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Critiques de Florence Porcel (64)
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Honte

"Bonjour les Babélionautes! Aujourd'hui, on va parler de Honte, un récit autobiographique de Florence Porcel.



Or donc Florence Porcel dénonce les viols commis sur sa personne par une célébrité télévisuelle dont je tairai le nom, puisqu'elle-même ne l'écrit jamais. Sa première plainte est classée sans suite. Elle en lance une seconde, dont l'instruction est toujours en cours. Honte retrace son parcours judiciaire, intellectuel et psychologique.



-Je sens qu'on sortir de là plus déprimées que... que...



-Que quoi, Méchante?



-J'en sais rien, je trouve même pas de comparaison tellement on va descendre loin dans le pessimisme! Et pourquoi je suis là, d'ailleurs? D'habitude, c'est Michel Lerelou qui fait ces critiques! MIIIIIICHEEEEEEL, viens, y a du sexisme à dire!



-Aââllons, Méchante, un peu de courage! Tu parlais de déprime profonde?

Hé bien non.



Florence Porcel ne se roule point dans le pathos ni ne t'expose à des lamentations sans fin. Elle reste factuelle, analytique: qu'il s'agisse de ses humiliations scolaires, de ses difficultés médicales, elle ne récrimine pas et aligne causes, contexte et conséquences avec une précision mathématique.



Bien sûr, cela n'empêche pas l'émotion d'affleurer ici ou là, mais jamais de façon envahissante ni insurmontable, du moins pour ma sensibilité.



-Ouais, mais bon, des récits de viols et d'agression, tu en as lu quarante-six mille! Qu'est-ce que celui-là va t'apporter?



-La réflexion sur les faits d'après le prisme de la honte.



Tu peux mener une réflexion féministe sous plusieurs angles. Tu peux explorer des recherches en psychologie ou en psychiatrie, tu peux aller voir du côté de la sociologie, tu peux compiler des récits et chercher leurs points communs, tu peux chercher dans le ciné, la peinture, la littérature comment les violences sexuelles sont représentées: bref, le champ de connaissances et de recherches est vaste comme le monde.



Florence Porcel a choisi d'analyser son expérience en dissertant sur la honte. C'est quoi, la honte? Pourquoi et comment les femmes l'éprouvent, et quelles sont les conséquences?



La force de ce texte réside dans sa position: il ne représente pas qu'un témoignage, pas qu'une livraison des faits, il se range aussi dans la catégorie Essais. Honte démontre la toxicité des clichés, des préjugés sur le viol, stats à l'appui.



-Moi, j'ai une réserve, Déidamie.



-Ah oui? laquelle?



-Ce que dit Marie-Laure "On voulait vraiment que cette histoire se sache", mais tout le texte autour démontre que non! il y a quelque chose qui ne va pas!



-Ah oui, probable, en effet.



-Et puis, tu parles de savoir, de connaissances, mais je trouve que le bouquin te laisse avec plus de questions que de réponses! Pourquoi l'enquête ne semble pas contacter les premières victimes? Pourquoi les flics qui ont reçu les premières victimes ne sont pas interrogés et ne semblent pas avoir de comptes à rendre? Comment l'autrice parvient-elle à survivre matériellement?



-Je n'ai pas de réponses à ces questions, Méchante. Juste une conviction.

La violence existe parce qu'il y a des gens pour la commettre, d'autres pour la nier, d'autres pour la laisser faire.



Ces policiers, ces magistrats qui ont refusé d'écouter les victimes occupent la place d'alliés de la violence, par ignorance, incompétence ou complaisance.



Malgré l'amertume de ce constat, malgré les difficultés massives, l'autrice conclut avec un chapitre plein d'espoir. Et encore une fois, cela empêche le texte de sombrer dans une tristesse infinie.



Je vais conclure sur une note plus personnelle.



Mme Porcel, merci d'avoir écrit ce livre. Merci d'avoir médité, rédigé et fait imprimer. Vos réflexions m'ont permis de mieux me connaître et me comprendre."

