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Critiques de Erwan Larher (218)
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Erwan Larher aime le rock, et quand il va au concert, il l’annonce sur son profil Facebook. En ce soir du 13 novembre 2015, il est au concert des Eagles Of Death Metal… La suite, on s’en doute, ce sera l’horreur, les tirs, les cris, l’attente, les blessés et les morts, les sonneries de téléphone, les paroles et les regards, l’angoisse et les blessures, le temps qu’il faut pour être enfin pris en charge par des secours totalement débordés. Puis l’ambulance, le blessé plus grave à côté de vous, l’arrivée à l’hôpital et ce personnel tellement débordé. Puis prévenir, savoir ce qu’il se passe, se poser des questions sur ses capacités physiques, réapprendre à vivre, en partie grâce à sa force intérieure, à l’abnégation du personnel soignant, ou en relisant les épreuves de « Marguerite n’aime pas ses fesses ».

Ce récit aurait pu être celui d’un homme blessé, il est au contraire celui d’un homme debout, non pas victime mais survivant, qui se relève grâce à ses mots, et convoque dans son texte les mots de ses amis. Récit bouleversant de pudeur, écrit en grande partie à la deuxième personne du singulier, pour mettre une distance entre l’intime et l’Histoire. Récit qui relate les hurlements et les silences et va au-delà du simple j’étais là, qui questionne sur la vie, les circonstances, et nous aide sans doute à comprendre ces chaos que vit notre époque. Le livre que je ne voulais pas écrire est un témoignage émouvant, sensible, à lire absolument !


Lien : https://domiclire.wordpress...
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Le livre que je ne voulais pas écrire

3 novembre 2015 au Bataclan … Erwan s’y trouvait, il a reçu deux balles mais voilà, ce n’était pas son heure et il est toujours là pour nous raconter cette terrrible soirée. Sans pathos, parfois même avec un brin d’humour et toujours avec une immense sincérité …



Un livre très intime, une mise à nu totale et pourtant pleine de pudeur. Une écriture sobre et néanmoins percutante qui nous donne l’impression d’avoir été à ses côtés durant tout ce récit …



Et surtout, beaucoup, beaucoup d’amour ! Je ne suis pas certaine d’être sortie indemne de cette lecture : presque du mal à imaginer que je n’y étais pas !
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Entre toutes les femmes

Merci à Babelio et à Plon pour cette lecture !

C'est un roman riche et envoûtant. Tragique et pourtant plein d'espoir. La langue est belle, on s'habitue vite aux différentes voix qui raisonnent, s'accordent ou discordent. Je n'avais rien lu d'Erwan Larher, et pour être honnête, je ne m'attendais pas du tout à un roman d'anticipation. Je m'attendais à lire l'histoire d'une femme, d'une voix. On l'entend cette voix, elle résonne sur les ondes et dans nos têtes. Qui dit roman d'anticipation, et d'autant plus roman post-apocalyptique, dit décor, description. Mais c'est avec aisance, sans chichis, sans longueurs que l'auteur nous donne les clés de son histoire, de ses personnage et de ce qui l'entoure.

C'est l'histoire d'une femme qui découvre la vie, à travers celle d'un autre. C'est une forme de roman d'initiation, on grandit, on s'ouvre et se construit avec elle.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce type de livres, et la surprise m'a été bien agréable. Parce que ce livre érige la fiction comme chef lieu de l'espoir, de la rébellion, de l'amour. On se prend au jeu, même si on ne se sentait pas prêt.

Il y a plein de choses dans ce roman, tellement de choses que chacun peut y trouver son compte, l'un à travers l'amour, l'autre l'espoir, ou encore le message politique, l'alarme, la force de la féminité... Chacun peut y lire ce qu'il veut, y retenir ce dont il a besoin. Mais je doute que quiconque puisse en sortir indemne.



Je vous conseille donc de vous plonger dans ce roman, car il semble surplomber notre monde contemporain, s'en éloigner, s'en affranchir, quand il en peint en réalité les sujets les plus actuels et pose les questions les plus importantes.
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Autogenèse

Comment qualifier cette lecture au titre étrange ? Une sorte d’OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) qui met en avant un florilège de thèmes éclectiques et sociétaux, en prenant pour point de départ un homme amnésique.



Le roman débute par le réveil d’un homme, qui ne sait ni qui il est, ni où il est, ni comment il s’est retrouvé là. Peu à peu, il va découvrir la société dans laquelle il vit, devenant tout d’abord un NoPass ; un Sans-Papiers ; puis accédant aux plus hautes sphères de la politique à mesure sur l’histoire se déroule.

