Roman qu'on m'a offert alors que j'étais au collège, j'ai relu l'Etoile de Kazan a plusieurs reprises depuis, toujours avec le même plaisir.
Le cadre de l'histoire est peu commun, entre la ville de Vienne et un manoir en Autriche, et l'ambiance de chaque lieu est bien retranscrite.
On s'attache à une galerie de personnages assez nombreux mais tous originaux, et l'intrigue autour de la naissance d'Annika et de la malle d'une vielle comédienne est prenante.
Peut être parce que j'avais alors moins de romans de référence, mais j'ai été particulièrement marquée par certaines péripéties impliquant une harpe, et j'ai toujours une pensée pour Annika quand je vois une roue de fête foraine.
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Voici un roman dont le début fait penser à "Princesse Sarah" ou au "Jardin secret". Même ambiance de pensionnat anglais bon chic bon genre, et une héroïne orpheline aussi gentille que certaines fillettes de la comtesse de Ségur. Mais c'est ensuite l'esprit d'aventure qui prime, lorsque la jeune Maia et sa gouvernante partent pour l'Amazonie. Les rebondissements s'enchaînent et l'on se prend au jeu, même si les ficelles sont un peu grosses. C'est une lecture divertissante et pleine de bons sentiments, qui devrait plaire aux jeunes sentimentaux dès 12 ans.
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Ayant ajouté par erreur la citation à la place de la critique pour ce livre je fais d'une pierre deux coups: je corrige mon erreur, et je complète la critique aussi. ^^
Cette lecture date un peu ... (beaucoup?) je l'ai lu pour la première fois il y a presque dix ans, et une seule fois depuis.
C'est un très joli livre d'aventure, qui s'il ne pêche pas par excès de réalisme, n'en demeure pas moins plaisant et envoutant.
On retrouve quelques clin d'œil à des classiques anglais dont le petit lord Fauntleroy, auquel s'ajoute un bel hommage à la forêt amazonienne et la nature en générale.
Bref ça se lit très bien, et je le recommande aux jeunes lecteurs souhaitant une lecture reposante.
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Tally Hamilton a 12 ans. Elle vit à Londres avec son père, médecin, et ses deux tantes. Nous sommes en 1939 et la guerre menace d'éclater. Un des patients du Dr Hamilton lui propose d'offrir une bourse à Tally pour qu'elle rejoigne une école dans la campagne anglaise. Inquiet pour la sécurité de sa fille, le médecin accepte.
D'abord réticente à quitter sa famille qu'elle adore, Tally finit par se faire à l'idée de porter un uniforme et de respecter des règles strictes.
Lorsqu'elle arrive dans sa nouvelle école, la surprise est au rendez-vous : c'est une école progressiste où les élèves apprennent à leur rythme. Les leçons de biologie commencent à 4 heures du matin, les cours sont facultatifs.
Tally se fait rapidement des amis et apprend à aimer ce nouvel environnement.
Un jour où elle se rend au cinéma avec Julia, sa meilleure amie, elle voit un reportage sur la Berganie, pays aux paysages sublimes. Elle est fascinée par le roi, homme courageux qui résiste à Hitler et par le jeune prince.
Quelque temps plus tard, le directeur propose aux élèves de participer à un festival de danses folkloriques en Berganie. Tally saute sur l'occasion de découvrir ce pays dont elle rêve et parvient à convaincre élèves et enseignants d'y participer.
Mais une fois sur place, la tension monte dans le pays, Hitler manigance pour faire assassiner le roi et le prince est en danger...
L'étang aux libellules est un très joli roman. J'avoue avoir été moins emportée par l'histoire que par les autres romans d'Ibbotson mais cela reste un bon moment de lecture.
Les personnages sont comme toujours très bien décrits, on les connaît en profondeur. Le seul qui reste mystérieux une bonne partie du roman est Matteo, on comprend rapidement qu'il a un lien avec la Berganie et la famille royale mais on ne devine son rôle que très tard. Tally reste la même tout au long du roman, jeune fille volontaire toujours prête à aider les autres mais elle permet aux autres personnages d'évoluer : grâce à elle, Karil, le jeune prince ou Julia, sa meilleure amie prennent confiance en eux.
