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Critiques de Fabrizio Silei (47)
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La guitare de Django

Quel bel album !

C'est une partie de la vie de Django Reinhardt qui est ici présentée avec beaucoup de talent , tant pour les illustrations que j'ai adorées que pour le texte plein de sensibilité , de chaleur et délicatesse. Les métaphores m'ont beaucoup plues.



Quelle belle idée également d'avoir choisi la guitare pour narrateur.

Toutes les onomatopées parsemées le long des pages aident sans doute les enfants à les immerger dans l'univers musical.

L'histoire de Django Reinhardt est poignante et la façon dont elle est ici présentée aux enfants les incitera à n'en pas douter à vouloir écouter les morceaux jouer par ce virtuose de la guitare. Dans cet album de multiples thèmes pourront être abordés avec les enfants, la musique bien sûr, le monde des gitans, la différence, le handicap, la passion, la résilience, les années folles...

Voilà une petite parenthèse livresque qui fait du bien !!!









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Le bus de Rosa

Un petit garçon accompagne son grand père au musée Ford , l'idée ne l'emballe pas trop , surtout au moment où ils arrivent devant un bus .

Le bus de Rosa est un livre d'une grande finesse , de justesse aussi .

Pari réussi de raconter cette merveilleuse histoire vraie sans pathos .

Une pépite , ce livre qui fait partie d'une sélection de livres destinés aux jeunes de cinquième et sixième primaires ( Belgique ) a vraiment une place privilégiée pour donner le goût de la lecture aux jeunes .

Je le recommande chaleureusement .
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La guitare de Django

Un très bel album qui raconte le fabuleux destin de Django Reinhardt, guitariste de génie, qui dû modifier sa façon de jouer de la musique suite à un terrible accident et inventer une nouvelle forme de jazz manouche...

Beaucoup d'originalité dans ce titre : l'histoire est racontée par la guitare de Django, le texte est vif, ponctué de nombreuses onomatopées qui donnent du rythme, et les illustrations dans les tons de bleu et rose plongent le lecteur dans l'ambiance des années folles.

Une bonne façon de faire découvrir aux jeunes lecteurs la vie de ce musicien exceptionnel et de leur donner envie d'écouter son œuvre !

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Le bus de Rosa

Que d'émotions dans ce superbe album. La mise en page, le texte et les illustrations nous plongent totalement dans l'histoire.



Un grand-père raconte qu'il était assis juste à côté de Rosa Parks dans le bus. Une petite boule dans la gorge à la fin de l'histoire, très émouvant.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Carton rouge

Le sport peut jouer parfois un rôle politique important, instrumentalisé par le pouvoir ou utilisé par des opposants pour son potentiel de médiatisation. On se souvient des poings levés des deux coureurs noirs américains sur un certain podium olympique, sans doute moins de l’équipe de foot autogérée des Corinthians de São Paulo, des actions de Socrates et de ses coéquipiers contre la dictature militaire au Brésil.

(...)

Album rare au dispositif narratif habile.



Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Carton rouge

Un très très bel album, mélange heureux de fiction et d'histoire. Pourtant le pari est osé : allier foot et nazisme dans un album pour la jeunesse. Mais c'est un pari réussi. Un petit garçon, Marcus (fiction), vit en 38 en Autriche et est fan de foot et de Matthias Sindelar en particulier, le capitaine de l'équipe autrichienne (histoire vraie). A travers ses yeux et ceux de son père, on suit l'histoire de ce joueur qui a refusé de se soumettre aux ordres nazis, qui a tenu jusqu'au bout les couleurs de son pays.

Le texte est juste, servi par de très belles illustrations, toutes en détails, lumière et ombre. Un album qui n'est pas facile, mais qui peut sans soucis être abordé avec des enfants (à partir de 8 ans?).
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Le bus de Rosa

Témoignage d'une époque pas très glorieuse de l'histoire de l'Amérique raconté par le grand-père de Ben, jeune noir de la région de Détroit. Cet épisode bien connu est le refus de se lever de Rosa Banks dans un bus du temps de la ségrégation raciale. Ce sera le symbole du refus de tout un peuple et son accés à l'égalité et à la liberté soutenu par un jeune pasteur, Martin Luther KIng.