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Honte

Florence Porcel est la première femme à avoir dénoncé les agissements de PPDA et à avoir porté plainte pour viol. Elle a osé dire tout haut ce qui lui est arrivé et elle a tout perdu. Dans ce livre, elle nous livre la honte qui l'a suit plus fidèle que son ombre. L'impact que cela a eu dans toutes les facettes de sa vie, sa mise au banc dans la sphère professionnelle.



J'ai lu Pandorini à sa sortie, il était donc logique que je me plonge dans ce nouveau livre. L'autrice nous livre un parcourt du combattant avant, pendant et après sa dépôt de plainte. Ce livre est le témoignage de ce que Florence a vécu.
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Honte

Ce tout récent témoignage de Florence Porcel, sorti le 11 janvier dernier, n'est sûrement pas d'une lecture particulièrement agréable pour les hommes (masculin pluriel), mais fait preuve d'une remarquable franchise et d'une lucidité admirable et je dois humblement admettre qu'il est, en plus, fort instructif pour les membres du soi-disant "sexe fort".



En effet, comme tout homme de mon âge, ayant passé les trois quarts de siècle, je ne suis pas sans reconnaître l'existence et la persistance de nombreuses inégalités dans nos sociétés au détriment des femmes et pourtant l'auteure a réussi à en mettre en évidence quelques-unes que j'ignorais royalement.



Par exemple tout ce que l'on attend d'une petite fille en comparaison du relativement peu que l'on attend d'un petit garçon du même âge, une différence que la jeune dame met en exergue au troisième chapitre de son ouvrage.

Ce désavantage de gamine et adolescente devient "une malédiction" dès lors que la fille sort du système scolaire et se pointe sur le marché du travail.



Lorsqu'on aborde les violences sexistes ou sexuelles envers les femmes et l'attitude de la société en général face à ces méfaits l'on se retrouve dans un autre univers, où les progrès humains sont à la fois trop récents (les effets bénéfiques notamment du mouvement #MeToo) et beaucoup trop faibles.



Un document officiel des ministères de l'Intérieur et de la Justice de novembre 2021 indique qu'une femme est violée toutes les huit minutes en France et il est aberrant de constater les difficultés que les victimes éprouvent pour se faire entendre par les autorités responsables pour justement obtenir justice.



Cette analyse pertinente des inégalités entre les sexes permet de mieux situer l'injustice dont Florence Porcel a été victime dans son recours en justice contre Patrick Poivre d'Arvor pour double viol en 2004 (lorsqu'elle avait à peine 21 ans) et 2009.



Vu la célébrité et la popularité de PPDA, je présume que tout le monde en France connaît cette triste histoire qui a fait si souvent la une des journaux et de la presse télévisée. Si l'auteure n'est pas la seule à avoir dénoncé la vedette du petit écran d'agissements inadmissibles et d'harcèlement sexuel en justice, elle en a bien été la toute première, le 15 février 2021.



L'auteure relate en détail, sans les nommer expressément bien sûr, l'incompréhension et la mauvaise volonté des enquêteurs et de la psychologue, mobilisée pour l'occasion, lors de l'enquête préliminaire de 2021. C'est tout bonnement hallucinant !



Il convient de signaler à ce propos également le témoignage saisissant d'Hélène Devynck "Impunité" publié en septembre 2022 et qui va dans le même sens.



Une plainte que le parquet de Nanterre a décidée d'ailleurs, le 25 juin 2021, de classer sans suite pour "insuffisance de preuves". La plainte de PPDA contre Florence Porcel pour dénonciation calomnieuse a suivi, le même jour, le même chemin.



Ce n'est pas à moi, pauvre lecteur, de mettre en question la sagesse de la justice française, mais lorsqu'une douzaine de femmes arrivent avec des accusations quasi identiques contre la même personne sans résultat c'est que l'accusé a eu énormément de bol ou des avocats bigrement efficaces.



Actuellement, elles sont 18 à avoir subi la honte par ce que l'auteure appelle le même "prédateur" et à en avoir apporté les circonstances et les faits. Leurs noms figurent à la page 206 du livre.



Toujours est-il que l'auteure a réintroduit en novembre 2021 une plainte avec constitution de partie civile. J'espère pour elle que le verdict de la cour lui permettra enfin de tourner définitivement cette page de "honte".