Ne sachant quel est son nom, il va d’abord choisir de se faire appeler Ikea, après avoir lu ce mot au fond d’un verre. Puis ce sera Icare, Harvey et enfin Arsène.

Cette histoire est, dans sa première partie, une réécriture du « Candide ou l’ingénu » de Voltaire, qui se déroule dans un futur lointain (peut-être la fin du XXIe siècle ?) où le contexte de crise économique que l’on subit actuellement a chamboulé toute la géopolitique mondiale. Des États ont fusionné (l’Espagne et le Portugal sont désormais l’Espagal) ; le système de sécurité sociale français n’existe plus tel qu’on le connaît, les sans-papiers ou NoPass sont exploités et méprisés sans vergogne ; les villages ont été désertés et des C.U. (Centres Urbains) regroupent la majorité de la population ; les fruits et légumes ne poussent plus dans des champs, etc.

Ce roman est donc d’un intérêt tout particulier d’un point de vue politique et social puisqu’à partir de la situation économique actuelle, l’auteur imagine un futur dystopique (ou contre-utopique). Ainsi, lorsque notre Ikea, tout naïf qu’il est, rencontre des congénères NoPass, ceux-ci lui expliquent les caractéristiques de cette société.

Un moyen de décrire un environnement tout à fait excellent et maîtrisé, d’autant qu’Erwan Larher traduit avec un réalisme stupéfiant le bouleversement que peut ressentir une personne amnésique.

Ajoutez à cela une dose d’humour non négligeable et vous obtiendrez un livre d’une richesse incroyable, où la candeur du protagoniste n’est peut-être pas si innocente que cela. La fin du livre laisse d’ailleurs le lecteur avec beaucoup de questions. Tout cela n’est-il qu’une grande supercherie ? Quelle sorte de machination se cache derrière tout cela ? Car Ikea se rend vite compte que des évènements violents se produisent autour de lui, auxquels il réchappe à chaque fois, grâce à une certaine Aura.



Concernant les personnages, autant vous dire qu’il y en a beaucoup. J’ai réussi à me souvenir des principaux : Ikea, Aura, Dieumerci, Rob, Patrick Angloss, Jess… mais beaucoup sont déjà sortis de ma mémoire.

Quoiqu’il en soit, l’auteur a une maîtrise de la psychologie humaine que je trouve parfaite, renforcée par cette touche d’humour qui ne quitte jamais le récit. L’évolution d’Ikea tout au long du roman, jusqu’à cette fin pas vraiment digne d’un happy end, nous prouve que la réussite ne passe pas forcément par le dénigrement des petites gens. Mais malheureusement, à vouloir toujours plus le bonheur d’un peuple, un individu peut-il être heureux lui-même ?



Pour conclure, je vous conseille vivement ce roman. C’est une histoire à la fois burlesque, politique, sociale, où l’auteur imagine un futur vraisemblable. Si l’on ajoute à tout cela une écriture et un style excellent, plus rien ne vous retient à l’acheter !
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Qu'avez-vous fait de moi ?

Léopold Fleury, 27 ans, sur-diplômé comme tant d’autres voit la fin de contrat de travail poindre aux éditions du Soir. Mais, Léopold est un écrivain de génie ! Enfin, c’est lui qui le dit et il en est convaincu … et d’ailleurs quand son talent sera enfin reconnu, il vivra ses rêves qui tiennent lieu du fantasme. Revenons sur terre, le patron des éditions du Soir a été tué et Léo est soupçonné de meurtre. Au chômage avec des économies réduites à néant à cause d’un mauvais placement bousier, Léo rame pour trouver un emploi. Orgueilleux, branché en permanence sur les femmes et vivant dans ses rêves, Léo accède enfin au monde tant convoité du gratin dauphinois parisien où les paillettes brillent de mille feux… Il pense avoir réussi à décrocher ce travail grâce à ses nombreuses qualités et à son CV mais il n’en est rien. Léo n’est qu'un pion que certains déplacent sur l’échiquier… un pion qui aspire toujours à ses rêves. Et léo se retrouve embarqué dans une histoire qui dépasse toute réalité.

Roman ou polar ? Un mélange des deux qui est bien réussi ! Léo a tout pour agacer : pédant, arrogant, bref, le genre de personnes à qui l’on voudrait clouer le bec. Même lorsqu’il se retrouve en situation précaire, Léo joue au mythomane. S’enfermer dans ses rêve, ça a du bon quelques fois. La dure réalité du quotitien même si elle est pimentée par les désirs érotiques de Léo est décrite avec un humour acéré ! Car mine de rien, ce livre porte sur notre société et rien n’est laissé de côté. Tout y passe : le travail, l’écologie, le pouvoir, le paraître… De l’humour vif, sans concession sur ce qui nous entoure ( ô bonheur !).