La première partie du roman m'a paru plutôt longue même si elle est nécessaire pour mettre les choses en place. La deuxième moitié en revanche est pleine de rebondissements et de stratégies ! On ne s'ennuie pas une seconde! Le sujet est dur et pourtant, Eva Ibbotson, qui utilise ici une période qu'elle a elle-même vécu, parvient à donner aux situations assez de légèreté pour faire passer l'intrigue en douceur.
Une jolie écriture, comme toujours ! Un roman que je conseille !
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Mon premier Ibbotson, lu il y a près d'un quart de siècle, dans la vieille collection V.D.B./Voir en 2 tomes.
Le résumé laisse à penser qu'il s'agit d'un roman à l'eau de rose, tout juste un Harlequin, mais il n'en est rien.
A présent que j'ai lu beaucoup d'autres livres de cette auteure, en jeunesse mais aussi en adulte comme celui-ci, je comprends mieux pourquoi il m'avait tant plu.
D'une histoire à la fois émouvante et amusante, facile à lire, sans qu'on puisse la lâcher une fois commencée, et dont on se doute qu'elle de terminera bien, Eva Ibbotson fait un petit bijou d'humour, de réflexion, et de notations historiques.
Ici, il est question de révolution russe, de vie en Angleterre au début du siècle dernier, mais aussi de handicap et d'eugénisme, théorie et pratique.
La jeune Anna, armée de son seul livre, la bible de l'entretien d'une maison, qu'elle utilise à temps et à contretemps et qui nous amuse bien, va amener beaucoup de perturbations dans la famille du comte ! Et beaucoup de plaisir de lecture pour nous.
(Si quelqu'un en a un à vendre en état correct et sans frais de port exagérés, je suis preneuse,et si c'est en gros caractères, encore mieux !!)
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J'ai ADORÉ ce livre. Il est tout simplement génial. je l'ai lu d'un coup, dès la première page j'ai accroché. L'auteure nous fais vraiment rentrer dans le livre, on s'amuse à se prendre pour la petite fille .........
L'auteure (Eva Ibboston) à vraiment bien écris ce livre.
je le conseille de vive voix.
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Livre au commencement très mystérieux et dangereux mais qui finit plutôt bien et joyeusement ce qui m’a drôlement surpris car je m’attendais plus a des donjons des cryptes et des morts mais en attendant j’ai passé un super moment ce livre est facile à lire et en fin de compte Belladona a eu son aimé et le bien et le mal se sont réunis !!!!!!
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Un roman que j'ai dévoré maintes fois, imaginant voyager aux côtés de Maia, endurer avec elle le séjour chez les horribles Carter et m'évader pour retrouver Finn.
Malgré une vision parfois un peu datée de l'Amazonie, ce livre a un charme intemporel et nostalgique qui donne envie de visiter ces lieux. Et l'intrigue n'est pas en reste, impliquant un héritier perdu à retrouver, des promesses d'enfant, une chasse à l'homme et diverses machiantions financières. L'autrice sait s'adresser à un jeune lectorat sans tomber dans la mièvrerie ou le simplisme mais sans non plus de longueurs.
Un roman d'aventure et d'amitié que je recommande chaudement !
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A Todcaster, le très beau et grand sorcier du Nord ami de Belzébuth, Arriman l’Affreux, s’ennuie dans son manoir des Brumes.
« Lester, je suis fatigué. Je suis las. Je m’ennuie. »
Ne pouvant le sortir de sa morosité, Lester son valet (un ogre) et M. Ledbetter son secrétaire (un homme avec une petite queue comme un chien) désespèrent de le voir ainsi. Pour le divertir, ils décident alors de présenter à Arriman la voyante Esméralda qui lui prédit qu’un petit sorcier viendra prendre la relève, le déchargeant ainsi de ses responsabilités. Cette prophétie l’ayant enchanté, Arriman prend enfin son mal en patience et… attend… Il attend, longtemps… créant pour l’occasion un superbe lion, le Sorci-Sentinel, qui surveillera des vigiles, les têtes des quatre points cardinaux.
Pour patienter, entre deux tourments qu’il inflige au monde, Arriman se donne l’objectif de rentrer en contact avec le fantôme du manoir, le chevalier Simon Montpelier qui a tué ses sept femmes. De jour et de nuit, l’âme pénitente erre dans la demeure en gémissant et en se tapant le front, incapable de communiquer avec les autres. Pourtant, il aurait tant à dire en régalant son auditoire de ses frasques assassines ! Il serait alors un très bon convive, un très bon ami… Seulement, livres de nécromancie et magie noire ne sont d’aucune aide.
