Estelle Faye

L'Arpenteuse de Rêves d'Estelle Faye chez Rageot Editeur



Myri est une Arpenteuse, elle a la rare faculté de pénétrer dans les rêves des autres. Mais ce don est également une malédiction ayant conduit à la mort de sa petite sœur il y a quelques années... Depuis elle n'utilise plus son don, grâce à l'usage d'une plante interdite, la nerfolia.

Elle vit depuis avec sa nouvelle "famille" dans la ville basse de Claren, royaume bâti sur les flancs d'une colline. Mais la pollution gagne les ateliers et le fleuve, et lorsque de mystérieux fantômes parcourant la ville se mettent à transformer les rêves en cauchemars, Myri va devoir user à nouveau de son don pour sauver ses amis et la cité...



Petit passage en jeunesse avec ma toute première lecture d'Estelle Faye. Pourquoi ai-je attendu autant ? (Spoiler : 10 ans de panne de lecture, ça laisse de nombreuses merveilles à découvrir )

La plume est fluide et agreable, les courts chapitres rythment bien l'histoire. Les personnages sont credibles et attachants, la ville de Claren est merveilleusement décrite, avec sa ville basse sombre, pauvre et glauque et sa ville haute lumineuse et riche...

Une histoire, peut être assez classique, mais vraiment chouette à lire avec de nombreux rebondissements, et une fin surprenante, qui plaira à la fois aux ados et adultes.

Bon, quelques fois, les rencontres ne se font pas… C’est le cas ici entre ce roman et moi.



C’est de la fantasy bien sombre dans un univers menacé par la montée des eaux, la misère, et la famine. Le mouvement religieux de l’Eglise des Cendres a décidé, en prime, d’accélérer le processus en semant la violence et la mort sur son passage.



J’ai trouvé que l’ensemble manquait d’assise, que ce soit au niveau de l’univers, de l’intrigue ou bien des personnages. On croise la route de noms de contrées, de guildes ou d’associations de personnages qui ne sont pas exploités par la suite. J’ai perdu un peu le fil conducteur de l’intrigue par moments et j’aurais aimé en apprendre plus sur les motivations de Marie. C’est bien beau de zigouiller à tour de bras, mais si j’avais su pourquoi, ce serait surement mieux passé. J’ai même lu en diagonale sur la fin.



Le personnage de Joad m’a davantage convaincue, de même que l’écriture de l’auteure qui reste agréable à lire.

À Claren, ville bâtie sur une colline, les personnes les plus fortunées vivent tout en haut de celle-ci, et plus on descend dans la ville, plus on descend dans l'échelle sociale. Tout en bas, les maisons délabrées s'entassent les unes sur les autres, les rues sont sales et l'air pollué. Dans cette ville, certaines personnes possèdent un don qui leur permet d'interagir avec les rêves des autres : ce sont les Arpenteurs. Myri, descendante d'une tribu nomade et habitante de la ville basse, est de ceux-ci. Cependant, elle a été utilisée pour son don, cinq ans auparavant, par un gang, assassin de sa sœur Lissem. Désormais, elle vit dans une maison abandonnée avec six amis, et elle s'est jurée de ne plus jamais utiliser son don. Cependant, lorsque l'un d'entre eux, Armand, disparaît, alors que d'étranges spectres porteurs de tristesse font leur apparition et menacent la ville, Myri n'a pas d'autre choix que de rompre sa promesse...



La magnifique couverture nous invite déjà à entrer dans le roman dès le premier coup d'oeil. Elle cache un dépaysement et un voyage au coeur des rêves, illusions et désillusions de Myri. L'autrice nous transporte grâce à son style agréable et ses descriptions précises. J'ai adoré avoir été plongé dans cet univers, plutôt original même s'il partait d'une idée assez classique de classes sociales, de bas quartiers dystopiques et d'oligarchie. L'intrigue est intéressante et pleine de rebondissements. Ce suspense nous fait accrocher à l'histoire onirique du livre, arpentée par des personnages variés et ayant chacun leur personnalité. Les noms, très mélodieux comme Claren, Alyssaë ou encore Somnus, ajoutent encore à l'impression de voyage onirique. Moi qui n'est pas fan de littérature de fantasy, j'ai totalement oublié cet aspect en lisant ce livre. Merci de m'avoir fait rêver !

