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Citations de Evelyne Brisou-Pellen (515)


Ah ! Un "beau mariage" ne semblait pas vouloir dire un mariage heureux, cela signifiait apparemment un mariage avec quelqu'un de riche. Vraiment bizarre.
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Antoine resta un moment sans réaction, puis la consternation se lut sur son visage. Il étouffa un juron et referma le volume d'un air furieux.
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"Ceux qui font de leurs vêtements l'essentiel de leur personnalité finissent en général par ne valoir guère mieux qu'eux."
William Hazlitt.
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L'essentiel, ce n'est pas d'être fort, c'est d'avoir l'air fort.
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Ouvrez la porte, à vos risques et périls
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J'ai mis le dernier point sur le vieux cahier. C'est fini. Je ne sais pas comment j'ai fait pour aller jusqu'au bout. Maintenant, je suis sûre que je ne serais plus capable de raconter cette histoire terrible. Heureusement, je n'aurais plus à le faire. Elle dort là, sur le cahier d'écolier jauni que j'ai trouvé au fond de la malle, et je vais l'enfermer dans le coffret en bois, que je vais enfermer dans la valise d'osier, que je vais enfermer dans la malle, que je vais enfermer dans le placard du grenier, au fond de la mémoire de la Maison, au fond du temps...
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C'est impossible ! on ne va tout de même pas passer notre vie entière comme ça : nous , tassés au fond de la classe , la maîtresse debout sur une chaise !
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-On a entendu les plaintes d'un louveteau, cette nuit. Le vieux Riello assure qu'elles venaient d'ici.
-Laissez-moi tranquille.
Ahi ! se dit Garin. Est-il possible de manquer à ce point du sens de l'invention ? Lui vous aurait troussé un bon gros mensonge bien dodu, avec force détails imparables.
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Il est toujours risqué de passer un pont. Pas forcément parce qu'une planche pourrie peut céder sous votre pied, mais parce que vous ne savez pas ce qui vous attend de l'autre côté.
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Le roi qui régnait alors à Angkor était un homme très gros , si gros que l'éléphant royal ne voulait plus le porter pour sa promenade .
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Le fantôme ne tuait que par main interposée, et loin de son collège pour ne pas le souiller.
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Vous avez vu tous ces médecins, avec leur masque en forme de tête d'oiseau ? Eh bien, il paraît que le bec est fourré d'un parfum soi-disant protecteur, et cela ne les a nulement empêchés de mourir ! Pourtant, ils sont médecins, ils savent....
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"Votre situation, c'est à cause de l'hiver ? De l'incendie ?
-Pas seulement. Sans doute que je ne gère pas bien. Ma mère, elle, savait recruter les journaliers, diriger les gens, moi j'ignore tout. J'ai mangé l'argent au lieu de le faire fructifié, je n'ai pas su vendre les récoltes au bon prix...
Garin comprenait : les acheteurs avaient affaire à une fillette, ils en avaient profité. Et dire que ceux-là allaient sans doute à la messe dévotement chaque jour...
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Les images se téléscopaient dans ma tête sans qu'il parvienne à les organiser...
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- Même la balle n'a pas voulu rester à l'intérieur de votre crâne. Elle est rentrée d'un côté et ressortie de l'autre. Votre cerveau ne lui a pas plu.
- C'est parce qu'il n'y a que du vide, là-dedans, rigola Louis. Elle se serait ennuyée.
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Pourquoi les hommes veulent-ils toujours s'approprier ce qui appartient au voisin ? Et pourquoi, pour résoudre un conflit, ne trouvent-ils pas d'autre solution que la guerre ? (Clic... clic...) Et quand il y aura eu des millions de morts, qu'auront-ils gagné ? Des pays détruits et du malheur...
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Sencha s'arrêta un instant et contempla la colline. Jamais il n'aurait pensé que l'émotion pourrait à ce point lui serrer la gorge. Il était là, il était bel et bien là, et c'était sa colline, toute jaune de l'éclat des genêts de printemps.

Sans même y penser, il avait fait glisser son sac de chanvre de son épaule, et le laissait pendre au bout de son bras. Il était arrivé. Un léger sourire se dessina sous sa moustache blonde. Son manteau de voyageur était gris de la poussière des chemins, si souvent la pluie l'avait détrempé, le soleil l'avait séché, la rosée l'avait alourdi. Mais aujourd'hui c'était fini.

Bien sûr, s'il avait trouvé au départ de l'île de Bretagne un navire vénète en partance pour Darioritum, il serait arrivé bien avant, mais le seul bateau qui mouillait au bord du quai était un vaisseau grec qui l'avait déposé sur la côte nord, loin, chez les Osismn, et il avait dû traverser toute l'Armonque à pied.

Aujourd'hui, il ne le regrettait pas. Il avait eu du plaisir à venir lentement, à retrouver peu à peu les odeurs, à guetter du plus loin une maison, un arbre, un menhir, qui lui seraient familiers.

