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Critiques de Fabrice Nicolino (97)
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Ma tata Thérèse

Quelle histoire. On aimerai tous avoir une tata Thérèse, avec sa ménagerie et ses façons de faire et d'aimer les animaux. Une hymne à la joie de vivre et de partage avec les animaux loin d'être bêtes. Écriture avec beaucoup d'humour une fraîcheur inouï. Bien joué Fabrice nicolino, et Catherine meurisse !
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Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'es..

Un bref – peut-être trop bref – historique des dérives et erreurs de la politique agricole des 100 dernières années. Tout y passe, agrochimie, productivisme, industrialisation, remembrement, déshumanisation, mécanisation… pour arriver au gros merdier actuel.





Un essai à charge, au pas de charge, pas de quartier !
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La faim, la bagnole, le blé et nous : Une dénon..

Fort intéressant et entièrement d'accord.
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Métro, boulot, chimio : Débats autour du cancer..

Depuis plusieurs années, militants écologistes et de la santé tentent de sensibiliser les citoyens sur les liens entre santé et environnement. Ils démontrent en effet, que l’explosion des maladies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète) est due à la dégradation de notre environnement, notamment par sa contamination par divers produits chimiques (issus de l’activité industrielle, de l’agriculture chimique, etc).



Métro, Boulot, Chimio, nous offre une réflexion stimulante sur notre modèle de société, et pose la question suivante : "peut-on soutenir au nom de l’emploi une industrie qui détruit nos vies ?"



Pour tenter d’y répondre, le livre nous expose un débat qui a eu lieu en 2012 entre protagonistes de la "gauche de la gauche" (Front de Gauche, syndicalistes, François Ruffin de Fakir) et militants libertaires et écologistes (Fabrice Nicolino, le collectif Pièce et main d’oeuvre entre autres) après un reportage diffusé durant l’émission Là-Bas si j’y suis, sur France Inter. Il s’agissait alors de savoir s’il était nécessaire de lutter contre la délocalisation d’une usine de fabrication de chlorure de vinyle (PVC) appartenant à la multinationale Arkema, alors qu’un certain nombre d’ouvriers sont morts de cancers à cause de leur exposition pendant 30-40 ans à cette substance chimique cancérigène.



Les libertaires et militants de l’écologie politique critiquent le positionnement de cette extrême gauche productiviste qui n’attaque que l’exploitation du travailleur par le système capitaliste. Quid de l’aliénation à ce système, se demandent alors les premiers ? Car aujourd’hui, que resterait-il de notre société sans cette industrie chimique ? Notre mode de vie est en effet trop dépendant de la technologie (nucléaire, agriculture chimique, OGM, production industrielle). Alimentation, matériaux de construction, automobiles, jouets, tout est réalisé à partir de dérivés du pétrole qui contaminent les ressources de notre planète, et par la même occasion nos propres corps.



Alors qu’on se questionne beaucoup sur les pratiques des agriculteurs lorsqu’ils épandent divers produits sur les aliments que nous allons trouver par la suite dans nos assiettes, ne pourrait-on pas établir la même critique pour les ouvriers qui produisent des matériaux qui vont ensuite contaminer notre environnement domestique ?



Que faut-il faire alors ? Soutenir l’ouvrier coûte que coûte dans sa lutte contre la fermeture de son usine, en ayant une vision sur le court terme (c’est le salaire immédiat qui prime), où s’émanciper de cette industrie avec une vision sur le long terme (c’est la qualité de la vie et de la planète qui prime) ? "Sans la participation active des salariés à ces industries de la mort, les capitalistes seraient dans l’impossibilité de les produire, pas plus en France qu’ailleurs" souligne pour sa part le collectif Les Amis de l’Égalité.



