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Critiques de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (178)
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Casse-Noisette et le Roi des Rats



Livre jeunesse, je m'attendais à être transportée, malheureusement, j'ai eu beaucoup de difficultés à me projeter. Je n'arrivais pas « à voir » les lieux, les actions. Je ne sais pas, est-ce que ça clôture une année difficile et que ça a aussi conditionné mon état d'esprit? Très probablement. Quoiqu'il en soit, tout fantastique qu'est ce livre, j'étais perdue.Tout me semblait ou trop petit ou trop grand et je n'ai pas réussi à laisser la magie m'emporter/. Et pourtant, je suis convaincue que c'est ce que fait cette petite histoire de Noël, en temps ordinaire.



Ne vous laissez pas faire par ce retour, il marque juste la fin de l'année 2020, une année intense, violente émotionnellement et qui a fait du mal d'une façon ou d'une autre. alors, faites vous votre avis sans vous préoccupez de mon négatif…




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L'Homme au Sable

L’auteur nous plonge en plein cœur d’un conte fantastique avec un aspect philosophique et psychologique et une vision cauchemardesque développant ainsi le concept d’inquiétante étrangeté.
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Casse-Noisette et le Roi des Rats

Paru en 1816, adapté plutôt que véritablement traduit par Alexandre Dumas, repris par Tchaïkovski dans son ballet éponyme, Casse-Noisette et le Roi des souris est l’un des contes les plus connus d’Hoffmann. Grande passionnée du ballet, j’étais ravie de lire l’histoire originale et je n’ai pas été déçue ! Féerie, aventure et humour sont au rendez-vous dans ce conte où les jouets s’animent le soir de Noël, sous les yeux ébahis d’une petite spectatrice de sept ans, Marie Stahlbaum. C’est le début d’un conte plein de magie, à la croisée du rêve et de la réalité, dont Marie ne ressortira pas indemne : le casse-noisette qu’elle affectionne, aux yeux si expressifs en dépit de son absurde laideur, doit en effet combattre le terrifiant Roi des souris à sept têtes, dernier rejeton de l’impitoyable dame Mauserink.



Les personnages de Casse-Noisette et le Roi des souris sont aussi ambivalents que ceux du Vase d’or. Drosselmeier, conseiller de justice et parrain de la fratrie, aux mains habiles et aux étranges histoires, rappelle à bien des égards le mystérieux archiviste Lindhorst. Les parents de Marie évoquent quant à eux les figures de la Raison, persuadés de leur bon droit et aveugles à la magie de la poésie. Marie cependant n’est pas éprise d’idéal comme le poète Anselme : elle voit le monde avec ses yeux d’enfants, et c’est là que repose toute la dualité et le fantastique du conte. Un roi qui tue pour n’avoir pas eu assez de lard, une noix incassable, des sucreries faisant l’objet d’un odieux chantage, le sérieux des adultes se mêle à celui des enfants pour créer une atmosphère mystérieuse, drôle et pourtant inquiétante.



Marie a-t-elle tout imaginé ? Ou bien se rend-elle véritablement au pays des poupées, où coule le lait et où brillent de toute éternité les guirlandes de Noël ? Comme tous les contes fantastiques, Casse-Noisette et le Roi des souris n’apporte pas de réponse à cette question. Il se conclut par un épilogue, que je n’ai pas réussi à trouver en français, faisant référence à la réédition du conte en 1819 dans le recueil des Frères de Saint-Sérapion. Comme dans le Décaméron, des personnages fictifs, parmi lesquels Lothar, Cyprian et Theodor, s’y réunissent pour se conter des histoires, et débattent ensuite de ce qu’ils ont entendu… Ici, ils s’interrogent sur la logique de l’histoire de Casse-Noisette, estimant que ce récit trop fantaisiste multiplie les ficelles au détriment de la compréhension des enfants. Mais l’important n’est-il pas qu’à leur image, nous soyons emportés dans l’histoire au point d’oublier ce qui nous en sépare ? Telle est la magie de la poésie et de l’innocence qu’elle réclame, cette magie même qui rend Casse-Noisette et le Roi des souris si réel.



J’ai adoré redécouvrir ce conte et explorer l’univers féerique du royaume des poupées, décrit avec beaucoup de poésie. La plume d’Hoffmann, poétique et tendre, pleine d’humour et de mystère, me plaît davantage à chaque conte !



