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Critiques de Fabrice Midal (334)
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3 minutes de philosophie pour apprécier la vie

Cet ouvrage propose une douceur par jour pendant 40 jours, avec une citation suivie de l'éclairage de l'auteur qui se lit très vite, les 3 minutes annoncées dans le titre ne sont pas celles du prof de sport qui vous dit "plus que deux, un trois quarts, un et demi etc... !

Il ne s'agit donc pas de cours de philosophie, mais plutôt de portes d'entrée à la fois à la pensée philosophique et la méditation qui l'accompagne.

Mention spéciale pour le choix des couleurs et des illustrations, chaudes et douces, qui favorisent l'imprégnation indirecte du message délivré tout en ouvrant la voie à la méditation.

Un ouvrage qui réveille l'esprit positif :)
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Foutez-vous la paix et commencez à vivre

Mais quand va t-on enfin nous lâcher avec toutes ces injonctions au bonheur, au nirvanâ, au lâcher-prise, à la grande félicité intérieure, à la béatitude ineffable? A coup de méditation transcendantale, de séances de yoga, de voyages au Tibet, de marche dans le désert, de communication avec le cosmos, de feng-shui ou de spiritisme, chacun nous donne la vraie recette garantie de l'accès à la sagesse infinie, le chemin vers un moi authentique et nettoyé en profondeur.

Le dernier en date se paye le culot de nous balancer que tout ça n'est que foutaises et qu'il faut oublier au plus vite les préceptes des précédents ouvrages. Inutile de se farcir la position du lotus pendant des plombes ni de psalmodier des mantras en respirant de l'encens, c'est mauvais pour les poumons et pour les lombaires. Suffit juste de se la jouer cool et de pas trop se mettre la rate au court-bouillon. Et la méditation, on sait pas trop à quelle sauce la pratiquer, finalement.

Mais jusqu'où iront-ils dans le foutage de gueule? Surtout avec un titre aussi tarte!

Le développement personnel me sort par les yeux, cette vaste arnaque pour gogos qui génère de gros bénefs pour les gourous de tout poil (souvent barbus, les gars) avec produits dérivés en tout genre me fout les glandes. Derrière toutes ces petites ou grandes misères humaines il y a souvent de belles grosses névroses, qui mériteraient une vraie thérapie et non une couche de pommade pour les bobos. Quant aux autres, plus légèrement atteints, qu'ils s'en remettent à des moyens plus classiques, une petite aspirine, une tisane ou quelques bouffées de plantes séchées, et tout ira bien.

Je tiens cependant Fabrice Midal pour un type capable d'écrire de bien meilleurs livres, comme "Pourquoi la poésie? l'héritage d'Orphée", un essai dont j'ai dit le plus grand bien dans une autre critique et que je recommande aux amateurs de poésie. Car la poésie c'est la vérité qui jaillit toute nue de l'inconscient et ne s'accoutre pas des oripeaux du marketing. Elle pousse comme les herbes folles, pauvre comme une bohémienne qui dort sur la paille. Elle ne rapporte pas un kopeck aux éditeurs.
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Sauvez votre peau ! Devenez narcissique

S'aimer à l'excès, être centré sur soi, paraître égoïste... et si le narcissisme pouvait être perçu autrement qu'un regrettable défaut ?



C'est ce que l'auteur a tenté de faire avec ce livre. Il propose une autre interprétation du mythe de Narcisse.

Ici, il redéfinit le narcissisme comme l'idée de regarder en soi en s'acceptant avec nos qualités et nos défauts.

Le mot « narcissique » avec sa consonance péjorative est remanié de sorte qu'il devienne un facteur positif au développement personnel de chacun.



« Nous ignorons tous notre propre beauté alors que nous sommes si prompt à la voir chez les autres. »



Apprendre à se regarder. Regarder en soi.

Selon l'auteur, nous avons tous une part du Narcisse de la légende gréco-romaine. L'exemple du personnage de Kay dans La reine des neiges est également mis en valeur pour illustrer le fait que nous avons nous aussi le coeur emprisonné qui nous durci, nous isole, nous interdit de voir aussi bien les autres que nous-même. Mais ces personnages renaissent d'aimer et nous devons nous en inspirer.

L'auteur insiste sur l'importance de s'estimer, d'oser dire non, de l'impératif de se connaître et d'être heureux sans culpabilité. Être heureux quand on est vraiment soi et ne pas se transformer pour plaire aux autres.



J'étais plutôt ravie d'avoir connu ce livre à travers sa version audio, car j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de références aux mythes, légendes et théories philosophiques. le message que veut transmettre l'auteur m'a, de ce fait, paru plus léger.

Il partage également avec ses lecteurs quelques anecdotes personnelles.

