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Critiques de Florence Cestac (273)
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Je voudrais me suicider mais j'ai pas le te..

Quelle histoire !

Je suis heureuse d'avoir rencontré Charlie Schlingo, ce personnage fascinant, qui casse les codes et les règles de bienséance.

Pour sûr, il va vous choquer mais pour mieux vous attendrir.

Merci à Florence Cestac et Jean Teulé de nous avoir permis de découvrir votre ami fantastique et fantasmagorique.
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Un papa, une maman, une famille formidable ..

Florence Cestac se livre et nous livre donc ici un opus personnel.



A travers cet album autobiographique mis en image avec son style graphique habituel et ses fameux gros nez, elle raconte sa famille. Sa famille oui mais, pas que...



Le point de départ : les trente glorieuses, un père dominateur, macho et peu affectueux, une mère dévouée et soumise. Au final, un recit résilient dans laquelle Florence CESTAC nous donne à voir l'évolution de la société.



Par petites touches savamment pensées, l'album aborde de nombreux thèmes non sans humour et sans tomber dans le pathos.



Un témoignage à découvrir !
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Un papa, une maman, une famille formidable ..

En prenant sa famille "en exemple" (ou en contre-exemple), Florence Cestac dresse une radioscopie de la France de l'après-guerre. Les Trente Glorieuses et leur lot d'appareils électriques fondent les bases du consumérisme. La femme est à sa place à la maison, et à la cuisine de préférence. L'homme ne montre pas ses sentiments, et encore moins de la tendresse envers ses enfants.



Le père de Florence Cestac prend cher au début du livre. Il est le gagne-pain du ménage. Et cela lui donne le droit d'être odieux, macho, et de se faire servir, de rabrouer, de gifler, etc. Ensuite viennent les années de libération des moeurs, Mai 68, les velléités d'indépendance des 3 enfants Cestac. Florence Cestac aborde aussi les sévices sur enfants, les oncles pressants aux mains baladeuses.



Puis elle ramène pas mal les choses à elle. Son parcours professionnel, Futuropolis, ses prix à Angoulême, ses réalisations, la reconnaissance que lui offre la profession, tout cela est présenté de manière assez large. Personnellement, je ne trouvais pas cela nécessaire. Jusque là, Florence Cestac touchait à l'universel. Ce qu'elle racontait, c'était la France de l'après-guerre. A partir du moment où elle revient sur elle à répétition, on n'est plus dans l'universalité, on perd en amplitude. Comme si elle avait besoin de montrer que son père avait finalement admis sa vie de bohème et ses choix existentiels... La scène à l'hôpital est émouvante mais on n'a que la vie de Florence Cestac. C'est bien, certes, mais cela ne m'a pas pleinement convaincu.
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Les Déblok, tome 1 : Les Déblok font le printemps

Ou bien ça a très mal veilli, ou alors c'est moi qui ne suis pas sensible à cet humour, ou les deux, ou autre chose... je ne sais pas quoi dire.

Ce n'est pas très recherché, on dirait que c'est fait à la va vite mais y'a quoi ? 9 tomes ! C'est donc bien qu'ils y ont cru, qu'il y avait un public.
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Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Nous sommes au début des années soixante. Thérèse , fille d’agriculteurs, entre au pensionnat des oiseaux à Honfleur, et y rencontre Marie-Colombe, fille de bourgeois de Neuilly. Une amitié indéfectible naît entre ces deux filles de milieux différents et elles vont en faire voir des vertes et des pas mûres aux bonnes sœurs. Leurs différences sociales apparaissent quand elles vont en week-end chez leurs parents respectifs, mais cela n’empêche pas qu’une idylle se noue entre Marie Colombe et le frère de Thérèse.

Cet album nous plonge dans une époque pas si lointaine et dans l’ambiance du pensionnat des oiseaux qui éduque ces jeunes filles pour être de bonnes épouses ... Il y a beaucoup d’humour et on sourit beaucoup, mais du rire aux larmes il n’y a qu’un pas et l’histoire débutée de façon légère ne l’est finalement pas tant que cela.

J’ai beaucoup aimé cet album même si je ne suis pas fan du style de dessin, car il correspond bien à l’histoire.
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Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Deux ados qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Un pensionnat dans un couvent. Le début des années 60.

Avec cette idée de ce que racontait l’histoire, j’sais pas pourquoi je m’attendais à des histoires courtes d’une ou deux pages, une succession de gags racontant leur désobéissance

Mais pas du tout. C’est une véritable histoire (autobiographique si j’ai bien compris les photos de la fin) avec de l’humour mais aussi quelques moments émouvants

Une petite piqure de rappel pour nous souvenir que l’éducation religieuse, le machisme, la femme faite uniquement pour le mariage... c’est pas si loin.

