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Citations de Fabrice Colin (647)


Ma soeur ne cherchait pas spécialement les ennuis, mais on aurait dit que les ennuis savaient où la trouver.
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La mort n'est pas qu'une marche ratée, un silence entre deux notes, un cri perdu sur la banquise.
La mort n'est pas qu'une idée.
La mort est un monde. Des gens en font profession. il existe une entreprise, un système, une procédure.
Rendez votre ultime soupir et quelqu'un se trouvera là, à votre chevet, téléphone en main: un homme ou une femme en costume gris, que vous serez seul à voir, que vous ne connaîtrez pas.
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Aujourd'hui est le jour où nous allons en finir.
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Elle parle de ma mère dans le regard de son père. Elle parle de ma mère comme d'une fleur dans un champs de boue, d'une fleur qui s’obstine à être une fleur, et qui exalte des parfums de paradis au milieu des effluves d'une usine trop proche. Cette usine, explique-t-elle avec sourire, nous la connaissons tous, elle fonctionne à plein régime: C'est la fabrique du malheur.
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Le diagnostic était clair : tout ce en quoi je croyais – le bonheur, une certaine idée de la vérité – s’était effrité sous mes doigts, et j’étais impuissant à y changer quoi que ce soit. […] Je sais que j’ai consacré l’essentiel de mon énergie à essayer de comprendre ce qui s’est passé à Washington le 11 septembre 2001 et que je n’y suis jamais parvenu de façon satisfaisante. Je sais que j’ai perdu pied, et que transformer ma rage et ma souffrance en énergie positive s’est révélé impossible ; je sais aussi que j’aurais pu m’en tirer plus mal encore.
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Je ne te laisserai pas partir, Troy, je ne te laisserai pas disparaître cette fois. Quand bien même le dôme du monde devrait se fendiller et rompre, quand bien même, parmi les cendres, il ne devrait rester que nous, je te traquerai, tu peux me croire, je serai là.
La sauvagerie est de mon côté, désormais. Tire ! J’ouvrirai le feu aussi. Et si, à l’heure du Jugement dernier, nous prenons le temps de nous regarder en face, alors j’en fais le serment, fils : ta mort sera la mienne.
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La seule chance de m'en sortir, c'est d'écrire ces lignes en réduisant au silence
toutes les voix sauf une, la mienne - de vous faire savoir que j'aurais au moins essayé
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Les Asenaths avaient vu cet homme se battre sur les murailles. Ils l'avaient vu galvaniser ses troupes, fouetter le courage de ses guerriers... Ils l'avaient vu marcher au-devant des envahisseurs, son épée Vengeance tournoyant à bout de bras au-dessus de la mêlée, et ils avaient compris pourquoi cet étrange barbare casqué avait reçu le nom d'un lion.
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"Ce nuage, c'est comme si la plus belle femme du monde vous avait donné rendez-vous dans un endroit connu de vous seul, résumait l'un d'eux, et qu'elle avait oublié de vous communiquer la date."
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Je fermai les yeux. Une plénitude étrange s'était emparée de mon âme : pulsion de vie, élan compassionnel, pour les autres comme pour moi.
- Je t'aime dis-je
- Je t'aime aussi, Anna. Tu n'as pas idée. Je pensais...
- Tu pensais que je ne m'en sortirai pas, terminai-je à sa place. J'en ai mis du temps à comprendre. Mais je suis revenue pour toi, tu vois?
Il riait à travers ses larmes.
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Tu es venue ici parce que l'avenir sans lui te paraît impossible.
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Le poète entendait montrer aux gens que la vie vaut la peine d’être vécue. C’était un rêveur, un idéaliste. Les rêveurs et les idéalistes finissent leurs jours dans la solitude et l’affliction : c’est là une triste vérité. Leurs histoires, néanmoins, leur survivent et sont libres.
Tout comme, naturellement, vous êtes libres d’y croire.
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- Vos lacets sont défaits.
L'elfe baissa lentement les yeux. Ses lacets ? Mais il était pieds nus !
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Le parti zombie regrouperait tous les morts vivants le souhaitant et serait subventionné par des crédits loyaux, au nom de principes démocratiques fondamentaux "visant à reconnaître les droits des morts à une vie normale".
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Ceci n’est pas une confession. Ceci n’est pas un livre de mémoires. Ceci est la relation aussi fidèle que possible d’une période de ma vie particulièrement agitée (…).
Je ne prétends pas que tout soit vrai ; j’ai essayé de me rappeler, le plus fidèlement possible, et il arrive que des souvenirs nous échappent et se transforment. (…)
J’ignore à quelle époque et en quelles circonstances vous lirez ces lignes. Certaines choses sont difficiles à expliquer pour qui n’a pas vécu ces temps troublés ; c’est pourquoi j’ai pris soin d’inclure par endroits des extraits de livres et de journaux. L’ensemble ne forme pas à proprement parler un roman, puisque ce qui est décrit est réellement arrivé. Mais vous n’êtes pas forcé de me croire et peu importe, en définitive. Ce qui importe, c’est que mon histoire existe. Que vous la lisiez.
Fermez les portes à présent. Calez-vous dans un bon fauteuil et dites aux autres que vous n’êtes plus chez vous. Je vous emmène ailleurs – très loin.
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Si ma mère, parvenue au seuil de la mort, se retrouvait face à un type lui demandant de choisir entre une éternité au paradis
et une éternité à Disneyland, je suis sûr qu’elle s’allumerait une clope et qu’elle soufflerait la fumée au visage du malotru. « Pardon, lâcherait- elle en rajustant son serre-tête Mickey à 2,99 €, mais en quoi réside la différence ? »
Ma mère adore Disney (si vous connaissez un verbe supérieur à « adorer » qui ne soit pas juste « adorer » avec quelques « o » en plus, contac- tez mon éditeur : un radio-réveil à modulation de fréquence vous sera offert). À en croire mon regretté paternel, il s’agit d’une tare de naissance.
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- Le jour arrive bientôt, dis-je. La nuit ne dure jamais longtemps.
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Que le monde aille se faire foutre.
Oh, attendez : on me dit que c’est déjà fait.
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Mais, dans l'ensemble, les corbeaux sont des oiseaux utiles : ils débarrassent le monde des cadavres et, surtout, ils transportent les âmes des défunts.

[p21]
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Certains – ceux qui ne les ont pas lus – croient que les romans de Jane Austen ne sont que de jolies fables parfumées à la rose ou à la violette… Ce préjugé a parfois valu à notre Jane une réputation parfaitement injustifiée d’auteur sentimentale. En vérité, elle est l’une des plus grandes créatrices que la littérature ait jamais enfantées. Elle a inventé un monde : le monde enchanteur de ses livres d’où la mort est bannie, un univers de sombres facéties et d’illuminations joyeuses où tout, toujours, est placé sous le signe du sens.
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