Selon Fabrice Midal, la grande maladie de l'être humain est d'être négligeant envers soi-même. Se harceler, ne pas s'écouter jusqu'au burn-out... mais le narcissisme guérit. le rapport aux autres devient aussi plus authentique.

Différentes formes de narcissismes nous sont expliquées tout au long du livre, notamment le cas de Donald Trump, qui est en rupture totale avec lui-même. L'auteur rebondit alors sur la définition du narcissisme selon le DSM (la bible des psychiatres).

Il parle aussi des bienfaits de se retrouver avec la méditation et pousser au fond de soi pour oser dire « je ».



La voix de Patrick Mancini, lecteur de la version audio, est apaisante et agréable à l'écoute.

C'est un livre propice à la réflexion sur notre façon de nous considérer. Il permet également de faire une introspection sur nos propres valeurs et d'apprendre à s'écouter d'avantage.



« Être nous-mêmes dans un monde qui tende de faire de nous ce que nous ne sommes pas, voilà notre plus grand accomplissement ».

Ralph Waldo Emerson



Merci à Babelio et aux éditions Audiolib pour cette découverte.
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Traité de morale pour triompher des emmerdes

Pour triompher des emmerdes, il faut tout d'abord établir un diagnostic de la situation et des solutions que nous sommes en capacité de déployer.

Se révolter est nécessaire lorsqu'une situation nous insupporte mais Fabrice Midal précise que cette révolte est le fruit qui doit mûrir et non pourrir en nous ! Elle dégage de l'énergie, elle est vitale !

Regrouper ses forces et ses talents pour trouver une issue est constructif et libérateur ! A nous de refuser ou accepter la réalité si elle n'est pas épanouissante !

A nous de tracer le chemin de la sérénité et de le parcourir en toute quiétude, fier de notre travail de déblaiement réalisé à la force de notre volonté… d'exister !

Etre sans cesse dans l'optique d'une recherche d'équilibre, inventer, aller de l'avant et prendre confiance, puiser dans toutes nos ressources pour se libérer de nos « chaînes de vie » !



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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Tout juste un mois après les terribles événements qui ont changé la France et ont insufflé un élan citoyen incroyable, Le livre de poche sort ce recueil de textes. 60 écrivains unis avec la même volonté de défendre la liberté d’expression.



L’ensemble des acteurs du livre a donné de son temps et de son argent pour que vive cette belle initiative dont les bénéfices seront reversés à Charlie Hebdo. 5 euros, ce n’est rien pour un tel recueil.



Dans un délai incroyablement court, l’éditeur a réussi à rassembler cette meute d’auteurs, regroupés sous une même bannière et brandissant leurs stylos comme arme. Leur intelligence et leur liberté de penser aussi.



60 textes forcément inégaux, certains se contentant d’une ou deux maigres lignes, d’autres de plusieurs pages. De l’analyse au cri de ralliement, du souvenir au texte très personnel… il y a de tout dans ce recueil.



L’éditeur a eu la bonne idée d’entrecouper les textes des auteurs actuels, d’extraits de Voltaire, Diderot ou encore Hugo. Pour prouver que le sujet de la liberté d’expression n’est pas neuf et qu’il faut défendre cette liberté jour après jour contre l’obscurantisme.



Sans vouloir détailler tous les textes proposés, j’ai une pensée plus particulière pour les mots de Maxime Chattam qui résonnent cruellement par rapport à son roman en cours d’écriture, pour Ian Manook et son texte si touchant, pour Frédérique Deghelt qui pense à la mère de ces terroristes, pour Dominique Fernandez et Marc Lambron qui nous font prendre conscience à quel point cet événement a touché le monde entier, pour Fabrice Humbert et Romain Puértolas avec leur belle idée de parler du sujet à travers une fiction (grave ou drôle), pour Katherine Pancol et son poème enjoué, pour BHL et son texte très juste, pour Eric-Emmanuel Schmitt et son mordant manuel du fanatique…



Quoi que vous cherchiez, et même si vous ne cherchez rien, vous en trouverez un bout dans ce livre. Une lumière contre l’obscurité qui tente de nous éteindre. Voilà ce qu’est ce recueil. Continuons à allumer de telles lumières.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Foutez-vous la paix et commencez à vivre

Je ne suis pas une grande fan de la méditation. Les rares fois où j'ai tenté l'exercice, je n'ai jamais réussi ne serait-ce qu'à me détendre. Il faut dire que rien que l'idée de devoir penser sans cesse à ne pas penser, ça m'épuise. Puis la position en tailleur ne m'est pas habituelle, du coup, j'ai vite mal au dos, au genou ou ailleurs ! Enfin, essayer de respirer, de se tenir droit, de ne pas penser... fichtre, je préfère m'abstenir et me vider l'esprit en lisant un bon bouquin.