J’ai préféré la seconde partie du livre car la première partie d’un point de vue écriture m’a semblée quelquefois un peu formelle.

L’ensemble est largement réussi : aucun temps mort et un ton d'une délicieuse impertinence!

Un premier roman qui donne déjà envie de lire les prochains livres de cet auteur !
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Le livre que je ne voulais pas écrire



Le livre que je ne voulais pas écrire.

Erwan LARHER



13 novembre 2015.

Comme beaucoup ce soir là Erwan se réjouit d’aller au Bataclan voir les Eagles of death metal.

Quelques minutes et quelques chansons plus tard l’horreur fait irruption dans la salle de spectacle.

Blessé par balle au niveau de la fesse avec de nombreuses conséquences internes, Erwan reste allongé, le plus immobile possible (comme un caillou).

Quelqu’un s’accrochant fermement à ses mollets.

Immobile, effrayé et dans une mare de sang.

Voilà pour le « decorum ».

Erwan est écrivain (et musicien).

Voilà pourquoi son entourage l’enjoint à écrire un livre sur ce qu’il a vécu.

Il refuse ne voulant faire ni un témoignage ni un récit ni un roman.

Oui mais un écrivain ça sait raconter ! Avec l’insistance de son entourage il se lance dans ce livre.

Le pendant et surtout l’après tragédie des attentats.

La reconstruction, les nouvelles sources d’inquiétudes, l’entourage…

L’histoire générale nous la connaissons tous.

Mais vue de l’intérieur elle nous paraît encore plus effrayante.

La construction de ce livre est assez agréable à lire avec des allers retours dans la vie de l’auteur, une narration par « je », par « il » (pour prendre de la distance) et même du point de vue des terroristes.

Mais le plus intéressant pour moi c’est surtout les chapitres « vu de l’extérieur ».

Ce sont des chapitres écrits par des proches de l’auteur nous relatant comment ils ont vécu les minutes, les heures ou les jours qui ont suivi la tragédie.

Un livre sur le pouvoir de l’amitié, la famille, le travail pour rester debout face à une telle épreuve.





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Le livre que je ne voulais pas écrire

franchement je n'étais pas tenté. mais ce livre est vraiment bien écrit.

une journée une heure une minute et tout est bouleversé.



l'écrivain victime raconte... raconte son histoire avant, pendant et après le drame du Bataclan...mais pas seulement...

il raconte aussi la détresse des proches par les proches, la folie et la conscience des terroristes.



Atypique, poignant, dur, certes romancé mais qui nous projette au cœur du drame
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Erwan Larher offre avec cet ouvrage un point de vue intéressant et différent sur les attentats du 13 novembre. Si je n'ai pas toujours réussi à accrocher avec le personnage de l'écrivain et ses dilemmes, le récit pur de l'évènement parvient à être à la fois drôle et touchant, ce que renforce l'insertion des textes "vus de l'extérieur" et qui apporte une profondeur supplémentaire au livre.
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Le livre que je ne voulais pas écrire

J'en entends un peu parler depuis deux ans et ayant ce besoin de comprendre ce qui s'est passé en ce 13 novembre 2015, je m'intéresse aux livres écrit sur ce jour.



Ce récit est écrit par un survivant du Bataclan, un écrivain-dramaturge qui ne voulait pas revenir sur cet événement. Néanmoins, il en ressent le besoin. Il nous raconte ce qui s'est passé, avant, pendant et après, son histoire, de son point de vu et de celui de ses proches, qui prennent la plume pour raconter ce jour-là pour eux.





Le témoignage d'Erwan m'a emporté du début à la fin, j'étais captivée par ce qu'il nous raconte, d'une façon si différente et si détaché de ce qu'on s'attend. Nous sommes plongé au cœur du drame des attentats du Bataclan, sans y être vraiment. Ce roman est vraiment percutant.



Un roman coup de point et coup de cœur.



Le livre que je ne voulais pas écrire se lit très vite, je ne voulais pas qu'il se finisse. Les témoignages de son entourage sont touchants et apportent un supplément. C'est un événement national, on se souvient tous de ce qu'on faisait ce jour-là et on peut s'attacher facilement à l'un ou l'autre des personnages.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Comme le titre l'indique, l'auteur ne voulait pas écrire ce livre racontant les événements tragiques du 13 novembre 2015 ... et pourtant il l'a fait. Il fallait oser, oser raconter ces terribles moments presque indescriptibles et incompréhensibles quand on ne les a pas vécus, oser prendre la plume pour parler de soi en se livrant à ses lecteurs, oser prendre la plume pour décrire la vision de chacun, celle de la victime blessée lors de cet attentat, celle des proches fous d'inquiétude ou encore celle du terroriste prêt à passer à l'action. L'auteur a écrit cet ouvrage avec sincérité, avec humilité et avec beaucoup d'humour alors que le sujet ne prête franchement pas à rire. Il se livre totalement à ses lecteurs, ce qui n'est pas chose aisée lorsqu'on raconte des faits réels responsables d'un si grand choc émotionnel et qu'on expose ouvertement toutes les émotions qui nous submergent. C'est un livre vraiment très intéressant qui aborde la question de la vie et de la survie. Le livre qu'il faut lire !
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Marguerite n'aime pas ses fesses