L'envie lui prit de pousser un cri long et strident, comme autrefois. Puis il songea que Fingan ne reconnaîtrait pas sa voix : lorsqu'il avait quitté la colline, il n'était encore qu'un enfant. Depuis, il avait mué et il sentait sur son visage le fin duvet de sa moustache et de sa barbe. Il était presque un homme. Il avait dix-sept ans.
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Je m'appelle Stéphanos, fils d'Alexos, du dème du Céramique, et j'ai dix ans. Je suis le frère de Daméas, le plus célèbre maître potier de la cité des Athéniens et de Néèra, la meilleur des joueuses de lyre. Elle vient d'avoir seize ans.

Quand je repense à l'année de mes cinq ans, j'ai comme une grande douleur au fond de moi. Souvent, je fais un cauchemars où je tombe dans un précipice terrifiant. Heureusement, je me réveille toujours avant de m'écraser en bas. Sauf que le pire n'est pas de s'écraser, c'est de voir que ça va arriver.

Après ça mon cœur bat atrocement, et je n'arrive pas à me rendormir.

Un de mes grands regrets est de n'avoir pas assisté à la séance de l'Ecclésia, le jour de la révélation du secret. Daméas y est allé seul. Je n'ai pas eu le droit de l'accompagner parce que j'étais trop jeune, ni Néèra parce que c'est une fille. J'aurais voulu voir ça. Tout les citoyens étaient présents, ce qui est rare. Maintenant, le nom d'Alexos est connu partout, et celui de Daméas, et le mien aussi. Stéphanos, Stéphanos, fils d'Alexos, du dème du Céramique.

Talos à gagnés les jeux pythiques à la flûte, et on étais tous là, avec lui. Après, on la revue à Olympie. Il n'y a pas de concours de musique et de poésie aux jeux Olympiques, mais il a été vainqueur de la course en armes. Talos est très fort. Je l'aime beaucoup et je suis fière de le connaître.

On ne pensait pas le retrouver avant les prochains jeux pythiques, aussi, hier, quand je l'ai vu arriver au bout de notre rue, j'en suis resté tout bête. Il a dit qu'il venait pour que Daméas lui rembourse sa dette.

J'ai eu peur qu'il nous demande de donner l'atelier de poterie, parce qu'on ne pourrait pas refuser. Seulement au lieu d'aller voir Daméas, il est entrée dans la maison.

Néèra s'est levée vivement et j'ai vus sur son visage cette sorte d'angoisse que j'y surprends si souvent depuis que nous avons quitté le mont Parnasse. un long moment, ils sont restés face à face, à se regarder sans rien dire. Et puis Talos lui a saisi la main; il l'a soulevée, et il a posée ses lèvres dans sa paume. SUr le visage de Néèra, il n'y avait plus la moindre angoisse. Elle paraissais rayonner, je ne l'avais jamais vus si belle. Sa main a glissé sur la joue du Spartiate comme en une longue caresse, et s'est accrochée doucement à son cou. Leurs visages se sont rapprochés.

Alors je suis sortit et je suis allé sans me presser jusqu'à l'atelier, pour prévenir Daméas de l'arriver du visiteur.

Talos n'a pas réclamé l'atelier, ni la maison et j'aurais dû m'en douter. lorsque qu'il avait répondu à Daméas, sur les pentes du mont Parnasse: je ne demanderai pas ta vie, j'avais bien senti qu'il y avais quelque chose derrière. Néèra aussi, d'ailleurs, parce que, à ce moment là, elle avait cessé de respirer.

Nous avions raison. Talos a annoncé à Daméas que, plutôt que ça vie, il lui demandait sa sœur. Là, j'ai bien cru que Néèra allait s'évanouir. Talos l'a prise par la taille, et elle a agrippé la mains à son épaule. Et j'ai vu qu'ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre. Tant mieux, parce que je les trouve très beaux, ensemble.

Je suis partit raconter tout ça à papa et maman. Sur leur tombe, il y a l'amphore de la pythie, qu'on a déposée en offrande. Je n'ai pas pus m'empêcher de coller le goulot à mon oreille pour écouter son murmure, et ele ma chuchoté : Ce que vous savez appartient à Apollon et à Céramos. La clef du secret. Et ensuite j'ai entendu le rire de papa, et les chuchotements de maman. Alors j'ai dis à Chrysilla de ne pas s'inquiéter, que tout allais bien.
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Néèra obsvervait le jeune homme avec surprise. Il etait grand,mince,muscle et,malgre sa salete,son visage paraissait assez beau. Le bandeau qui retenait ses cheveux avait autrefois du etre rouge.

Une fille ne devait pas adresser la parole a un garcon,et encore moins a un inconnu,cependant elle ne put s'empecher de dire:

-Tu nous as sauve la vie,tu as droit a notre gratitude.
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-Pourquoi les poules ne pondent-elles pas en Mésopotamie ?...Parce qu'elles regardent le tigre, et l'œuf rate !
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