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Critiques de Florence Cestac (273)
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Super Catho

J'adore le trait si particulier de Cestac. J'ai d'ailleurs découvert dernièrement une fresque à Angoulême où j'ai immédiatement reconnu son style.

Le sujet était prometteur. Il ne m'a pas fait vibrer. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
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Un amour exemplaire

Malgré toute l'affection que je porte au travail de Florence Cestac et à la plume de Daniel Pennac, je n'ai pas su apprécier cette bd à sa juste valeur. J'ai aimé découvrir cet amour exemplaire et toutes les digressions romanesques qui apportent une touche de gaité. Pourtant cette mise en abime de l'enfance de Pennac m'est passée à côté.

Dommage.
Lien : http://boumabib.fr
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Un amour exemplaire

Daniel Pennac replonge dans des souvenirs d'enfance. Il nous raconte avec tendresse et humour l'amour fou de Jean et Germaine. L'air de rien il nous raconte aussi les différences sociales, la 2e guerre mondiale.

Mais depuis quand Pennac fait-il du simple? Attendez, je n'ai pas tout dit. Il raconte aussi son rendez-vous avec Florence Cestac qui se reapproprie d'un coup de crayon l'histoire avec les interventions d'un garçon "typiquement" parisien et de ses clients.

Finalement, du vrai Pennac sautillant, touchant, intelligent et profond. J'avoue (ne me dénoncez pas)ne pas être très fan du dessin de Cestac, néanmoins il cadre bien avec l'ambiance générale de l'ouvrage.
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Le démon d'après midi...

Un week-end pluvieux au bord de la mer entre trois copines quinquagénaires. C'est l'occasion d'égrener les souvenirs de jeunesse, de se balancer des vacheries, de se laisser aller aux confidences (ménopause, sexe, chirurgie esthétique...). France essaie tant bien que mal de garder son mari volage en fermant les yeux sur sa double vie. Monique a pris le parti de faire une croix sur les aventures. Noémie est divorcée et sort avec un homme marié. Au milieu de tout ça, des chiens, un chat, des ados préoccupants... Et pour chacune, l'espoir de connaître encore l'amour.

Pas de franche rigolade, à peine quelques sourires, mais c'est parfois bien vu donc c'est plaisant à lire.


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Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..

L'espièglerie de Florence Cestac se retrouve dans ce tome. A nouveau, elle met la femme en devenir au coeur de son récit. Marie-Colombe et Thérèse sont dans une école catholique et pas pour les mêmes raisons. L'une l'est à cause du prestige de sa famille et l'autre c'est pour fuir la violence quotidienne du père. Les soeurs, en tenue avec voile, sont assez rigides et voient le monde de manière binaire. Le mode de vie et de pensée est dicté à travers la Bible. Un outil pratique pour former des adolescentes à leur futur rôle d'épouses soumises et dociles. Elles doivent écouter et ne pas répondre.



Leur virginité doit être préservée à tout prix. Par conséquent, le tampon est prohibé car il risque de percer l'hymen. On ne s'étonne même pas de leur inculture et de leur intolérance. Une rebelle issue de la haute aime bousculer les limites. Elle apporte un tourne disque, une radio et vient même en pantalon. Qu'importe les punitions, il faut s'amuser. Et parfois, il faut aussi faire la comédie pour éviter d'assister aux messes du matin qui n'en finissent pas ou des ateliers couture. Une impertinence qui ne peut que nous réjouir.



Qu'importe son statut social et le confort inhérent, elle veut vivre librement. C'est pour cela qu'elle va vivre une aventure avec le frère de sa meilleure amie. Sans surprise, elle tombe enceinte. Par conséquent, sa famille l'envoie en Suisse pour avorter. Le garçon est perturbé car on ne lui a pas laissé son mot à dire. Il a fait un don de sperme quand même. A la campagne profonde, il est plus courant de n'avoir guère d'alternative. Un rapport sexuel, une grossesse et par conséquent, un mariage souvent de non-amour. Il faut préservé les apparences. Les faiseuses d'anges restent rares.