Bonsoir,

Dans le cadre du challenge @varionsleséditions d'Instagram j'ai lu pour ce mois de février un livre de Quidam Editeur "Marguerite n'aime pas ses fesses" d'Erwan Larher. Et bien j'ai adoré. Marguerite n'aime pas ses fesses mais elle n'aime rien d'elle. Elle se trouve peu intelligente, moche pense que si elle quitte son mec (un gros nase) elle ne retrouvera personne. Sa mère est elle une bombe qui ne pense qu'au sexe et Marguerite se dévalorise. Un jour qu'elle se rend dans la maison d'édition dans laquelle elle travaille à faire des corrections, elle croise un ancien président de la République qui veut que ce soit elle qui rédige son nouvel opus sur ses mémoires.

Marguerite se retrouve embringuée dans une histoire à la fois sombre, drôle pleine de vie de sexe elle qui n'ose même pas prononcer le mot masturber. Un roman qui parle du monde politique et de son cynisme, de sexe, d'argent et aussi un peu d'amour et de remords. Même si c'est parfois un peu gros (pas le sexe quoique ...) j'ai dévoré ce livre. Une très belle découverte.

quatrième de couv. Marguerite a un mec mais pas de libido, une mère mais plus de père, et rêve d'une vie de famille. Lorsqu'on lui propose d'aider un ancien président de la République à rédiger ses mémoires, elle accepte - elle ne sait pas dire non. Alors, sa réalité et la réalité prennent leurs distances, peu aidées par l'irruption d'un flic qui enquête en secret sur les liens entre une trentaine d'assassinats politiques.

Rythmé et subtilement décousu, Marguerite n'aime pas ses fesses met en récit l'apathie politique d'une génération un brin nombriliste, questionne la puissance dévastatrice des pulsions sexuelles et s'aventure dans les méandres de la sénescence.

Un roman loufoque, caustique et piquant
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Aller au-devant des galères fait souvent partie des misères humaines... « c'est un peu le jeu ma bonne Lucette ! »... mais aller droit aux enfers, c'est plutôt contre nature, à moins d'être vraiment déboussolé au niveau comportemental et de se trimbaler une de ces névroses à relents suicidaires comme certains grands exaltés fanatiques et autres maniaco-dépressifs en sont peu ou prou affectés...



Quittant le seuil de sa maison, ma foi, tout peut arriver, on peut envisager le pire... mais c'est bien à cela qu'on pense le moins en sortant de chez soi. Et, si en plus, votre but de sortie est d'aller assister à un spectacle fut-il un concert de hard rock, rien ne vous effleure l'esprit qu'à cet endroit vous allez vivre le pire cauchemar de votre existence à la différence que le cauchemar n'a rien d'un affreux rêve mais n'est que la terrifiante et inconcevable réalité...







L'auteur du livre nous raconte le 13 Novembre 2015 tel qu'il l'a vécu au Bataclan entre 21H15 et 2H30 du matin... car ce soir là Erwan Lahrer assistait bien au concert des EODM (Eagles Of Death Metal)... métal de la mort... le signe est fort, la symbolique de l'aigle qui porte la mort en ses serres alors que, des bouches à feux, fusent des milliers de petits bouts de métal perforant, elle, est apocalyptique !







Vivre cela jusque dans ses chairs meurtries au milieu du chaos, de mares de sang, de corps abattus certains déjà inertes, d'odeur de poudre, d'enchevêtrement de bras de jambes, couché dans sa fange, faisant le mort, attendant la balle du coup de grâce, que l'on soit le meilleur écrivain du monde, on n'a aucunement envie de conter et donc revivre ces instants de l'horreur absolue.



Manuel et Alice vont devoir se montrer très persuasif face à un Erwan convalescent qui a juré par tous les grands dieux du panthéon des littérateurs que jamais il n'écrirait un tel livre où il serait son propre héros, lui estimant qu'en la situation il n'a jamais été héroïque, sinon recroquevillé sur son être dépourvu, non d'humanité mais plutôt d'âme, de ce « soi-je » anesthésié par la peur de mourir ne sachant s'il n'est pas déjà mort, vautré dans la fange hémoglobine, son insupportable odeur, attendant que ça se passe... que ça se passe... mais quoi... au juste... que se passe-t-il à ces heures de la nuit qui soit un événement dont on sent bien qu'il est intensément dramatique, hors toute bonne raison, disproportionné dans l'horreur ayant déjà franchit de loin, les frontières de l'inimaginable ?







