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Citations de Fernando Pessoa (1984)


Avoir des opinions, c'est être vendu à soi-même . ne pas en avoir, c'est exister. Les avoir toutes, c'est être poète.
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Écrire c'est oublier.
La littérature est encore la manière la plus agréable d’ignorer la vie
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Nous nous aimons tous les uns les autres, et le mensonge est le baiser que nous échangeons.
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En ces heures où le paysage est une auréole de Vie, et où rêver n'est que se rêver soi-même, j'ai élevé, mon amour, dans le silence de mon intranquillité, ce livre étrange où semblent s'ouvrir, tout au bout d'une allée d'arbres, les portes d'une maison abandonnée.
J'ai cueilli pour l'écrire l'âme de toutes les fleurs et, des instants éphémères de tous les chants de tous les oiseaux, j'ai tissé un réseau d'éternité et de stagnation.
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Mon âme est un orchestre caché ; je ne sais de quels instruments il joue et résonne en moi, cordes et harpes, timbales et tambours. Je ne me connais que comme symphonie.
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La pensée peut avoir de l'élévation sans pour autant avoir d'élégance et, dans la mesure où elle en manque, elle perd de son pouvoir sur les esprits. La force sans l'habileté n'a qu'un effet de masse.
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Fernando Pessoa
Vivre une vie cultivée et sans passion, au souffle capricieux des idées, en lisant en rêvant, en songeant à écrire, une vie suffisamment lente pour être toujours au bord de l'ennui, suffisamment réfléchie pour n'y tomber jamais.
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A la mer, a la mer, a la mer, a la mer,
Oh ! Mettre a la mer, aux vents, aux vagues ma vie !
Saler de l'écume rebroussée par les vents
Mon goût des grands voyages.
Fouetter de verges d'eau les chairs de mon aventure,
Imbiber de frimas océans les os de mon existence,
Flageller, couper, battre de vents d'écumes, de soleils,
Mon être cyclonique et atlantique,
Mes nerfs disposés comme des agrès,
Lyres aux mains des vents !
Oui, oui, oui... Crucifiez-moi dans les navigations
Et mes épaules jouirons du poids de ma croix !
Liez-moi aux voyages comme a des poteaux,
Et la sensation des poteaux me pénétrera l'épine dorsale,
Au point que je les éprouverai en un vaste spasme passif !
Faites de moi ce qui vous plaira, pourvu que ce soit sur les mers,
Sur un pont, au bruit des vagues,
Dechirez moi, tuez moi, blessez moi.
Ce que je veux, c'est emporter vers la Mort
Une âme a transborder de la mer,
Titubant de l'ivresse des choses maritimes,
Des matelots comme des ancres et des caps,
Des cotes lointaines comme du tumulte des vents,
Du large, comme du quai et des naufrages
Comme des tranquilles négoces,
Aussi bien des mats que des vergues,
Apporter a la mort avec une voluptueuse douleur
Un corps plein de sangsues, suceuses, suceuses,
D'étranges, vertes, et absurdes sangsues de mer !
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Je m'enfoncerai dans la brume, comme un homme étranger à tout, îlot humain détaché du rêve de la mer, navire doté de trop d'être, à fleur d'eau de tout.
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De l’autre côté de la vie, ce doit être la légende d’une caricature quelconque.
(Lettre à Mario de Sá-Carneiro, 14 mars 1916)
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J'ai aimé et haï comme tout le monde,
mais pour tout le monde cela a été normal et instinctif, et pour moi ce fut toujours l'exception, le choc, la soupape, le spasme.
(Passages des heures).
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Fernando Pessoa
Vous êtes belle : on vous adore.
Vous êtes jeune : on vous sourit.
Si un amour pourrait éclore
Dans ce cœur où rien ne luit.
Ce sourire de ma tristesse
Se tournerait, reflet lointain,
Vers l'or cendré de votre tresse,
Vers le blanc mat de votre main.

Trois Chansons Mortes (1923)
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Vivre, c'est être un autre. Et sentir n'est pas possible si l'on sent aujourd'hui comme on a senti hier : sentir aujourd'hui la même chose qu'hier, cela n'est pas sentir - c'est se souvenir aujourd'hui de ce qu'on a ressenti hier, c'est être aujourd'hui le vivant cadavre de ce qui fut hier la vie, désormais perdue.
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Fernando Pessoa
Nous sommes tous des exceptions à une norme qui n'existe pas.
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J'ai l'impression de vivre, dans une patrie informe appelée l'univers, sous une tyrannie politique qui , sans m'opprimer directement, offense cependant quelque principe caché de mon être. Alors descend en moi, lentement, sourdement, la nostalgie anticipée d'un impossible exil.
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Mais, en fait d'affection, je suis toujours resté un affamé, et je me suis si bien adapté à cette faim inévitable que, parfois, je ne sais même plus si j'ai besoin de me nourrir.
De toute façon, vivre me fait mal
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Nous sommes trop nombreux quand nous cherchons qui nous sommes.
Dieu n'a pas d'unité. Comment, moi, en aurais-je une?
Je suis contre tout ce qui ressemble à une coterie ou à une secte.
Le mythe est le rien qui est tout.
J'ai pour la vie l'intérêt d'un déchiffreur de charade.
J'ai pris conscience, en un éclair, que je n'étais personne.
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La fraternité finalement n'est pas une idée révolutionnaire,
C'est une chose qu'on apprend tout au long de la vie, où il faut tout tolérer,
Et on en vient à trouver drôle ce qu'il faut tolérer,
Et on finit presque par pleurer de tendresse sur ce qu'on a toléré !
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Les eaux m'appellent,
Les mers m'appellent,
Les lointains, levant une voix corporelle, m'appellent,
Les époques maritimes toites ressenties dans le passé, m'appellent.
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De même, contrairement à tout un chacun, j'ai toujours eu plus peur de la mort que de mourir.
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