AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Florence Cestac (273)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La véritable histoire de Futuropolis

Ce livre raconte l'histoire d'une mythique maison d'édition : Futuropolis, l'un des premiers éditeurs à avoir conféré une dignité à la bande dessinée. Sa vie (et mort) y est fidèlement retracée par - originalité - l'un de ses fondateurs. Et le tout devient du coup enjoué : bien plus qu'un document, un vrai témoignage sur ce qu'édition indépendante (à tous les sens du terme) veut dire.
Commenter  J’apprécie          40
Je voudrais me suicider mais j'ai pas le te..

L'histoire débute en 1957 et on est parachuté directement dans l'annonce de la mise sur le marché du vaccin contre la polio. Seulement voilà, pour la famille Ninduab, ça arrive un peu tard. Leur fils unique, Jean-Charles, l'a contracté trois mois plus tôt. Dès lors, lorsqu'il y a des invités chez ses parents, Jean-Charles passe la soirée sous la table, caché des regards. Les railleries à l'école, les coups de pas-de-bol, les préjugés parentaux... vont faire son quotidien. Vers 20 ans, il décide de dire merde à tout ça et de s'orienter vers ce qu'il a toujours voulu faire : de la BD.

BD très très très sympa et le plaisir de cotoyer le temps d'un album le quotidien d'un Grand Monsieur qui nous a quitté il y a 4 ans déjà.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Deux ados qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Un pensionnat dans un couvent. Le début des années 60.

Avec cette idée de ce que racontait l’histoire, j’sais pas pourquoi je m’attendais à des histoires courtes d’une ou deux pages, une succession de gags racontant leur désobéissance

Mais pas du tout. C’est une véritable histoire (autobiographique si j’ai bien compris les photos de la fin) avec de l’humour mais aussi quelques moments émouvants

Une petite piqure de rappel pour nous souvenir que l’éducation religieuse, le machisme, la femme faite uniquement pour le mariage... c’est pas si loin.

Commenter  J’apprécie          30
J'aime pas les gens qui se prennent pour...

Tout commence par une préface de Jean Teulé qui vaut le détour et on se dit que la suite de la BD va être du même niveau car c'est drôle et s'inscrit dans le thème du livre. Eh bien non, c'est raté. Florence Testac part sur un format de 2 pages par gag, les cases s’enchaînent mais les chutes ne sont pas toutes comiques ou du moins je ne les ai pas toutes comprises. Certaines m'ont cependant fait sourire du bout des lèvres.



C'est dommage car les titres sont accrocheurs et correspondent bien à tous les clichés et stéréotypes que nous avons en tête.

Commenter  J’apprécie          30
Un papa, une maman, une famille formidable ..

Florence Cestac naît après-guerre dans une famille de la bourgeoisie normande. Papa, Jacques, belle situation et maman, Camille, fille de fermier, reste à la maison, s'occupe des trois enfants et du mari qui pouvait s'exclamer "Si je me suis marié, c'est pour me faire servir !" (p.5)



Les trois enfants ne manquent de rien, comme on dit couramment, sauf de reconnaissance et d'amour de leur père trop occupé à briller en société et à diriger la maison parce que "C'est moi le chef de famille et je m'occupe de tout ! Je rapporte l'argent donc c'est moi qui commande ! Normal !" (p.5) Et les remarques, plus vicieuses que des coups sur l'absence de talent, le physique... Heureusement, les moments avec la mère sont différents : de la complicité, de l'amour, du partage et Camille laisse de la liberté aux enfants, notamment pendant les vacances au Cap-Ferret, lorsque le père est remonté à Rouen travailler.



Avec beaucoup de tendresse, d'émotion et bien sûr d'humour autant dans les textes que dans les dessins, Florence Cestac narre son enfance, dessine sa famille avec son trait caractéristique et reconnaissable, les fameux gros nez. En 52 pages, elle en dit davantage que certains en un gros bouquin. Son humour, son décalage, son pas de côté permettent de ne pas trop charger tout en racontant fidèlement son éducation et, plus largement l'époque et la génération de ses parents.
Lien : http://www.lyvres.fr/
Commenter  J’apprécie          31
Un amour exemplaire

Qu’est-ce que l’Amour , Qu’est ce qu’une vie réussie ? Dans cette bd amusante et inspirante, les auteurs nous entraînent dans la découverte par un enfant d’un couple décalé par son mode de vie. C’est plein d’humour et en même cela fait réfléchir sur le sens que l’on donne à sa vie et au partage avec l’autre. Finalement, le succès est-il d’entasser des biens et de l’argent ou de vivre selon l’inspiration commune des deux.
Commenter  J’apprécie          30
Un papa, une maman, une famille formidable ..