Il est « caillou » nous dit-il …



En fait, dans ce drame hormis toutes les victimes et les survivants, Ils se trouvent être deux : L'homme Erwan et l'écrivain... alors question : lequel témoigne ?...







Très curieusement quand il écrit à la première personne, ce n'est pas lui qui s'exprime ce sont ceux qui ont vécu l'événement de l'extérieur et ils sont nombreux, ses amis, ses relations, sa famille, ses parents qui, ce 13 Novembre, dès 22H, sont informés de l’effarante actualité des attentats perpétrés dans Paris et jusqu'au stade de France à Saint-Denis.



Ce sont eux, les vrais héros, nous dit l'auteur ou, si vous préférez, l'écrivain, eux qui se sont fait un sang d'encre, ont angoissé sur le sort de Erwan dont ils avaient su qu'il était ce même soir au Bataclan, salle de spectacle devenue soudainement le théâtre d'un carnage innommable.



C'est à la deuxième personne que l'auteur décrit ce que Erwan a vécu minute par minute ce soir là et les jours d'après ? Un peu comme lorsque l'on se parle à soi du dehors pour apprécier ses faits et gestes, ses menées avec une empathie empreinte de neutralité, confident mais pas complice et surtout sans concession sur sa propre image...



L'homme se livre à nous, se libère de certains poids alors que son corps est devenu pesant, son entendement opaque, son âme retournée à l'enfance. Oui, on se trouve dans l'intimité de Erwan Lahrer, qui ne se départit nullement d'une certaine pudeur au niveau des sentiments, celle concernant son anatomie, elle, il la remise au cimetière des tabous car, se prendre une balle dans les fesses, lui vaudra d'exposer ces fondements si intime de sa personne à bien des regards de praticiens du milieu hospitalier autant qu'à des amis qui veulent comprendre le pourquoi une putain de balle ça rentre et ça sort non sans provoquer des lésions physiologiques aux conséquences redoutables…



Et, coïncidence frisant le comique, Erwan Larher est entrain de mettre une dernière main à son manuscrit « Marguerite n'aime pas ses fesses»







Alors, ce livre qu'il voulait ne pas écrire, eh bien, il faut le lire absolument... non poussé par les basses motivations tenant au voyeurisme quant au récit du carnage car l'auteur va bien au-delà, il ne veut pas que le lecteur sombre dans le misérabilisme le plus noir, au contraire, il nous montre tout ce qui s'est passé autour de l'événement, racontant ce qu'il a appris par la suite de la bouche de ses amis et relations l'ayant en grande estime, et qui se sont vivement inquiétés de son sort au cours de cette folle nuit du 13 au 14 novembre 2015.



L'auteur n'a rien perdu de sa verve et de son vocabulaire, ni du sens puissant de l'image pour, aussi, mettre noir sur blanc, tout ce qui lui a effleuré l'esprit pendant et après cette terrible nuit. Cela remis en ordre dans le livre, il développe alors un condensé de réflexions parfois profondément philosophiques sur la condition humaine de notre temps en phase avec la réalité sociale et historique de ce que l'humanité fomente en petit ou en grand, en cercle ou en comité au niveau politique, ou en entreprise... misère des hommes et des femmes de notre temps présent, en proie à la course folle du réussir pour exister et non du exister pour, au moins, avoir réussi à être vraiment soi.







Romancée, doit l'être la partie où il plonge dans les derniers instants avant l'assaut des trois terroristes qui ont semé la mort au Bataclan et qu'il nomme alors : Efrit, Saala et Iblis. Derniers échanges, états d'esprit, mouvements d'humeurs de ces sinistres porteurs de mort. Plus loin, il y aura tout un plaidoyer sur les circonstances qui ont poussé ces hommes vers l’inacceptable barbarie, un plaidoyer qui n'excuse nullement leur passage à l'acte mais qui démontre comment ils se sont fourvoyés sur le monde auquel ils appartiennent et dont ils ont tant de mal à penser, n'ayant fait la part entre ce que l'on doit en attendre et ce que le monde a à attendre de nous : recevoir donner – donner recevoir... Qu'est-ce qui n'a pas été intégré chez ces pseudo intégristes ?...