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Honte

Dans Honte, un livre douloureux et bouleversant, l'autrice revient sur les deux viols dont elle accuse Patrick Poivre d'Arvor, et sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles, qu'elle estime défaillante.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Honte

En 2021, Florence Porcel porte plainte contre le prédateur qui l'a violée deux fois. « En m'adressant à la justice, ma honte, mon incommensurable honte, deviendrait nationale. » (p. 12) Elle qui ne demande que réparation perd tout : sa carrière, ses revenus, sa vie privée. Dans ce texte, elle dénonce cette honte que la société inculque aux filles, dès le plus jeune âge, d'appartenir à ce sexe dit faible. « Ce qui n'est pas normal, c'est la honte que l'on ressent à cause de celle qui est projetée sur nous, par des individus, des idées reçues, des cultures ou des sociétés. » (p. 34) L'autrice explore les notions de dignité, d'honneur et déshonneur, d'humiliation et de culpabilité pour comprendre pourquoi, elle, victime de violences sexuelles, est celle qui a le rouge aux joues, au ventre et à l'âme. « Ma honte était la conséquence d'actions criminelles, commises par autrui. » (p. 20)



Les extraits de sa déposition et du rapport psychiatrique demandé par la justice sont glaçants de déshumanité, nourris de culture du viol et de slut-shaming. « La présomption de malhonnêteté envers les femmes est un principe qui ne faiblit pas, voire qui s'aggrave. » (p. 71) Florence Porcel n'en revient pas de l'inégalité de traitement entre elle et celui qu'elle a dénoncé, et qui a déposé plainte pour diffamation. « Je n'ai aucun problème à ce que le prédateur soit présumé innocent. Ce qui me pose problème, c'est que l'enquête ait été faite à ce point à charge contre moi. » (p. 118) Toujours, dans les affaires de viol, cette amère rengaine qui fait de la victime la coupable. L'autrice rappelle, avec clarté et arguments, qu'il n'existe pas de bonnes victimes : il n'existe que de vraies victimes, très souvent frappées de sidération – mécanisme de défense/survie indispensable et inconscient – et à qui il ne faut pas reprocher de dénoncer ou de ne pas parler (Paye ton injonction contradictoire !). « La honte pèse lourd dans la non-dénonciation des crimes sexuels. » (p. 183)



Dans son roman, Pandorini, Florence Porcel a déjà raconté son histoire. Avec cet essai, elle tente une nouvelle fois de surmonter la honte et appelle de ses vœux qu'on laisse les victimes tranquilles, qu'on ne les enjoigne plus à se justifier et à se comporter selon des stéréotypes cinématographiques très éloignés de la réalité du viol. « Mon dossier a été é sans suite en partie parce que deux personnes semblent persuadées qu'une victime de viol pleure forcément quand elle raconte. » (p. 109) Comme l'autrice le dit plusieurs fois, le véritable viol est silencieux, il ne fait pas de bruit. Une façon de se réhabiliter, de se libérer du poids injuste d'une faute qu'elle n'a pas commise, c'est l'écriture : utiliser des mots pour briser le silence, pour faire du bruit. « Ma honte s'est muée en porte-voix. Ce livre en est la preuve. » (p. 161) Les dernières pages sont bouleversantes : l'autrice salue ses compagnes d'infortune, ces autres victimes du même prédateur. Elle dit sa joie d'avoir trouvé des sœurs au cœur du malheur.



Chaque mot de son récit sonne juste et résonne dans le crâne comme un uppercut. Elle raconte la machine lente et douloureuse qu'est l'instruction judiciaire, les traumatismes qui subsistent des années après les viols. La dernière phrase, surtout, nous rappelle que le violeur n'est pas un monstre sauvage, dans un parking, un couteau à la main. Le plus souvent, il est Monsieur Tout-le-Monde. Parfois, il a même micro ouvert en prime time. « Le violeur en série ne se cachait pas : il était tous les soirs dans votre salon. » (p. 207)



Je serai toujours du côté des victimes. J'écoute et je crois leur parole. Les violences que j'ai subies font que je sais, je sais que c'est vrai. On n'invente pas ces choses-là. On n'a rien à y gagner. Pour autant, on ne se taira et on ne se terrera plus : ce n'est plus à nous d'avoir honte.