Il y a quelques semaines maintenant je vous présentais le recueil de nouvelles de @k_tastrof issu de la collection Rechute aux éditions Goater. Aujourd’hui je vous parle du tout premier ouvrage d’une collection dérivée nommée Relapse, une anthologie de nouvelles « horrifiques » d’autrices françaises bien connues de la sfff.



Quelques mots avant toute chose sur cette maison d’édition qui s’impose pour moi comme étant une référence dans le milieu grâce à des textes qui raisonnent, engagés, inclusifs, militants et féministes et à des auteurices qui semblent s’exprimer sans retenue ni censure. Pour moi Goater c’est un exemple mais aussi et surtout l’espoir d’un avenir positif pour l’imaginaire en France, trop souvent stigmatisé et critiqué.



Malheureusement avec Nous parlons depuis les ténèbres, une légère amertume - puis-je vraiment parler de déception ?- est venue poindre sournoisement le bout de son nez au fil de ma lecture. Peut-être m’étais-je laissée emporter par mes attentes ? Car à l’annonce de ce regroupement d’autrices, qu’on se le dise, j’étais surexcitée. Et même si au fur et à mesure de l’avancé dans le recueil les nouvelles gagnaient en force, j’ai globalement manqué de quelque chose.



Avec le recul, je dirais que la plupart des textes m’ont semblé inachevés comme en suspension dans l’attente de leur fin ou d’un dénouement bien plus sombre. Parce que finalement ce qui se dégage de cet ensemble ce sont des mots durs, brutaux, funèbres mais qui ne suffisent pas à faire illusion, à rendre l’immersion « réelle » ni à transmettre des émotions vives. Voilà ce qui m’a manqué : du mordant et des éléments de terreur pour que l’angoisse prenne forme, s’insinue en moi et me glace le sang, et de l’intensité pour y croire, être happée et transportée dans ces tréfonds de l’horreur, du gothique et du fantastique.



- Pour en revenir aux nouvelles, je dirais que celle d’Aurélie Wellenstein coche toutes les cases mais l’effet de surprise n’y est pas lorsque l’on connaît les écrits de l’autrice.



- La nouvelle qui m’a le plus touchée est celle de Lizzie Felton parce que la psychiatrie c’est mon truc et que l’expérience de mort imminente c’est idéal et passionnant. Le sujet est proprement traité même si les croyances du psychiatre m’ont semblé peu crédibles. Malgré tout il m’a manqué un petit quelque chose pour entrer totalement dans la danse.



- Celle qui fonctionne le mieux pour moi est celle de Floriane Soulas et même si la peur ne s’est aucunement immiscée en moi, j’ai adoré le côté très visuel et cinématographique apporté par l’autrice avec son huis clos spatial.



- Barbara Cordier m’a impressionnée avec sa belle écriture, tout en rondeur, fluide et apaisante que je ne connaissais pas. J’ai beaucoup apprécié les réflexions, remarques et pensées des jeunes protagonistes mais encore une fois point de frissons par ici.



- La conclusion mortelle de la nouvelle de Cécile Guillot était excellente, mais il m’a manqué les émotions.



- La plus réussie est sans conteste celle de Morgane Stankiewiez, parfaite en tout point. Du début à la chute.



- Enfin, celle d’Estelle Faye conclut magnifiquement ce recueil de 10 textes.



Même si j’en attendais plus, je suis heureuse d’avoir découvert de nouvelles autrices, le concept est génial et je ne peux que recommander cette lecture ne serait-ce que pour l’expérience. Je reste aux aguets et au taquet, toujours, car je ne veux surtout pas rater le prochain numéro de Relapse.



*Merci infiniment @editionsgoater pour l’envoi du roman, ce fut une très belle surprise.

Ce livre parle de Myri, une adolescente qui a le pouvoir de s'immiscer dans les rêves des personnes. Mais elle vit dans les quartiers bas d'une ville polluée et peuplée de fantômes. Un jour, alors que son petit frère tombe malade, elle décide de tenter le tout pour le tout et d'essayer de le sauver. Suit alors une aventure périlleuse dans la ville haute.

J'ai adoré ce livre ! Il est très passionnant avec tout le temps des renouvellements de situation. J'ai apprécié le personnage de Colombe, la soeur de Myri, qui est très courageuse même dans des situations difficiles. Elle se passionne pour le jardinage alors même que cela devient impossible à cause de la pollution. de plus, l'illustration de la couverture est magnifique avec plein de détails. Je conseille fortement ce roman !!!