La bédéaste joue avec ces deux profils de vie si dissemble et similaire à la fois. Les filles restent amies. Elles vivent au même endroit, l'une dans une chambre de bonne contre des travaux ménagers dans l'immeuble. Par chance, c'est aussi une période de révolte. Les femmes descendent dans les rues pour réclamer des droits comme ces messieurs. Avoir le droit de vote et d'ouvrir un compte en banque sans l'autorisation du mari ou du père ne suffisent plus. Elles veulent plus que l'objectif d'être une femme au foyer au service de monsieur qui doit se décontracter suite à une rude journée. En rentrant, il doit se sentir bien et que l'on est à son service. On lui fait à manger, on nettoie son linge et il a un corps à disposition pour ces besoins sexuels. Madame n'a pas d'espace dehors pour souffler. Finit tout ça, elles veulent un boulot, disposer librement de leur argent et surtout de leur corps. Elles deviennent maîtresse de la contraception et choisissent quand avoir un enfant. Un soulèvement global souffle. Le premier tome pose un cadre avec une manière de de façonner les cerveaux. Progressivement, elles ont su développer un esprit critique. On peut juste s'étonner de l'insertion d'un décès. Cela apporte un côté sombre pas forcément utile ici.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Un papa, une maman, une famille formidable ..

C'est toujours un plaisir de retrouver Florence Cestac, son humour, son dessin à gros nez et cette liberté de ton qui fait toujours mouche.



L'âge aidant, un peu comme ses collègues de livres ( en littérature blanche), l'autrice nous propose un portrait de ses parents qui est en même temps une sorte d'autobiographie. Le thème n'est pas original, l'époque décrite en fond non plus. Il y a pléthore d'auteurs de cette génération qui regardent en arrière et aiment à raconter ces décennies d'après-guerre, les arts ménagers, les DS Citroën ( ou les 2CV selon le milieu dont on est issu) et le début de la fin des règles sociales rigides qui régentaient la vie de tout un chacun. L'avantage en bande dessinée, c'est que c'est beaucoup plus ludique, plus visuel et le dessin permet, en plus d'activer ses propres madeleines, d'y ajouter une bonne dose de dérision, et sur ce dernier point Florence Cestac ne se prive pas. Cependant, et c'est peut être le petit plus de cet album, Jacques ( son père ) a beau être d'une rudesse peu empathique et Camille ( sa mère) doucement effacée, la tendresse affleure quasiment à chaque case. Et c'est ce regard parfaitement dosé, à la fois malicieux, juste et aimant, qui donne à cette vie de famille le petit plus qui la rend attachante. Le titre d'ailleurs résume bien l'ensemble : Un papa, une maman, pas besoin de faire un dessin pour voir qui ça vise ... la dérision, une famille formidable ( la mienne) , parce que bon, malgré les vicissitudes du soi-disant cocon familial, l'attachement est là...



Même si le fond de ce nouveau roman graphique de la formidable Florence Cestac est moins impertinent que ne pourrait le laisser supposer le titre, sa lecture en est évidemment agréable et le lecteur se trouve soudainement ému, lorsque, après une dernière planche fort réussie, apparaissent les photos de ce couple dont on peut voir qu'ils ne sont pas du tout les inspirateurs des gros nez de la dessinatrice !
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Des Salopes et des Anges

J'ai trouvé cette bande dessinée à la bibliothèque et c'est le nom de Tonino Benacquista qui m'a attiré. Je savais que son registre était large et il le prouve. Quel excellent scénariste.

Il s'est associé à Florence Cestac dont les dessins sont reconnaissables entre tous avec des personnages un peu caricaturés avec de gros nez comme quand on se rapproche trop près d'une caméra.