Militants libertaires, et défenseurs de l’environnement et de la santé, loin d’être des ennemis des travailleurs, ont le mérite de poser les bonnes questions (avec un brin de provocation) et de mettre "la gauche de la gauche" face à ses contradictions sur la croissance, le productivisme, la conception du travail, ses relations avec le monde ouvrier. C’est alors une autre société qu’il faut imaginer pour que les vies des hommes valent plus que leurs emplois, et cela passera nécessairement par une révolution des consciences.



https://jehaislesindifferents.wordpress.com/
Lien : https://jehaislesindifferent..
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Ma tata Thérèse

Le narrateur raconte sa vie entre 1960 et 1966. Il avait alors entre 5 et 11 ans. Juré-craché il dit que tout est vrai. Comme si ! Il a un frère, Régis ; sa « tata Thérèse » est la sœur de leur mère. Il lui prête des excentricités. A peine croyables ! La tata aurait des baguettes magiques… Elle s'occupait d'animaux : des chats, des souris, des fennecs, des perroquets, des pigeons… Tout cela en plein Paris !



Mais si elle avait voulu elle aurait pu transformer un enfant qui n'aime pas lire en sale gosse qui dévore les livres…Choisissez votre camp…






Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Bidoche

Question: combien d'animaux sont tués, en France et par an, pour nos besoins alimentaires?

Ce livre est une enquête à travers l'industrie de la viande où rien ne nous est épargné:les lobbys, les liens incestueux entre industrie et recherche, le traitement violent fait aux animaux, les terres destinées à nourrir le bétail alors que les populations proches ont faim...

L'ouvrage est trés documenté et argumenté; depuis je ne mange plus de viande que le week-end!
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Qui a tué l'écologie ?

Un ouvrage intéressant. Le thème abordé est plus rare que les livres précédents de l'auteur (les pesticides, les agrocarburants, la viande...). Il s'agit en effet d'une critique des grosses structures associatives censées défendre l'environnement en France, sous l'éclairage particulier du "grenelle de l'environnement" . Le tableau est cruel mais je le pense (malheureusement) assez juste.

En effet, pour faire moi-même partie d'une association écologiste assez remuante et qui a du pour cela sortir du réseau FNE censé nous représenter mais qui ne souhaitait pas remonter nos idées, j'ai particulièrement apprécié ce livre.

Moins fondamental peut-être (quoique..) mais assez jubilatoire pour moi.

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Pesticides : Révélations sur un scandale français

Fabrice Nicolino est un journaliste engagé.

Son livre est un brûlot très documenté. On se demande parfois s'il n'est pas inconscient (et son éditeur avec lui) vus tous les noms qu'il ose citer. Et puis on se dit que s'il ose cela c'est à la manière du Canard enchaîné qu'il a des sources fiables qu'il a vérifiée.

Alors on prend peur, mais on remercie l'auteur de son travail.

Epatant et grandement nécessaire.



En résumé l'état des sols et la santé des français (surtout des agriculteurs) n'est pas brillante à cause des pesticides qu'on y balance généreusement. Le plus gênant est que le système qui a permis cela est bien en place et qu'il faudra longtemps pour le réformer.

Mais s'y est on seulement attelé?
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Nous voulons des coquelicots

...je veux des coquelicots...
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Lettre à une petiote sur l'abominable histoir..

Un petit livre très vite lu, qui traite de l'essentiel du sujet, avec parfois un manque "structure", qui fait penser aux titres de collection "Expliqué à" chez Seuil, mais dans un langage beaucoup plus familier.
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Bidoche

Un livre extrêmement complet et documenté sur le scandale de l'industrie de la viande.

Oui ça culpabilise et c'est bien normal. Il montre à quel point cette industrie ravage tout: économie, vie sociale, écologie et surtout la vie tout court. Et il faudrait ne pas culpabiliser? Trop facile!

Ce livre permet d'ouvrir les yeux, de cesser de faire l'enfant. Il met à nu des années de manipulations et retire toute excuse à ceux qui ne veulent pas voir.



Je suis déjà vegan et ce livre ne fait qu'appuyer mes convictions. Je vais le faire circuler autant que possible.



Lecture indispensable pour citoyen en mal de vérité!
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Un empoisonnement universel

on nous enmerde (excusez moi du terme ) pour 3000 morts sur les routes!!!



alors que nous sommes passé en un trentaine d'années de 170 000 a 350 000 de cas de cancers.



faites tourner vos neurones et demandez vous ce qui va pas dans ce monde.



tres bon livre a lire pour eveillez votre esprit.
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Un empoisonnement universel

Il y a quelques années j'ai lu le livre sur les pesticides de Fabrice Nicolino et François Veillerette, j'avais du mal à croire ce que je lisais, du moins dans de telles proportions. Le pouvoir de l'argent au détriment de la santé des hommes et de la préservation de la terre (c'est mon côté naïf) . Ce livre est de la même veine. L'histoire des début de la chimie est passionnante, et l'usage au quotidien de toutes ces potions non-magiques est atterrant. A lire absolument.
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La faim, la bagnole, le blé et nous : Une dénon..

