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Critiques de Fabio Genovesi (28)
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La mer où l'on n'a pas pied

Ce livre est extrêmement farfelu. L’histoire elle-même est farfelue, avec ces grands-oncles qui se prennent pour des grands-pères, qui sont totalement à l’opposé de ce que devrait être un adulte responsable. Mais rien n’est plus amusant que les farfelus, ni plus émouvant. Parce que c’est éminemment émouvant, cette façon qu’a Fabio de tenter de grandir en restant un rêveur. Il trébuche, se relève, et il avance toujours vers l’âge adulte. Oh parfois c’est un peu brouillon, c’est n’importe quoi, il faut prendre de la distance avec la réalité pure et dure, et s’autoriser à imaginer, à espérer, à transformer les choses. Alors on peut enfin rencontrer Fabio. Et sa tordue de famille, qu’on en vient à adorer.



Mais ça n’est pas l’histoire qui fait tout, c’est aussi la façon de la raconter. Je n’aime pas d’habitude les livres écrits par des adultes du point de vue des enfants. La plupart du temps, c’est totalement déconnecté de ce qu’est vraiment un enfant, comme si les auteurs avaient oublié ce qu’ils avaient été. Ils leur prête même des façons de s’exprimer qui ne ressemble à rien de ce qu’un enfant pourrait dire. A moins d’être un enfant adulte. Mais ici, l’auteur a l’air de se souvenir totalement de ce qu’est être un enfant. Quand on en est encore à se battre de toute ses forces pour distendre la réalité. Quand on tente d’écrire des histoires pour comprendre ce que l’on ne comprends pas encore. Quand l’esprit peut vagabonder pendant des heures, au lieu de trouver un truc utile à faire. Si l’on ajoute à ça cette façon enfiévrée d’écrire, j’ai eu l’impression d’avoir Fabio devant moi. Ce petit gamin qui parlerait à toute vitesse quand il serait convaincu de quelques choses, un italien que je ne comprendrais qu’à demi-mot mais tant pis, les gestes aideraient. Et puis ses oncles aussi, qui me feraient peur parce que trop emportés, mais malgré tout si tendres et si sensibles.



Ce livre m’a fait pensé tellement de fois aux films de Don Camillo, alors que ça n’est pas tout à fait la même époque. Mais leurs dignes héritiers, je crois…
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La mer où l'on n'a pas pied

J’ai été déçu par ce roman, dont la traduction de l’italien en français vient de sortir chez JC Lattès.



Cela partait plutôt bien, avec le récit de l’enfance d’un jeune garçon italien au sein d’une famille assez loufoque. Malheureusement, cette succession d’épisodes souvent farfelus a fini par m’ennuyer.



Malgré quelques moments plus touchants, notamment tout ce qui concerne la relation entre Fabio et son père taciturne, j’ai fini par renoncer après avoir lu un gros tiers du livre. J’avais l’impression de me forcer à lire, sans y prendre de plaisir.



Merci tout de même à NetGalley.fr et aux éditions JC Lattès de m’avoir permis de découvrir ce livre.
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La mer où l'on n'a pas pied

Lorsque j'ai vu cette couverture, je dois dire que je n'ai pas été très emballée. Pourtant, j'ai tout de même eu la curiosité de lire le résumé du livre et là, j'ai eu très envie de découvrir cette histoire qui semblait bien singulière. Forcément, ça se passe en Italie alors je ne pouvais pas résister ! Un grand merci aux Editions JC Lattès pour avoir mis un exemplaire à ma disposition ... j'en profite pour m'excuser d'avoir mis aussi longtemps à rendre mon billet mais je suis très mal organisée depuis mon retour de Berlin et le temps me file entre les doigts ...



Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères, des hommes impétueux et dangereusement excentriques. Seul enfant de la famille, il grandit sans camarades de jeux. Jusqu’à son premier jour d’école…

Mais le plus inquiétant, c’est la terrible malédiction qui plane sur les Mancini : tous les hommes encore céliba­taires à quarante ans deviennent fous ; ce dont témoigne sa collection de grands-pères.

De l’école primaire au collège, Fabio s’efforce de trouver un équilibre entre son monde intérieur, aussi riche et vaste que son imagination, et le monde extérieur, bridé par d’innombrables règles, dominé par la loi du plus fort.



Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre, j'ai mis longtemps à rendre cette chronique parce que je ne sais pas exactement si j'ai aimé ou non ce livre. Ca partait super bien, j'ai dévoré les premiers chapitres. J'ai adoré découvrir cette famille italienne des années 80 qui sort de la banalité ambiante, ces oncles complétement déjantés et ce petit garçon qui tente de trouver sa place. Ce petit bout d'homme plutôt naïf qui aspire à une vie tranquille qui ressemble à celles de ses camarades de classe.



