une fête était le seul livre de l'auteur dans ma PAL. Et même si Hemingway a dit que cette oeuvre était le fruit de son imagination, elle part de la réalité et serait bien malin celui qui saurait distinguer la pure invention du fait véridique.

Hemingway nous plonge ici dans le Paris des années 20 du temps de son mariage avec sa première épouse, Hadley. Il nous conte le Paris de Gertrude Stein, Sylvia Beach, Zelda et F. S. Fitzgerald, Picasso, James Joyce, j'en passe et des meilleurs; le Paris de la Closerie des Lilas, des Deux-Magots et de la rue du Cardinal Lemoine dans le quartier latin; le Paris de l'époque où il était "très pauvre" mais "très heureux" . Et notre rencontre a très bien débuté au détour de la rue Mouffetard qui est encore à ce jour le coin que je préfère entre tous à Paris. Ce livre se vit, se dévore, nous promène dans un Paris connu de tous à travers la littérature et le cinéma mais finalement si insaisissable. Chaque histoire, chaque anecdote est un instantané de la ville-lumière qui n'a jamais aussi bien porté son nom. Je me fous finalement de savoir si ce qu'Ernest Hemingway nous narre est la réalité, sûrement déformée, ou pas.



J'aurais des difficultés à juger l'écriture étant ici dans une œuvre très particulière, faite de souvenirs ramassés et de brouillons parfois inachevés. J'ai aimé en tout cas.

Et quel étrange sentiment de se sentir nostalgique d'une époque que je n'ai évidemment pas connue.



Alors qui remporte la mise dans mon face à face imaginaire entre F. S. Fitzgerald et Hemingway ?

Fitzgerald 1- Hemingway 1, la balle au centre.



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Le vieil homme et la mer

Santiago, vieux pêcheur cubain, part un matin sur son petit bateau. Il est accompagné d'un jeune garçon nommé Manolin. Après n'avoir eu aucune prise pendant quatre vint quatre jours, le pêcheur part seul car les parents du garçon le considèrent comme malchanceux. Malgré tout, Santiage restent tenace et parvient le jour suivant à se confronter à un poisson d'envergure. C'est un marlin et Santiago va avoir droit à la partie de pêche de sa vie! Il réussit à le vaincre et le ramène avec lui au port avant de se faire attaquer par un groupe de requins affamés. Il est alors obligé de leur laisser le poisson qu'il n'avait pas réussi à hisser à bord.

Ce livre est un bel exemple de combat de l'homme face à la nature mais aussi face à sa propre condition! Un classique de Hemingway à se procurer! Je conseille également la version bilingue!
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