Salomé



Myrim est une jeune fille qui vit dans la ville basse avec sa nouvelle famille. Cinq ans auparavant, elle perdait son unique sœur à cause de son pouvoir d’arpenteuse de rêve - elle peut entrer dans les rêve des gens et en rapporter un objet. Mais un jour, un membre de sa nouvelle famille se fait arrêter.

J’ai trouvé ce livre incroyable. Les rapports entre la ville haute et la ville basse sont bien vus : plus on descend, plus les quartiers sont pauvres.

Amélie

C'est à la fois un voyage dans le temps et dans l'espace : Galaxie de la voie lactée au 27éme siècle.

Dans ce Space-Opéra, après une période de prospérité au niveau technique et spatiale, la colonisation de la voie lactée s'est arrêtée. Les planètes sont devenus des terres surpeuplés proposant des conditions de vie difficiles pour les humains malgré les progrès scientifiques.



C'est dans ce contexte que nous allons suivre la course poursuite opposant la police et les hors-la-loi que sont Dan, jeune serveuse accompagnée de Liliam, son héroïne, une ancienne pirate. Deux portraits de femmes fortes et attachantes que l'on a plaisir à suivre dans la galaxie. Dans ce roman pas de place à l’ennui, les actions s’enchainent menant à la révélation finale, climax du roman.



Ce roman aborde des thèmes intemporels comme la lutte des classes ou l'exploration. Ainsi dans les nuages de Magellan, Estelle Faye oppose les plus fortunés et le pouvoir dominant qui chercher a tout conquérir, et la piraterie anarchiste qui veulent créer leur propre système utopique sur une autre planète. D'ailleurs l'autrice reprend l'imaginaire lié à la piraterie navale pour alimenter la description de ces pirates cosmiques. Liliam se fait ainsi appeler Mary Reed (rien que ça). Tous ces éléments forme un tout très intéressant et divertissant.



J'avais découvert et adoré un Eclair de givre d'Estelle Faye. Elle avait réveillé mon intérêt pour la science fiction à travers des univers faciles d'accès, des intrigues prenantes et en jouant avec la dichotomie utopie/dystopie. C'est aussi avec plaisir que j'ai lu celui-ci, et en lirai d'autres de cette autrice !

Morgane : Myri ayant le pouvoir de rentrer dans les rêves des autres? Elle s'est promise de ne plus utiliser ses pouvoirs après la mort de sa soeur. Lorsque que des fantômes vont apparaitre, c'est là que tout son histoire va recommencer.

Je n'ai pas pu finir le livre car je trouve qu'il donne trop d'info sur des choses pas très utiles

Ce roman parle d' une jeune fille, Cassandra Allyssaë Myriim, une Arpenteuse des rêves.Elle a arrêté d’être une Arpenteuse depuis la mort de sa petite sœur, Lissem, et s'est échappée du contrôle des Silures. Elle s’est cachée dans un quartier atteint par la pollution.

Cinq ans plus tard, elle a un ami qui est un Triton et une nouvelle famille : Colombe, Brune, Lli, Miracle, Armand et Elias.

Tout allait bien jusqu’au jour où le mal des fantômes a frappé Miracle et l'a plongé dans un profond sommeil. Pour sauver Miracle, Cassandra doit rompre sa promesse et aller dans le rêve de Miracle pour le sauver et percer le mystère des fantômes pour que plus personne ne retombe frappé par le mal des fantômes.



J’ai apprécié ce livre car il parle de magie de rêve et de la conséquence que peut avoir la pollution.



Je pense que ce livre vous plaira si vous aimez la magie, les rêves et les cauchemars.



Robine

Myri, fille aux cheveux de poussière, vit avec sa famille dans les quartiers pauvres de la ville de Claren, dirigée par la Jeune Reine. Sa vie va changer lorsque les nobles de la ville-haute aux jardins florissants vont découvrir ses dons d'arpenteuse...



Je trouve cette histoire très intéressante et le monde inventé par l'autrice fantastique et très créatif. Nous sommes tout de suite emportés dans l'environnement du récit, rempli de magie et de créatures mystérieuses, les fantômes notamment.



J'attribue une note de 4,75 à ce roman, car j'adore le monde de Claren avec le thème des luttes sociales et de l'écologie.