Je suis tombée sous le charme de la "non relation" du petit Fabio avec son père. C'est une partie du livre qui m'a beaucoup touchée et pas mal remuée. Après l'accident dont le père est victime, j'ai trouvé que le comportement du garçon était exemplaire et ça m'a beaucoup émue. C'est vraiment le point fort du livre. Fabio est un gamin très attachant. Ce côté ode à la vie, ne jamais arrêter de se battre et rester optimiste en toutes circonstances m'a vraiment beaucoup plu



Mais si j'ai eu du mal à apprécier ma lecture, c'est surtout parce qu'il contient un nombre incalculable de moments complétement étranges et bien trop tirés par les cheveux pour me convaincre. Ce qui m'a beaucoup ennuyé, c'est que je n'ai presque jamais cru à l'histoire que Fabio Genovesi m'a raconté. Bien trop souvent, j'ai levé les yeux au ciel en signe de "pfff mais n'importe quoi". Je suis vraiment désolée d'avoir eu ce ressenti alors que j'avais très envie d'aimer ce récit.



Une lecture en demie teinte ... à découvrir pour les plus curieux et les dingues de littérature italienne.
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D'où viennent les vagues

Départ imminent pour la Toscane où vous ferez la rencontre d’une famille : Serena, la mère fantasque, Luca, son fils surfeur et charmeur et Luna, sa fille albinos. Ces personnages sont entourés de Zot, orphelin de Tchernobyl et son drôle de grand-père sans oublier les trois copains quadragénaires complétement frappés ! Si ce roman laisser penser à une histoire simple et estivale, il n’en est rien. D’où viennent les vagues est un roman doux-amer sur la vie en général, avec ses moments de bonheur, ses moments simples mais aussi ses drames qu’il faut surmonter tant bien que mal. En quelques mots, j’ai trouvé ce roman touchant et captivant.
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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D'où viennent les vagues

Vous ne pouvez qu’être frappé en plein cœur par cette aventure qui n’est autre que la vie dans toute sa splendeur et surtout, dans toute sa laideur mais après tout, n’est-ce pas vivre le plus important, tout simplement ? Bon ou mauvais jour, Luna, Serena, Luca, Sandro et sa vie ratée, Zot et Ferro aux cerveaux déjantés mais surtout rejetés, nous apprennent qu'il faut tout de même se lever le matin pour respirer l’air autour de nous à pleins poumons car il existe et demain sera toujours meilleur, plein de surprise. Une belle leçon de vie, de courage et une gifle en pleine figure pour se redonner du courage d’affronter les obstacles d’aujourd’hui, hier et demain. Ouvrage à découvrir !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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La mer où l'on n'a pas pied

Fabio, le héros de ce roman autobiographique, est on ne peut plus attachant. Il vit en Italie dans un village de bord de mer et bénéficie d'un environnement familial peu habituel.

Tout au long du récit, la vie lui réserve des épisodes plus ou moins loufoques en une succession d'aventures à peine croyable. Le coma de son père se poursuit pendant de longs mois, mais cela ne l'empêche pas de faire preuve d'une confiance inébranlable en sa guérison.

Il y a dans le petit univers décrit ici, un peu des Dom Camillo de mon enfance : on y retrouve les oppositions entre ceux du parti et ceux de l'église, entre les notables et la pauvreté majoritaire. On y retrouve aussi la gouaille des acteurs, une tendance à la farce et à l'exagération, et, surtout peut-être, une joie de vivre en dépit de tout.

J'ai néanmoins pris mon temps pour la lecture, avec parfois l'impression d'une saturation de péripéties. Et je me suis alors demandé s'il n'aurait pas fallu couper le livre en deux... Ou ménager des respirations salutaires.
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La mer où l'on n'a pas pied

Sympathique au début et puis on se demande où l’auteur veut nous emmener ... nulle part finalement, juste un enfant attachant qui raconte son quotidien
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Appâts vivants

Une chronique adolescente dans la paisible bourgade de Muglione, à un jet de pierre de Pise.

Le narrateur a 19 ans, ce qui fait tout le charme de ce récit où le gag et le rire ne sont jamais bien loin, même lorsque la vie est dure.

Distrayant et très agréable.

50 pages de trop peut-être... et le personnage du "mini-champion" que j'ai trouvé complètement raté (ce qui n'engage que moi).
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