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EAN : 9782081258556
381 pages
Flammarion (05/02/2014)
3.61/5   31 notes
Résumé :
Lorsqu'elle chausse les lunettes léguées par son oncle, Angel n'en croit pas ses yeux : elle peut maintenant voir le passage de la vie à la mort. Mais qui sont donc les étranges membres de la famille Cooper ?

Et qu'ont-ils à voir avec les inquiétants employés qui accompagnent les esprits aux portes de la mort ? Il lui faudra accepter les conditions du jeune et énigmatique Brandon Cooper pour trouver ses réponses.
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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« Je vois des gens qui sont morts… » Ainsi aurait pu commencer ce roman ; cependant il n'en est rien. Laissez-moi vous présenter : Angel Crawford est une jeune fille de 17 ans, bien sous tout rapport, suante de banalité. Son projet dans la vie : s'inscrire en fac et écrire un roman majeur. Majeur, il a tout pour l'être, et vous l'avez entre les mains. Un triste évènement vient cependant bouleverser sa jeune existence : le décès de son oncle. L'oncle Georges passait pour un gentil allumé fasciné par les sciences occultes et s'est fâché à mort avec son frère (le père d'Angel, donc) pour cause de divergences d'opinions, comme cela arrive malheureusement. « (…) j'ignorais qu'une famille pouvait se déchirer plus facilement qu'une feuille de papier avec plein de petits coeurs dessus. » nous assène Angel (p. 13). Ils ne s'étaient donc plus vus depuis quelques mois, mais maintenaient un contact épistolaire. Contre toute attente, à l'enterrement elle reçoit une part de l'héritage : une étrange paire de lunettes, ainsi qu'une lettre lui expliquant – détails scientifiques à l'appui – son fonctionnement et l'aboutissement des recherches de son oncle. Ces lunettes ont ceci de particulier : elles permettent soi-disant de visualiser une dimension invisible à l'oeil nu : le passage de la vie à la mort…

Entre incrédulité et curiosité dévorante, Angel n'hésite pas longtemps avant de reprendre les investigations de son oncle. Et voici ce qu'elle voit, les fameuses lunettes sur le nez : un homme en complet gris, portable vissé à l'oreille, venu recueillir l'âme du fraîchement défunt afin de l'accompagner pour son dernier voyage ; tel Charon faisant traverser le Styx, sauf que là il ne fait plus payer. Charon a bien évolué, depuis la nuit des temps : il n'est plus le nocher conduisant les âmes des défunts vers leur dernière destination. Aujourd'hui c'est une entreprise de services internationale de 180 000 personnes (c'est en moyenne le nombre de personnes décédant chaque jour à travers le monde) disposant du monopole absolu de l'activité. L'autre côté du miroir, en somme.

Comme Angel le fait judicieusement remarquer : « Je pensais qu'on ne pouvait pas nous voir. Je me trompais. Nous sommes chacun d'un côté du miroir. Chacun persuadé d'être du bon côté. » (p. 43)
Après cette expérience qui ne laisserait personne indemne et avec les indications de son oncle, elle va réussir à se rapprocher d'une famille a priori « normale » : les Cooper. Qui ne semblent pas étrangers à l'affaire...

Angel Crawford (je vous laisse le plaisir de découvrir par vous-même l'explication qu'elle donne au sujet de son prénom, cela vaut son pesant de cacahouètes) est bouillonnante et pleine de vie, mais surtout d'une curiosité insatiable. Comme un digne personnage de Fabrice Colin, elle s'interroge beaucoup sur le sens de la vie, et lequel donner à la sienne. Elle trouvera ses réponses suite à un facteur déclencheur majeur (la mort de son oncle, en l'occurrence), mais se dit que finalement elle aurait mieux fait de ne pas poser la question… Angel doit à sa personnalité de s'accrocher coûte que coûte car, au final, plus elle s'avance dans cette aventure, plus elle le regrette, et moins elle a le choix.