Évidemment, Honte prend place aux côtés de Pandorini dans ma bibliothèque féministe.
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Honte

Florence Porcel est la première femme à avoir porté plainte pour viol contre PPDA en 2020. 



Dans son ouvrage Honte, elle nous livre plus qu'un témoignage, une réflexion profonde sur la façon dont les victimes de viols sont entourées par la honte.



Qu'elles parlent, qu'elles se taisent, c'est toujours la honte qui les hante. Et c'est le seul crime qui rend la victime honteuse plus que l'agresseur ! 





Malgré les nombreux témoignages, les nombreuses autres femmes qui ont rejoint Florence Porcel, l'ex présentateur du JT vient tout juste d'être mis en examen ! 





Dire que j'ai lu avec empathie ses romans à propos de sa fille lorsque j'étais ado... aujourd'hui je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi elle était devenue si gravement anorexique...



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Honte

Elle est la première à avoir porté plainte pour viol contre Patrick Poivre d’Arvor. La seule pour qui les faits ne sont pas prescrits. Elle revient sur son histoire dans « Honte ».
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Honte

Le livre débute comme une lettre d'insulte au dit "sexe fort" où l'auteure s'épanche sur les drames enfantins, adolescents qu'elle a pu connaître et qui l'ont rabaissé en tant que femme. L'homme a plus de chance de s'en sortir dans la vie car il est un homme. Elle n'est qu'une femme, donc elle ne peut pas rivaliser. Il y a de quoi parfois lever parfois les yeux en l'air, le constat est là. Evoquant ses problèmes relationnels & sexuels de manière fugace, Florence Porcel rentre dans le vif du sujet (PPDA) par une porte dérobée mais qui a le mérite de laisser pantois. Comment la police, la justice, les professionnels de la santé ont traité son/ses viol(s) a de quoi faire bondir de son siège. Evidemment, on a qu'une version de l'histoire, juste la vision d'une femme (celle qui a été meurtrie, donc). Beaucoup d'efforts, de remise en question surtout sont à prévoir pour comprendre & écouter la parole des victimes. F.Porcel s'en prend à la justice, aux médias qui alimentent cette vision dépassée de la victimisation du héros déchu, et de faire du buzz pour chaque parole stupide de personnalités. Remettre à sa place certains intervenants ne serait que bénéfique pour faire avancer la société. Manipulée, sortie du contexte, assaillie, l'auteure rétablit sa vérité, revient sur les raisons de son silence (se persuade qu'elle est amoureuse de cet homme) et dit Fuck aux conventions. Un cri d'alerte sur la honte qu'elle vit au quotidien et qui devrait assaillir son violeur.
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L'espace sans gravité

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L'espace sans gravité

C'est au-delà des anecdotes, c'est au-delà du recueil de petites choses "complètement futiles donc parfaitement indispensables". Ce sont de vraies histoires de la conquête spatiale avec des hommages particuliers aux femmes méconnues et pourtant décisives dans les avancées technologiques.



Pourtant, il partait mal, ce bouquin. Consacrée aux techniques employées dans l'espace pour soulager comme qui dirait un gros besoin naturel (tout dans le romantisme, donc), la première chronique dézingue un monument de la variété française, le summum du synthétiseur combiné à des textes formidables : Gold. Oui, je suis fan de Gold, c'est mon petit plaisir coupable, du coup, bon, voilà, j'étais pas content. Mais passé ce bref grognement initial, le plaisir de la lecture s'avère immédiat. Les chroniques sont écrites avec un pur " Youtube". J'entends par là que les chroniques présentent des faits très sérieux mais sur le ton de l'humour et en s'adressant directement au lecteur par le biais d'interjections, de blagues, de petites remarques, etc. L'auteure va même jusqu'à écrire un scénario de cinéma sur Sergueï Korolev et la première femme dans l'espace. Enfin, les nombreux renvois bas de page alternent entre précisions sérieuses et blagues potaches.