Je ne suis pas sure que "Foutez-vous la paix ! et commencez à vivre", le dernier livre de Fabrice Midal, connu comme philosophe et enseignant en méditation, participe de ma définition d'un bon bouquin. En revanche, c'est un ouvrage facilement abordable, qui évoque la vie de tous les jours, et le petites misères que l'on s'inflige soi-même quand elles ne viennent pas des autres, avec pas mal de franchise et de liberté.

Je regrette personnellement la formulation du titre et des chapitres, au format d'injonctions au final contradictoires (la forme impérative a quand même un côté contraignant qui jure à côté du message de se foutre la paix, non ?). J'ai moyennement apprécié le déballage de la vie de l'auteur, qui expose sa propre expérience pour nous démontrer comment il s'est sorti de cet engrenage, en prenant le temps de s'écouter et de constater ce qu'il en était de lui et de son état émotionnel du moment, grâce à la méditation pleine présence (et pas pleine conscience, ne pas confondre SVP !!). Du coup, il nous invite à y parvenir, comme lui y est parvenu ; ce qui est quand même un chouïa culpabilisant.

Ceci dit, je me trouve plutôt mauvaise langue : ce livre de F. Midal est, comme je l'ai dit, facile à lire et à appréhender. Ses messages sont relativement simples, et vont, me semble-t-il, dans le bon sens, celui d'un peu plus de bienveillance et de tolérance envers soi. Même si je parais un peu ironique, j'ai apprécié la précision du discours, l'attention portée par exemple à des mots pouvant paraitre proches mais qui sont significativement dissemblables : la pleine conscience vs la pleine présence (l'une procède de la conceptualisation, l'autre de la sensation), être calme vs être en paix (quand l'un se prémunie des émotions, les autres les accepte pour ce qu'elles sont).

Je suis un peu critique sur cet ouvrage car il donne une impression de facilité "à se réconcilier avec soi-même", ce qui, finalement, ne dépend que de nous et de notre capacité à nous foutre la paix. Or, si les problématiques exposées me semblent à la fois pertinentes et bien amenées, il n'y a pas tellement de "solutions" apportées, en dehors d'une exhortation à moins de violence vis-à-vis de soi, et de l'apport que peut avoir la méditation pour certains. Un peu court, me dis-je, si des lecteurs de ce livre se trouvaient en souffrance...

Quoiqu'il en soit, un grand merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour cette découverte !
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Foutez-vous la paix et commencez à vivre

Pour être heureux, il faut méditer, ne pas être agressif, ne pas ressentir de la colère, sourire, penser comme les autres, suivre le groupe, consommer, parfois au-dessus de ses moyens et se taire, surtout se taire.



J’ai fait tout ça pendant deux ans et cela ne m’a pas empêché de perdre mon boulot dans un chaos destructeur. Je pense simplement que j’étais tellement dans la retenue de mon être que je transpirais le contraire et mes collègues et cadres n’étaient pas dupes, j’étais le mouton noir.



Fabrice Midal arrive alors dans ma vie avec le titre de son livre qui me fait de l'œil et il remet les pendules à l’heure (du moins les miennes).



Je n’ai pas envie de posséder un mois d’avance de fringues pour aller bosser, de peinturlurer mes ongles assortis aux fringues, de dire du mal de mes collègues dès qu’elles sortent de mon bureau mais de jurer mon amitié aux mêmes dans la salle de pause, de faire dix pauses café dans la journée, pas envie de leur sourire, et même pas envie de leur parler si je les croise dans la rue. C’est fini !



À bas les injonctions contradictoires, les soi-disant normes de la société, les modèles qui ne nous correspondent pas, l’agitation inutile, le contrôle, la perfection qui ressemble souvent à de la médiocrité puisque forcée et contre nature.



Ce livre fait du bien, il est tout simple, juste du bon sens, mais quand nous sommes pris dans une certaine mouvance, il est difficile d’en sortir sans aide. L’auteur nous aide à déculpabiliser, nous pouvons nous retrouver sans être comme les autres et en ressentir une liberté certaine.
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Ne vous laissez plus jamais faire

Quand j’ai vu le titre de ce livre, moi qui me laisse marcher sur les pieds par tous, qui ne sait pas dire non et qui du coup nage dans les emmerdes à longueur d’année, je savais qu’il était écrit pour moi.



J’étais déçue en lisant les premiers chapitres. L’impression de réviser une leçon déjà apprise et l’impression d’être fautive de l’attitude des autres. Bon, il faut dire que je suis un peu têtue, rebelle mais en même temps je respecte les règles de la vie en communauté. Trop polie, trop serviable, il y a trop de trop dans ma vie.



Et puis l’auteur a commencé à me parler de ruse, à m’expliquer qu’on peut être rusé sans être malhonnête. Il faut aussi prendre son temps, le temps d’observer son adversaire, de le jauger, avant d’agir. S'appuyer sur ses forces, arrêter d’avoir peur, cette peur qui provoque des boules au ventre.