Le texte de ce récit à la première personne est franc et sobre, parfois naïf (après tout, ce que vous lisez est le premier roman d'une gamine de moins de vingt ans), et on peut vraiment dire que Fabrice Colin a le sens de la formule qui fait mouche : « Elle bat des cils. La première fois qu'il m'a parlé d'elle, mon oncle m'a dit qu'elle ressemblait à un renard égaré, avec le monde dans le rôle des phares de voiture. Bien vu. » (Angel, à propos de sa marraine, p. 18)

A propos des personnages, l'auteur les intègre toujours parfaitement à l'époque dans laquelle ils évoluent. A l'instar de ce récit se déroulant de nos jours aux Etats-Unis, par exemple ; les protagonistes ne se privent donc pas d'utiliser leur smartphone, de suivre les modes vestimentaires ou d'aller à leur encontre. Il trouve également toujours le moyen de justifier leur emploi du temps. Après le lycée, Angel veut bien entendu s'inscrire à l'université, mais se trompe dans son dossier d'admission et ne commence qu'au second semestre. Elle se retrouve donc libre de toute contrainte jusqu'à la fin de l'année civile. Ses parents travaillent, par conséquent ne sont pas constamment sur son dos. Et c'est précisément une des forces du style de Fabrice Colin : ses personnages transpirent l'ordinaire par tous les pores. L'histoire ne se passerait pas aux Etats-Unis, chaque personnage pourrait être votre voisin. Ce réalisme ambiant, à tout point de vue, contribue bien évidemment à entraîner le lecteur le plus loin possible, au plus profond de cet univers extraordinaire, tout en lui faisant croire que ce qu'il lit pourrait tout à fait avoir eu lieu la semaine dernière. La cerise sur le gâteau réside dans les titres de chapitres, qu'ils soient en forme de titre de chanson des Beatles ou de citation de Walt Disney.

Fabrice Colin allège le style (j'entends par là qu'il va droit au but, sans circonvolution) pour parler d'un thème aussi sombre et effrayant que fondamental : la mort. Ce roman suscite une formidable réflexion sur le sens de la vie. Voir la Mort de près (dans tout le sens littéral que peut avoir cette expression dans ce roman) donne-t-il plus de poids ou de sens à la vie ? Nous allons tous mourir un jour. le plus tard possible, cela va de soi. Mais après ?? Comment vivre avec cette question qui nous obnubile ? D'un autre côté, Angel a raison : n'importe qui peut disparaître du jour au lendemain – un accident, une météorite, un essai nucléaire manqué… Ces réalités sont là, mais on ne peut y penser tous les jours et rester sain d'esprit. En abordant le thème du passage de la vie à la mort, Fabrice Colin démystifie ce sujet sensible. Comme il le fait écrire dès les premières pages, ce mystère est le seul qui soit commun à chaque personne sur Terre, et pourtant c'est le plus insondable de tous : à côté, celui des pyramides ou des temples des premières civilisations sud-américaines paraissent plus simples à démêler. Mais il ne fait pas sombrer son lecteur dans l'angoisse ou la paranoïa pour autant, loin de là. Il invite simplement à la réflexion.

Tout cela pour dire que ce roman, traitant d'un sujet grave, est comparativement rendu plutôt léger par l'intervention du Fantastique et se lit comme un excellent polar : avec délectation. A recommander pour tous les ados qui s'interrogent sur le sujet, ou qui ont simplement envie de bouquiner une histoire menée tambour battant et riche de rebondissements, à la manière d'un roman d‘espionnage mâtiné d'action.

Une tuerie. Dans tous les sens du terme.
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Quelles complications me posent la fin de cette lecture ! Il est compliqué de donner un avis général sur une lecture qui ne m'a pas satisfaite, alors que l'histoire avait tous les atouts pour le faire. Sauf l'écriture, et les choix dans les directions que prennent les personnages qui m'ont dérangée...
J'ai trouvé que l'histoire reposait sur une bonne idée et un récit plein de potentiel, mais que celui a été gâché par la narration assez perturbante : le style de l'auteur, unique, ne m'a pas plu du tout.
Le début est emballant, avec ses cryptogrammes et ses symboles (Coeur noir (cartes)) mêlés au récit, qui donnent une touche très originale à la narration, surtout lorsque celle-ci introduit l'entreprise Chronos Inc, qui gère le passage dans le monde des morts... Je ne vous en dirai pas plus ! Mais j'ai été si emballée par cette idée d'entreprise... puis tellement déçue qu'elle ne soit pas exploitée ! L'auteur nous a donné envie de découvrir une idée inédite, visiblement solide et originale... avant de trop la laisser de côté, de mon point de vue. A la place, on découvre d'avantage une héroïne étrange et excentrique qu'on doit accepter, car on va suivre son histoire.... Parallèle à celle de Chronos Inc. Dommage que je sois restée assez frustrée de suivre les aventures d'Angel, alors que j'avais envie d'en savoir plus sur Chronos Inc. Mais là... l'auteur est parti sur une toute autre intrigue. Mais très intéressante aussi, surtout dans son côté fantastique ! Une histoire de famille maudite, qui entretient des rapports très serrés avec la mort...

