AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Evelyne Brisou-Pellen (515)


En tout cas, il n'a pas survécu à cela. Moi, j'ai survécu. Je ne sais pas pourquoi ... Je crois que les femmes sont plus fortes. J'aurais voulu ne pas être aussi forte, parce que si j'étais morte alors, cela m'aurait évité ces souffrances atroces.
[...]
Oui, les femmes sont trop résistantes, elles peuvent supporter sans mourir une douleur insupportable, c'est ça qui est affreux...
Commenter  J’apprécie          100
Je tournai vite mon regard vers la ville, vers mes montagnes chéries que je quittais peut-être pour toujours, vers les toits de notre palais scrutant la plaine par-dessus les remparts, et je murmurai une prière qui, là-bas, veillaient sur la porte.
Commenter  J’apprécie          100
Comme il est agréable d'observer l'agitation d'un départ sans bouger le petit doigt !
Commenter  J’apprécie          100
L'amitié ne doit pas être une prison.
Commenter  J’apprécie          100
C'était bien Raoul ! Pour se permettre de s'éclipser, il avait fallu qu'il soit quasiment mort, et il ne se souciait que de l'embarras de ses maîtres !
Commenter  J’apprécie          100
Il ne parlait plus que d'argent. Qui veut s'enrichir à tout prix perd le sens commun.
Commenter  J’apprécie          100
"Gabriel, cria Julien au comble de l'énervement, tu sais ce que fait le capitaine ?
- Il fait un bouclier humain avec les Noirs, en espérant que les Anglais ne voudront pas tirer sur eux.
- Non ! Il s'apprête à les noyer ! A jeter l'ancre. Il paraît que si on ne trouve aucun prisonnier sur son bateau lors de l'abordage, il ne peut pas être condamné.
- Mon Dieu, souffla Gabriel. Il faut... Il faut..."
Commenter  J’apprécie          100
Il hésita un moment. Que faire, maintenant ? Continuer ?
Oui, il continuerait sa route au-delà de la frontière. Il reprit la corde dans sa main.
C'est alors que le chacal se mit à gémir.
"Viens donc, le persuada Khay, il n'y a rien à craindre le long du fleuve."
Mais le chacal jappait plaintivement, sans faire un mouvement.
Commenter  J’apprécie          100
Un cri plus aigu, traduisant une souffrance intolérable, jaillit d'un coup, couvrant les gémissements. Julien se boucha les oreilles et ferma les yeux de toutes ses forces, mais, dans sa poitrine, quelque chose s'était mis à hurler aussi. Comme si la terreur de l'entrepont insinuait à l'intérieur de sa propre douleur les racines rampantes d'un malheur universel, la lui rendant plus insupportable encore. Une vague de désespoir absolu le submergea.
Commenter  J’apprécie          90
"Gabriel, cria Julien au comble de l'énervement, tu sais ce que fait le capitaine ?
- Il fait un bouclier humain avec les Noirs, en espérant que les Anglais ne voudront pas tirer sur eux.
- Non ! Il s'apprête à les noyer ! A jeter l'ancre. Il paraît

"Six mois, ce n'est pas long. Tu ne manques de rien, ici.
-Si De...De chocolat."
Le cuisinier lui lance un regard surpris.
"C'est marrant que tu dises ça, parce qu'au début, quand je me suis embarqué, c'est ce qui m'a manqué le plus. Le chocolat."
Commenter  J’apprécie          90
Le ciel était rond, la Terre était ronde, et le Soleil, et la Lune, et les étoiles. Les oiseaux faisaient leur nid en rond, et les saisons formaient un grand cercle qui tournait inlassablement. L'homme devait donc respecter la loi du monde, construire ses huttes rondes et les installer autour d'un feu rond. Et tant que les hommes formeraient un cercle, ils resteraient unis.
Commenter  J’apprécie          90
- Que je sois plus aimable.
- Non... Enfin ce n'est pas cela. Si seulement vous pouviez être heureuse...
Commenter  J’apprécie          90
Hoël me regarda enfin et annonça :
- Quand je serais grand, je serais chevalier !
Eh bien... Pourquoi pas ? Notre étrange monde nous offrait bien plus de possibilité que n'importe quel autre monde. Après sa période "animaux préhiskoriques", Hoël venait de prendre le virage "Moyen Age".
Commenter  J’apprécie          90
On descendit lentement vers la mer où le taxi nous attendait. Liam avait son bras gauche sur mes épaules, le mien enserrait sa taille. Le soleil se levait, illuminant l'horizon de sa lumière éternelle.Les larmes coulaient sur mes joues, mais je souriais.
Commenter  J’apprécie          90
Il avait une mère de "ventre" et une mère "de coeur". Sauf que sa mère de ventre était aussi une mère de coeur, l'avocat l'avait dit.
Commenter  J’apprécie          90
— Bon. Bon... Alors, écoute-moi bien: si tu dis un mot de la mission que je vais te confier, je te coupe les oreilles et je te les fais bouffer à la sauce piquante.