Puis un jour, en se regardant dans le miroir, Arriman voit son premier cheveu blanc. Et c’est la catastrophe ! Toujours point de petit sorcier à l’horizon et il vieillit ! Et si la voyante avait menti ? se chuchotent entre elles les têtes postées sur le domaine.
Pour éviter un drame, Lester et M. Ledbetter lui proposent d’organiser durant la semaine d’Halloween un concours pour lui trouver une épouse. Évidemment, elle sera une sorcière féroce, une sorcière noire à qui rien ne pourrait résister !
Un mariage… l’idée est séduisante ! Concevoir un bébé… Mais les sorcières de Todcaster sont hideuses ! Affublées de furoncles, d’écailles et autres disgrâces, elles ne sont intéressantes que pour leurs pouvoirs ! Bref, qu’il en soit ainsi ! Arriman se pliera bon gré mal gré aux désidératas de ses serviteurs. Il va prendre femme !
La nuit du Sabbat, les sorcières célibataires, jeunes et vieilles, se donnent rendez-vous. Toutes ont la particularité d’appartenir à la force noire, toutes, sauf une… Belladonna est ce qu’on appelle le vilain petit canard de la bassecour car elle dépend de la magie blanche. En elle, rien n’est noir et tout est bon, délicat et aimable. Elle soigne, elle embellit, elle offre du bonheur.
Émus par cette blonde sorcière, Lester et M. Ledbetter se persuadent de lui donner sa chance. Elle aura donc une semaine pour se découvrir des pouvoirs mauvais et s’entrainer à changer une machine à écrire en un nid de vipères.
C’est dans la forêt du domaine des Brumes, que Belladonna rencontre un petit garçon solitaire qui pleure Rex, son meilleur ami qui se meurt. Rex est un ver de terre et Terence Tronch est un orphelin qui habite le foyer des enfants trouvés. Entre la jeune sorcière rejetée par sa confrérie et le jeune orphelin trop laid pour être adopté, un lien d’affection se tisse de suite. L’une va lui donner sa protection et sauver Rex, l’autre va l’aider dans ses exercices de sorcellerie. Il faut qu’elle obtienne la meilleure note car Belladonna est amoureuse du grand sorcier.
Tout semble se dérouler comme il se doit avec les mesquineries et les bassesses des candidates aux épousailles, quand une fée enchanteresse du nom de Olympia arrive. Plus noir qu’elle, tu meurs !
Pour le tournoi donné dans le parc du manoir, entrent en lice les sorcières, les sirènes, et les fées hurlantes, avec leurs épouvantables incantations et leurs démons. Qui des sept sorcières subjuguera le maître et aura l’extrême honneur de l’épouser ?
Je vous recommande cette belle histoire qui parodie certains contes en les tournant en dérision et qui allie au fantastique beaucoup d’humour, d’extravagances et d’émotions. Dans ce monde, Eva Ibbotson ne craint pas de louer les plus viles pensées et les actes les moins honorables, mais comme dans tout conte qui se respecte c’est pour mieux glorifier les sentiments les plus beaux. La morale est sauve !
Vous trouverez dans cet univers burlesque des personnages charmants et d’autres beaucoup moins, de l’amitié, de la tendresse et de l’amouuurrr…
« – Arry chéri… ?
– Oui, mon trésor… »
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Un roman sentimental agréable à lire, que j'oublierai sans doute vite aussi...
Le personnage principal féminin, Ruth, est attachant, le masculin un peu moins.
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Un plaisir du début à la fin! Magnifique roman qui nous emmène en voyage dans le Brésil du début du XXème. Maia, douce et généreuse orpheline doit rejoindre ses nouveaux parents adoptifs à Manaus. Elle qui avait vécu protégée jusqu'à présent dans un confortable orphelinat londonien, va tout à coup être confrontée au monde réel. Arrivée au Brésil, Maia découvrira l'amitié, la confiance, la beauté des paysages brésiliens et la magie de la culture des indiens. Mais elle sera surtout confrontée à la jalousie, la méchanceté, la convoitise et l'avarice et l'intolérance de sa "famille" adoptive qui tentera par tous les moyens de garder Maia sous sa coupe et d'entraver son besoin de découverte (des autres, de la nature) et d'aventure.
Plein de rebondissements jusqu'au dénouement!