Lorsqu'Angel rencontre cette famille, on ne comprend plus grand chose. L'intrigue se complexifie et je me suis sentie perdue car la narratrice n'a pas su me guider, étant toujours dans l'incertitude de savoir si oui ou non elle allait croire dans le surnaturel, et continuer à 100% ses aventures... J'aurais aimé qu'elle soit plus combattante et volontaire, afin de nous mener et nous entrainer à ses côtés ! Mais la personnalité très particulière de la jeune fille ,difficile à cerner, n'a pas pris le pas sur celles des différents membres de l'étrange famille, qui n'on su, eux non plus, me séduire.

En effet, j'ai su soit trop peu de choses sur l'histoire de cette famille, soit quelques petits éléments de manière si décousue dans la narration qu'il fallait reconstruire la chronologie pour comprendre où a voulu nous emmener l'auteur.

Pour en revenir à Angel, qui est notre héroïne et narratrice, je dois mentionner que ses pensées sont assez drôle, surtout que l'auteur les a inséré dans la narration, en tant que descriptions, de manière assez habile. Si je n'avais pas fait un blocage sur l'attitude de la demoiselle (je ne supporte pas l'insolence envers les adultes, surtout ceux qui encadrent les ados, notamment...) que je ne pouvais pas accepter, j'aurai pu être séduite par sa manière de raconter ses aventures, à la manière d'un roman en cours d'écriture ! Mais finalement, j'ai longtemps attendu une révélation qui expliquerait son caractère si particulier, sa petite touche de folie... qui ne m'a pas été apportée comme je l'espérais.

Enfin, j'ai tout de même accroché avec le personnage de Nadir, ami d'Angel, même si leur relation et leur amitié n'était pas du tout crédible de mon point de vue. Mais bref, c'est un roman jeunesse.... et j'ai vraiment apprécié découvrir leurs rapports basés sur la confiance et la confidence.

Au final, l'impression de découvrir beaucoup d'éléments de l'histoire, de façon décousue, à cause de la narration très particulière (entre pensées et sauts temporels sans explication ni situation, il faut le lire pour comprendre) m'a plutôt fait penser à la narration d'une descente aux enfers, dans l'horreur... d'une jeune fille terrifiée. Tellement qu'on en vient à douter de la véracité de ce qui lui arrive ! Mais... après-tout, a-t-on rêvé tout cela ? Comme un cauchemar, une aventure haletante, qui panique, et dans laquelle on peut facilement se perdre, sans héros fort prêt à nous guider. Ce sera à vous de juger si les révélations finales relèvent assez le récit pour vous souffler sur les dernières pages. Pour moi, ce ne fut pas suffisant, mais il m'en fallait peu, notamment concernant l'écriture et l'attitude d'Angel, pour que j'accroche d'avantage et conseille cette lecture aux ados.
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Fabrice Colin écrit essentiellement du fantastique et de la science fiction. Son livre allait-il me plaire ? Me captiver ? Je n'avais encore jamais lu cet auteur mais mon amie Paikanne en est une grande admiratrice. Je partais donc confiante.

L'histoire commence sobrement. A la mort de son oncle, Angel reçoit en héritage un manuscrit et une étrange paire de lunettes rouges. Une fois qu'elle a découvert, grâce à Nadir, l'infirmier qui a soigné son oncle, l'utilité de ces lunettes, Angel n'a plus qu'une envie : comprendre comment et pourquoi son oncle s'est lancé dans cette folle aventure.