— Oh oh, lâcha l'esclave pas franchement terrorisé, vous m'intriguez, maître. Vous avez donc un secret? J'adore les secrets.

Et sous le regard sombre de mon père, il rectifia:
— Mais je les garde pour moi, naturellement. N'est-ce pas le rôle d'un esclave d'être sourd et aveugle comme vent de tempête?
Commenter  J’apprécie          90
Étant donné la spécificité de notre recherche, on se cantonna à la section des hommes.

— Lis soigneusement les écriteaux, me souffla mon père. Cherche surtout le mot “mosaïque”. Si tu vois “maçon”, signale-le-moi, on ne sait jamais.

— Et « muet », rappelai-je.

— Si les dieux sont avec nous.

Il se passa encore un moment, pendant le quel les esclaves finirent de se ranger, et on put s’approcher.

D’autres clients commençaient à arriver. Ils regardaient les esclaves sous le nez, leur retroussaient les lèvres pour voir les dents, leur faisaient tirer la langue et leur tâtaient les biceps. Nous on lisait plutôt les pancartes, puisqu’on avait la chance de savoir lire. (Moi c’était grâce au précepteur de Valerius, je vous en ai parlé.)

Donc, mon père ne chercha pas à évaluer les muscles ni l’état de santé. Trouver un poseur de mosaïque était tout ce qui comptait.
Je lui agrippai subitement le bras :
— Regarde.

Je n’en croyais pas mes yeux. Je relus soigneusement la pancarte : « Septentrion. Fidèle, loyal et pas menteur vu qu’il est muet de naissance. Coiffeur, barbier, connaît le travail du bois, de la pierre et la mosaïque, sait conduire un char. »

Alors là… On en était soufflés.

Pour couronner le tout, l’homme au cou duquel était accrochée la pancarte me parut d’emblée sympathique. Il avait la peau très sombre, presque noire, et me regardait d’un œil brillant. L’œil brillant était en plus un signe de bonne santé ! Je n’en revenais pas de notre chance.

— Quitte cet air ravi, souffla mon père, sinon le marchand va nous avoir au tournant. Fais comme si ça ne t’intéressait pas.

On passa donc à l’esclave suivant qui, lui, portait un écriteau indiquant « Excellent cuisinier. A tendance à s’enfuir. Pas cher. » On pouvait sans doute l’avoir pour le prix d’un poulet, mais si c’était pour passer le temps à lui courir après, autant garder le poulet qui, lui, ne quitterait la basse-cour que pour sauter sur la broche.

Un autre était un « Bon serviteur, un peu lent, très habile en cordonnerie. » Le panneau plus loin disait : « Sujet à des rhumes répétés qui le rendent inapte au service de table. »
Commenter  J’apprécie          90
Je fermai les yeux avec violence et me répétai : "Maintenant, c'est moi qui suis le chef. C'est moi qui suis le chef."
Commenter  J’apprécie          80
- Je sais reconnaître mes faiblesses. Je vous ai averti que vous auriez du boulot avec moi !
- Parce que je l'aurais vite découvert. Prévenir est aussi un moyen de se protéger des jugements.
Commenter  J’apprécie          80
J'eus un sursaut : j'avais un bébé dans les bras. Je le lâchai vite sur le sable, sans m'occuper de ses protestations. Comment ne l'avais-je pas vu avant ?
Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Evelyne Brisou-Pellen Voir plus

Quiz Voir plus

les messager du temps

quel est le titre du premier tome ?

rendez-vous à Alesia
le chien d'or
les cinq écus de Bretagne
l'otage d'Atila

5 questions
20 lecteurs ont répondu
Thème : Evelyne Brisou-PellenCréer un quiz sur cet auteur

{* *}