Du coup, si la forme spécifique des chroniques pourra peut-être déstabiliser le lecteur "sérieux", les habitués du petit monde internet ne seront pas dépaysés et prendront autant de plaisir à lire ces chroniques que j'ai pu en prendre. L'espace sans gravité est un livre intelligent, drôle, bien foutu, bref, une réussite. L
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L'espace sans gravité

Depuis quelques mois maintenant, je me passionne d’astronomie et de toutes les disciplines qui s’y rattachent. J’ai même fait l’acquisition d’une petite lunette astronomique et je fais mes premières observations depuis mon balcon. Je lis beaucoup à ce sujet et passe beaucoup d’heures sur internet à consulter différents supports proposés. Et oui, c’est une communauté finalement assez ouverte, qui n’hésite pas à partager au maximum et qui cherche toujours plus d’adeptes. C’est captivant et fascinant! Florence Porcel fait partie de ses passionnés qui m’ont donné envie de continuer sur cette voie. Sa chaine youtube, L’univers de Florence Porcel, m’a rapidement convaincue. J’ai donc très vite souhaité lire son livre tout récemment sorti en librairie. Le postulat de départ est simple. L’auteure nous propose 31 anecdotes drôles, tristes et parfois affligeantes qui ont fait l’histoire de l’exploration spatiale. Plusieurs passages sont clairement féministes car les femmes ont souvent été mises sur la touche et lésées dans leur découverte.



L’ordre n’est pas chronologique mais l’ensemble s’enchaine parfaitement grâce à des transitions bien amenées. Florence Porcel use aussi bien d’un langage familier et parlé que d’un langage courant voire soutenu parfois. Je pense qu’un certain public pourrait être un peu dérouté par ce mélange. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ce choix. Ce dernier facilite la vulgarisation de certaines notions, rend proche et dédramatise le lecteur face à toute cette science. On retrouve quelques expressions ou façons de parler à la Alexandre Astier. La jeune femme est une grande admiratrice de cet homme (elle n’est pas la seule…). A chaque page, on ressent le travail de recherche énorme. Elle a beaucoup lu et décrypté. Elle l’explique d’ailleurs régulièrement et a rédigé une bibliographie complète par chapitre accompagnée de contenus supplémentaires sur son blog. Elle a également rencontré des personnes passionnantes et compétentes. Ceci me laisse à penser que ce livre est une mine d’informations fiables.



J’ai dévoré ce livre en quelques jours heures. J’ai découvert et redécouvert beaucoup de faits. Le ton et le parti pris de l’humour et de la détente sont parfaits pour les débutants ou les petits curieux comme moi. La dernière page est arrivée beaucoup trop vite à mon goût. J’en redemande! Pour ne pas rester sur ma faim, je vais continuer mes pérégrinations sur le net, dans les livres et les yeux tournés vers le ciel.



Comme dirait Florence : « N‘oubliez pas de rester le nez en l’air à ne rien faire! »
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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L'espace sans gravité

Un livre documenté, drôle, engagé et passionnant sur toutes les étapes marquantes de la conquête spatiale. On sent que l'autrice est d'une certaine génération et fortement imprégnée de luttes féministes mais ce n'est pas pour me déplaire, l'éclairage est tout à fait pertinent. Un livre qui donne envie de se documenter toujours plus sur un sujet aussi vaste que l'espace.
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L'espace sans gravité

Lorsque l'on découvre Florence Porcel par le biais de son travail de vidéaste, peu importe les connaissances qu'on a sur le domaine spatial, on apprend des choses. Et on apprend surtout à voir les choses qu'on sait déjà autrement, à travers son prisme singulier de fraîcheur, de passion et d'enthousiasme...



Donc, quand on a déjà ce bagage, ce goût de longue date, puis qu'ensuite on s'est familiarisé avec cette façon de voir l'exploration spatiale, on s'attend à un livre intéressant, bien sûr. Un livre plein d'anecdotes amusantes, décalées, touchantes. Des choses que l'on sait déjà, mais vues différemment, le sourire aux lèvres et des étoiles dans les yeux.