Un grand bravo a l'autrice, Estelle Faye, pour ce magnifique livre !



Vukasin

Le résumé me tentait beaucoup mais j'avoue avoir aussi craqué parce que l'objet livre est incroyable. J'ai eu un énorme coup de cœur pour les illustrations à l'intérieur qui sont tout simplement sublimes. Concernant le récit, je suis beaucoup plus mitigée. J'adore lire des jeunesses mais pour le coup, j'ai trouvé que celui ci l'était un peu trop. Les phrases sont très courtes ce qui m'a un peu perturbée et coupée dans ma lecture. Tout se passe très vite et ça manquait un peu de développement ce que je trouve dommage car l'univers est sympa. On a une ambiance que j'ai appréciée avec le côté navigation, les livres anciens, une malédiction à arrêter. La relation frère sœur est touchante et le personnage d'Alissa m'a beaucoup plu mais encore une fois, on reste trop en surface et finalement je n'ai pas spécialement l'impression de les connaître plus que ça. C'est une lecture rapide et sans prise de tête. Je pense que pour les plus jeunes ce serait une super lecture mais pour ma part je vais m'arrêter à ce tome.

Note : 6/10

Personnellement ce livre m'a paru compliqué à comprendre et à lire. Je n'ai pas pris goût à l'histoire. Il faut aimer le fantastique car ce livre nous emporte dans un autre monde, un monde irréel et assez complexe à mon sens. Ce qui m'a le plus gênée pour le lire, c'est le langage extrêmement soutenu et le grand nombre de personnages différents. Les changements de lieux sont très fréquents et m'ont également perturbée. Par contre, les personnages principaux sont bien décrits et ont des personnalités bien marquées. Je mets la note de 1/5 car je n'ai pas du tout aimé lire ce livre. Lilaé

Fils d’un riche notable de la ville, le narrateur décide de suivre son rêve et rejoint Elok d’Endar, chevalier des Marches admiré de tous, celui qui a su, trente ans auparavant, unir les royaumes pour combattre les ombres. Bientôt, on constate le retour des monstres dans les montagnes ...

Ce court livre est un concentré de fantasy. Tout y est : les Elfes, la menace, les alliances politiques, les héros, la magie. j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et c'est presque un coup de coeur. Il est aussi écrit de manière très littéraire. Ce qui me fait penser que bien que le texte soit court il n'est pas forcément accessible à de petits lecteurs. C'est pourtant l'objectif de la collection (Court toujours chez Nathan). A noter qu'il existe également une version audio du livre.

Un Rêve...

Le livre "l'Arpenteuse de rêve" est écrit par Estelle Faye. L’histoire se passe au bord d'un fleuve, au pied des collines et est écrite avec sa tanteà la lisière d'une foret. Myri est une Arpenteuse, elle a le pouvoir de s'immiscer dans les rêves des autres. Ce pouvoir est aussi une malédiction qui a causé la mort de sa jeune sœur, quelques années auparavant. Depuis, Myri se tient à l'écart des rêves grâce à la nerfolia, une plante interdite. Mais dans le royaume de Claren ...

Ce livre est très intéressant mais beaucoup trop long à mon gout, il y a beaucoup d'émotions car Myri affronte beaucoup de chose dans sa vie, elle a aussi un petit animal de compagnie un triton qui n est pas a elle mais il se voit très régulièrement. L avis est explicite car l' auteur raconte la fin et tu n' as pas à deviner la suite de l histoire. moi je suis du coté de Myri le personnage principal car elle accueille plein de gens dans sa famille, elle est solidaire et n abandonne personne. Elle a aussi beaucoup de courage. Au chapitre 4 p.40-41 Myri reste dormir dans le jardin de Colombe pour surveiller les plantes en plein hiver alors qu' elle n'est pas obligée.



je mets à ce livre 4 étoiles car il est très intéressant cependant j'enlève une étoile car il est trop long à mon gout.

Recueil de nouvelles d'horreur et gothiques exclusivement écrits par des femmes. J'ai beaucoup aimé l'horreur poétique de certaines des nouvelles. Il y a du surnaturel avec des montres comme des mangeurs d'âme ou des sirènes tueuses, du réalisme avec des pédophiles, de la science fiction avec une intelligence artificielle. À chaque fois on est emmenés très rapidement dans l'univers de la petite histoire et on prédit difficilement la fin. J'ai trouvé certaines histoires seulement divertissantes et d'autres complètement envoûtantes.