Ils abordent des thèmes qui me tiennent à coeur ceux de la lutte des femmes à disposer de leurs corps et de la légalisation de l'avortement. Je suis vraiment contente que ce soit un homme qui raconte l'histoire de ses femmes qui se sont rencontrées dans le car pour Londres afin de se faire avorter. Car ce n'est pas qu'une "histoire de bonnes femmes" comme certaines personnes le disaient à l'époque (et peut-être encore aujourd'hui).

Maïté, Anne-Sophie et Odile, trois femmes de conditions sociales différentes, vont devenir amies après avoir partagé cette journée ou elles vont avorter (pas pour les mêmes raisons).

On voit bien comment cela se passait mais pas seulement. On voit aussi que cela ne les a pas empêché de mener leurs vies à bien. Mais surtout c'est un véritable documentaire.

Avec un titre accrocheur en référence aux "Faiseuses d'anges" nom donné aux femmes pratiquant des avortements illégaux et au manifeste des 343 salopes. Il s'agit des 343 femmes signataires d'un manifeste rédigé par Simone de Beauvoir dans le but de réveiller l'opinion publique sur le problème tabou de l'avortement plusieurs années avant l'ouverture des premiers débats parlementaires sur cette question : c'est le 5 avril 1971 que le Nouvel Observateur le publiera.

Et puis cette bande dessinée rappelle le courage politique de Simone Veil, ministre de la santé du Gouvernement de Jacques Chirac, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, qui a réussi à faire voter la loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, encadrant une dépénalisation de l'avortement en France.

Et aujourd'hui il y a encore du chemin à faire.





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Je voudrais me suicider mais j'ai pas le te..

Chapeau bas, Madame Cestac et Monsieur Teulé. Pour qui a croisé Charlie Schlingo et sa petite chienne, c'est un bel hommage que vous lui rendez.

Le dessin de Florence Cestac, assez proche de celui de Schlingo et la verve de Jean Teulé savent nous emmener dans l'intimité d'un dessinateur trop peu connu ou reconnu.

En lisant ce livre, j' ai eu l'impression très forte de retrouver Charlie qui demandait un peu d'eau pour sa chienne (c'était au festival de la bd d' Angoulème) voici quelque vingt ans.

Bye, Charlie.
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Filles des oiseaux, tome 1 : N'oubliez jama..



Il y a des fois où j'ai de drôles d'idées. Alors que je suis vraiment client des albums de Florence Cestac, celui-ci ne me disait rien. Son idée de revenir sur ses années de pension chez les " bonnes" soeurs, m'apparaissait comme peu engageant et manquant quelque part d'originalité. Depuis Binet et son "L'institution" et rien qu'en BD, le thème a été labouré et relabouré en plus de vingt ans et je n'étais pas sûr qu'elle puisse apporter quelque chose de neuf. Louez soit le seigneur ( je ne me mets pas de majuscule parce que c'est juste une expression pour faire raccord), l'habitude a fait que j'ai acheté chez mon libraire favori ces "Filles des oiseaux" et pour une fois, vive les habitudes, car, au final, pour moi, c'est sans doute le meilleur album de l'auteure !

Sans déflorer l'histoire, disons que la jeune Florence, sur sa demande, entre dans un pensionnat catholique de jeunes filles. Issue d'une famille de modestes agriculteurs, elle deviendra dès son entrée, l'amie de Marie-Colombe, jeune fille très délurée et ultra bourgeoise de Neuilly, placée là pour que des mains de fer en cornettes la remette un peu sur le droit chemin. La sexualité en bandoulière, elles feront tourner chèvres les religieuses, se recevront l'une chez l'autre...

