AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (178)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Trois contes

Flaubert nous offre trois œuvres particulières qui, malgré des thèmes communs, semblent éloignées les unes des autres et ne parviennent pas à toucher de la même manière le lecteur.Le premier conte, Un Cœur Simple, narre la vie d’une bonne nommée Félicité. On la suit au cours de sa vie, on assiste à son dévouement envers sa maîtresse et ses enfants, son rapprochement à la religion à travers son amour pour un perroquet. A part cela, il ne se passe strictement rien: Flaubert se contente de décrire dans le plus pur style réaliste les quelques scènes qui ont marqué la vie de Félicité, sans qu’il n’y ait réellement d’intérêt à travers cet exercice à part jouer sur le côté intimiste du récit. Le personnage n’est pas passionnant, au même titre que sa vie et on a du mal à s’attacher à elle malgré sa simplicité qui la rend très gentille. On est loin du conte au sens où on l’entend aujourd’hui, et le fait qu’il n’y ait pas de réelle action ou d’évènements qui chambouleraient vraiment la vie de Félicité perturbe quelque peu ce récit qui se lit finalement mécaniquement.



Avec La Légende de Saint Julien l’Hospitalier Flaubert revient au conte tel que nous le percevons avec un personnage qui tente sans cesse de fuir sa destinée maudite. Le début du récit n’est pas sans rappeler le mythe d’Œdipe ainsi que le drame qui va survenir. La surprise provient de Julien qui n’est pas un personnage orthodoxe et qui surprend de nombreuses fois par son comportement. On est ici dans la lignée de la légende qui puise sa force dans le fantastique sur fond moyenâgeux et qui par ses péripéties arrive à nous entraîner à la suite de Julien.



Le dernier conte intitulé Hérodias se déroule pour sa part dans l’Antiquité. Plus riche dans son contexte, ce récit est plus difficile à aborder et à comprendre de part le flot d’informations à analyser. Avec les nombreuses références, le surplus de personnages difficilement identifiables et un fond religieux compliqué on se perd rapidement dans cette lecture qui devient confuse malgré un propos intéressant.



A travers ces trois récits Flaubert aborde la religion de manière différente à trois époques différentes en démontrant son importance. Cet enchaînement inversé dans le temps est intéressant et peut être interprété de manières diverses. On peut cependant y voir un retour à la source de la religion chrétienne. L’écriture maîtrisée de l’auteur nous emporte à la suite des personnages et de leurs vies/aventures de manière imagée et nous démontre tout l’art de Flaubert pour conter une histoire.
Commenter  J’apprécie          00
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Lecteur, ce livre t’emportera dans un monde enchanté, la féérie virevoltera devant tes yeux ébahis d’amour et d’émerveillement, tes rêves deviendront réalité. L’art se faufile sous la plume incroyable d’Hoffman, des images mouvantes, colorées, acidulées, des paysages nébuleux, célestes qui plongent le songe dans une soierie bienfaisante, où il fait bon de s’engouffrer. Comme un cocon divin ce conte rassurera, riche de référence, la musique des flammes-mots s’embrasera dans ton cœur chatoyant. C’est un baume contre la panne de lecture, un médicament rassurant contre les angoisses quotidiennes, les inquiétudes qui chavirent parfois dans l’âme construisant un étau de sensations nauséabondes. Casse-Noisette sera là pour te bercer dans ses bras de bois, Marie rayonnera de son visage poupée, petite fille idéale, aimante, charmante. Fritz, lui, vagabondera, s’amusera, tempêtera tel un enfant roi tandis que l’oncle Drosselmeier dessinera un mystère par ses paroles énigmatiques.



Lecteur, Casse-noisette sera pour toi un conte éphémère car les pages s’enfilent rapidement, le temps s’engouffre pour t’offrir un présent de sensations, de visions colorées, ce livre tient de la peinture tant il est riche de paysage nébuleux. Il te donnera certainement envie de manger également, pour cela je ne t’en voudrais pas ; mais pas de cette tablette de chocolat que tu tiens dans ta main, sucres d’orges, pralines, oranges sautilleront de joie. Tes cinq sens se réveilleront, déjà par cette plume grandiose, cette musicalité vibrante dans les phrases simples et ô merveille de la littérature ! Tu auras peur des rats, ou alors tu en seras répugné. Personnages manichéens peut-être (ceci est un conte pour enfant ne l’oublions pas) ils possèdent cette part d’humanité haï, celle de la jalousie et de la haine, ainsi ces sensations négatives trouveront une explication toute en poésie pour les plus petits. Il y a ce joyau qui brûle au fond du cœur, il réchauffe l’âme en dévoilant la tendresse de l’enfance, l’amour de la naïveté, de la candeur, de la spontanéité. L’imagination, lecteur se ressourcera, en bonheur, elle construira un monde de douceur, la magie de noël encore, battra ton cœur. L’émerveillement des grands illuminera les prunelles des gourmands. Le monde devient rêve, le rêve devient monde.