Pauline Deysson - La Bibliothèque
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Casse-Noisette et le Roi des Rats

Certaines oeuvres vieillissent plus ou moins bien, ce n'est un secret pour personne. Les contes ont la particularité d'être relativement intemporels mais quelquefois bien trop désuets. Ici, j'ai découvert avec curiosité Casse-Noisette que je n'avais jamais lu. Je n'en connaissais finalement que les magnifiques morceaux classiques de Tchaïkovski.

Finalement j'ai trouvé l'histoire relativement plate et je regrette de ne pas avoir lu ce livre plus tôt, à un époque où ce conte m'aurait davantage enchanté.
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Casse-Noisette et le Roi des Rats

Noël est arrivé dans la famille Stahlbaum, Marie, Fritz et Louise ont été gâté. Un nouvel arrivant a agrandit le foyer, il s’agit d’un Casse-Noisette à l’allure très laide. Marie se prend beaucoup d’affection pour le jouet. Le soir de Noël, à minuit, la magie opère et le Casse-Noisette s’anime, prêt à mener une guerre contre le Roi des Rats.



Il faut savoir que cette histoire date du 19ème Siècle, il est donc normal que cet ouvrage reflète l’éducation d’autrefois. Marie est jeune fille (peut-être une enfant, je n’ai pas bien saisie cette information) gentille, sage et très attentionnée auprès de ses jouets. Elle aime en prendre soin, particulièrement du Casse-Noisette. À cette époque, les jeunes filles devaient être douce avec leurs poupées, sûrement une éducation pour le futur rôle de mère qu’elles devraient tenir. Fritz, le petit frère de Marie est turbulent, un poil agressif et moqueur, jouant avec des petits soldats dans le but de suivre la lignée de son père ou suivre le modèle masculin du 19ème Siècle. Casse-Noisette n’est pas un personnage que j’ai apprécié, je n’ai presque rien appris sur lui.



J’espérais rêver et m’émerveiller auprès de Casse-Noisette mais j’avais oublié un détail : le langage soutenu du 19ème Siècle. Cela m’a posé de nombreux soucis de projection dans l’histoire car certains mots m’étaient inconnus et la tournure des phrases étaient difficile à lire. Cela a provoqué des longueurs et parfois un ennui.



Je n’ai pas été emballé par cette histoire, le vocabulaire étant complexe. Je ne trouve pas ce livre adapté à des enfants dû à la difficulté de compréhension du texte. Munissez-vous d’un dictionnaire avant de le commencer. Je n’ai pas réussi à me projeter mais j’ai eu un aperçu de l’éducation sévère et précise à cette époque-ci. Je suis triste de ne pas avoir apprécié d’avantage.
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Romans terrifiants

Les premiers romans noirs et licencieux fin XVIIème début XVIIIème, précurseurs des romans gothiques et fantastiques du XIXème.

L'humour de situation y est présent, les domestiques qui se gaussent de l'impatience et de l'arrogance des maîtres en faisant fi de ne rien comprendre et en menaçant de quitter le château hanté par exemple,

Des histoires qui appellent à d'autres histoires imbriquées encore et encore font la trame de ces romans savoureusement terrifiants et tragiques comme une mise en garde aux esprits crédules où à ceux qui n'accordent foi qu'au qu'en dira t-on et à une bigoterie qui frise l'hypocrisie.

On retiendra la damnation ratée d'un démon qui n'aura réussi aucun contrat sur aucune âme, le clergé corrompu qui n'a d'égal que la perversité de ses ouailles, et toujours cette valetaille, qui s'en sort le mieux...

Le règne de la raison et de l'indépendance transparaît sous chacun de ces romans.

Ah, esprit des lumières!

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Casse-Noisette et le Roi des Rats

En ce soir de Noël, les enfants du Conseiller de Médecine Stahlbaum, Fritz et Marie, attendent impatiemment l’ouverture de leurs cadeaux lorsqu’arrive leur parrain Drosselmeier.



Ce dernier, dont les doigts de fée sont capables de réparer des mécanismes d’horlogerie complexes et délicats, sait aussi fabriquer des jouets merveilleux. Il offre à Fritz un régiment de hussards et à Marie des robes et des poupées. Il leur fait également un présent très particulier : un Casse-Noisette que chaque enfant pourra utiliser mais qui restera sous la protection de Marie, veillée de charger sur lui.