Je ne sais pas si je vais moins me laisser faire et triompher des emmerdes mais j’ai passé un bon moment avec les philosophes de tous les temps et le style convaincant de l’auteur.




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Foutez-vous la paix et commencez à vivre

J'avais repéré ce titre depuis peu… son titre m'interpellait, et puis mardi je n'ai pas pu résister à la tentation, lorsque je l'ai vu à la devanture d'une librairie boulevard Voltaire - j'avais un peu de temps avant de participer à une rencontre Babelio… et bien m'en a pris.



Foutez-vous la paix est un ouvrage assez déroutant. Son titre est volontiers provocateur. Si, comme moi, vous recherchez un ouvrage sur la méditation, vous serez surpris ; Fabrice Midal est avant tout un philosophe. S'il place la méditation au centre de sa « pratique » philosophique son propos est avant tout de nous mettre en garde : le fameux « Foutez-vous la paix » qu'il répète tout au long de son ouvrage vise à nous interpeller, à nous faire douter, à remettre en cause nos certitudes. Se foutre la paix, c'est renoncer , c'est choisir d'être "autrement", de déplacer le curseur de soi vers les autres, c'est donner la préférence à l'être et non pas au faire, c'est renoncer à l'action fébrile.



Foutez-vous la paix est un ouvrage qui n'est pas vraiment facile ; le langage de Fabrice Midal peut surprendre. Deux chapitres :« Cessez de vous torturez, devenez votre meilleur ami », et « Cessez de vous comparer, soyez vous-même » m'ont paru un peu plus abordables… Pour autant, je suis convaincue que cet ouvrage ne va pas me quitter. La dernière page tournée, j'ai envie de reprendre certains chapitres pour les approfondir - et en particulier mieux comprendre la notion de « paix » que développe Fabrice Midal.



Pour moi, Foutez-vous la paix est un ouvrage original, qui défend et développe des idées neuves, c'est une réflexion qui nous enrichit, qui nous donne envie d'avancer. Bien loin du « prêt à penser contemporain», il s'agit d'une redécouverte du sens de la méditation et de la plein présence.



Un petit plus : une bibliographie bien conçue, et même un site internet permettent au lecteur d'aller plus loin.

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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

J'ai enfin lu Nous sommes Charlie, après (déjà!) Toutes ces années.

Je me souviens...

Ces soixante textes, certains brefs et d'autres plus longs, me ramènent encore à ce jour funeste, cette matinée maudite du 07 janvier 2015. Matinée de mort, cauchemar éveillé, et ce chagrin, ce chagrin!

Philippe Lançon, Chloé Verlhac, Riss et Patrick Pelloux sont passé avant.

J'avais laissé ce poche collectif noir sur l'étagère huit années entières avant d'enfin, tout de même, de l'ouvrir et de l'enfin lire.

Toute la sidération, l'incompréhension, la colère et la réaction me sont revenues intactes car à peines enfouies et toujours prêtes à ressurgir.

Ces soixante-là ont unis leurs voix, leurs mots, leurs cœurs pour parler et dire... Dire NON à la peur et à l'indicible. Tous.

Soixante voix qui, au final, n'en font qu'une riche et variée dans une cantate à la Liberté.

Horusfonck est Charlie, encore et toujours, à jamais.
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Pourquoi la poésie ? L'héritage d'Orphée

Ce livre est flamboyant, subversif, indispensable, rien à voir avec le travail des tâcherons qui décortiquent les visions des poètes pour en faire du papier tue-mouches, ceux qui pèsent les rimes et mesurent les pieds, ceux qui veulent nous expliquer les mots bizarres, avec des notes de bas de page.



Suivez Orphée, descendez aux Enfers, chantez, car toute poésie est d'abord un chant, une musique, un rythme, une cadence, un souffle.



"Les gens devraient aimer la poésie comme un enfant aime la neige."
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Suis-je hypersensible ? Enquête sur un pouvoi..

Fabrice Midal, docteur en philosophie, est gratifié d'une bibliographie comportant 79 ouvrages sur Babelio, quelle énergie ! Suis-je hypersensible ? est l'une de ses dernières productions, parue en janvier 2021, et le moins que je puisse dire à mon grand regret, c'est qu'elle m'est tombée des mains. Tous ceux qui un jour se sont fait piéger par un marketing sournois – pléonasme -, des articles ou émissions prescripteurs de tout et rien au gré des ouvrages offerts aux présentateurs, savent de quoi je parle : le courant éditorial du bien-être, du développement personnel, du « ne pense qu'à ta g... et à personne d'autre » « prends soin de toi », draine dans son sillage juteux le meilleur comme le pire. Fort heureusement, cet opus m'a été prêté, il ne m'a rien coûté, ouf !