Je n’ai pris conscience du réel danger des agrocarburants qu’en 2004 environ (mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas...), lorsque je me suis penchée sur la déforestation en Indonésie. Hormis l’huile de palme qui me préoccupait grandement, j’avais un peu négligé les autres végétaux destinés à remplacer le pétrole, et notamment la canne à sucre, le soja, le maïs, entre autres.



Depuis, je lis toutes les contributions émanant de scientifiques et d’ONG, et j’ai découvert l’ampleur du désastre en Amérique du sud essentiellement, avant de jeter un coup d’œil sur ce qui se passait en Europe, et forcément chez nous, en France.



Le livre de Fabrice Nicolino a le mérite de creuser la question des agrocarburants en France, et de brosser un rapide portrait de la situation au niveau mondial. J’apprends donc avec effarement que le lobby agro-industriel planche sur les agrocarburants depuis une vingtaine d’années environ, et que l’idée a fait son chemin un peu partout, au sein des organisations écologistes hélas (certaines, pas toutes) mais aussi au Ministère de l’Ecologie via l’ADEME dont le rôle dans le développement des agrocarburants est on ne peut plus préoccupant. En coulisse, on s’active donc à faire la promotion de ce nouvel or vert qui risque de provoquer un chaos tel qu’il nous sera bien difficile de nous en remettre.



Outre le fait que la production d’agrocarburants sera responsable de la hausse des prix des céréales et autres végétaux de base, contribuant ainsi à aggraver la famine qui frappe déjà de nombreuses populations, elle ne résoudra en rien le problème du réchauffement climatique, au contraire, et une avalanche de problèmes déboulera en moins d’une dizaine d’années : disparition des forêts, des tourbières, des jachères (donc adieu au peu de biodiversité qui nous reste...), pénurie d’eau potable, voire d’eau tout court, augmentation de l’utilisation des engrais et des pesticides (et déjà la situation n’est pas triste...), raz de marée des OGM... une bien belle vision d’un avenir tout proche que nous promettent les accrocs à la voiture, dont la plupart d’entre nous font partie.



La chose à retentir de ce livre est sans doute celle-ci : aujourd’hui on fait l’apologie des agrocarburants en France au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Or, le lobby agro-industriel et quelques politiques se mobilisent depuis le début des années 80 lorsque l’excédent d’huile, suite au développement des oléagineux pour la production de tourteaux, commence à poser problème.



C’est donc pour des raisons purement commerciales que l’on songe à trouver de nouveaux débouchés pour les huiles végétales. Le livre de Nicolino est nécessaire pour comprendre les enjeux et faire le bon choix en toute conscience. Celui de refuser de tomber dans le piège des agrocarburants. Trop peu de médias et de journalistes en France osent se poser les bonnes questions et remettre en cause la production à grande échelle des huiles végétales, ce livre est donc à saluer, et à lire d’urgence.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Nous voulons des coquelicots

Fabrice Nicolino et François Veillerette nous racontent une bien affreuse histoire dans "Nous voulons des coquelicots." Une histoire qui démarre aux environs de la seconde guerre mondiale avec le DDT. L'histoire des pesticides, et du lobbying de l'industrie agro alimentaire qui encore aujourd'hui ne fait RIEN pour réduire les dégâts.

Ah, si, elle fait des pieds et des mains pour empêcher les pouvoirs publics de nous protéger des effets délétères et mortifères de leurs poisons.

Ce petit fascicule très percutant se lit très facilement et expose les faits sans concessions.

Je ressors de cette lecture écoeurée par ce que j'ai lu, y compris au niveau politique !
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Nous voulons des coquelicots

Avec le nombre d'accusations nominatives citées dans ce livre, comment expliquer l'absence de polémiques, plaintes voire procès ?