Le soir venu, Marie emmène son précieux jouet que Fritz a voulu détruire dans la vitrine de jouets et le couche dans le lit de sa poupée préférée. C’est alors que Casse-Noisette s’anime et confie à Marie qu’il reprend de ce pas sa guerre contre le roi des rats…



Avant d’être un merveilleux ballet signé Tchaïkovsky créé en 1892, Casse-Noisette et le roi des rats est un conte publié en 1816 que l’on doit à un auteur romantique allemand, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann mort en 1822, mort dans le dénuement le plus total.



Ce grand classique que je n’avais encore jamais lu m’a permis de renouer avec Hoffmann dont j’ai déjà lu l’intégralité des contes fantastiques dont les plus célèbres sont L’homme au sable, La femme vampire, La princesse Brambilla ou Le chat Murr, pour ne citer qu’eux et que je vous encourage à découvrir si vous ne les connaissez pas.



Mais revenons à Casse-Noisette et le roi des rats qui est un très joli conte de Noël à la fois fantastique et onirique, qui fait la part belle à l’amour, aux rêves et au monde de l’enfance.



Un conte très classique, comme je les aime, dans la même veine que Le livre de Noël de Selma Lagerlöf, à la fois emprunt de la magie de Noël qui me charme tant et suranné avec des enfants sages et obéissants, qui s’émerveillent devant leurs beaux joujoux.



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Casse-Noisette et le Roi des Rats

Un conte absolument adorable. Je n’ai pas trop accroché au début, j’ai eu du mal à entrer dans cet univers très spécial, et finalement, je ne voulais plus en sortir. Ce livre est plein de magie et de rêves. Je vous le conseille si vous aimez ces deux aspects…et Noël ;) .
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Casse-Noisette et le Roi des Rats

Casse-noisette est un joli conte, très coloré et plein de magie. Les différentes histoires qui le forment sont sympathiques à découvrir.



Si le style d'écriture manque parfois d'entrain, j'ai beaucoup aimé les nombreuses descriptions faites par Hoffmann, notamment lorsque Marie visite le Pays des Poupées.
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Casse-Noisette et le Roi des Rats

Je n'ai pas accroché du tout à cette histoire pourtant pleine d'imagination. Le style quelque peu ampoulé n'est pas rébarbatif mais les rôles stéréotypés de l'époque m'ont dérangé de même que l'attitude condescendante des adultes envers les enfants.
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Les Elixirs du Diable : Papiers laissés à sa mo..

Chef-d'œuvre du roman noir de la période gothique, ce texte est décrit par Freud comme un roman plein d'inquiétante étrangeté. L'histoire ressemble à plusieurs égards au Moine de Lewis et nous propose un voyage au travers des puissances infernales. Le thème du double y est central. Attention ! cette lecture étend, dans l'esprit du lecteur, l'œil corrompu du Diable. C'est sous cette emprise que le personnage, Frère Médard capucin du couvent de B..., commence à réaliser les desseins criminels de son hôte.
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Ignace Denner

La collection "Folio 2 euros", qui reprend le concept de Librio en proposant des livres à bas prix, a cela de bon qu’elle promet toujours des découvertes. Ignace Denner est un concentré de littérature hoffmannienne. Partant du quotidien d’un garde-chasse peureux et de sa femme malade, le récit glisse peu à peu dans le fantastique. Cette histoire de magiciens, de sorcières et de crimes peut paraître naïve au premier abord, mais ce serait oublier ce que représente le conte et ses métaphores. Hoffmann est un maître du genre, et reprend ici les codes du fantastique et du surnaturel; on survole avec un plaisir presque enfantin ces légendes horrifiques, dans une forêt allemande qui s’y prête si bien.
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Contes fantastiques

Je me suis décidée à lire ce livre parce que je trouvais que cette lecture allait de paire avec le premier livre de contes fantastiques que j'ai chroniqué pour ce mois de juin: le Roi des Chats. Malheureusement, contrairement à ma précédente lecture, celle-ci est loin de m'avoir enchanté. Les histoires sont relativement sympathiques, mais le style littéraire de l'auteur, beaucoup trop ampoulé à mon goût et ne convenant que moyennement à ce genre de contes fantastiques, m'a grandement ralenti dans l'avancée de ma lecture, au point que les dernières pages ont été difficiles à terminer.