Lecteur, tu réaliseras à la fin de l’ouvrage que les parents ne peuvent comprendre certaines choses, ce pouvoir de l’imaginaire qui faisait voler Peter Pan au pays de jamais. Le conte s’assombrit, une tempête dans le lac doré des fascinantes épopées, un nuage livide quand les parents ne croient pas Marie. Le fantastique trouve un écho dans ses paroles, une détresse dans ses cris ; elle a inventé, pourtant elle est persuadé que la réalité s’infiltre dans le songe. Alors, lecteur, réfléchi. On appelle ça le réalisme fantastique, monsieur Hoffman ayant créé ce terme par son observation taillé dans les yeux d’un lynx ; la réalité prend des airs d’inquiétude, d’angoisse, les angoisses même de l’écrivain qui transpire sur sa plume les mots, les scènes dont il ne trouve pas d’explication. Marie considérée comme une fillette fantasque, elle, sage et modèle. Elle l’aime son casse-noisette, se sacrifierait pour lui, c’est le dévouement d’une femme à son mari pratiquement. Sous ses airs enchantés, sous ses valses luxueuses, ses pas de danse, le conte critique, exploite ces sujets macabres, explique les dangers du monde sous des mots proprets. Monsieur Hoffman appelle ses enfants alignés autour de lui à ouvrir leur esprit encore jeunes et délicats, mais sous la surface d’une beauté lisse se cache parfois des morales terrifiantes, ainsi ce cher Chaperon rouge l’aura compris saccagée sous les pattes du loup.



Lecteur, après avoir ce conte (qui entre dans mon top trois dans mes contes favoris) je te conseille de voir ce ballet aux mille saveurs, celui qui arque les portes de l’opéra quand noël est venu frappé son museau enneigé, ce ballet de Tchaïkovski. Par la musique aimée, tu découvriras les décors et les costumes enchantés qui font honneur à ce conte étoilé ! Ecoute, la nuit tombe et l’horloge sonne l’arrivé de ces monstrueux rats, mais Casse-noisette se réveille pour affronter son armée et reconquérir son royaume, les jouets s’éveillent dans une atmosphère tamisée, laissons les faire, toi ouvres les pages pour t’immerger.
Lien : http://musae.rpdiv.com/?p=520
Commenter  J’apprécie          10
Contes nocturnes

Ces contes sont nocturnes à plus d'un titre. Leur ambiance sombre, inquiétante, mystérieuse et passionnée nous plonge au coeur d'une nuit où tout semble possible, où des poupées prennent vie, où des assassins rôdent dans des forêts italiennes, où des morts violent des femmes devenues folles. Ils sont nocturne aussi par leur complexité, comme si s'emboîtaient dans des cauchemars épars des histoires variées, aventureuses, toujours nouvelles, au point que le lecteur, souvent, s'y perd, comme dans le noir. La nuit, comme ces contes, est à la fois fascinante et ennuyeuse. On s'y noie, on s'y délecte et rien n'est plus agréable que de retrouver enfin la lumière du jour.
Lien : http://www.lie-tes-ratures.c..
Commenter  J’apprécie          30
Casse-Noisette et le Roi des Rats

En ce soir de Noël, les enfants du Conseiller de Médecine Stahlbaum, Fritz et Marie, attendent impatiemment l’ouverture de leurs cadeaux lorsqu’arrive leur parrain Drosselmeier.



Ce dernier, dont les doigts de fée sont capables de réparer des mécanismes d’horlogerie complexes et délicats, sait aussi fabriquer des jouets merveilleux. Il offre à Fritz un régiment de hussards et à Marie des robes et des poupées. Il leur fait également un présent très particulier : un Casse-Noisette que chaque enfant pourra utiliser mais qui restera sous la protection de Marie, veillée de charger sur lui.