Manque de lecteurs ? Passivité des lecteurs ? Résignation face aux pouvoirs des lobbies ?

Allez, debout ! Car j'aime les coquelicots !
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Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'es..

Je ne sais pas si j'aurais vu ce livre en librairie si j'aurais craqué. C'est une connaissance qui m'a offert ce livre en me disant "lis-le et tu verras". Comme cela reste très rare que l'on m'offre un livre, il est passé sur le haut de la PAL. J'ai dévoré la lecture. Fabrice Nicolino écrit avec ferveur, force et courage. L'agriculture est un sujet qui lui tient vraiment à coeur. Il adresse la lettre à Raymond, paysan imaginaire né dans les années 20. Le portrait qui va être dressé ne peut pas laisser insensible. Il sait de quoi il parle car il est syndicaliste de la FNSEA, scientifiques de l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et ingénieurs du génie rural, des eaux et des forêts (Igref). 



Le fait que la productivité a été dopée est une réalité que personne ne peut réfuter. Mais à quel prix? L'usage massif des pesticides et de manipulations génétiques se fait aussi bien dans le cas des céréales ou de l'élevage. Cela soulève beaucoup de questions et où que cela soit dans le monde. La lettre est un moyen de pousser chacun à s'interroger et pourquoi pas changer sa façon de consommer. Les politiques sont soumis au lobbying et le changement doit venir d'en bas pour espérer des modifications en haut. Il est encore tant de ne pas céder aux sirènes de la productivité trop intensive. La société veut-elle changer? C'est à chacun de trouver la réponse. 



Une lettre qui ne pourra vous laisser insensible. Que vous soyez ou non d'accord, elle va vous pousser à réfléchir. 




Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Pesticides : Révélations sur un scandale français

Cette affaire de pesticides est un véritable scandale dont on parle peu. Il serait temps que les gros pollueurs de l'agro-chimie, ces véritables "empoisonneurs publics" qui se sont enrichis depuis des décennies, passent à la caisse et cessent de détruire sournoisement la santé du public. Dans ce livre capital, Veillerette et Nicolino analysent soigneusement le processus qui transforme lentement la France en dépotoir. L'agriculture au premier plan puis l'alimentation par ricochet sont touchées. En inoculant des maladies immunitaires qui affaiblissent les défenses naturelles de l'homme, les pesticides n'en finissent pas de déstabiliser notre civilisation sans oublier tous les dégâts collatéraux comme l'hécatombe dans le monde des abeilles ( avec le "gaucho" par exemple)

Les responsabilités sont à tous les niveaux et en premier lieu à la tête de l'Etat, au ministère de l'Agriculture devenu le "quartier général d'une entreprise de contamination généralisée", sans oublier les lobbuistes de l'agrochimie. Et le tout ouvertement, en toute impunité et collusion, dans un total déni de la réalité.

Une enquête minutieuse, pleine de données objectives et indiscutables, étaie cette étude d'un grand sérieux. Les auteurs font vraiment oeuvre de salut public. Personne ne pourra plus dire: "Je ne savais pas !" après l'avoir lu...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Ma tata Thérèse

souvenirs d'enfance d'un monde englouti sous la normalité et l'hygiénisme.

Fabrice Nicolino nous raconte en courts chapitres la passion de sa tante, magicienne, pour les animaux.

On y croise chats, chien, fennec, perroquet .... rire de hyène et dentier facétieux.

On rigole bien.

Saine lecture pour les enfants qui régale les parents...

A déguster sans modération !
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Bidoche

Je le savais. Je le savais plus ou moins tout ce que l'auteur raconte. Je croyais le savoir. Je l'avais entendu à la radio, vu dans un film engagé. Mais ça n'imprimait pas dans mon cerveau. Là je sors du bouquin avec des images pas très reluisantes dans la tête. C'est bien fait on fait le tour de la question et je me rends compte du système global que je cautionne en achetant de la viande de base. Encore une des impasses de notre système. Encore un exemple de déconnexion du vivant pour répondre à un besoin perfusé par de la communication malsaine. A voir comment ma consommation déjà pauvre en viande va évoluer. C'est pas mal écrit tout ça merci Fabrice.
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