Parmi les 4 contes, mon préféré est sûrement le premier: L'homme au sable. Je l'ai trouvé relativement conforme à ce que j'attendais de ce livre: un peu sombre, parfois angoissant, entrainant le personnage principal -et par la même occasion le lecteur- à travers son obsession, sombrant jusqu'à la folie. Si ce livre est à lire, c'est pour cette histoire.



Le second à m'avoir relativement plu est le dernier: Maître Martin. Et pourtant, c'est celui qui m'a donné le plus de fil à retordre: je me suis endormie plusieurs fois, et cet après-midi, je préférais même faire autre chose que d'en terminer les 10 dernières pages. Ce qui m'a dérouté, c'est qu'il ne contenait rien de fantastique, à part une vague prédiction -qui pouvait être interprété n'importe comment. de plus, le déroulement de l'histoire était pour beaucoup prévisible;: finalement, c'était quand même assez décevant.



Le troisième en terme de préférence était le second conte: Bonheur au jeu. C'est quand même loin d'être une réussite à mes yeux, je n'ai pas accroché. le thème en est l'attrait du jeu, son addiction et les conséquences que cela engendre dans la majorité des cas. C'est une thématique et une atmosphère que je n'aime pas du tout. C'est un monde que je connais trop bien pour l'avoir côtoyé de trop près, en tant que spectatrice; un monde que je ne comprends pas et qui ne m'a jamais attiré.



Quant à la Cour d'Artus, je n'ai pas aimé. C'est le conte le plus court des trois et le moins intéressant de mon point de vue, même si, finalement, j'ai bien apprécié la fin, ça n'a pas suffit à le remonter dans mon estime. Au milieu, il est trop lent et on n'a l'impression que les personnages restent aussi figés que les personnages du tableau du conte.



Bref, vous l'aurez compris, une lecture plutôt décevante.
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L'Homme au Sable

50 pages. En se basant sur cette édition-ci, il aura suffit à Hoffmann d’à peine 50 pages pour fournir une critique de son temps, offrir à Freud matière à développer le concept d’ « inquiétante étrangeté », et inspirer un ballet : Coppélia. Dans L’homme au sable on a d’une part la critique d’un romantisme poussé à l’extrême à travers le personnage principal, Nathanaël, écrivain qu’Hoffmann présente comme une sorte de poète assez ennuyeux mais inspiré d’entrée de jeu par des espèces de forces supérieures gothiques. D’autre part, on assiste à une dénonciation de l’automatisation des rapports sociaux, de la perte d’individualité et de spontanéité de la société de l’époque.

Le tout est présenté dans une nouvelle fantastique très agréable à lire et qui prouverait même aux plus réticents que l’on peut écrire un récit au début du XIXème sans qu’il ne devienne ni pompant, ni poussiéreux, presque deux siècles plus tard.
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Le Majorat

Non pas un conte mais un roman, et fort romantique, où trouver charme, musique, à l'étrange domestiqué par ce conteur qui m'est cher.

Lisant la première partie, de l'arrivée au château du narrateur et de son sage grand-oncle « justicier » (en gros notaire) du baron qui n'y vient qu'une fois par an et n'est pas arrivé, l'étrangeté des lieux, deux nuits de presque terreur avec la présence d'un revenant, à la maladie de la baronne, au départ, à travers les pas dans la nuit, la ravissante baronne, la société de chasse et les crincrins du bal, les romances italiennes au piano, le sang du loup tué au couteau, au péril de la vie du sensible jeune-homme, j'étais dans un effroi délicieusement romantique.

La seconde partie, l'histoire terrible du majorat racontée par le grand-oncle, avec le retour au château de l'ancêtre du baron, à la mort de son père, est plus directement horrifiante, mais avec, toujours, un regard rétrospectif et distancié, comme un récit avec un petit sourire vaguement honteux.

Ce me fut régal.
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Romans terrifiants

La coupable c'est Jane Austen ( notamment avec son roman "Northanger Abbey" ) ! Ses héroines ( notamment Catherine Morland ) étant plongées dans des romans gothiques ( "Le Moine" est souvent cité, etc ) ... eh bien forcément : en passant devant un gros bouquin d'occasion compilant 5 de ces romans-là je n'ai pu que craquer.



Et me voilà partie avec "Romans Terrifiants" sous le bras...