A priori que du banal sauf que Florence Cestac en relatant ces années de pensionnat qui se situent juste avant mai 68, offre un récit absolument parfait aux multiples résonances. Sans jamais forcer le trait et ce, malgré un dessin toujours aussi cartoonesque, elle s'attaque à la position de la jeune fille des années 60 qui n'était faite que pour le mariage, prier la vierge Marie, modèle absolue de la féminité pour tout un troupeau de moutons bêlants, voire travailler mais muette et malléable. Son habituel regard féministe fait mouche et rappelle ainsi que rien n'est jamais acquis. Mais son regard sur la religion est très pertinent aussi, pointant finement que l'obscurantisme en France ce n'est pas si vieux, et qu'il reste tapi derrière votre télé ou votre console de jeu pour un retour insidieux. Comment ne pas y penser lors du passage du port du pantalon dans le pensionnat permis que s'il y avait une jupe par-dessus ? Ca ne vous rappelle pas quelque chose ? Regardez- bien dans la rue et même dans les cours de récréation ! Combien voyez-vous de petites filles, même des femmes juste avec une jupe ? Qui en ce moment ne met pas un legging en dessous ? Retour à l'envers d'un accoutrement d'un autre âge, dont on peut penser qu'il obéit plus à un pruderie inspirée par un retour ambiant du religieux que par un souci réellement esthétique ou pratique ( on me rétorquera que c'est pour que les dégoûtants ne voient pas la culotte des filles ....ben oui, il n'y a plus que les garçons qui ont le droit de monter leur slip ! Vive l'égalité...)

Je m'égare ....Voyez l'album ne laisse pas indifférent et pas seulement sur ces questions de société. Il a également une dimension narrative particulièrement réussie car sous ses airs irrévérencieux, des thèmes nettement moins humoristiques affleurent, allant de la honte que provoque la différence des classes...

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Un amour exemplaire

J’ai hésité à prendre cette BD car je trouve le graphisme grossier, l’écriture en gros caractères et en majuscule désagréables. Mais comme c’est Pennac ! Gentille histoire avec comme trame de fond les livres. L'auteur nous raconte la vie de ses voisins à côté de St Paul de Vence. Ils ont la particularité de ne pas avoir travaillé ni voulu d’enfant pour se consacrer à leur amour. Peut-être est-ce une erreur de lire cette BD après la magnifique Facteur pour femmes ? !
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Le démon de midi

J'avoue préférer les BD avec des dessins plus fins. Les traits de Cestac sont à l'image de la façon dont elle aborde son sujet : l'humour et l'auto-dérision. J'ai acheté la BD sur un festival et l'ai lu d'une traite en rentrant chez moi. J'ai beaucoup ri. Ensuite je l'ai repassée à une copine, qui l'a repassée à une copine, etc. Je n'ai pas encore revu ma BD... Il faut croire qu'elle interpelle le public féminin des 30-40 ans qui préfère rire de ses problèmes. C'est une bonne analyse aussi... et la meilleure des thérapies.
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Un amour exemplaire

Une lecture très agréable avec un brin de 'crô meugnon'. Une belle histoire d'amour entre deux charmants 'petits vieux' autour desquels le voisinage raconte les pires rumeurs. On découvre leur vraie histoire au fur et à mesure du récit de Daniel Pennac à Florence Cestac.

J'ai beaucoup aimé cette manière de présenter : raconter l'histoire à l'illustratrice pour la convaincre de dessiner. Cela insuffle une belle énergie et nous sommes nous-mêmes pris au jeu comme si nous devions nous aussi décider si cette histoire méritait d'être racontée ou pas.
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Un amour exemplaire

Daniel et Florence se retrouvent dans une brasserie autour d’un bon repas. Et Daniel se met à lui raconter sa jeunesse. Encore ! Oui…

Il faut dire que c’est un peu sa spécialité à Daniel de raconter sa vie et son enfance…

Alors là, la Cestac, elle a du bol parce que le Pennac il nous raconte une histoire d’amour et Florence, les histoires d’amour elle sait vraiment très bien les dessiner. Bon, c’est vrai qu’elle a un problème avec les nez, et là, le personnage principal, Jean, avait un nez en quart de Brie et pas en pomme au four, comme notre chère dessinatrice a l’habitude d’affubler les tarins de ses personnages. Lorsque Pennac se fâche, il veut que l’on respecte ses souvenirs, un voisin de table, intervient car il est question « d’Art », mais Daniel finit par convaincre Florence : un nouveau nez et voici une BD vouée à devenir un collector, la seule de sa longue carrière avec un personnage au nez en quart de Brie !