« Chaque fois que tu te sens étranger, incongru, en décalage, comme inadapté, chaque fois que tu vis une expérience désagréable, c'est le moment pour toi d'accepter d'y voir un signe de ton hypersensibilité. Reconnais-la, dis lui OK ». Dis-lui OK, c'est un docteur en philosophie qui cause beau en me tutoyant comme si on avait fait la guérilla urbaine ensemble. Qui ne s'est pas senti un jour incongru, en décalage ? Voilà un lectorat largement ciblé, rallié à sa cause, encouragé par un chapitre parlant du foisonnement des manifestations de l'hypersensibilité, il y en a bien une qui te concernera, brave consommateur ! Fabrice Midal nous confie que dès l'école maternelle, il a été un être à part, luttant contre sa mère qui voulait lui faire porter un vêtement qu'il refusait. Tiens, comme mon petit-fils et tous les enfants tous les matins ! Mon petit-fils n'ayant que 23 mois, je me demande s'il ne serait pas hypersensible ET précoce, à haut potentiel. Voilà un thème qui pourrait intéresser l'auteur pour son 80ème livre.





Fabrice Midal adopte une méthodologie, il crée une hypothèse puis extirpe des travaux de spécialistes de la philosophie, de l'économie et de nombreuses matières scientifiques des bribes sorties de leur contexte pour la confirmer. Il y a bien quelqu'un, quelque part dont on peut interpréter la pensée, ce n'est pas Aristote qui dira le contraire. Tout ça, pour au final, proposer un test « qui n'est pas plus scientifique que les autres ». Ca doit bien porter un nom cette technique mais je suis docteur en rien, juste énervée.





A la fin de chaque chapitre, un résumé : « ce qu'il faut retenir », largement suffisant pour recueillir la substantifique moëlle de la pensée midalienne, comme par exemple que l'hypersensibilité est un phénomène difficile à définir avec nos catégories de pensée, et « un exercice » qui propose par exemple de se reconnaître dans 5 questions comme : « Es-tu facilement blessé par les critiques, les reproches, les conflits ou es-tu affecté par l'état émotionnel de tes proches, y-a-t-il des odeurs qui te dérangent, sens-tu ton esprit aller dans tous les sens ? C'est bien les questions fermées, les réponses sont dans leur intitulé, on gagne du temps ! Il y a aussi les injonctions : Sois comme Lucky Luke ! Ou encore des truismes : « Un pingouin ne peut pas être heureux dans le désert : quoi qu'il fasse, il ne sera jamais un dromadaire. […]. Un pingouin reste un pingouin". Sans blague ?





Comme je ne suis jamais contente, je n'apprécie pas non plus que cet homme me parle d'Aristote ou de Bergson, notamment sous cette forme : « Depuis Aristote, l'histoire de la pensée et de la philosophie ne cesse d'interroger l'énigme qu'est l'hypersensibilité, nommée au fil du temps de diverses manières ». Ca c'est de la philosophie ! « Traversés par le mouvement même de la vie, les hypersensibles sont dotés d'une puissance qui a toujours fasciné ». Ah ! Si quelqu'un peut m'expliquer ce que cette phrase peut bien vouloir dire !





Le seul élément auquel j'adhère est lorsque Fabrice Midal dit : « Je comprends que tu aies des doutes en me lisant ». En effet...



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Suis-je hypersensible ? Enquête sur un pouvoi..

Avant même de pouvoir déterminer si nous sommes hypersensibles, qu'est-ce vraiment que l'hypersensibilité ? Fabrice Midal revient sur son origine, sur les effets que la société a sur ces personnes, sur ses propres expériences en tant qu'hypersensible découvert sur le tard et sur cette différence qui est en réalité un atout...



Pour être honnête, je ne lis jamais de livres sur le développement personnel, ça ne m'a jamais attirée. Sauf qu'alors que je traverse une période mentale difficile, une âme sensible et généreuse désireuse de m'aider dans ces moments pénibles m'a fait parvenir quatre livres de France en rapport avec mon problème. Celui-ci est le premier que je lis à cause de son titre. Voyez-vous, j'étais parvenue à la conclusion que je devais sûrement être hypersensible pour qu'il m'arrive ce qui m'arrive.

L'une des grandes choses que l'on apprend en lisant cet ouvrage, c'est la définition erronée que la société a donnée à l'hypersensibilité. Pour la société, un hypersensible est quelqu'un qui n'est pas capable de supporter la moindre chose, qui va pleurer facilement, comme une preuve de faiblesse, qu'on va qualifier de "petite chose" voire même de "petite nature". C'est la définition de l'hypersensibilité imposée par la société et ses codes de vie. Pourtant, un hypersensible est en réalité quelqu'un qui laisse sa nature vivre au grand jour, beaucoup plus réceptif aux stimuli divers et variés du quotidien comme le bruit, le goût et l'odorat, et qui a pour conséquence du mal quand il est trop sollicité. Un hypersensible est en fait une personne qui est plus proche de son humanité, plus empathique, qui ne se sent pas à l'aise dans les règles et codes qui gèrent la vie en collectivité, qui va faire beaucoup de choses différemment des autres et va d'ailleurs se sentir plus souvent mieux seul ou en petit groupe qu'en bande de dix ou dans la foule.