Le soir venu, Marie emmène son précieux jouet que Fritz a voulu détruire dans la vitrine de jouets et le couche dans le lit de sa poupée préférée. C’est alors que Casse-Noisette s’anime et confie à Marie qu’il reprend de ce pas sa guerre contre le roi des rats…



Avant d’être un merveilleux ballet signé Tchaïkovsky créé en 1892, Casse-Noisette et le roi des rats est un conte publié en 1816 que l’on doit à un auteur romantique allemand, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann mort en 1822, mort dans le dénuement le plus total.



Ce grand classique que je n’avais encore jamais lu m’a permis de renouer avec Hoffmann dont j’ai déjà lu l’intégralité des contes fantastiques dont les plus célèbres sont L’homme au sable, La femme vampire, La princesse Brambilla ou Le chat Murr, pour ne citer qu’eux et que je vous encourage à découvrir si vous ne les connaissez pas.



Mais revenons à Casse-Noisette et le roi des rats qui est un très joli conte de Noël à la fois fantastique et onirique, qui fait la part belle à l’amour, aux rêves et au monde de l’enfance.



Un conte très classique, comme je les aime, dans la même veine que Le livre de Noël de Selma Lagerlöf, à la fois emprunt de la magie de Noël qui me charme tant et suranné avec des enfants sages et obéissants, qui s’émerveillent devant leurs beaux joujoux.



Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          20
Histoires de Fantômes, tome 1

Ce recueil de nouvelles fantastiques traitant des fantômes est excellent, car il fait découvrir ou redécouvrir les grands auteurs de ce genre au XIXs.

Je le recommande à ceux qui aiment les histoires étranges où tout ce que nous voyons, entendons nous surpassent, et en même temps nous fascinent.
Commenter  J’apprécie          30
Princesse Brambilla

Ce roman est un joyeux délire. Nous sommes entraînés dans une sarabande effrénée dans les rues de Rome lors du carnaval. D'éminents et curieux personnages ont été repérés dans la ville où règne une ambiance survoltée. Avec ses revirements, ses effets de miroirs, ses alter-egos et autres fantaisies, ce tourbillon a de quoi étourdir le lecteur. Mais ce n'est rien à comparer à ce que va ressentir Giglio, l'un des personnages principaux, acteur ayant une très haute opinion de lui-même : confusion, paranoïa, états dissociatifs... Il aura également, tel M. Mini-Wheat (je crains que cette référence ne soit saisie que des québécois), du mal à trouver l'équilibre entre le côté sérieux et rationnel de sa personnalité et son côté insouciant et déluré. Cette dichotomie est illustrée dans le roman par l'espèce de rivalité entre la tragédie classique et la comédie italienne.



À un moment donné, on entre dans la narration d'un conte fantastique, et puis au bout d'un moment on se dit : « Mais attendez un peu, ce personnage, ne serait-ce pas... ? » Et les alter-egos de se multiplier.



Mon passage favori est le début du chapitre 4, où Hoffmann entretient directement le lecteur avec des propos, une verve et un style exaltants.
Commenter  J’apprécie          90
Les Elixirs du Diable : Papiers laissés à sa mo..

Excentrique, fou, perturbant, flou, étrange… Grâce au personnage du moine Médard on passe du rire à la folie, de l’amour au meurtre, de la dévotion à la damnation… Est-ce l’élixir du diable qui rend fou le moine ou le moine fou qui se sert de cette légende ? Dans tous les cas on parcourt diverses régions, on entre à différentes cours, on suit des histoires d’amour passionnées, des complots… Certains personnages sont très hauts en couleur comme le coiffeur/ marionnettiste. Meurtre, trahison, espoir, folie, dévotion…il y a tant de choses dans ce livre peut-être surtout de la folie car le personnage du Capucin est tout à fait effrayant. Et cette histoire de malédiction familiale…
Commenter  J’apprécie          30
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Un conte absolument adorable. Je n’ai pas trop accroché au début, j’ai eu du mal à entrer dans cet univers très spécial, et finalement, je ne voulais plus en sortir. Ce livre est plein de magie et de rêves. Je vous le conseille si vous aimez ces deux aspects…et Noël ;) .
Lien : http://kawaitachi-chan.eklab..
Commenter  J’apprécie          20
La leçon de violon

Dans le même genre que le Chef-d’oeuvre inconnu de Balzac, sauf qu’ici il s’agit de musique et plus particulièrement de violon. Un jeune violoncelliste va vouloir rencontrer « le baron ». Le baron est un personnage qui semble aimer le violon plus que tout, qui en parle avec beaucoup de philosophie et qui aime à conseiller les gens, et prendre des élèves. Il est surtout bouffi d’orgueil, ce qui ne rend pas le personnage très agréable.