Le château d'otrante : dès le départ je n'ai pas accroché , j'ai trouvé ça lent, ni effrayant ni captivant , voire un peu ridicule ( le coup du casque géant qui tombe au milieu de la cour... ça aurait pu être un peu mystérieux ou que sais-je mais là je trouve que c'est raconté d'une façon si plate que ça en est ridicule ... ) Bref je ne suis pas allée au bout de ce roman...



Le confessionnal des pénitents noirs: ça partait pas mal ( les premières pages sont même d'un style agréable/drôle ) et puis là encore au fil des pages le style lent m'a lassée... je ne suis pas allée au bout de ce roman...



Le moine : voilà un roman qui part complètement en "live" ( un moine super sérieux, droit voire rigide , super pieux etc finit par devenir "super lubrique" et sauter sur tout ce qui bouge ) !! Il m'a fallu parfois m'accrocher un peu au départ pour ne pas me perdre ( suivant les chapitres on nous parle du parcours particulier de tel ou tel autre personnage et on se dit parfois "l'histoire de ce gars-là est intéressante certes mais : quel rapport avec la choucroute?!", cela dit au fil des pages les liens entre toutes ces "petites" histoires deviennent plus nets et on y voit plus clair ... ) Le côté cul/déjanté du truc ( enfin "déjanté", façon de parler hein on est loin d'un truc punk , mais disons que pour l'époque à laquelle le roman est sorti ça me semble "osé" ) m'a permis de tenir jusqu'au bout du roman ...



Les elixirs du diable : ça partait plutôt bien ( histoire intéressante, etc ) mais là encore le style lent/répétitif ( on en finit plus de suivre d'une ville à l'autre ce moine défroqué/diabolique ... ) m'a lassée et ... je ne suis pas allée au bout de ce roman.



Melmoth ou l'homme errant : ayant un peu peiné à arriver jusqu'à ce roman-là ( je me suis tapé les 4 précédents d'affilée, en me forçant pour certains ... ) j'avoue que je n'ai pas eu le courage de le commencer. J'ai préféré laisser en attente ce dernier roman du recueil et prendre un peu l'air, faire une pause avec ces "Romans Terrifiants" ... Du coup: pas d'avis sur ce roman pour le moment ( ah ! )



Avis global : disons que je suis un peu déçue ... J'ai globalement trouvé que le style de ces 4 ( puisque je n'ai pas lu le 5ème... ) romans avait un côté lent voire "daté/surranné" et que du coup la lecture était laborieuse... C'est dommage car j'aimais bien l'idée du "genre" ( des histoires un peu sombres, avec un côté magique/religieux/mystique, des fantômes , etc ) mais ... bon...Bref :-) Cela dit je suis ...( la suite + extraits , à lire ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2011/10/11/22308535.html
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Les Elixirs du Diable : Papiers laissés à sa mo..

Intrigue relativement complexe. Roman beaucoup moins sombre que "Le moine" de Matthew G Lewis mais beaucoup plus varié dans les péripéties.
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L'Homme au Sable

Cette nouvelle m'a beaucoup impressionné et porte à réfléchir sur les thèmes que l'auteur allemand aborde ; des thèmes d'une inquiétante modernité : les traumatismes d'enfance, le surréel faisant irruption dans le monde réel, l'homme automate et l'intelligence artificielle.



Ce n'est donc pas étonnant que Freud ait utilisé cette nouvelle comme un des points de départ dans son essai L'inquiétante étrangeté, paru en 1919.



La hantise de Nathaniël, le personnage principal, c'est l'homme au sable, créature dont l'existence était affirmée par sa nourrice quand il était petit.



Nathaniël est profondément fataliste et croit que cet homme au sable le poursuivra toute sa vie. Sa fiancée Clara, s'appuyant sur son bon sens, lui dit que ce fantôme cessera d'exister du moment où Nathaniël arrête de lui accorder de l'importance.



Mais Nathaniël le voit apparaître partout, d'abord comme le terrible ami de famille Coppelius, ensuite comme un marchand de baromètres au nom de Coppola.



Il devient de plus en plus dépressif, il se sent incompris. Lors d'un moment d'apaisement, de retour dans sa ville, il s'éprend de la fille de son professeur de physique, Olimpia, oubliant tout à fait sa fiancée Clara.



