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Citations de Fabrice Colin (647)


Nous avions loué un camping-car six places. Robuste, puissant et dur au mal, nous avait certifié le loueur en caressant la portière comme s’il parlait d’un cheval de trait : on ne fait pas mieux que les marques allemandes. Marilyne et moi l’avions réservé un mois auparavant au terme d’une recherche sur Internet de trois heures trente chrono, et papa était allé le récupérer ce matin même là où il l’avait garé la veille au soir, c’est-à-dire dans un arrondissement voisin. La bête était équipée tout confort, avec deux lits doubles et fixes pour les adultes et deux couchettes superposées dans le fond – je prenais celle du haut, gagnée comme toujours à pile ou face. Nous disposions d’une douche et de toilettes séparées ainsi que d’une télé dont nous ne nous servirions jamais. Il avait été convenu avec Jude que nous n’emporterions qu’une tablette en plus du PC portable de Marilyne : l’idée – qui le concernait au premier chef – était de se dé-sin-to-xi-quer. Dans cette optique, il avait laissé son IPhone à la maison. Il y a avait de quoi être admiratif.
J’avais rangé mon porte-documents secret au fond de l’armoire sous une pile de tee-shirts. A l’intérieur : trois noms et trois adresses. La première se trouvait au coeur de Rome : 1418 kilomètres, treize heures et demie de route sans pause en passant par Florence. (p 52)
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Dans le bled où il était né - Calhoun, Géorgie -, la chaleur était parfois si étouffante que le maïs se transformait en pop-corn et se mettait à fuser à travers champs. Certaines vaches en crevaient de peur, littéralement.
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La religion est l'autre face de la magie. Toutes deux visent le même but : la compréhension de l'univers. Toutes deux tournent autour du même Graal : l'immortalité.
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L'histoire, parfois, progresse par soubresauts, et se cabre telle une jument furieuse. Après de longues périodes d'accalmie où on pourrait la croire définitivement en sommeil, la voici qui rue, et hennit et martèle le sol - la voici qui disparaît au loin dans un nuage de poussière.
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« La fin du monde est-elle proche ? LA question peut paraître saugrenue ; elle n'en mérite pas moins d'être prise au sérieux. »
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Je dois avouer que tous le long de l'histoire, nous sommes aussi perdu qu'Anna. Qu'est ce qui est le vrai du faux ... Cependant, je recommande à tous le monde ce merveilleux livre !!! Il est a la fois troublant et émouvant... C'est devenue mon livre préféré !
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Finalement, mentir n'est pas si difficile. C'est même plutôt excitant.
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Les vampires, c’est une histoire faussement tragique que l’on raconte aux gens. Les gens aiment bien avoir peur et savoir dans le même temps que leur peur est sans fondement. Ça les aide à se persuader que le monde n’est pas aussi sombre qu’il en a l’air. Alors qu’il l’est, bien sûr. Alors qu’il l’est bien plus que ça.
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Elle bat des cils. La première fois qu’il m’a parlé d’elle, mon oncle m’a dit qu’elle ressemblait à un renard égaré, avec le monde dans le rôle des phares de voiture. Bien vu.
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L’Incarnation. Les pouvoirs. Soudain, vous êtes quelqu’un d’autre. Soudain, la réalité la plus abstraite au monde devient la vôtre. Vous n’êtes pas devenus la mort, non : vous êtes devenus ses serviteurs, ses hérauts anonymes. Et puis un jour, une petite fille frappe à votre porte et l’histoire s’achève. Vous avez la très désagréable sensation que quelque chose s’est servi de vous.
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Cheryl, pauvre Cheryl. Personne, parmi tous les gens réunis ici, ne connaissait mieux oncle George. Elle a eu une liaison avec lui, il y a onze ans : une histoire brève et orageuse – l’autre nom de l’amour. Je ne garde que des souvenirs heureux de cette période, des images joyeuses. George et papa ne s’étaient pas encore fâchés à mort, alors, et je croyais au printemps éternel, j’ignorais qu’une famille pouvait se déchirer plus facilement qu’une feuille de papier avec plein de petits cœurs dessus.
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... elles sont en effet parées d'un halo lumineux qui est le reflet de leur humeur & dont les couleurs se décomposent comme suit:
rouge: colère & folie
bleu: quiétude & réflexion
violette: terreur & inquiétude
argent: sagesse & bienveillance
noir: grande vieillesse & puissance.
Les créatures d'essence féérique se parent d'une brume glauque et verdâtre. Les humains ne possèdent quant à eux qu' une aura très pâle et grisâtre.
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Quand vous placez la probité et l’honneur au premier rang de vos valeurs et que vous avez pris place à bord du train cinglé de l’histoire à compartiment second classe, la vie n’a rien d’une partie de plaisir.
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" Lorsque tu aimes une personne sans pouvoir être vu d’elle.
Lorsque cette personne ne t’entend pas, ne te sent pas mais que cela n’atténue en rien ce que tu éprouves à son égard.
Existe-t-il un mot pour ça ?"
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Il n’a aucune confiance dans les autres car il n’a aucune confiance en lui.
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Je ferme les yeux. Déglutis. Edna raconte d'une voix lasse, monocorde. Viande. Des crocs qui déchiquettent. Du sang qui dégouline sur les lèvres, sur les joues. Des yeux brillants. Tout ce qui est chair. Et elle a huit ans.
Chérie, mais qu'est-ce qui t'arrive?
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- [...] C'est vrai, tout ce qu'on raconte ?
- Si on le raconte, fit le détective en se levant, c'est pour que ça devienne vrai.
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J'étais sûre de le connaître, certaine de ne l'avoir jamais vu.
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-Vous aimez la menthe? demanda Mercy Prey en entrainant Erik Suncliff à l'écart. La wodka à la menthe?

A peine eut-elle prononcé ces mots qu'une trappe s'ouvrit sur le côté du dirigeable et qu'un grappin en jaillit. Une baie vitrée explosa. Des hurlements de panique retentirent.
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Puis Lady Mortis parut.
Une herse s’éleva d’abord, dans un grincement assourdissant, et un murmure parcourut la foule, la souleva comme une houle. Une créature énorme s’avança, retenue par des chaînes. Priscilla plissa les paupières. Haut comme une maison de trois étages, le monstre rosâtre ressemblait à un sac de jute monumental percé de dizaines d’ouvertures, qui étaient soit des bouches, soit des yeux, et parfois les deux ; Au sommet de ce qui tenait lieu de crâne, des buissons de tentacules s’agitaient mollement, tandis que deux trompes interminables humaient l’air vicié au-dessus de la foule.(…)
Lady Mortis se tenait droite, vêtue d’une robe noire en lambeaux à la traine interminable. Elle agitait ses mains osseuses en une parodie de bénédiction. Nouée autour de son cou, une vipère se contorsionnait. Son visage était une caverne dévastée où brillaient deux billes opaques.
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