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Un papa, une maman, une famille formidable ..

Après "La vie en Rose", cette est la deuxième pépite de Florence Cestac que je découvre. Elle y dépeint sa famille avec ses dysfonctionnalités inhérentes à l'époque, le tout sans animosité aucune, sans reproche aucun a ses parents, et à son père en particulier pur produit du patriarcat de l'époque. Elle sous-entend même que malgré ce côté patriarcal dont son père était imbibé jusque la moelle, elle a pu faire ce qu'elle souhaitait de sa vie. J'y retrouve certains aspects de ma propre famille. Une bande-dessinée réaliste et touchante sur la famille et touts les défauts qu'elle peut avoir
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Un amour exemplaire

J'adore les livres de Daniel Pennac. C'est pour cela que je voulais découvrir cette bande dessinée.



"Quand il était gosse, Daniel Pennac passait ses vacances à La Colle-sur-Loup, sur la Côte d'Azur. Soleil, figuiers et grande treille sous laquelle on joue à la pétanque. C'est là qu'avec son frère Bernard il fait la rencontre de Jean et Germaine : lui, grand chauve façon héron ; elle, maigre, rose et rieuse. Toujours de bonne humeur, ils intriguent avec leur joie de vivre. Pas d'enfants, pas de boulot, Jean et Germaine vivent un amour sans intermédiaire, un amour sédentaire, un amour exemplaire !"



Est-ce qu'un amour peut être exemplaire ? Je n'en suis pas certaine, car chaque couple est unique.

Si je laisse de côté le titre, qui me paraît un peu exagéré, j'ai globalement apprécié cette histoire d'amour hors norme, et j'ai découvert les dessins de Florence Cestac, qui sont plutôt sympathiques.

Pas un coup de cœur, mais une histoire originale, et agréable à lire.
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Le démon de midi

Je ne connais pas grand chose en BD à part les grands classiques. C'est en lisant un roman de Maxime Gillio que j'ai découvert cette œuvre : Maxime Gillio y référait et la curiosité m'a poussée à lire cette BD primée.

Bon. J'avoue ne pas avoir été emballée. Ni le graphisme, ni le texte ne m'ont transcendée...
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Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

L'espièglerie de Florence Cestac se retrouve dans ce tome. A nouveau, elle met la femme en devenir au coeur de son récit. Marie-Colombe et Thérèse sont dans une école catholique et pas pour les mêmes raisons. L'une l'est à cause du prestige de sa famille et l'autre c'est pour fuir la violence quotidienne du père. Les soeurs, en tenue avec voile, sont assez rigides et voient le monde de manière binaire. Le mode de vie et de pensée est dicté à travers la Bible. Un outil pratique pour former des adolescentes à leur futur rôle d'épouses soumises et dociles. Elles doivent écouter et ne pas répondre.



Leur virginité doit être préservée à tout prix. Par conséquent, le tampon est prohibé car il risque de percer l'hymen. On ne s'étonne même pas de leur inculture et de leur intolérance. Une rebelle issue de la haute aime bousculer les limites. Elle apporte un tourne disque, une radio et vient même en pantalon. Qu'importe les punitions, il faut s'amuser. Et parfois, il faut aussi faire la comédie pour éviter d'assister aux messes du matin qui n'en finissent pas ou des ateliers couture. Une impertinence qui ne peut que nous réjouir.



Qu'importe son statut social et le confort inhérent, elle veut vivre librement. C'est pour cela qu'elle va vivre une aventure avec le frère de sa meilleure amie. Sans surprise, elle tombe enceinte. Par conséquent, sa famille l'envoie en Suisse pour avorter. Le garçon est perturbé car on ne lui a pas laissé son mot à dire. Il a fait un don de sperme quand même. A la campagne profonde, il est plus courant de n'avoir guère d'alternative. Un rapport sexuel, une grossesse et par conséquent, un mariage souvent de non-amour. Il faut préservé les apparences. Les faiseuses d'anges restent rares.