Le récit se met alors en place progressivement avec la rencontre de l'énigmatique famille Cooper. Nous découvrons, par bribes, les pouvoirs de chacun, les faits présents puis des éléments du passé qui éclairent la genèse de cette expérience extraordinaire. Très vite, une atmosphère pesante s'installe et les interrogations se succèdent. le lecteur n'a pas le temps de reprendre haleine, une course poursuite s'engage. Mais que cherche-t-on ? Et contre qui doit-on se battre ?
Les événements s'enchainent et le lecteur est forcé de s'accrocher tant le contenu est dense. -Parfois même, un peu trop. J'avoue avoir eu du mal à garder le cap quelques fois.-
J'ai cependant pris beaucoup de plaisir à lire ce récit fantastique. L'écriture de Fabrice Colin, fluide et très évocatrice, nous entraine dans un univers tellement vraisemblable qu'on y adhère d'emblée. Construit avec maestria, cet univers fantastique amène le lecteur à réfléchir sur la vie, la mort, la vie après la mort, le déterminisme… Pas mal pour un récit jeunesse.
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Angel, 17 ans, surdouée et légèrement cinglée, est en passe d'entrer à l'université quand sa vie prend un tournant inattendu : son oncle Georges meurt et lui lègue une paire de lunettes bien étranges, qui lui permet de voir ce qu'il se passe lorsque quelqu'un meurt ! Bien décidée à percer ce mystère, la jeune fille mène l'enquête et rencontre une bien étrange famille...

« Passeurs de mort » est un roman très bien mené, dépourvu de longueurs. le lecteur se retrouve rapidement au coeur de l'action et ne s'ennuie pas un instant en suivant l'intrépide Angel. L'auteur parvient sans peine, comme souvent, à préserver le suspense jusqu'à la fin, même si des éléments de réponse nous sont livrés au fur et à mesure de l'intrigue. Comme à son habitude, il s'amuse à brouiller les frontières entre le réel et l'imaginaire. Ce titre est donc à la fois un roman fantastique évoquant la vie après la mort, et un roman d'aventures.

Ce roman aborde également le thème des peurs et notamment la première d'entre elles, celle de la mort. La préoccupation pour la mort et ce qui se passe après est un thème récurrent dans l'oeuvre de l'auteur. Il n'apporte pas ici une vision particulièrement singulière de ce qui se passe au moment où l'on meurt, cela lui sert plutôt de base pour développer son aventure. Angel est quelqu'un de particulièrement angoissé, et cette aventure va l'aider à exorciser cela.

Angel est un personnage qui m'a bien plu. C'est une fonceuse et elle a de l'humour, y compris sur elle-même. Elle est aussi un peu folle (une figurine de L'Etrange Noël de Mr Jack est sa conscience), ce qui n'est pas pour me déplaire ! On pourrait croire qu'elle ne se préoccupe pas beaucoup des émotions des autres, mais il m'a semblé qu'elle avait plutôt du mal à s'ouvrir à eux et qu'elle se refusait à les impliquer dans ses états d'âme. Aussi, ces petits défauts qui pourraient faire d'elle un personnage énervant l'ont rendue touchante à mes yeux. C'est un personnage en quête d'elle-même, qui se cogne à la vie. Parmi les personnages secondaires, la famille Cooper est très intéressante, je n'en dirais pas plus pour préserver la surprise. Enfin, j'ai beaucoup aimé Nadir, c'est le genre de personnage qui pourrait être notre meilleur ami.

Voulez-vous que je vous dise encore une fois combien j'aime l'écriture de Fabrice Colin ? Eh bien oui, j'adore sa plume, sa « patte », j'irais jusqu'à dire que c'est mon auteur français contemporain favori (du côté des morts, Barjavel reste sur son piédestal) pour ce qui est du style. Il m'arrive souvent de m'arrêter sur certaines phrases et de les lire plusieurs fois, juste pour le plaisir des mots. C'est à la fois beau et efficace. (Si vous pensez que j'en fais trop, sachez que j'en ferais sans doute encore plus dans mon prochain billet, car je suis en train de lire un autre de ses romans, Arcadia, et je me ré-ga-le).

Ainsi, « Passeurs de mort » est un roman fantastique et un roman d'aventures avec un personnage principal intrépide et un peu barré qui affronte ses peurs, et notamment celle de la mort. C'est un roman palpitant, bien mené et au style agréable. A lire à partir de 14 ans !
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Angel était loin de se douter que la mort de son oncle allait changer sa vie. Elle se sentait proche de lui car il avait ses marottes, la sienne étant de discuter avec son porte clé (qui n'a jamais discuté avec son porte clé pour tromper l'ennui ?).

Angel veut être romancière, chose qui n'enchante pas trop ses parents qui rêvent pour elle d'une vie plus terre à terre.

Son oncle va lui laisser un héritage : une paire de lunettes un peu particulière. Elle lui permet de voir ce qui se passe quand quelqu'un meurt.

Elle va faire la rencontre d'une famille un peu particulière avec qui elle va vivre une grande aventure si ce n'est l'aventure de sa vie.