Lisant ce livre, j'ai beaucoup aimé ces passages où, en grande sincérité, Erwan Larher fait l'éloge du personnel hospitalier à tous les échelons de la hiérarchie et des compétences, du chirurgien à l'aide-soignante. Il en relève beaucoup d'humanité, de dévouement relayé par la bonne dose d'empathie et de compassion nécessaire pour soulager, permettre de reprendre espoir, et surtout guérir, faciliter l’autoguérison du corps et de l'âme.







Page 169, paragraphe en bas de page, au début des quatre dernières lignes : « le corps ne se retape pas sans amour ; il faut lui donner une raison de lutter. Tu bénis ton naturel jovial, qui te fait non pas prendre mais recevoir l'épreuve à la légère. Il existe un mot en occitan : lou ravi ».











Oui, parfois le destin nous pousse vers des endroits infernaux où en toute lucidité, on ne voudrait jamais mettre les pieds… on peut, comme l'auteur y laisser ses santiags mais jamais son âme pour peu qu'on garde la bonne dose d'humilité, justement, en recevant cette épreuve à la légère, et en sachant sourire à l'ange qui nous adombre...







Un très grand moment de lecture et surtout une formidable leçon d'humanité ...
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Pourquoi les hommes fuient ?

Et boum! Encore touchée! Erwan m’a une nouvelle fois conquise avec « Pourquoi les hommes fuient? »! La question qui m’assaille est: est-ce que ma chronique va pouvoir rendre justice à ce roman et vous donnez envie de vous précipiter chez votre libraire afin d’acquérir cette pépite???



Tout d’abord, l’écriture d’Erwan est une écriture singulière, une écriture qui lui appartient entièrement, qui se lit comme on l’écoute, qui ne fait pas de chichis!! Et c’est cela que j’apprécie le plus chez Erwan, le non chichi, ça fait du bien!! En fait, Erwan écrit tout simplement. Dans « Pourquoi les hommes fuient? », Erwan nous emmène dans l’univers de la musique, de l’ultra-connexion, de la recherche d’un père et de soi aussi. Il y a aussi la violence, la rébellion (un clin d’oeil à l’actualité?), le sexe, la drogue, le rock! C’est tout un univers que nous côtoyons dans ce roman avec des choses qui nous sont forcément inconnues mais que nous allons apprendre à connaître, à appréhender tout comme cela va se passer pour son héroïne, Jane! Dans ce roman, il y a également la quête: la quête d’un père, la quête de soi. En effet, Jane recherche son père et celui-ci se cherche également depuis le début de sa carrière. On y découvre les coulisses d’un groupe de punk avec ses concerts, ses groupies, ses trahisons. On y découvre également un écrivain avec le sarcasme que peut évoquer le fait d’être écrivain. On y découvre une société qui se rebelle avec des êtres différents de nous humains (ou pas… telle est une des questions). On y découvre le monde provincial également, monde éloigné de la capitale. Et dans toutes ces découvertes, il y a Jane, Jane à la grande gueule, Jane qui pense avoir peur de rien, Jane qui tente toutes les expériences, Jane qui s’en fout du quand dira-t-on, Jane sensible en fait, sensibilité cachée sous une carapace!!



« Pourquoi les hommes fuient? » est un roman d’aujourd’hui avec le passé en fond. En effet, il y a les chapitres de Jane, et les chapitres des Jo, Joseph et Joris, à se demander lequel est Jo… Erwan emmène son lecteur dans une enquête où forcément, le présent côtoie le passé. Nous suivons Jane dans sa recherche de son père, de ce Jo et elle va faire de jolies rencontres au final, des rencontres qui vont la faire avancer. Ce roman est une histoire d’amour, une histoire de musique, une histoire d’amitié, une histoire d’hommes, une histoire de recherche de soi! Et quel petit bonheur de retrouver Marguerite, qui n’aime d’ailleurs toujours pas ses fesses!!! Erwan a fait un très bon roman avec « Pourquoi les hommes fuient? », un roman dynamique, un roman vrai, un roman punchy, un roman qui, pour moi, ressemble à son auteur!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Erwan était au Bataclan le soir des attentats et parce qu'il est écrivain ses amis lui ont demandé d'écrire. Il n'avait pas envie d'où le titre ! Puis la proposition a fait son chemin et il nous propose ici non un témoignage, non un roman mais un objet littéraire.



Objet littéraire où il convoque ses mémoires intérieures et extérieures, "ces vues de dehors" qui racontent leur soirée, dans l'inquiétude, l'attente, ... Aller-retour au fil des pages entre ce qui se passe dans la salle de concert et ce que vit chacun de ces amis / connaissance / famille au fil des heures, des nouvelles informations.