La bédéaste joue avec ces deux profils de vie si dissemble et similaire à la fois. Les filles restent amies. Elles vivent au même endroit, l'une dans une chambre de bonne contre des travaux ménagers dans l'immeuble. Par chance, c'est aussi une période de révolte. Les femmes descendent dans les rues pour réclamer des droits comme ces messieurs. Avoir le droit de vote et d'ouvrir un compte en banque sans l'autorisation du mari ou du père ne suffisent plus. Elles veulent plus que l'objectif d'être une femme au foyer au service de monsieur qui doit se décontracter suite à une rude journée. En rentrant, il doit se sentir bien et que l'on est à son service. On lui fait à manger, on nettoie son linge et il a un corps à disposition pour ces besoins sexuels. Madame n'a pas d'espace dehors pour souffler. Finit tout ça, elles veulent un boulot, disposer librement de leur argent et surtout de leur corps. Elles deviennent maîtresse de la contraception et choisissent quand avoir un enfant. Un soulèvement global souffle. Le premier tome pose un cadre avec une manière de de façonner les cerveaux. Progressivement, elles ont su développer un esprit critique. On peut juste s'étonner de l'insertion d'un décès. Cela apporte un côté sombre pas forcément utile ici.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Le Démon du soir ou la ménopause héroïque

Un récit de Florence Cestac sur cette période ô combien compliquée à vivre pour les femmes et également longtemps occultée par ces mêmes femmes (et les hommes qui préfèrent dans l'ensemble ne pas trop se pencher sur Le Grand Mystère Féminin), la ménopause ... (Le sujet semble devenir tendance maintenant en 2023, attendons de voir ce que ça donnera dans la durée).

On suit une héroïne cestacienne (c'est-à-dire qu'elle est à la fois nous-même, notre voisine et notre meilleure amie) qui traverse cette période avec panache, après une analyse cruelle de sa situation ... Les collègues dont l'attitude change, les inquiétudes de santé, le partenaire avec qui on se demande "mais pourquoi ?" au quotidien ... restent les copines, en soutien lorsque le tsunami survient ! On démissionne, on part ... et on revient, un peu ailleurs et un peu changée, mais en tous cas tellement mieux et prête à vivre le reste de sa vie !

Une BD très juste, bourrée d'humour et extrêmement revigorante pour le moral !
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Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

Florence Cestac s’inspire de sa propre expérience. L’histoire se déroule au pensionnat des Oiseaux, à Honfleur. La jeune Thérèse, fille d’agriculteurs du coin, fait la connaissance de Marie-Colombe issue de la bourgeoisie parisienne :

Marie-Colombe – J’espère que tu ne ronfles pas ?

Thérèse – … je ne crois pas !

Marie-Colombe – Moi, je pète !

Le ton est donné ! Les deux compères vont s’en donner à coeur joie pour faire les 400 coups ! C’est vif, c’est léger, c’est plein d’humour… Bref, je me suis régalée !
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J'aime pas les gens qui se prennent pour...

Tout commence par une préface de Jean Teulé qui vaut le détour et on se dit que la suite de la BD va être du même niveau car c'est drôle et s'inscrit dans le thème du livre. Eh bien non, c'est raté. Florence Testac part sur un format de 2 pages par gag, les cases s’enchaînent mais les chutes ne sont pas toutes comiques ou du moins je ne les ai pas toutes comprises. Certaines m'ont cependant fait sourire du bout des lèvres.



C'est dommage car les titres sont accrocheurs et correspondent bien à tous les clichés et stéréotypes que nous avons en tête.

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La Vie en rose : L'obsessionnelle poursuite..

La vie la vraie, avec l'éternelle recherche du bonheur, du moins la recherche d'un type de bonheur, celui où on peut s'épanouir avec les choses de la vie malgré toutes les contrariétés que l'on peut rencontrer en cours de route. Une belle ode réaliste et humoristique à la vie, aux femmes et a la famille. Lectrice ou bien lecteur on se retrouve à un moment donné dans cette œuvre de Florence Cestac.
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Du sable dans le maillot ou On est bien arr..

Petite BD sympathique, pleine d'humour, qui nous rappelle les pires situations de vacances qui existent ... Non vacances ne signifie pas toujours paradis!

Pensons aux colonies de vacances et les nouilles trop dures pour le déjeuner, les vacances chez pépé et mémé à la ferme (dur le réveil très tôt et les travaux des champs) ou encore l'enfer des sports d'hiver et la cohue aux remontées mécaniques!

Des dizaines de bonnes raisons de rester à la maison avec un bon livre ;)
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La véritable histoire de Futuropolis

Un des « voleurs de couleur » de Kodak est de sortie : petit lutin au nez protubérant tel Cyrano de Bergerac, compagnon bienveillant au couvre-chef improbable, notre Jiminy Cricket chaperonne Florence Cestac au long d’une narration pleine de verve et de douces émotions sur cette période bourdonnante et féconde.