Un jeune officier de la jeune armée républicaine est envoyé en Bretagne pour arrêter un vieux noble. La confrontation vire au dialogue entre les protagonistes, le vieux noble invitant son visiteur à écouter son histoire avant de le juger, une histoire veille de quarante-ans lorsqu'il vécut une aventure fantastique.



Si e côté historico-fantastique du récit est captivant, malheureusement je reste assez mitigée. Les premiers chapitres sont prenants et on rentre vite dans l'histoire, mais le passage dans la forêt comporte trop de longueurs, sans compter que la créature, personnage pourtant central, n'apparaît que par petites touches pour presque être évacuée dans le final.

J 'ai beaucoup aimée le livre. La page de couverture était magnifique.



Myri est une Arpenteuse , elle peut entrée dans les rêves des autres. Mais ce pouvoir à causé la mort de sa petite soeur . Elle c' est jurée de ne jamais utilisé son pouvoir . Mais pour sauver quelqu'un elle a du réutilisé son pouvoir .

Nous parlons depuis les ténèbres est issu d’une idée absolument géniale: redonner une place à l’horreur et aux autrices qui en écrivent. Avec des textes dans des styles et des genres différents, c’est tout un panel de plumes et d’interprétation de l’horreur qui nous est proposé. Si certains textes m’ont paru un peu timides, d’autres m’ont vraiment conquise et j’ai désormais soif de plus de lectures dans le genre.



Critique complète sur yuyine.be !
Lien : https://yuyine.be/review/boo..

Dans la galaxie les Compagnies ont privatisé les voyages spatiaux, après les ressources naturelles, et les pilotes se rebellent contre cette restriction des libertés, négation de l’esprit des pionniers. Sur Ankou, les grévistes sont massacrés. Dan, jeune serveuse dans un bouge assistant à la scène, se faufile ensuite dans la navette prête à décoller de Mary, ancienne pilote mystérieuse, pour se soustraire à l’attention des autorités.

Ce space opera énergique se base sur la relation entre les deux personnages principaux, une ancienne pirate à la mémoire embrouillée, obnubilée par son ex-mentor disparue et qui se reconnait dans la jeune femme sous sa protection. Le récit repose sur une fantasy de groupe, une entraide, et sur une science fiction technologique, l’exobiologie bouillonnante et un univers assombri par le totalitarisme, avec en fond l’image sauvage de l’inconnu, de la découverte et de la nature immaitrisable. Le questionnement est d’abord sur la cybernétique, l’alliance de la chair avec le métal et le plastique, son acceptation, son incidence sur l’être humain. Estelle Faye aborde aussi la musique et les réseaux sociaux, l’intelligence artificielle avec un ton poétique et un esprit rafraichissant. Derrière ce voyage mouvementé se joue la question de l’humanité et du destin, de l’oubli, de la mort et de la perte mais aussi de l’amour intemporel.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..

Un jeune homme quitte la cité d'Orian, d'où il est orginaire, afin de rejoindre les Chevaliers-Gardiens des Monts Frontières, et surtout retrouver là son héros, son idole, Elok d'Endar.

Ce dernier a jadis réussi à rassembler sous sa banière l'ensemble des royaumes afin de contrer l'attaque des démons d'ombre.

On est happé dès les premières phrases dans cet univers.

Entre quête pour se découvrir, affronter un grand danger imminent, faire face à ses illusions, à des trahisons.

Un roman très court certe, mais très bon.

Jamais déçu avec Estelle Faye

D’abord, on se laisse aller au plaisir de lire de la bonne fantasy : des paysages variés, des peuples qui se jaugent malgré une Histoire commune, la quête et les batailles… Tout cela contenu dans un petit roman d’une cinquantaine de pages.

Ensuite viennent les premières questions. Le héros auquel on se personnifie par le « je » est-il un garçon, une fille ? Dans ce texte où les a priori et les faux semblants sont mis en exergue, cet exercice de style qui consiste à maintenir le flou sur le genre n’est pas anodin, sans compter l’exploit oulipien !(connaissez-vous son podcast Procrastination, sorte d’atelier en écriture)

Pour finir, lire Estelle Faye est toujours aussi plaisant, grâce à ses thèmes actuels et engagés, faits sur mesure pour les ados cibles de la collection Court toujours.