Dès la page 18, Fabrice Midal me décrivait. Mot pour mot. Puis je me suis reconnue encore à la page 25, et à bien d'autres dans ses exemples clairs et perspicaces qui sentent le vécu.

L'auteur s'attache surtout à expliquer l'origine génétique de l'hypersensibilité, sur laquelle se greffe le psychique, mais jamais l'inverse comme le grand public peut le croire. En rappelant certaines études scientifiques et en faisant intervenir des neurologues, biologistes et autres, il démontre que l'hypersensibilité est en réalité une nature que la société tend à étouffer constamment et par tous les moyens possibles. Voilà pourquoi l'hypersensible se sent agressé par des choses que les autres ne percevront même pas.

Avec cet ouvrage, Midal cherche également à déculpabiliser les hypersensibles qui se sentent impuissants face à leur condition qui les isole, que les autres ne comprennent voire n'acceptent pas. Certes, il utilise des mots qui pour moi frisent le ridicule ésotérique comme "pouvoir", "don", "force", "cadeau", et surtout termine tous ses chapitres à la deuxième personne du singulier pour s'adresser directement au lecteur. Cela donne à mes yeux un côté moins professionnel à la chose, plus vernaculaire et naïf, voire même sectaire, qui infantilise un peu et qui se détache grandement du reste de son récit, passionnant et révélateur de bien des choses. Certains exercices en fin de chapitres sont aussi un peu tirés par les cheveux, invitent à faire une action sans doute étrange (moi-même je ne me voyais pas les faire, n'y voyant clairement pas l'intérêt dans mon cas).

Néanmoins, ce livre offre des réponses à ceux qui cherchent à mieux se comprendre, et surtout invite à "se foutre la paix" pour parvenir à se sentir mieux dans ses baskets.
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ABC du bouddhisme

Excellente présentation du bouddhisme. Fabrice Midal commence par expliquer l'engouement de plus en plus prégnant des occidentaux pour le bouddhisme. Il explique en quoi l'éthique et les préceptes propres au bouddhisme nous apportent une réponse au quotidien, au-delà, et même à l'opposé de la morale judéo-chrétienne du bien et du mal. Pas de transcendance ni de tables de la Loi. Mais en revanche, la recherche d'une conduite juste que chacun trouvera à sa manière. C'est ce chemin qui est important. La première technique reste bien sûr la pratique de la méditation. La pensée doit s'ancrer dans l'ici et maintenant. Il y a bien quelques règles de conduite comme : s'abstenir de tuer les êtres vivants, de voler, d'avoir des rapports sexuels préjudiciables, de mentir, et absorber des toxiques. Mais rien n'est interdit et imposé. Chaque règle implique une réflexion et engage à éviter un certain type de conduite. Le bouddhisme part de l'expérience quotidienne. Celle expérimentée par le Bouddha. L'ensemble de son enseignement peut être résumé en 3 points : l'éthique, la méditation et l'intuition. Le chemin du Bouddha est la conjonction de ces 3 forces. C'est la partie du livre qui me semble la plus intéressante et celle qui fait la différence avec les autres livres sur le bouddhisme. Car on trouve plus facilement des textes sur la vie du Bouddha, son enseignement, les différentes écoles…

Les grandes notions du bouddhisme me paraissent également intéressantes car soit on les connaît mal, soit on ne les connaît pas du tout. Samsara et nirvana sont souvent mal comprises tandis que le non-ego, le non-agir ou la vacuité sont souvent totalement méconnues. Une notion fondamentale est aussi la compassion. « C'est la noblesse du cœur, le souci que tous les êtres soient libres de souffrance ». On trouvera aussi un chapitre sur l'importance des rituels et quelques conseils pour la pratique.

Avec ce livre Fabrice Midal nous enseigne un bouddhisme humain, à notre portée d'occidentaux, centré sur des valeurs cardinales humaines qui s'adaptent parfaitement à notre début de XXIe siècle où l'on a parfois l'impression que toutes les valeurs qui font l'humanité disparaissent.

Parfois, il suffit juste d'être là, présent à soi et au monde. Sans juger, ni agir avec précipitation. Juste observer.

Pour résumer, une excellente approche pour un bouddhisme humain, au quotidien.
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Foutez-vous la paix et commencez à vivre

Vraiment, j'ai beaucoup aimé ce livre de Fabrice Midal.