Ce très bel album insiste sur le devoir de mémoire et le chemin parcouru depuis cet acte courageux.....

A lire !!!!
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Le bus de Rosa

J’ai toujours un faible pour les histoires qui mettent en scène des grands-pères. Probablement parce que j’ai eu la chance de grandir auprès d’un grand-père maternel présent, attentif, curieux de tout. Un grand-père qui était à mes yeux un héros et qui demeure toujours une inspiration.



Il n’était pourtant pas parfait. Et s’il fut un héros, aucun livre ne parla jamais de lui. L’héroïsme est souvent banal quand il n’est pas celui des exploits qu’on étale.



Le grand-père de Ben n’est pas un héros lui non plus. Sinon qu’aux yeux de son petit-fils qui, ce jour-là, ne comprend pas où son aîné veut en venir quand ils s’assoient côte à côte dans un autobus d’un autre temps, au Henry Ford Museum. Or, aujourd’hui, maintenant que Ben est assez grand pour comprendre l’Histoire, son grand-père va lui raconter, au moyen d’une anecdote, l’exploit d’une femme noire qui changea à tout jamais le cours de celle-ci en refusant de se lever afin de donner sa place à un Blanc.



Cette femme, c’est Rosa Parks. Celle qui brava cette loi ségrégationniste et la fit changer. Et Ben est assis là où elle était assise ce jour de 1956 alors que son grand-père est assis là où il était assis ce jour-là. À côté de Ben. Afin de lui raconter dans les moindres détails ce qui se passa dans l’autobus en cette fin d’après-midi. Afin de lui parler de cette femme exceptionnelle, de ce qu’elle a fait pour les siens, de ce pasteur qui s’est aussi battu. Afin qu’il sache d’où il vient et qu’il ne l’oublie jamais.



Un album émouvant qui redonne à Rosa Parks ses lettres de noblesse. En même temps qu’il nous rappelle de ne pas baisser les bras devant l’injustice.



À offrir à tous les enfants de votre entourage.
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Carton rouge



Inutile de le nier : cet album parle de foot ! Mais ne s’arrête pas là …

Car le rouge, signe d’infraction sur le terrain est aussi la couleur de la violence … On ne la voit pas tout de suite, l’histoire commence avec des scènes familières : un enfant joue au foot, la famille se réunit pour le repas … et puis « la grande Allemagne », « les nazis » arrivent dans la conversation … le contexte se précise. Nous sommes en Autriche, avant l’Anschluss … Le jeune Marcus est impatient de voir jouer son idole, Matthias Sindelar, en équipe nationale lors du dernier match Autriche-Allemagne avant l’annexion. Il assistera au match avec son père qui, lui, est désigné par ses « amis » pour tenter de convaincre Matthias de ne pas jouer avec les envahisseurs…

Fabrizio Siléi, sociologue spécialisé dans les questions d’identité et de mémoire, Prix Andersen 2014, aborde un aspect rarement évoqué de l’histoire des années 30 : la Résistance autrichienne. A cela s’ajoute le climat de l’époque : antisémitisme, endoctrinement des jeunes, violence, occupation, pour terminer par une évocation des camps. Sans oublier, bien sûr, l’axe dominant de l’album : l’exaltation de l’esprit sportif au service d’une idéologie politique. Si nous sommes dans une fiction, Sindelar a réellement connu le destin décrit et illustré ici. Les illustrations puissantes, plutôt réalistes, de Quarello évoquent l’oppression et l’écrasement par toute une série de détails : le ballon écrasé, la troisième illustration pleine page, allégorie guerrière proche des images de propagande de l’époque, les poings serrés de rage et d’impuissance, la bouteille qui explose en éclats …

Il n’est pas si fréquent de lire un album de cette qualité dont le « prétexte » est le sport … celui-ci va bien plus loin dans les thématiques mais reste cependant accrocheur pour le lecteur qui y rechercherait le plaisir de lire une bonne histoire consacrée au foot. Une qualité de plus !

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Le bus de Rosa

Émouvant, magnifique, bien écrit, des dessins ombrés et de qualité, adaptés à l'époque de Rosa Parks.