Celle-ci débute avec le rachat de l’innovante librairie de bd Futuropolis rue du Théâtre dans le 15eme arrondissement de Paris en association avec Étienne Robial et Denis Ozanne pour se clore plus de 20 ans après par la vente de la maison d’édition Futuropolis à Gallimard. Dans l’intervalle, Futuropolis publiera des auteurs tels que Edmond-François Calvo, Jacques Tardi et Mœbius.



La vente de Futuropolis est concomitante à la crise que traverse le couple Robial - Cestac menant à leur séparation comme la mort du Fox terrier ayant accompagné une majeure partie de cette aventure éditoriale.



La genèse est à chercher dans la fréquentation assidue par le couple de graphistes Cestac et Robial du marché aux puces de la porte de Montreuil alors que nos 2 jeunes bohèmes vivent d’amour et accessoirement de piges pour des journaux.



Le dessin rond et bienveillant accompagne un humour léger versant dans l’autodérision qui dédramatise la fin de l’aventure Futuropolis pour Cestac. On ne peut néanmoins que ressentir la blessure indélébile occasionnée à cette occasion. On y décèle les difficultés de gestion vite évoquées qui s’accompagnent de contentieux aux Prudhommes, les tensions sociales, les incertitudes économiques pour se clore en profonde amertume à travers la cession pour un franc symbolique de la société après plus de 20 ans de travail acharné.



Faudrait-il voir dans ces personnages attendrissant à la bouche asymétrique et aux tignasses improbables, les clowns tristes de souvenirs encore douloureux et d’une aventure mal bouclée ?

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Le Démon du soir ou la ménopause héroïque

La ménopause sonne souvent

Le glas de la fin des haricots...

Pas pour Florence Cestac

qui décide qu'il est temps

de se marrer et de se faire plaisir!

On jette tout aux orties

et on s'éclate...enfin!

Ça surprend l'entourage,

Ça crée des commentaires

Mais on s'en balance !

Il y a donc une vie

après le boulot lafamille...

Réjouissant, poussif

Ça fait du bien.
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Un amour exemplaire

J’ai adoré.

Rien à dire sur les dessins de Cestac, toujours ronds, drôles, chaleureux, dynamiques, attrayants…

Le jeu sur les couleurs permet de bien identifier les lieux et les époques, il y a de l’humour dans le visuel…

L’histoire, quant à elle, est des plus sympathiques.

Rendu dynamique par l’alternance réussie des lieux, ambiances, personnages, entre le bar, les deux frères et Daniel chez le couple, il n’y a aucun temps morts et on parvient à garder de la fluidité dans l’avancement de l’histoire tout en changeant les points de vue narratif.

C’est blindé de petites trouvailles, d’idées originales et drôles, d’humour dans les situations parfaitement rendu dans le dessin (le curé au bridge ou l’esprit qui parle comme les tentatives pour aller chez les couple), de petites répliques bien sympa…

Bref, c’est un excellent moment.

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Un papa, une maman, une famille formidable ..

Elle a dû en baver, Cestac, pour devenir dessinatrice, c'est le moins qu'on puisse dire : dans cet album autobiographique, elle retrace son enfance dans une famille tragiquement bourgeoise, son père l'archétype du tyran domestique, sa mère effacée qui se décarcasse pour que le foyer soit parfait, les enfants réduits au silence. Faire des études ? C'est bon pour les garçons, les filles ne doivent penser qu'au mariage… On mesure la force d'âme qu'il lui a fallu, à la jeune Florence, pour s'arracher à ce moule et pour devenir l'artiste de talent qu'elle est. Sur un ton toujours humoristique, un album très émouvant.

Challenge Bande dessinée 2023

Challenge Départements
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Le Démon du soir ou la ménopause héroïque

Sur la couverture, tout est dit : la ménopause, c’est la liberté ! Arrivée à 60 ans, notre héroïne va envoyer promener toutes les contraintes de sa vie d’avant : mari, boulot, grands enfants et petits-enfants… pour vivre sa meilleure vie. Parce que découvrir une petite boule lors de la mammographie, ça amène à relativiser bien des choses. Noémie décide donc, une bonne fois pour toutes, de ne plus accepter de se laisser em… bêter par les injonctions sociales : profiter ! Faire le papillon aussi longtemps que possible ! Un album réjouissant que je pourrais bien offrir à mes copines, c'est de leur âge, non ?

Challenge Bande dessinée 2023
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