C'est un roman beau, fort, plus léger que à quoi on pouvait s'attendre, assez positif (dans un autre genre que "vous n'aurez pas ma haine" qui aborde aussi ce thème des attentats du Bataclan)



L'auteur se met aussi dans la peau des ceux qui lui ont tiré dessus, de la chance qu'il a eu, des réflexions que cela engendre par rapport à ses croyances. Il y parle de la perception du temps



"L'hyper horreur est une faille spatio temporelle"



Il y parle surtout d'amour, d'amitié, de la force de l'entourage auquel il n' pas pensé mais qui l'ont porté, protégé malgré lui.



C'est vraiment un beau roman à l'écriture sèche et rapide dans les moments tragiques et plus poétiques à d'autres.


Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Le témoignage d'Erwan Larher présent au Bataclan le 13 novembre 2015 et blessé par balle, nous raconte cette nuit d'horreur en mêlant les impressions, les inquiétudes de ses proches à l'extérieur.

Un récit très prenant, émouvant et troublant.

Un livre qui n'aurait jamais dû exister !
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Je mets 4 étoiles pour l'émotion que j'ai ressentis à la lecture de ce livre.L'écrivain était présent c'est logique qu'il nous le raconte.Nous n'apprenons rien de plus que ce que nous en dit les médias'peut-être trop d'ailleurs).

A noter les louanges faites à toutes les personnes qui ont aidé les victimes en particulier le personnel soignant.
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Ce livre que je ne pensais pas lire... et que je n'ai finalement pas lâché. Pourtant, au début, je me disais que je n'allais pas aller jusqu'au bout, que c'était trop dur. Je pense même qu'à un certain moment j'ai mis comme une sorte de rempart entre l'histoire et moi-même pour ne pas trop m'identifier, ni me projeter. Maintenant que je l'ai terminé, j'ai plutôt envie de le relire, crayon à la main, afin de relever certains passages.

C'est un livre forte et d'une rare authenticité. C'est le qualificatif que je retiens le plus. Erwan Larher raconte ce qu'il a vécu au Bataclan le soir du 13 novembre avec ses tripes à lui. Ce qu'il écrit ne ressemble en rien à un récit de victime, à ce qu'on peut lire ou entendre parfois. Ce qu'il a ressenti est unique, et il parvient à nous le retranscrire.

Cet objet littéraire est percutant, parfois dérangeant, mais nécessaire. L'auteur fait preuve d'une grande résilience pour écrire ce récit. On ne peut que souhaiter à toutes personnes victimes de traumatisme à trouver ce qui pourra les aider à regarder leur passé et ce qu'ils ont vécu en face, sans filtre et sans tomber.
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Entre toutes les femmes

Ce roman est la suite d’Autogenèse, seul livre de l’auteur que je n’ai pas lu, mais peut, se lire indépendamment. Roman d’anticipation, un monde d’après GC (grande catastrophe), une société sous l’égide d’une dynastie de dictateurs, la femme réduite à portion congrue, les libertés bafouées, un monde qui répondrait à l’échec de la démocratie.



Lire Erwan Larher, c’est accepter de lâcher prise, et se laisser emmener dans un univers bien personnel dans lequel il prend plaisir (et nous avec lui) à dénigrer notre monde, notre société, avec un humour ravageur et une écriture sans nulle autre pareille (quel bonheur de lire ces tournures syntaxiques inusitées, ces mots rares, ces emplois du subjonctif imparfait…).



S’il y a une intrigue assez prenante, il me semble que l’intérêt de ce roman réside ailleurs. La critique de notre monde, de notre société et de ses travers, la réflexion sur les notions de démocratie et d’autocratie sont les passages qui m’ont le plus captivée.



Quant à la mise en abyme du travail d’écrivain, de celui qui crée des histoires, des personnages, (l’écrivain le vrai, pas celui qui sous couvert de l’intitulé roman ne fait que parler de sa vie…), de celui qui se pose trente-six mille questions sur les mille et une possibilités que la création romanesque lui ouvre, elle m’a enthousiasmée.



La construction du roman est parfaitement huilée, rien n’est écrit au hasard, ce livre est foisonnant d’idées et de propos intelligents. Les multiples allers et retours dans le passé des personnages éclairent la situation présente et en même temps la nimbe d’une interrogation sans cesse sous-jacente, mais qui orchestre tout ça ?



Et puis s’il fallait en ajouter une couche supplémentaire, les clins d’œil (clins d’yeux ?) aux auteurs actuels, sa propre mise en scène en tant qu’auteur, les jeux de mots qui rappellent telle ou telle personne ayant existé, les allusions à peine voilées à certains événements… tout ça participe à la réussite totale de ce roman.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Le livre que je ne voulais pas écrire

Erwan Larher est écrivain. Erwan Larher aime le rock depuis très longtemps déja. C’est presque sa profession de foi. Alors quand les Eagles Death of Metal se produisent au Bataclan ce tristement 13 novembre, c’est une évidence pour lui. Impossible de rater ça! Y aller seul? Pas de souci mais il aurait quand même préféré se laisser imprégner par le son avec un ou deux potes. Malheureusement (ou heureusement rétrospectivement), pas un ne pourra le rejoindre ce soir-là.