Un grand-père fait entrer son petit-fils au musée Ford pour lui montrer un bus. Il lui raconte que ce fameux jour, il était assis à côté de cette femme noire qui a refusé de laisser sa place à un blanc.

À faire lire à tous les enfants.
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La guitare de Django

une belle découverte que cette histoire. On entre dans l'univers de Django Reinhardt, dans celui du jazz manouche, du Paris des Années Folles. J'ai bien aimé le parallèle entre les doigts sur les cordes de la guitare et les jambes d'une danseuse. Deux bémols : La guitare narratrice découverte seulement au milieu de l'histoire surprend un peu et pourrait perturber le lecteur ; et les onomatopées dérangent un peu le texte, elles ne sont pas forcément nécessaires.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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La guitare de Django

Nombre d'auteurs jeunesse arrivent à adoucir des événements avec des astuces littéraires.



"La guitare de Django" en est un exemple.







La belle astuce parfois pour qui sait-y faire est de passer par le truchement d'un objet ou d'un animal familier au héros.



Ce qui permet de conserver une distance appropriée.



Gilles Baum fera parler un clou du cheval de Troie pour conter l'astuce du héros Ulysse dans "le dernier clou du cheval de Troie" chez Amaterra, Irène Cohen-Janca laissera la parole à l'arbre planté en face de la cache d'Anne Frank dans "Les arbres pleurent aussi" au Rouergue.



Nous ne saurons qu'à la fin de cet album que c'est la guitare de Django qui racontera leur rencontre.







Les grands lecteurs connaissent certainement le grand guitariste de jazz des années 40 Jean Reinardt surnommé "Django".



En quoi ce personnage se montrera t-il particulier pour un public pré-ado?







Son histoire raconté ici est extraordinaire et son succès à la guitare inattendu.



Django est encore considéré aujourd'hui comme une référence par les musiciens de Jazz, ce musicien belge "manouche" aura inventé un style musical innovant qui fera son succès et que chacun tentera d'imiter.



Le jeune public découvrira qu'il devra sa "fortune" à une catastrophe.







Et oui, Django était encore avant une pointure très douée au banjo, à 18 ans, l'album laisse entendre qu'il aurait l'oreille musicale (il peut reproduire avec un instrument les airs qu'il entend).



Le feu qui prit accidentellement dans sa roulotte, le blessa gravement, notamment à la main gauche, et brisa sa carrière au banjo.



Si jeune et déja père d'un petit nouveau né par la même occasion.







Ces amis lui offrirent une guitare pour lui remonter le moral et il s'y exerça avec des doigts actifs en moins.



C'est ce drame qui est abordé, l'alerte du tout Paris de l'accident de Django, la musique portant déja le deuil et sa chance insolente, son incroyable renaissance.



L'ironie est monstrueuse lorsque l'on sait la renommée qu'à eu Django à la guitare depuis ce jour, c'est clairement ce qui a construit sa légende.







Le thème est finalement une bonne idée, l'exemple bien choisi, Fabrizio Silei et Alfred développeront la culture des jeunes lecteurs, enrichiront leur répertoire d'une nouvelle belle histoire et les feront entrer par une petite porte pour se sensibiliser au Jazz.







Si les auteurs désiraient porter à leur jeune hauteur cette histoire, on peut se dire qu'il y a probablement de belles leçons à en tirer, souvent de courage, compréhensible et émouvante pour cette cible.



Et du plaisir, à la lecture et à la guitare.
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Le bus de Rosa

Un bel album, soigné, très belles illustrations, texte accessible aux plus jeunes, pour faire découvrir l'histoire de Rosa Parks .
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La guitare de Django

Une histoire hors du commun dans laquelle il est question de passion, de courage et de volonté. Cette histoire d’ailleurs est racontée par la guitare du musicien, avec force onomatopées pour donner le tempo. Les illustrations, quant à elles, sont magnifiques, et plongent le lecteur dans le monde tourbillonnant et insouciant du Paris des années folles.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Le bus de Rosa

Totalement séduit, laminé, emporté... par ce livre pour enfants (et pour grands, car certains ont besoin qu'on leur rappelle les faits). Tant pour le sujet, délicat et traité avec tact, pudeur, mais sans fards, que pour la manière.