L'auteur nous invite à découvrir sa vie familiale.

Celle qu'elle a vécu avec ses parents, son frère et sa soeur.



Dès la première bulle, le ton est donné : bienvenue dans une famille des "trente glorieuses" avec un père de famille machiste, une mère de famille femme au foyer dévouée à ses enfants et à son mari (et qui n'a pas grand chose d'autre à faire même si elle aimerait bien travailler).



Florence est la cadette de la famille. Elle a une soeur aînée et un petit frère.



La vie de la famille est menée à la baguette par le père, pas forcément méchant mais tout doit être fait comme il l'entend. Que ce soit pour les loisirs, les sorties, les études , c'est lui qui décide.



Mais Florence a son petit caractère et décidera bien de faire sa vie comme elle le souhaite, et au passage à l'adolescence elle donnera à son père du fil à retordre.



C'est avec beaucoup d'humour et de second degré que Florence nous raconte ceci dans sa bd.



J'ai adoré !







Commenter  J’apprécie          30
Un papa, une maman, une famille formidable ..

Réflexion sur la famille, avec un portrait de ce qui pourrait être une stéréotype de la famille moyenne, avec mère, père et son lot de banalités. Au passage, l'autrice égratigne le modèle patriarcal, avec un chef de ménage qui se révèle un gros imbécile du genre "Je rapporte l'argent, donc c'est moi qui commande", fruit de son époque et de la petite bourgeoisie provinciale, à qui Florence Cestac ne trouve pas beaucoup d'excuses, mais préfère tout de même, fidèle à elle-même, en rire qu'en pleurer. Je me dis, non la vie n'était pas mieux avant !
Commenter  J’apprécie          30
Un papa, une maman, une famille formidable ..

Une famille formidable celle de Florence Cestac.

Mise en scène du Patriarche dans toute la splendeur des Trente Glorieuses.

La première bulle « Si je me suis marié, c’est pour me faire servir » suffit à vous faire comprendre quelle porte vous venez de pousser pour vous immiscer dans cette famille.

La splendeur du phallocrate étalée en traits appuyés comme pour mieux enfoncer le clou, une mère effacée parce que ce n’est pas elle qui fait entrer l’argent dans la maison, donc elle est improductive et ne compte pour rien dans le bonheur familial. En fait il se marie pour avoir une bonne à demeure sans verser de salaire.

Un autoritarisme inoxydable, moins il sait, plus il est autoritaire, en dehors de la maison c’est un homme drôle, un bout en train.

Les enfants il faut en avoir, c’est mieux pour la vitrine, comme la résidence secondaire cela assied la réussite d’une vie.

Il est évident que pour sa descendance, la liberté ne pouvait passer que par la transgression.

Un choix, une vie d’artiste pour respirer.

Finalement les lecteurs découvriront une maman bien présente et pas seulement utilitaire.

Ce n’est en rien une psychanalyse ou un règlement de compte, on y découvre les manques, l’incommunicabilité, les ombres, le chemin à parcourir, ce qu’il a fallu tailler dans le vif pour exister.

Mais j’y ai trouvé beaucoup de tendresse aussi, et la question restera qui aurait été Florence Cestac sans cette famille-là ?

C’est un modèle de famille qui a l’époque a déteint sur d’autres catégories sociales.

Une plongée dans la famille Cestac entre rire et larmes !

A savourer.

©Chantal Lafon

Commenter  J’apprécie          30
Un papa, une maman, une famille formidable ..

Florence Cestac avait tout pour être heureuse, "Un papa, une maman une famille formidable (la mienne !)", un album retraçant son enfance, de sa naissance à l’âge adulte, un portrait familiale sur ses parents. Issue d'un milieu plutôt confortable, un frères et une sœur, il ne manquait finalement à Florence que l'amour paternel pour que le bonheur soit complet. Son père, cadre commercial supérieur, a sut exploiter toutes les possibilités des "Trente Glorieuses" pour mener une belle carrière, il a épousé la mère de Florence pour être servi, il a fait des enfants, parce que c'est dans l'ordre des choses, il n'a aucune intention de s'en occuper. Le genre de bonhomme qui brille en société, les gens l'adore, le trouve sympathique et drôle un bon père de famille en somme. Mais c'est un autre son de cloche à la maison, l'ambiance est détestable, attention on est pas non plus chez les "Thénardier", mais c'est un homme froid avec ses enfants, et il semble incapable d'apporter la moindre affection à ses proches.