La chute de cette nouvelle rend l’histoire amusante, et j’ai eu un grand sourire à la fin de ma lecture. J’ai beaucoup aimé.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          60
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Casse-noisette est un joli conte, très coloré et plein de magie. Les différentes histoires qui le forment sont sympathiques à découvrir.



Si le style d'écriture manque parfois d'entrain, j'ai beaucoup aimé les nombreuses descriptions faites par Hoffmann, notamment lorsque Marie visite le Pays des Poupées.
Commenter  J’apprécie          20
Les Elixirs du Diable : Papiers laissés à sa mo..

Un texte classique, un auteur incontournable... Et pourtant je n'ai pas aimé. Le début était prenant, les rebondissements passionnants (quoique tout à fait improbables, visiblement il y a autant d'habitants en Allemagne et en Italie que dans un vieux village des Vosges : tout le monde se croise à longueur de temps !), mais cette histoire n'en finissait plus. On nous explique à chaque fois comment il en est arrivé là, et puis la tentation qui le guette toujours, et puis oui, et puis non, et puis ah, si, de nouveau ! Mais ce n'est pas sa faute, c'est son père, et là on nous explique qu'il a un arbre généalogique pourri, et entre l'histoire de ces ancêtres, du peintre, et de je ne sais qui encore, on a juste envie que ça s'arrête !

De plus, je le trouve catholique jusqu'à l’écœurement, contrairement à Le Moine, de Matthew Gregory Lewis, qui s'en rapproche, mais avec un récit plus efficace, et surtout une vision plus critique de la religion.

Bref, gros ras le bol sur la fin, il était temps que j'arrive au bout...
Commenter  J’apprécie          10
La femme vampire

Mon dernier recueil sur la très vieille littérature sur les vampires dans cette collection.



Nonobstant le titre du livre et l'auteur encore une fois il s'agit de plusieurs récits de différents auteurs classiques.



PS: l'éditeur a respecté l'orthographe de cette époque. Mettons que je trébuche souvent sur plusieurs mots. "Ben non cela ne s'écrit pas comme cela voyons!" Hi!Hi!Hi!



*La Femme Vampire de E.T.A. Hoffmann. 1821. Petit récit d'à peine 25 pages. Bof!



*Infernalia de Charles Nodier 1822. Encore lui! Ce coup-ci j'aime mieux car il présente différents récits très courts (genre une page chacun) qu'il a du trouver au Moyen-Âge. Pas nécessairement sur les vampires. Souvent des démons ou le Diable en personne. J'aime bien ce genre de récits populaires véhiculés souvent de manière orale depuis des siècles.



*La Guzla de Prosper Mérimée 1827. Mon meilleur! En fait l'auteur a beaucoup voyagé (du moins c'est ce qu'il écrit). Et il a passé beaucoup de temps en Dalmatie et en Bosnie. À cette époque dans ces contrées assez pauvres des troubadours passaient de village en village en chantant avec leur guzla: un appareil à une corde! Souvent ils chantaient de vieilles chansons qui se transmettaient de génération en génération. Mérimée a rencontré le plus populaire de ces troubadours et il a recueilli ses chansons pour les coucher sur papier. Souvent dans ce cas précis le chanteur composait lui-même ses chansons. Je dirait que la Guzla ne parle pas du tout des vampires sauf dans environ le tiers de ce recueil. J'ai pas mal aimé ce recueil car il explique les différentes coutumes des habitants de ces contrées. Plusieurs notes en bas de page. Vraiment intéressant! Et même l'aspect vampire de ce recueil est fascinant. Mérimée, sans vouloir prétendre qu'il a vu des vampires, a quand même démontré que les habitants croyaient au vampires. Très sérieusement! Même que légalement il était interdit de remettre en question l’existence de ceux-ci. Wow!