Le bus de Rosa, c'est ce bus que Rosa Parks prit en décembre 1955 et dans lequel elle refusa de se lever pour céder sa place à un blanc comme les lois ségrégationnistes l'obligeaient à le faire. Et l'histoire est racontée par u grand-père qui montre à son petit-fils le bus de Rosa, exposé au Henry Ford Museum. On parle de la condition des noirs, des vexations, du Klan, du traitement inhumain et de Rosa Parks, défendue par Martin Luther King. La touche "en plus", c'est l'idée que le grand-père était dans le bus et n'a pas osé intervenir. Car à cette époque on ne tenait pas tête à un blanc. De quoi exhorter les enfants à agir, à réagir. Ce n'est pas gagné quand on voit ce fait divers horrible en région liégeoise où des jeunes gens ont balancé un handicapé, qu'ils venaient de torturer, menotté, dans la Meuse.



Le bus de Rosa est un récit complet, puissant et qui mérite d'être raconté encore et encore... 1955, c'était hier. Et il semble que tant de choses restent à faire. Hey Donald, balance ton quoi? Balance ton Klan...
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Le maître d'école

Quelle bonne idée de la part des éditeurs d'Âne Bâté Éditions que de nous avoir traduit de l'italien cette histoire simple et pourtant si forte autour de l'instruction.







La lumière et l'obscurité prennent des intensités esthétiques et métaphoriques d'importance ici avec l'auteur et l'illustrateur.



Les rehauts de blanc, griffonnés comme sur de l'ardoise, rendent l'épaisseur qui manqueraient aux personnages un peu avalés par la nuit.







Les parents du jeune héros, travailleurs de la terre, se lèvent bien plus tôt que l'aurore pour gagner leur croûte.



Dès Potron-minet, les petites mains des enfants s'activent déja aussi pour aider à gagner le pain quotidien.







Mais un jour, le père de l'histoire en assez de se heurter au meuble et à bien d'autres choses qui lui échappent.



Ainsi va t-il demander à nouveau à son employeur la lumière, l'électricité pour y voir clair dès le lever et ne plus perdre de temps.



Il est pourtant renvoyé chez lui sur la présentation de feuilles de papier justifiant des démarches faites en ce sens et des salves de rires.







Nous sommes touchés par ce qui n'est pas dit et qui est gardé dans la réserve.



Le père est analphabète mais pas sot et il sent bien que les abus du patron ne tiennent qu'à son incapacité à lire les caractères, puis entre les lignes.







Oui, cela semble d'un autre temps tout cela et pourtant cela nous parle.



Le jeune narrateur, 11 ans, ne comprenait pas encore toute la liberté qui s'offrait à lui en étant obligé par le père à aller à l'école.



Traînant au début le pas dans la poussière pour gagner le banc, pour lui, l'école du prêtre de Barbiana, c'était la prison.







Les leçons y seront percutantes et belles de sagesse :



" - Que veut dire torture?



- Tous en choeur: Heu...



- Chaque mot que vous n'apprenez pas maintenant est une arnaque de plus, un coup de pied au c# que vous recevrez demain...".



La dignité semble avoir bonne place dans l'intrigue et on ne peut que l'apprécier.







Fabrizio Silei nous replacera avec ce souvenir d'enfance du petit héros dans un contexte historique italien bien particulier, il faut le savoir.



L'auteur nous laissera en tout cas libre de choisir d'en savoir plus le livre fermé et c'est ce que nous retiendrons à hauteur de jeunes lecteurs pré-ados cibles.



Chacun choisira de s'informer ou non, d'ouvrir le livre même ou non, non pas parce qu'il se trouvera, à tort ou à raison, impressionné par une 1ère de couverture mais parce qu'il saura tout simplement lire une quatrième de couverture et choisir.







Nous comprenons bien ici toute l'importance de ne pas vivre toujours dans l'ombre et d'avoir le pouvoir d'avoir son mot à dire parfois, à échelle d'adultes et à hauteur d'enfants dans l'histoire.