Cette bande dessinée raconte le couple d'une autre époque et ses fondations dont le patriarche se croit être le seul soutient, c'est lui qui ramène l'argent à la maison, il est le chef incontestable de la famille.

Heureusement Florence Cestac ne manque pas d'humour, et les anecdotes sympathiques bien rythmée associé à son talent pour raconter des histoires drôles, font de cette album un morceau de choix à exposer sur ces étagères.

Au final, on ne choisit pas sa famille, et si ont doit apporter une touche positive à cette histoire Florence Cestac à su bien rebondir malgré tout. Peut importe le milieu ou l'on grandi, il y a toujours un moment ou il faut couper le cordon ombilical pour avancer, et c'est dommage que cela soit souvent dans la douleur. Un papa, une maman, le modèle de Florence Cestac est nécessairement à lire car c'est la certitude de passer un bon moment.
Commenter  J’apprécie          30
Des Salopes et des Anges

A travers un récit de fiction (trois femmes se rendant à Londres pour avorter font connaissance et deviennent amies), Florence Cestac effectue un voyage dans le temps pour raconter l'histoire de la loi sur l'avortement de 1976.

Avec son style si savoureux (une verve au vitriol, un humour distancié, une émotion à fleur de plume), elle réussit à nous rappeler qu'en ce qui concerne les droits des femmes, rien n'a jamais été acquis facilement....
Commenter  J’apprécie          30
Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Deux filles se rencontrent dans un pensionnat catholique de Honfleur : deux filles d'origines sociales différentes certes mais qui ont la même fibre libertaire! A la veille de mai 68, elles rejettent la religion, veulent découvrir les garçons et faire les quatre-cents coups!

Un BD très drôle qui montre les bouleversements de la société française de cette époque.
Commenter  J’apprécie          30
Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Nous suivons les aventures de Marie-Colombe et Thérèse dans le pensionnat des oiseaux. Deux amies qui se trouvent pourtant issu de milieux bien différents amis qui font s'entendre comme larrons en foire.



Les dessins sont dans la styles de Bretecher, fluides et pas très fins mais dynamique. Les aventures bien vivantes et rythmées, on ne s'ennuie pas une minute. Je pense que ceux qui ont vécu le pensionnat chez les bonnes soeurs à cette époque s'y reconnaitront.



Pour ma part je me suis amusée avec cette lecture et c'est déjà pas mal.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          31
Je voudrais me suicider mais j'ai pas le te..

Quand j’ai découvert que Jean Teulé était aussi scénariste de bande dessinée, j’ai décidé de voir ce que cela donnait. Et voilà, c’est chose faite. Je suis passée à la grande bibliothèque Malraux de Strasbourg pour faire le plein (2 bandes dessinées et 1 bandes photographiées? la dernière étant entièrement signée Jean Teulé. J’en ai profité pour faire un saut à l’étage littérature pour reprendre des romans de l’auteur, les 3 qui restaient sur l’étagère non lus, « Verlaine » notamment).



« Je voudrai me suicider mais j’ai pas le temps » est une biographie, celle d’un auteur particulier décédé à qui Florence Cestac (Grand Prix d’Angoulême 2000) et Jean Teulé ont voulu rendre hommage. Charlie SCHLINGO, alias Jean-Charles NINDUAB un dessinateur de BD peu connu et reconnu mais qui avait ses fans mort en 2005.

L’histoire ou plutôt son histoire:



La fée carabosse alias poliomyélite se penche malencontreusement sur le berceau du petit Jean-Charles le laissant difforme et boiteux. Sourire du destin, 3 mois avant la sortie du vaccin en France!



« Nous qui voulions une jolie fille, nous voilà avec un garçon tout vilain! «



Loin d’être né dans un foyer aimant, ses parents, firent tout pour le cacher et qu’il redevienne normal à force d’opérations douloureuses et de conséquences désastreuses sur le petit Jean-Charles, immobilisé des années, souffrant le martyr, qui ne trouvait réconfort que dans la lecture des bandes dessinées, que sa grand-mère lui apportait. Malmené par ses camarades d’école plus tard, il avait un rêve. Contre l’avis parental, qui le voulaient comptable dans l’affaire familial, il souhaitait devenir dessinateur.