Mais quelque chose d'étrange se passe avec Olimpia, elle ressemble de moins en moins à un être vivant. Et voilà où Hoffmann touche à la grande question si l'homme serait en mesure d'insuffler de la vie à des objets inanimés...



Lecture fascinante, riche en réflexions diverses sur la terreur d'une idée fixe développée dès l'enfance, la paranoïa, l'intelligence artificielle et les limites du réel.
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Mademoiselle de Scudéry

Habituellement on désigne Edgar Allan Poe comme l'inventeur du roman policier, avec le fameux 'whodunnit' Le double assassinat dans la rue Morgue publié en 1841. Mais en réalité cet honneur revient à E.T.A. Hoffmann et sa nouvelle 'Mademoiselle de Scudéry', rédigée et publiée en 1818, donc vingt-trois ans plus tôt que la nouvelle de Poe.



Hoffmann met en scène la romancière Mademoiselle de Scudéry qui se voit impliquée contre son gré dans l'affaire des meurtres mystérieux qui bouleversent la ville de Paris en 1680, encore traumatisée par l'affaire des poisons. Telle une Miss Marple elle va mener l'enquête pour empêcher qu'un innocent soit torturé et décapité à la Place de Grève.



Cette nouvelle d'Hoffmann était déjà traduit en langue française en 1823 par Henri de Latouche. Traduction tronquée toutefois, parue sous le nom de Latouche et portant le titre 'Olivier Brusson', l'homme qui était désigné comme coupable dans la série de meurtres et d'avoir assassiné son maître, l'orfèvre André Cardillac.



Le récit commence dans l'obscurité de la rue Saint-Honoré où vit Mademoiselle de Scudéry qui a inventé dans son roman Clélie la fameuse Carte du Tendre, reprise sur la couverture de ce beau livre de poche de la collection Libretti.



Un inconnu frappe à la porte de l'illustre romancière âgée. Qui est-il et pourquoi il insiste à ce que Mademoiselle de Scudéry l'aide ? Quel rapport Olivier Brusson a-t-il avec elle ? Et puis quel rôle a joué Cardillac qui semble possédé par ses propres chefs-d'œuvre d'orfèvrerie et qui s'écrie tel Gollum dans Le Seigneur des Anneaux : "Ils sont à moi !" ?



Vous le découvrirez dans ce récit passionnant qui porte l'empreinte typique d'Hoffmann avec comme toile de fond le morbide, le suspense et la folie.
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Ignace Denner

La nouvelle 'Ignace Denner' a été publiée pour la première fois dans les Contes nocturnes d'Hoffmann en 1816. Une première traduction en français par Loève-Veimars a vu le jour dans l'Oeuvre complète publiée en 1830.



Tout commence comme un conte de fées : « Jadis, il y a de longues années, vivait (...) », mais rapidement cela vire vers un conte noir.

Cette courte nouvelle m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin. Hoffmann est indéniablement un maître conteur.



Andrès, fidèle garde-chasse d'un certain comte de Fach vivant aux alentours de Fulda en Allemagne, habite dans une forêt avec sa femme Giorgina, fille qu'il avait épousé à Naples. Sa femme ne supportant pas le climat du nord, tombe malade et se trouve entre la vie et la mort après avoir accouché de leur deuxième enfant. C'est à ce moment qu'un voyageur, se présentant comme un marchand, demande l'hospitalité. En voyant la femme d'Andrès malade, il lui fait avaler une substance rougeâtre.



Si Andrès avait su de quoi cette substance était faite, il aurait arrêté tout commerce avec cet étranger qui se nommait Ignace Denner. Mais il l'ignorait et sa femme se rétablit entièrement grâce au liquide contenu dans la petite fiole du voyageur mystérieux. Depuis ce moment, le soi-disant marchand s'empresse de demander l'hospitalité au couple à des intervalles réguliers.



Nouvelle qu'on lit d'un seul trait, où nous trouvons tous les ingrédients du conte hoffmannien rempli de suspense, de pactes diaboliques, de meurtres, d'alchimie et de rites noirs, ici imprégné aussi de la hantise du chiffre neuf.



Dans ce récit d'Hoffmann, j'ai trouvé une fois de plus à quel point l'ambiance évoquée s'accorde avec les peintures de Caspar David Friedrich, célèbre peintre du romantisme et contemporain D' E.T.A. Hoffmann.
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