J'avais déjà lu "Suis-je hypersensible?" et là encore, c'est une belle découverte.



L'auteur nous propose de nous foutre la paix et d'être nous-mêmes par le biais de la méditation. Par exemple, ne pas avoir peur d'être vulnérable.



J'ai déjà lu ce livre deux fois, une fois dans le désordre et une autre fois du début à la fin. Et je sais que je vais le relire à l'avenir. Ne passez pas à côté!



Un grand Merci à Fabrice Midal!
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Être là

Dans la continuité du beau roman « Le jour où je me suis aimé pour de vrai », j'ai décidé de lire « Etre là », qui est un recueil de 12 textes produits par 12 auteurs d'univers assez différents.



Comme chacun a pu le constater être là physiquement n'exclue (parfois) pas notre absence mentale.

« Mais tu m’écoutes quand je te parle ? ».

Ce livre permet à quelques soignants d'exprimer leur opinion sur le pouvoir de la présence devenue pour eux le fondement des conditions d’une relation thérapeutique efficiente.



Rien de transcendant dans cette proposition, ni dans leurs écrits. Je me suis ennuyée très vite, ai trouvé d’un texte à l’autre leurs dires répétitifs et creux. Déception donc et sentiment d’avoir acheté un livre (un peu) pour rien, sauf pour m’ennuyer.



Certaines idées m’ont carrément énervée. Comme celle de Gaston Brosseau, Professeur de psychologie clinique au Québec pratiquant l'hypnose thérapeutique (comme d’autre auteurs de cet ouvrage) qui va jusqu'à écrire que " les états anxieux pathogènes, les troubles obsessionnels de l'humeur, les personnalité paranoïaque, narcissique, et nombre d'états limite, la dépression, etc sont tous des modes d'adaptation au présent ", et que l’hypnose peut guérir tout ça.

Dans le fond de ces problèmes, il n’a pas foncièrement tort, mais ça ne résout pas les pathologies en question. Quel raccourci !



Il y a d’autres participants dans ce petit livre bien long à lire, mais aucun ne m’a intéressée, fait vibrer, touchée… Il y a bien le légendaire Fabrice Midal avec ses phrases passe-partout : « Je peux mesurer combien d’actes j’accomplis dans une heure, mais je ne peux pas mesurer la qualité de présence que je peux y mettre. » et ses délires moins philosophiques que perchés.

Il nous invite à bien différencier « conscience » et « présence », car pour lui, « la présence s’oppose à la volonté ». Ca se complique et chacun y va de sa petite contradiction, quand l’un dit qu’être présent c’est se forcer, l’autre écrit qu’au contraire c’est lâcher prise.



Attention donc à ce thème hautement philosophique qu’il aurait mieux valu laisser traiter pas moins d’auteurs, et surtout pas par autant de toubibs qui gâchent tout et qui veulent vendre leur technique, l’hypnose. Voilà c’est dit !

Dans ce recueil nombriliste, mon seul plaisir de lecture fut bref, et je le dois à Philippe Delerm lorsqu’il nous parle de sa présence au monde, avec ses multiples positions de « regardeurs ».

« Ah !!!! Philippe !!! Tu es au soleil déclinant sur le trottoir vers 17 heures les soirs d’hiver, ce que Sylvain Tesson nous dit de son enchantement face au spectacle d’une mésange sur une couche de neige dans une cabane sibérienne ! Vous seuls savez parler de la présence, sauf que Sylvain n’est pas dans ce livre (il aurait pu). Hélas.

Heureusement, il y avait vous ! »



J’ai donc pu être réellement présente à mon plaisir de lire dix minutes seulement le temps d’apprécier la pensée de Philippe D. Le reste du temps, j’ai lutté, lutté tant mon esprit fuyait sans cesse. On n’était plus dans le lâcher-prise ; mais plutôt dans le " sauve-qui-peut ! ".
Lien : http://justelire.fr/etre-la-..
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Suis-je hypersensible ? Enquête sur un pouvoi..

Fabrice Midal a écrit un livre fort et vraiment, je le remercie.



Il parle de sa propre expérience d'enfant, d'adolescent et d'adulte hypersensible. Il a fait des recherches, consulté des scientifiques pour analyser l'hypersensibilité.



J'ai lu ce livre sur plusieurs mois et il m'a fait beaucoup de bien.



L'hypersensibilité, ce n'est pas juste de la vulnérabilité et de la fragilité... Fabrice Midal montre qu'elle prédispose aussi pour de très belles expériences. Il nous dit aussi et surtout qu'il faut accepter son hypersensibilité...



A mon avis, c'est un ouvrage que chacun devrait découvrir.