La suite, on la connaît tous. A travers les médias, les témoignages, on ne pourra en pressentir que l’horreur et c’est déjà bien suffisant. Erwan lui n’a pas envie d’en dire plus. Il y était, il a été blessé et il continue à vivre « normalement ». Mais ses amis eux ont des choses à dire: leur inquiétude, leurs serments faits à la Providence pour qu’Erwan sorte de là entier, leurs pleurs, leur lutte commune cette nui-là pour espérer au-delà de tout.



Erwan, lui qui manie si bien les mots, a un devoir de mémoire à accomplir. Alors, petit à petit, il se laisse aller à ce jeu d’écriture qui mêle récit et roman. Dans ce livre, deux points de vue cohabiteront: celui de l’intérieur vécu par Erwan et celui de l’extérieur vécu par ses amis, sa famille. A aucun moment, on ne tombe dans le voyeurisme. Erwan raconte la stupéfaction, la douleur, l’oubli de soi-même, les hurlements, l’odeur du sang mais aussi ces formidables élans de solidarité, tout cet amour qui l’entoure et qui l’a aidé à guérir plus vite. Il raconte le bonheur d’être en vie et ce devoir de continuer à se lever chaque jour pour en profiter car tous n’ont pas eu cette chance.



Erwan Lahrer nous livre un témoignage sincère dans ce livre. On tremble avec lui mais on rit aussi et surtout on suit l’après-Bataclan. Celui dont on parle peu aujourd’hui mais qui a laissé de nombreuses victimes avec des séquelles autant psychologiques que physiques. Ce livre est un appel à la mémoire, la chronique d’une barbarie dans un monde ordinaire . Ce livre est nécessaire.



A qui conseiller ce livre? A tous sans exception, même si son côté littéraire peut désarçonner, il faut s’accrocher un peu car cela en vaut vraiment la peine.
Lien : http://jeveuxtoutlire.unblog..
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Le livre que je ne voulais pas écrire

La première fois que j'ai vu ce livre, j'ai remarqué sa couverture et elle m'a attiré. Sobre, mais belle parce qu'avec des imprimés bleus, ma couleur préférée et surtout des santiags le genre de pompes que j'adore.



Je ne savais pas de quoi parlait ce livre, je ne connaissais pas son auteur. Et quand j'ai lu le sujet je n'ai pas osé l'acheter...Pas dans l'immédiat. ça me faisait une impression de voyeurisme, de curiosité malsaine et j'ai toujours détesté ce comportement chez les autres, alors pas question de faire parti de la meute d'assoiffés de sensationnalisme, faussement compatissants et dénués d'empathie.



Et puis je l'ai recroisé ce bouquin, principalement sur les réseaux sociaux que certains de mes amis lecteurs avaient lus et mes amis lecteurs ne sont pas du genre à se repaître du malheur des autres.



Je l'ai donc acheté, mais pas lu...Et puis j'ai rencontré Joss, une libraire formidable qui va inviter Erwan Larher dans sa librairie pour une rencontre. Là plus question de reculer, quand je vais à une rencontre d'auteur je lis le livre avant ( rarement je n'avais pas le livre et découvrais l'auteur)



Pourquoi je vous dis tout ça ? Peut-être parce que ce livre là il ne peut pas être raconté. Ce n'est pas un roman, c'est un partage, des échanges, entre l'auteur et nous les lecteurs, avec ses amis aussi qui ont écrit pour lui, sur lui.

Parce que quand on est touché dans sa chair, à un moment de sa vie où on pensait seulement à passer un chouet moment à écouter de la bonne musique, dans une salle de concert un soir de vendredi 13 novembre, on a pas envie d'écrire un roman là dessus. Juste parler, d'amitié, d'amour, de souffrance, encore d'amitié, de trouille, encore d'amour et savoir qu'on est là, en survivant, peut-être parce que justement on croit dur comme fer que par dessus les balles, les hurlements, le sang, les morts ,un lien invisible fait de toutes ces amitiés, tout cet amour, à tisser au dessus de soi comme une protection miraculeuse.



Une lecture brute, sans fioriture, qui m'a énormément touchée, moi la soignante tellement empathique et proche des gens. Je ne peux qu'être proche d'Erwan, même si je ne le connais pas encore.
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