Bon, donc Jean aime Germaine. Jean est issu d’une bonne famille, noblesse de vigne, promis à un grand avenir et un beau mariage : unir les pinardiers du sud au Gewurt alsaciens. Germaine est tout simplement une domestique embauchée par la famille, fille de biffins, eux aussi amoureux du vin, mais plus portés sur la bouteille. Classique amour impossible ! Mais bon, ni Jean, ni Germaine ne s’embarrassent de considérations familiales restrictives, seul l’Amour et les livres comptent.

Les livres, oui, la seule richesse de Jean et Germaine. Et Daniel, dans tout cela, ben c’est le petit voisin qui traine chez eux et va découvrir littérature et amour…


Lien : http://legenepietlargousier...
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Le Démon du soir ou la ménopause héroïque

Noémie, qui approche la soixantaine, est très inquiète. La mammographie qu'elle vient de passer a révélé deux petites boules suspectes. Entre le moment où le médecin lui annonce la nouvelle et celui où des examens complémentaires vont la rassurer, elle va avoir le temps de se faire un sang d'encre et de constater que ses proches (mari et enfants) ne se fatiguent pas beaucoup pour la soutenir.

Après avoir fait le bilan de sa vie actuelle, un mari bedonnant qui passe son temps devant la télé, une fille qui ne pense à qu'à lui refourguer ses enfants et un fils aux abonnés absents, elle décide de tout plaquer et de prendre son destin en main. Elle trouve un arrangement avec son patron pour quitter l'entreprise (ce qui n'est pas trop compliqué vu son âge) et elle prend le large, des projets plein la tête. A un âge où bien des femmes subissent leur vie, Noémie décide d'utiliser sa liberté retrouvée pour s'offrir un élixir de jeunesse, oubliant ses 60 ans pour croquer la vie à pleine dents.

Les dessins sont caricaturaux (notamment les visages) l'idée étant de faire rire ou sourire. Le texte dans les bulles a une police assez grande, ce qui m'a surprise au départ. Je lis peu de BD humoristiques mais j'ai bien apprécié celle-ci. L'âge de 60 ans n'est pas forcément une étape facile à franchir pour les femmes (je n'y suis pas encore, mais je l'imagine sans peine). Autant prendre les choses du bon côté, ce que fait Noémie, Puisqu'on ne peut pas remonter le temps...

Une BD à offrir à toutes celles qui approchent des 60 ans...

(mais on peut la lire avant !)
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Des Salopes et des Anges

En 1973, l'avortement est toujours illégal en France. Trois femmes de milieux et de caractères totalement différents se retrouvent dans un bus affrété par le planning familial, en partance pour Londres, afin d'avorter.

Malgré le sujet, cette BD très humaine comporte beaucoup d'humour qui permet d'alléger l'atmosphère, aidé en cela par le dessin de Florence Cestac.

Les personnages sont attachants, on peut facilement s'y identifier, et cette BD permet de nous rappeler pourquoi a été voté le droit à l'avortement, ce qui est salutaire étant donné notre époque où tant de droits sont remis sur la sellette...
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Ça va être ta fête, maman !

Je ne suis jamais complètement enthousiasmée par les ouvrages de F. Cestac, et pourtant je continue d'en emprunter à la médiathèque ; j'y trouve bien mon compte quelque part, j'arrive à sourire en les lisant et c'est déjà ça...



De la grossesse aux premiers mois de la vie de jeune maman, les auteurs passent en revue les moments moins drôles - voire triviaux - de la maternité : les maladresses verbales du personnel médical ou des bonnes copines, les vacheries glissées par les collègues, les supérieurs hiérarchiques, les grands-parents (surtout côté belle-famille), etc.



Comme d'habitude avec Cestac c'est sans pincettes, sans complaisance, et même souvent cru.