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ce livre ma vraiment déçus
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J'aime toujours autant les romans d'Eva Ibbotson.
Une lecture agréable, divertissante, qui fait malgré tout réfléchir, et surtout, qu'on lit avec un plaisir extrême.
Peu importe le sujet, on se régale.
Celui-ci est peut-être moins "important" que certains autres, quoique on y parle quand même de protection de la nature, du désir de posséder des animaux originaux même s'ils coûtent beaucoup de souffrances, du choix entre posséder, et aimer, etc ...
Mais on y rencontre aussi avec plaisir, un château assez délabré, des enfants débrouillards, des fantômes surprenants.
Un seul regret, je crois que j'ai lu à présent tous les romans d'Eva Ibbotson, comme elle me manque ! J'envie ceux qui ont encore tous ces titres à découvrir !
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Une déception. Ce livre s'adresse aux jeunes ados et n'a selon moi aucune prétention : les rebondissements sont très convenus et peu crédibles et le thème équestre n'est là que pour nous faire comprendre que l'histoire se déroule à Vienne. Beaucoup de longueurs aussi. Bref ce n'est pas une lecture que je conseillerais même à une personne de la classe d'âge visée.
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Londres, 1939,
Tally Hamilton est une petite fille "de presque 12 ans" qui habite avec ses deux tantes et son père médecin, dans une maison modeste d’un quartier populaire de Londres. Toujours gaie comme un pinson, curieuse de tout, intelligente, attentionnée pour sa famille et les gens qui les côtoient, elle est pour eux un rayon de soleil.
En 1939, les informations parlent de la guerre et des risques de bombardements sur Londres. Malgré le chagrin que cela occasionnera, le Dr Hamilton décide d’envoyer Tally à la campagne et de saisir une opportunité qu’on lui propose. Elle pourrait bénéficier d’une bourse d’étude pour un pensionnat dans le sud du Devon, à Delderton. Déterminé à lui offrir cette éducation bien supérieure à celle qu’elle reçoit, et surtout, à la mettre à l’abri, il fait fi des larmes de Tally et demande le soutien des deux vieilles filles dans les préparatifs de ce départ. Bien vite, la peine est surmontée par l’excitation de cette nouvelle aventure !
Dès les premiers instants du voyage sur le quai de la gare, Tally est surprise par l’ambiance si peu conformiste qui différencie son groupe des autres. La fantaisie des élèves n’a rien en commun avec ceux qui partent pour d’autres écoles. Il y a celle qui ne veut pas mettre ses chaussures préférant aller pieds nus, celui qui veut faire disparaître sa cravate dans le trou des W.C., un autre qui se balade avec une salamandre dans un bocal, et une enseignante complètement farfelue et dépassée qui court dans tous les sens… Dans le train, elle fait la connaissance de Julia qui la renseigne sur Delderton, une école atypique défiant les normes de l’enseignement. Déjà, Tally trouve ses nouveaux compagnons, bien que bizarres, dignes de sa sympathie et de sa loyauté…
Une vallée pleine de fleurs, une rivière, un superbe château un peu défraîchi sis dans un parc, un cèdre vieux de trois siècles, gardien des lieux, un directeur et des professeurs soucieux du bonheur de leurs élèves, une éducation progressiste, sans châtiment, libre, on apprend sans contrainte…
A son arrivée,Tally admire le cadre d’exception et bien vite, adhère sans retenue à la pédagogie de Delderton, où la pratique et la théorie fusionnent. Elle s’immerge et prend part à la vie des uns et des autres, en étant la première à réconforter et à recevoir les confidences. Magda, la prof de philo, pleure la nuit lorsqu’elle pense à son pays, l’Autriche. Armelle, la prof de théâtre, a perdu son fils en Espagne. Le mystérieux prof de biologie, Matteo, a un regard mélancolique quand il joue de la saquebute. Kit veut aller dans une école "normale". Julia est obnubilée par Gloria Grantly, une célèbre actrice. Augusta zozote et souffre d’allergies… Tout un monde singulier et fragile qu’elle materne avec dévouement.
Un jour, lors d’une séance cinéma, Tally voit un reportage sur la Berganie, un petit pays d’Europe qui fait parler de lui. Leur roi s’oppose à Hitler en lui refusant une alliance ainsi que le passage de son armée sur ses terres. Figure de héros dans une actualité inquiétante, Tally éprouve une grande admiration pour ce monarque courageux et se plaît à penser à lui souvent, en se remémorant les images d’une silhouette en habit d’apparat, digne et imposante.