Je dois avouer que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. A l'instar du personnage principal, je me suis demandée où l'auteur allait nous emmener.

Une fois les éléments de l'intrigue mis en place, je me suis laissé porter par l'histoire. le sujet est pour le moins fascinant : imaginer ce qui se passe lorsque quelqu'un est passé de vie à trépas. Que se passe-t-il lorsque votre coeur s'arrête ?

L'auteur a imaginé que des entités (j'ai du mal à dire des personnes) viennent chercher les âmes pour les conduire ailleurs.

C'est un sujet qui alimente tous les fantasmes et laisse ainsi le champ libre à tous les possibles.

Les personnages étaient faits pour se rencontrer : certains diront que c'était écrit, d'autres diront que c'est le hasard. L'essentiel est qu'ils forment une sacrée équipe.

De nombreux rebondissements sont au rendez-vous jusqu'au dénouement.

J'ai beaucoup aimé ce roman d'aventure et le personnage d'Angel qui est au début assez déconcertant mais terriblement attachant.
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
25 juillet 2014
Fabrice Colin nous offre une lecture captivante, comme il nous en a donné l'habitude avec des pépites comme La Saga Mendelson, La Malediction d'Old Haven, ou encore le récent La dernière guerre. L'écriture est maîtrisée et l'on y reconnaît bien son style inimitable. N'hésitez plus ce roman sera le compagnon idéal de vos vacances.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Vous ne savez rien de la mort. Ce moment où la vie quitte votre corps comme un oiseau s’envole pour se dissoudre dans le blanc des nuages : quand il arrive vous êtes tel un enfant.
Alors vous imaginez. Que tout devient sombre, aveuglant. Qu’une porte s’ouvre, qui sait ? Qu’une main se tend, qu’un visage paraît.
La mort est le seul mystère qui concerne chacun d’entre nous ; notre ignorance à son sujet est pourtant totale.
Mais voici qu’une ombre s’avance tandis que l’éternel poème de la nuit envahit pensivement New York. Voici qu’une silhouette glisse sur les eaux sombres de l’East River, un coup de pagaie après l’autre. Cette ombre, c’est moi et, ce soir, je suis votre messagère. La fille qui sait des choses que tous les autres ignorent.
La mort n’est pas qu’une marche ratée, un silence entre deux notes, un cri perdu sur la banquise. La mort n’est pas qu’une idée. La mort est un monde.
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La mort n'est pas qu'une marche ratée, un silence entre deux notes, un cri perdu sur la banquise.
La mort n'est pas qu'une idée.
La mort est un monde. Des gens en font profession. il existe une entreprise, un système, une procédure.
Rendez votre ultime soupir et quelqu'un se trouvera là, à votre chevet, téléphone en main: un homme ou une femme en costume gris, que vous serez seul à voir, que vous ne connaîtrez pas.
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Cheryl, pauvre Cheryl. Personne, parmi tous les gens réunis ici, ne connaissait mieux oncle George. Elle a eu une liaison avec lui, il y a onze ans : une histoire brève et orageuse – l’autre nom de l’amour. Je ne garde que des souvenirs heureux de cette période, des images joyeuses. George et papa ne s’étaient pas encore fâchés à mort, alors, et je croyais au printemps éternel, j’ignorais qu’une famille pouvait se déchirer plus facilement qu’une feuille de papier avec plein de petits cœurs dessus.
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Ce que tu as vu sur l'écran, c'était la Mort. Disons: une représentation. Une énergie, une présence, qui se manifeste quand la vie d'un homme touche à son terme. La Mort se nourrit de ces moments. En échange de quoi, elle guide les défunts. [...] La Mort s'ennuie, elle veut... Elle a besoin de ressentir la vie. [...] La Grande Faucheuse. Izanami, Mictlantecuhtli, Odin, Yanluowang, Anubis, Thanatos, etc. Toutes ces représentations. Toutes ces peurs. Et sur terre, nous La Mort en chair et en os.
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L’Incarnation. Les pouvoirs. Soudain, vous êtes quelqu’un d’autre. Soudain, la réalité la plus abstraite au monde devient la vôtre. Vous n’êtes pas devenus la mort, non : vous êtes devenus ses serviteurs, ses hérauts anonymes. Et puis un jour, une petite fille frappe à votre porte et l’histoire s’achève. Vous avez la très désagréable sensation que quelque chose s’est servi de vous.
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