Dès lors que les jeunes élèves de l'instituteur ont appris à lire, à écrire, ils sont allés plus loin que ce à quoi on pouvait les destiner pour questionner ou se questionner.







Ça ne sera pas sans conséquence pour le prêtre instituteur...



L'histoire est d'autant plus émouvante et intense qu'elle est vraie. Et oui.



La fin de l'album nous apporte plus d'information sur ce Don Lorenzo Milani, prêtre fondateur de l'école Barbiana pour enfants.



On a aimé, évidement.
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Le bus de Rosa

Un vieux grand-père emmène son petit-fils à la rencontre de leur histoire et lui raconte un des épisodes les plus décisifs de l'histoire noire américaine et de la grande Histoire des hommes noirs libres.

S'asseyant dans un bus-témoin du Musée Henry Ford Muséum, à l'endroit même où il assista à l'acte de courage de Rosa Parks, une couturière noire, il revient sur cette époque étrange où le racisme était un état de fait validé. Il lui explique le changement qu'à entrainer ce "Non" de protestation, en ne cédant pas sa place sous prétexte d'être une personne de couleur.

: Un album ou roman illustré reprenant un évènement historique, connu et reconnu à présent, déja bien présent dans la littérature jeunesse. Il ne manquait que ce format plus adapté pour les moins bons lecteurs afin de transmettre ce fait important de mémoire. Il est amusant de remarquer que l'illustrateur s'inspire de l'ambiance urbaine et silencieusement tendue des peintures de l'américain Edward Hopper qui conviennent parfaitement à cette atmosphère de colères tues.
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La guitare de Django

Cet album nous conte l'histoire extraordinaire de Django Reinhardt, l'inventeur du « jazz manouche ». L'auteur a eu l'idée originale de laisser faire le récit de ce parcours hors du commun par la musique et la guitare. Elles nous racontent la renaissance du génie. Les illustrations d'Alfred, à la résonance forte, portent parfaitement l'ambiance, l'humour et la fantaisie de l'époque. Le graphisme, élégant, rythme avec dynamisme le récit. Un livre qui favorisera peut-être des vocations...

Marion P.
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Carton rouge

Voici un album magnifique, venu d'Italie et soigneusement adapté par les éditions de l'Ane Bâté.

Pour jeunes et adultes, l'histoire vraie de Matthias Sindelar, capitaine de l'équipe nationale de football autrichienne en 1938.

Capitaine courageux qui avec ses coéquipiers, choisit de défier balle au pied la dictature nazie.

Ce qui hélas lui valut un "carton rouge" définitif...



Texte fort et illustrations extraordinaires ! A découvrir et à faire partager.
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La guitare de Django

Ce livre fait la part belle aux illustrations. Parlons donc des dessins et de la coloration. Les traits sont vifs et sans fioritures. Une palette de couleurs revient dans presque chaque planche : un camaïeu de bleu, de rouge, de rose, de gris. L’histoire débute sur le contexte du Paris de la première moitié du XXe siècle et va jusqu’au moment où Django perd plusieurs doigts dans un incendie. C’est à ce moment qu’il invente une nouvelle technique pour jouer du jazz manouche et qu’il connait une grande célébrité malgré son inconstance.

La narratrice n’est autre que la guitare de Django. Elle nous parle de son musicien avec beaucoup de tendresse et de bienveillance. Les textes sont poétiques, doux et empreints d’une certaine sensibilité. Plusieurs phrases ou paragraphes se terminent avec des onomatopées telles que « TIP TAP ! TIP TAP ! » par exemple. J’imagine parfaitement des parents lisant ce livre à leurs enfants en y mettant une mélodie ou des intonations particulières. En seulement 40 pages les auteurs ont su donner une intense tonalité à leur ouvrage.



Un livre que j’ai adoré parcourir de bout en bout. C’est un excellent moyen de faire découvrir aux plus jeunes ce virtuose du jazz manouche ainsi que son caractère hors norme. Le seul défaut ? Ce roman graphique est court, beaucoup trop court… Arrivé à le dernière page, on aimerait poursuivre le voyage encore un peu. Une réussite, je suis séduite !
Lien : http://danslemanoirauxlivres..
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