Comme parfois le destin fait bien les choses… le directeur de Delderton reçoit peu de temps après, un courrier du ministère de la Culture au sujet d’un festival de danses folkloriques organisé par la Berganie : "Les autorités berganiennes ont très à cœur de renforcer leurs liens avec les démocraties européennes et de favoriser l’amitié entre les enfants des différentes nations, qui est l’un des moyens les plus efficaces d’assurer la paix dans le monde…". C’est une chance incroyable pour Tally et ses amis… surtout que leur groupe sera encadré par Matteo.
En ces temps noirs de 1939, la joyeuse équipée ne se doute pas encore que leur voyage s’avérera bien dangereux. Les sbires d’Hitler préparent un coup d’état dont le dénouement sera radical.
Derrière les fenêtres du palais, le jeune prince Karil, prisonnier d’un protocole rigide, rêve de l’étang aux libellules et de liberté. Des camps se dressent pour la prochaine fête, plein de jeunesse et de vie. Il a déjà remarqué cette fille si remuante, si expressive, qui semble détenir tout ce qu’il veut. Mais cousine Frederica, comtesse d’Aveling, branche maternelle et anglaise de son arbre généalogique, est pire qu’un cerbère. Le devoir doit primer… mais pour combien de temps encore ?
Eva Ibbotson est un auteur britannique, née à Vienne en 1925, qui a écrit de nombreux romans pour la jeunesse mais aussi pour adultes. J’ai lue il y a très longtemps "Une comtesse à l’office" et "Les matins d’émeraude". J’inscris ce dernier dans mes livres préférés et doudous. Avec "L’étang aux libellules", je la découvre dans le registre "jeunesse" et, ayant aimé cette lecture, je continuerai à la lire avec d’autres titres.
Dans les notes qu’elle laisse à la fin du livre, elle raconte qu’elle a été une petite fille timide, bien éduquée par des religieuses en Autriche. Lorsque ses parents d’origine juive ont fui l’Autriche et les nazis, elle s’est retrouvé dans un univers inconnu et peu rassurant. On comprend alors que certaines de ses histoires racontent une grande part de sa vie. Comme Tally, elle s’est retrouvée un jour dans une école extraordinaire… La première partie du livre parle de ce qu’elle a vécu… "De formidables cours de biologie qui commençaient parfois à quatre heures du matin, une cuisinière qui avait posé pour des peintres, une cabane aux animaux remplie de créatures bizarres… Comme Tally, je trouvais difficile d’être "libre" et "progressiste". Pourtant, je me suis vite attachée à cette endroit, qui a remplacé le foyer que j’avais perdu en quittant Vienne."
Dans la deuxième partie, le roman prend une tournure plus épique. L’aventure est palpitante car il est question de trahison, d’assassinat et de fuite. Hitler n’est plus une lointaine menace et Tally prend conscience de certaines réalités. Elle n’hésite pas alors à prendre des risques et à combattre tout abus et toute cruauté.
Ce roman plaira aux jeunes car il apporte du rêve, de l’aventure, des intrigues, parle d’amitié, de vaillance, d’intégrité, de solidarité, de belles valeurs, raconte un pan de l’Histoire, et fait voir de beaux paysages.
Une belle lecture que je vous recommande…
"L’étang aux libellules était hors du temps, à l’abri de la guerre, protégé, intime, magnifique…"
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Roman passionnant qui nous plonge en Autriche pendant la Seconde Guerre Mondiale. La guerre n’est pas le sujet principal du roman et est traitée en arrière plan, mais influe considérablement sur l'intrigue.
Les personnages sont vraiment attachants, surtout Ellen, à travers qui on voit la majorité des événements.
On retrouve dans ce roman, les ingrédients qui ont fait le succès des romans jeunesse d’Eva Ibbotson : les héros "simples" et d'une grande force de caractère, les personnages extravagants, les pointes d'humour, les secrets de famille, l'importance accordée à l'éducation, les aventures et les rebondissements rocambolesques (parfois à la limite du vraisemblable d'ailleurs, mais c’est ce qui fait leur charme !)
En bref : un bon roman à lire si vous êtes en quête d’aventures, de mystères et d’amour !!
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