*La Morte Amoureuse de Théophile Gautier. Bien! Un jeune prêtre tombe sous la coupe d'une vampire. Mais celle-ci l'aime d'amour et ne veut lui pomper que le minimum de sang pour pouvoir continuer d'exister. Ouin!
Commenter  J’apprécie          10
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Je reste assez mitigée sur cette lecture...



En effet, j'ai trouvé le début peu passionnant et j'ai donc eu du mal à me plonger dans l'histoire.

En réalité, seul «Le conte de la noix dure» a su retenir mon attention. L'histoire dans le présent m'a réellement ennuyée et ce fut le comble lors du chapitre de «L'empire des poupées» dans le monde du château de Frangipane. J'attendais la fin de conte avec impatience...



En conclusion, l'histoire globale ne m'a pas plu du tout, je tenterai donc de ne retenir que la partie de l'histoire racontée par le parrain Drosselmeier, qui elle m'a enchantée.
Commenter  J’apprécie          10
Contes fantastiques

Hoffmann convoque les esprits d'Ossian, les spectres, le sphinx, un charlatan et d'autres mythes universels.

Et le basilic, herbe aromatique que j'utilise en cuisine et qui, ici est un animal mythique (souvent représenté par un petit reptile).



C'est une belle écriture, le fantastique est omniprésent. Ma seule réserve est la narration. J'ai du mal avec les témoins et le style indirecte.



Le conte que je préfère est "le vase d'or.
Commenter  J’apprécie          100
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Une lecture en demi-teinte car je me suis forcée à le continuer… mais je n’ai pas regretté. En effet, après un début un peu ennuyeux, j’ai trouvé la suite assez onirique. C’est un joli conte, et il m’a donné envie de regarder le ballet de Tchaikovsky (dont j’adorais déjà les musiques).
Commenter  J’apprécie          10
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Casse-Noisette est un joli conte de noël pour enfant. Prônant les valeurs de courage, d’amitié et de bienveillance, il montre aux plus jeunes qu’il reste important de se battre pour les causes qui nous tiennent à coeur. A l’image de la petite Marie qui tentera, malgré l’incrédulité des adultes, de sauver le petit Casse-Noisette, le livre offre une vision plutôt idyllique de l’amour et de l’amitié.

L’atmosphère toute faite de guimauves enrobée de pâte d’amandes, fait de ce conte une oeuvre de fin d’année idéale. Ainsi, c’est surtout l’atmosphère du roman qui me restera, indépendamment de l’histoire parfois un peu confuse, au dénouement abrupt. Une oeuvre sympathique, à réserver aux plus jeunes.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
Commenter  J’apprécie          90
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Je n'ai pas accroché du tout à cette histoire pourtant pleine d'imagination. Le style quelque peu ampoulé n'est pas rébarbatif mais les rôles stéréotypés de l'époque m'ont dérangé de même que l'attitude condescendante des adultes envers les enfants.
Commenter  J’apprécie          20
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Casse-noisette a un peu vieilli et et même mal vieilli. Je n'ai pas été charmée par le style et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Les personnages sont peu attachants et un peu caricaturaux (la fille joue à la poupée, le garçon aime la guerre et ses petits soldats).

Je pense qu'aujourd'hui, les enfants ont accès à une multitude de romans et contes contemporains qui les feront davantage rêver et qui porteront des valeurs un peu plus actuelles. Toutefois, même si Monsieur Hoffmann ne pas séduite avec Casse-noisette, je reste fan des contes traditionnels de Grimm, Perrault ou Andersen.
Lien : http://bibliothequedesfarfad..
Commenter  J’apprécie          30
Casse-Noisette et le Roi des Rats