" la vie d’un polio est trop courte pour que je me fasse chier avec les chiffres! Je ferai de la BD!"



Le personnage de Charlie Schlingo (débauche, femmes, sexe, alcoolisme, humour, manque d’hygiène, etc.) et la manière dont est racontée sa vie m’a fait penser à l’esprit des Fuide Glaciale d’antan (périodique pour lequel il a d’ailleurs publié) ou encore à l’album »Gros dégueulasse » de Reiser.



-Maman, j’ai mal. La vie est longue comme un jour sans came.

– Mon fils, drogue ou alcool, il faut choisir!



On rit beaucoup, on a aussi de la peine pour lui car il a vraiment pas de bol depuis le départ mais il est entêté et ne lâche jamais sa passion. Un sacré personnage à l’humour décalé! Il avait appelé son chien la méchanceté. Charlie Schlingo ne se prenait pas au sérieux et profitait du peu que la vie lui avait donné. Jean Teulé et Florence Cestac ont réussi avec brio a raconter la vie de ce dessinateur hors normes, talentueux, qui a su profiter, tout donner sans jamais abandonner pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Il marchait même sur ses mains! J’espère avoir un jour le plaisir de lire ses œuvres.



Il a publié une vingtaine d’albums. Mais il a aussi publié dans différents magazines dont Charlie Hebdo et Hara-kiri. Qualifié à tort d’auteur underground, peut-être parce qu’il autopublia dès 1976 un fanzine dans la mouvance alternative (Le Havane primesautier distribué par Artefact), Schlingo collabora également à un grand nombre de titres de presse : Viper, Le Petit Psikopat illustré, L’Écho des Savanes, Métal Hurlant, Rigolo… (liste non exhaustive) en 2002, le rédacteur en chef de Picsou Magazine, Pascal Pierrey, lui proposa même d’animer un supplément « exhaustif et parfaitement superfétatoire » dans lequel de nombreux amis participaient (Max, Rosse, Joko, Mezzo, Pirus, Cestac, Jano…).



L’expérience fut courte et, sur l’origine du titre de ce supplément, Coin Coin, Schlingo répondait à l’époque : « C’est moi qui l’ai trouvé. Comme un con, j’ai mis une semaine à cogiter alors que, bêtement, Picsou est un canard qui parle de canards. Je cherchais des titres du genre : Le Canard boîteux, ou d’autres conneries qui n’intéressent personne. Au bout d’un moment, je me suis dit qu’un canard faisait “Coin Coin” et c’est marre ! »



Son œuvre publiée est aujourd’hui quasiment introuvable. Schlingo est aussi l’auteur d’un merveilleux livre pour enfants (Monsieur Madame, Seuil Jeunesse, 1995).
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
Commenter  J’apprécie          30
Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Souvenirs de pensionnat, histoire touchante, dramatique et parfois drôle mais toujours juste. Je n'ai pas apprécié les dessins et les couleurs mais ça ne m'a pas gâché la lecture. J'attends le second tome pour connaître la suite.
Commenter  J’apprécie          30
La véritable histoire de Futuropolis

Futuropolis. C’est le nom d’une édition de bandes dessinées. Avant d’être le label que l’on connaît depuis 2004, elle vécut une première vie. Comment une des premières librairies de bandes dessinées devint une maison d’édition ? Florence Cestac, fondatrice avec Etienne Robial, Denis Ozanne et Jean-Claude De Repper, le raconte avec humour et amour. Une histoire qui dura vingt ans.



Si aujourd’hui la parution d’album de bandes dessinées dépasse les 5000 titres annuels, il en était autrement dans les années 70. Mais quand même, comment quatre personnes ignorantes du milieu ont pu construire ce qui allait être un nom prestigieux ? Mystère. La librairie existante fut rachetée grâce à des poules, les nouveaux propriétaires se sont fait chineurs, avant de devenir éditeurs. Là non plus, ils n’ont pas fait comme tout le monde. Format autre que le 48 CC (48 pages, couleurs, cartonnée), découverte de nouveaux auteurs français ou étrangers (Crumb, Tardi Baudouin), mais aussi mise en avant du patrimoine : Calvo, Segar.