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Foutez-vous la paix et commencez à vivre

Un style à l’image du titre : expéditif, franc, sans fioritures. C’est vraiment un livre bouffée d’air frais dans la catégorie : l’auteur s’autorise à râler, nous autorise à râler, à vivre nos émotions, nous invite à être pleinement en vie et connectés à nous même, au lieu de prôner une pseudo-sagesse morne, désincarnée et apathique.

J’ai eu du mal à lâcher ce livre qui se lit très facilement et rapidement, dans lequel l’auteur nous parle avec beaucoup de franchise, d’honnêteté, de simplicité, en donnant des exemples qui illustrent parfaitement son propos. « Foutez-vous la paix ! Et commencez à vivre » est une ode à l’acceptation et à la vie.

Un livre que j’ai apprécié et qui me donne envie de le prêter pour en faire profiter d’autres.
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Ce 7 janvier 2015, il y a eu un événement horrible, innommable et profondément choquant. Mais heureusement face à cela, on a vu une levée, une solidarité forte qui s’est opposée clairement aux actes de barbarie qui se sont produits . Et ce livre est né!60 écrivains unis sous la bannière de Charlie Hebdo… Pour ne jamais oublier ce jour si noir, pour rappeler à nos cœurs que tant de sang a déjà été versé pour nos libertés…



C’est avec une certaine émotion que j’ai lu ses textes, le cœur serré, les larmes au bord des yeux. Chaque auteur voit cet événement avec son expérience, et c’est intéressant de voir les mots qui en découlent. Les textes de certains sont plus vifs, d’autres plus philosophes, et du coup, ce recueil de textes est un fort et émouvant imbroglio d’émotions fortes et vibrantes. Personne n’a pu rester insensible face à cette barbarie, et chacun le démontre avec plus ou moins de force.



J’ai particulièrement été touchée par le texte de Christel Noir, je me suis sentie proche des mots de Fredéric Lenoir, j’ai aimé le ton de la poésie de Katherine Pancol, l’humour inversé de Eric Emmanuel Schmitt, et je me dis qu’il faudrait suivre les conseils avisés de Claude Halmos. Je ne cite qu’eux, mais en fait chaque auteur a su me faire ressentir une émotion, je n’ai gardé que les plus fortes, ce recueil a de quoi vous prendre aux tripes, c’est certain!



En plus, d’être un formidable élan de compassion et de solidarité de la part de ses auteurs contemporains , tous plus intéressant les uns que les autres, nous avons la chance de relire, de redécouvrir des textes forts de Victor Hugo, Diderot, Voltaire, qui sans leur courage et leur soif de liberté, n’en serions pas surement là aujourd’hui, à prôner haut et fort la Liberté d’expression.



Je voulais donc remercier les éditions Le livre de poche pour cette belle initiative.


Lien : https://fairystelphique.word..
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

De Jacques Attali à Voltaire en passant par Denis Diderot, Bernard Pivot, Katherine Pancol, ce recueil regroupe les écrits de soixante auteurs sur les évènements de janvier 2015. Ceux-ci ont le plus souvent été composés à chaud, avec les tripes. Cet engagement se ressent de manière variable mais avec une intensité plutôt étonnante.



En elles-mêmes les compositions sont variées : fictions, lettres, citations, articles de presse mais elles véhiculent le même message, sans pour autant verser dans des répétitions ou un pathos malvenus. Il est toutefois recommandé d'éviter la lecture "d'une seule traite" qui laissera un sentiment de lassitude. Le recueil doit être compris dans la même perspective que le célèbre Indignez-vous ! de Stéphane Hessel. Il s'agit ici d'un éloge de la République, des valeurs qui lui sont attachées, des idées des Lumières, de l'esprit français. Chacun à sa manière tente d'apporter sa pierre à l'édifice mais la philosophie est la même : être fier de nos valeurs et les défendre.



Certains textes sont de véritables pépites. A cet égard, la fiction humoristique de Romain Puértolas est une véritable bombe de table. Ce fruit d'une imagination fertile est immédiatement suivi par un hommage à un autre Charlie composé par Serge Raffy. Au titre des découvertes intéressantes, l'analyse faite par Maxime Chattam doit être signalée, car il nous apprend au passage une nouvelle qui attristera ses fans.



Écrire est une forme d'engagement... mais qu'en est-il des actes ? S'il est impératif de saluer cette initiative littéraire (profits reversés au journal, délais de parution très courts) il est difficile de donner un avis sur la suite. A lire les quelques pages de ce corpus, tout le monde est d'accord sur la nécessité d'agir. Mais concrètement, nos chers penseurs ne nous livrent pas forcément leur manière d'agir. Écrire et participer aux rassemblements républicaines, certes... mais encore ? Cette impression de manque (aisément compréhensible) porte toutefois un grand préjudice à cette initiative, pourtant emplie d'une bonne dose d'émotion.
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