Le soir de Noël, la petite Marie et son frère Fritz attendent patiemment qu'on les autorise à découvrir leurs nombreux cadeaux. Ils savent d'expérience que la surprise viendra du parrain Drosselmeier, le conseiller à la Cour d'Appel si agile de ces mains qu'il sait réparer les mécanismes d'horlogerie les plus délicats et fabriquer les jouets les plus réalistes. Et, en effet, une fois la porte franchie, ce n'est qu'émerveillement ! Des poupées, des robes pour Marie ! Toute une compagnie de hussards en plomb pour Fritz ! Et, point d'orgue de ce Noël magique, le magnifique château animé fabriqué par le parrain Drosselmeier ! Si Fritz se lasse vite du mouvement répétitif de cette véritable oeuvre d'art, Marie est irrésistiblement attirée par un petit bonhomme de bois qui ne paie pas de mine. Le conseiller lui explique qu'il fait partie de la famille des casse-noisettes et lui en confie la charge après que son frère ait tenté consciencieusement de le détruire. Quand Marie reçoit l'autorisation exceptionnelle de veiller un peu devant la vitrine des jouets, elle couche Casse-Noisette dans le lit de sa poupée préférée. Mais loin de dormir, le blessé prend vie aux douze coups de minuit pour combattre le terrible roi des souris. Marie n'en croit pas ses yeux et, au matin, quand eelle raconte l'épique bataille à sa famille, nul ne la croit...



Un merveilleux conte de Noël qui fait la part belle au monde de l'enfance, au rêve et à l'imagination. Dans une langue magnifique, HOFFMANN passe de la tension dramatique à la féérie d'un monde enchanté pour un voyage onirique et fantastique.

Casse-Noisette a le charme désuet d'une époque idéale où les enfants sont sages et respectueux, où un pantin de bois et quelques soldats de plomb suffisent à créer une bulle de rêve et d'évasion, où les vieilles histoires racontées au coin de feu enflamment l'imaginaire.

Un conte à partager avec grands et petits le soir de Noël.
Commenter  J’apprécie          270
Les Elixirs du Diable : Papiers laissés à sa mo..

Si la parenté avec Le moine de Lewis vient forcément à l'esprit du lecteur et si tous les codes du roman gothique sont ici respectés à la lettre (moine lubrique, jeune fille innocente traquée, lieux inquiétants, récit à tiroirs, malédiction familiale, inceste, et j'en passe ), ce roman n'en porte pas moins la marque de fabrique très particulière de l'auteur.



En effet, à travers l'histoire du frère Médard, victime d'une malédiction familiale et tiraillé toute sa vie durant entre Dieu et Diable, ce sont à la fois le style foisonnant d'E.T.A Hoffmann et les motifs qu'il se plaît à travailler qui rendent ce roman à la fois si riche et si indigeste - qu'on me pardonne l'emploi de ce terme - par moments.



Prenons uniquement la thématique du double : non contente de se révéler omniprésente dans le roman, elle est aussi protéiforme, à un point que le lecteur en perd presque la tête : car non seulement plusieurs des personnages sont les sosies les uns des autres, mais, dans la généalogie de Frère Médard, chaque enfant porte le prénom de son père. Mais Hoffmann va plus loin que ça : Médard ne trouve pas en son frère jumeau (qu'il ne connaît pas) uniquement son double physique ; leur âme également est jumelle, si bien que ce que conçoit l'un en pensée est mis en pratique par l'autre. Sans compter que, de père en fils, chaque personnage répète les mêmes crimes innommables. Je dois d'ailleurs avouer qu'arrivée à un certain point du livre, j'ai sorti une feuille de papier et un stylo pour reconstituer le généalogie des principales familles du roman, tellement j'avais du mal à m'y retrouver.



Mais ne nous y trompons pas : cette complexité est bien entendu voulue par Hoffmann. Comme l'âme de Frère Médard se désagrège, se décompose, se démultiplie, le récit prend de multiples détours pour perdre le lecteur comme il mène son personnage sur le chemin de la perdition. Ajoutez à cela un étrange personnage qui s'appelle, c'est selon, Belcampo ou Schönfeld, et qui lance des tirades obscures dignes de Hamlet : vous comprendrez que la lecture des Élixirs du diable n'est pas de tout repos.



J'avoue que la seconde partie m'a parfois ennuyée et que la fin, surtout, très portée sur la pénitence de Médard et très axée sur un discours religieux, m'a fatiguée. Il m'a surtout semblé que le format du roman convenait moins bien à Hoffmann que ce lui des nouvelles. Les Élixirs du diable ne valent pas, à mon sens, L'homme au sable - véritable chef-d’œuvre de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          240




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1788)Voir plus

Quiz Voir plus

James Ellroy

De quelle couleur est le célèbre Dahlia ?

rouge
blanc
multicolore
noir

13 questions
168 lecteurs ont répondu
Thème : James EllroyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}