En BD pour les futurs parents, il y a plus mignon, selon moi : 'Le guide du moutard' de Jul et un album de Manu Larcenet (je ne dis pas de quelle série il s'agit, surprise si vous devez les lire)... Et pour les premiers mois avec l'adorable/abominable bébé, découvrez une petite fille qui ressemble à s'y méprendre à votre Trésor : 'Maé' de Pacco.



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Un amour exemplaire

J'adore les livres de Daniel Pennac. C'est pour cela que je voulais découvrir cette bande dessinée.



"Quand il était gosse, Daniel Pennac passait ses vacances à La Colle-sur-Loup, sur la Côte d'Azur. Soleil, figuiers et grande treille sous laquelle on joue à la pétanque. C'est là qu'avec son frère Bernard il fait la rencontre de Jean et Germaine : lui, grand chauve façon héron ; elle, maigre, rose et rieuse. Toujours de bonne humeur, ils intriguent avec leur joie de vivre. Pas d'enfants, pas de boulot, Jean et Germaine vivent un amour sans intermédiaire, un amour sédentaire, un amour exemplaire !"



Est-ce qu'un amour peut être exemplaire ? Je n'en suis pas certaine, car chaque couple est unique.

Si je laisse de côté le titre, qui me paraît un peu exagéré, j'ai globalement apprécié cette histoire d'amour hors norme, et j'ai découvert les dessins de Florence Cestac, qui sont plutôt sympathiques.

Pas un coup de cœur, mais une histoire originale, et agréable à lire.
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Les Ados Laura et Ludo, tome 3

Une bande dessinée sur deux ado, vraiment adorables, qui se chamaillent et se cherchent au fil des pages... Appareil dentaire, look bizarre et toujours fatigués ou l'air à l'ouest, plein de courtes histoires sur le quotidien, des situations pleines d'humour 😊 à partager en famille !
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Je voudrais me suicider mais j'ai pas le te..

Jean Teulé et Florence Cestac rendent ici hommage à Jean-Charles Ninduab, alias Charlie Schlingo : humoriste BD atypique décédé sur une mauvaise chute à l’aube de ses 50 ans. La vie de cet ancien de Charlie Hebdo, créateur de nombreux personnages tels que Josette de Rechange, Onulf le marin, Tampon Destartin et bien d’autres, est ici mis en images par deux auteurs ayant croisé sa destinée.



En réunissant des anecdotes sur ce personnage haut en couleurs, ils étalent près de 50 ans d’une vie pour le moins mouvementée dans ce one-shot édité chez .... Dargaud. Malheureusement, ce regroupement d’anecdotes manque de repères chronologiques et de transition. De plus, si le génie de l’homme mérité qu’on si attarde je ne me suis pas trop intéressé à cette vie d’excès et de débauche que les auteurs étalent. Pour moi, cette descente aux enfers, rythmée par l’alcool et les vomissements, n’a rien de vraiment drôle, mais est pourtant traitée comme une grande farce. Alors oui, le type avait du talent et le personnage mérite le détour, mais l’absence de fil rouge et l’approche humoristique de cette vie destinée à mal se terminer m’ont empêché d’accrocher au récit.



Bref, je n’ai pas trop apprécié cette biographie délirante.
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Des Salopes et des Anges

Le rappel historique indispensable qui a mené au vote de la loi autorisant l'avortement.

Une très bonne piqûre de rappel : non, ce n'a pas été toujours ainsi, il y a eu une lutte âpre pour que les femmes aient le droit de décider.

Les auteurs ont complété par trois exemples de femmes, d'horizon différent, dont les motivations étaient différentes, mais qui ont toutes trois embarqué dans un bus direction Londres, seul endroit où on pouvait à l'époque de faire avorter sans risquer sa vie.

Les pensées des femmes présentes dans ce bus complètent bien l'aspect historique : toutes leurs souffrances, hésitations, solitude y sont rendues.

Une BD indispensable
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