Florence Cestac raconte une histoire personnelle et professionnelle qui fut passionnante. Comme dans tout livre qui retrace un parcours, les anecdotes sont nombreuses, qu’elles soient tristes ou joyeuses. Avec son regard, l’autrice raconte Futuropolis, mais aussi « la bande à Futuro ». Ce sont eux qui ont fait le renom de la maison. Avec une ambiance, un ton, une exigence qui n’existait pas, le label Futuropolis a su convaincre lecteurs et éditeurs.

Forcément partiale, Florence Cestac utilise ses gros nez pour narrer son histoire. Ce trait, ce ton permettent de prendre un peu de distance.



Ambiance d’une époque, anecdotes de copains, La véritable histoire de Futuropolis est bien plus que ça. Ce illustre une partie de l’histoire de la bande dessinée. Nullement recommandé aux spécialistes, cet album fera rentrer un flot de souvenirs pour les uns, ce sera une excellente découverte pour les autres.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
Commenter  J’apprécie          30
Super Catho

Pétillon qui "casse" du catho... C'était un peu le film que j' m'étais fait avant d'ouvrir la BD.



J'étais un peu à côté de la plaque. C'est nostalgique, sans doute assez autobiographique, tendre, délicatement irrévérencieux (trop délicatement à mon goût), doucement drôle et caustique à dose homéopathique. Je ne dirai pas que l'on sent la nostalgie, mais presque.



Des parents cathos dans la France profonde, une bonne femme qui a vu la Vierge, une fin du monde qui s'annonce en Belgique, une église dissidente, le déphasage entre l'évolution de l'église et les ultras, des enfants de choeur, des instituteurs (jésuites...) aux moeurs fort lestes (d'un bord comme de l'autre)... mais le tout traité avec respect. C'est bien vu, en fait cela va même très loin dans la réflexion sur la foi et l'église, mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Mais clairement, c'est du lecteur que vient la majeure partie du "problème".
Commenter  J’apprécie          30
Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Qu'est-ce que j'ai passé un bon moment. Les deux filles sont vraiment attachantes et qu'est-ce qu'on rit de leurs aventures et surtout de leurs bêtises. Au-delà de ça, on découvre la vie chez les bonnes sœurs et cela nous permet de rentrer dans cet univers stricte à travers deux jeunes filles totalement différentes. L'une aisée, l'autre Non. L'une plus extravertie et l'autre un peu trop sérieuse. Une BD à lire.
Commenter  J’apprécie          30
Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Florence CESTAC s'inspire de sa pré-adolescence chez les sœurs dans un pensionnat de Honfleur durant les années 60 pour nous raconter l'histoire de deux adolescentes que tout oppose et qui vont pourtant se lier d'amitié.



Ainsi Thérèse la fille de fermiers modestes et Marie-Colombe fille de patron vont faire tourner en bourrique les bonnes sœurs en charge de leur éducation.



Florence CESTAC livre ici dans un ton sépia et uniforme à travers des personnages aux gros nez une BD assez convenue et caricaturale de la vie en pension fin à la fin des années 60 qui m'a ennuyée et peu intéressée peut être parce qu'elle ne correspond pas à mon époque et mon adolescence ?



Graphiquement sans être complètement rédhibitoire je n'ai pas aimé le style CESTAC et ces tons monotones sans nuances ont fortement contribué à mon manque d'intérêt pour cette histoire.
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Un amour exemplaire

Adorable: il n'y a pas d'autre mot pour qualifier l'histoire (où se mêlent allègrement accents réalistes et fantaisie), le scénario et sa mise en images, le texte — du Pennac à son meilleur — et les dessins à peine caricaturaux (avec des pifs à la Gaston Lagaffe); un quatre-mains très réussi qui se lit en un rien de temps et laisse pourtant un souvenir durable et l'espoir, en ces temps désabusés, que l'on peut encore vivre d'amour et d'eau fraîche.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Florence Cestac (893)Voir plus

Quiz Voir plus

Couleur: Jaune

Ce peintre a réussi à peindre jaune sur jaune . Les Tournesols est une oeuvre signée:

Paul Gauguin
Pablo Picasso
Vincent Van Gogh

8 questions
114 lecteurs ont répondu
Thèmes : jaune , couleur , culture générale , peinture , cinema , littérature , art , histoireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}