Et en réalité, on se trompe.



Ce livre est le fruit d'un véritable travail de recherche : chacun de ses chapitres recèle une découverte. Bien loin des clichés ou des traditionnelles anecdotes qui ont forgé la partie visible du folklore de l'exploration spatiale, Florence Porcel nous emmène déterrer des secrets bien gardés, nous emmène voir ces femmes et ces hommes qui ont construit cette histoire au plus près, bien au-delà de leur photographie officielle et des légendes rebattues qui les accompagnent.



Il s'agit non de raconter la grande histoire - d'autres l'ont fait avant elle et le feront encore après - mais de raconter comment cette histoire s'est construite.

De raconter comment ces hommes et ces femmes, visionnaires ou réactionnaires, illustres inconnus ou gloires planétaires, ont chacun(e) apporté leur pierre (ou en ont retiré !) à un édifice encore bien fragile aujourd'hui.

Et comment le talent, l'audace et les rêves de quelques-un(e)s ont permis de nous émerveiller tous.



On garde le sourire aux lèvres, les étoiles dans les yeux, et on en apprend beaucoup.
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L'espace sans gravité

Parmi toutes les sorties de livres de youtubeurs et youtubeuses qui je suis, c'est toi, Florence, que j'ai choisi. Je souhaites apprendre des choses que je ne connais pas déjà via la chaîne et j'espère y retrouver ton humour. C'est parti !



Trente et une histoire, pile comme le nombre de jour d'octobre, mais bon j'ai pas pu résister et je l'ai lu en un jour. Déjà point bonus dès l'avant-propos, elle a mis sur son blog toutes les sources, documents ou encore vidéos pour aller plus loin, et quand on parle d'espace aller plus loin c'est bien. Je pense que pour chaque chapitres, j'écrirais quelques lignes mais avec un résumé en fin pour celles et ceux qui n'ont pas envie de lire une critique trop longue.



- La première histoire, disons que c'est le genre de chose que j'aurais préféré ne pas savoir mais ils sont humains, ça arrive ce type d'accident, aussi sale soit-elle. Je ne m'étais jamais posé la question de comment les astronautes faisait pour aller aux toilettes, j'ai eu la réponse, c'est vrai que ça les rend moins glamour.

- Pour la seconde, étant friand d'histoire d'objet perdu, j'en connaissais déjà la plupart. Pour sa défense, c'est une passion un peu particulière, et le chapitre est petit donc je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.

- La troisième me fait vivre cette course en les Russes et les Etats-Unis pour avoir le premier pas sur la Lune. Mais surtout me fait connaître le nom, et l'histoire, d'Alexeï Leonov.

- Une petite histoire racontant un soucis technique. Ca me fait relativiser quand je lis ça, des personnes avec des compétences et un entraînement dingue se font avoir par un des premiers problèmes de notre vie. Faire passer un carré dans un rond, comme un enfant qui veut faire rentrer ses cubes en bois dans le mauvais trou.

- Youri Gagarine était quand même le mec le moins stressé au monde alors que sa mission avait 50% de chance d'échouer, l'entraînant lui et ses compères dans la mort. Respect !

- Encore toi Alexeï, ça me rassure, ayant le même petit soucis que lui, j'ai encore une chance d'aller dans l'espace si j'ai un bon rasoir.

- Je crois que le plus drôle dans cette histoire c'est que le sandwich en question a été coulé dans la résine et est exposé dans un musée.

- Je ne connaissais pas du tout l'histoire de ces pilotes, et à l'heure où je lis ces lignes, le plus logique aurait été d'envoyer le seconde équipe, surtout dans l'espace, il vaut mieux envoyer l'équipe que a de meilleurs résultats même si ce sont des femmes. Ca paraît logique aujourd'hui mais visiblement à l'époque ils préféraient foirer avec des hommes que réussir avec des femmes.

- Je trouve ça dingue, à la génération de mon père, l'humain met le pied sur la Lune (entres autres) et à la mienne, on peut faire du tourisme spatiale ! Bon, c'est vrai qu'il faut avoir le budget, mais quand même.

- Ce que j'aime le plus dans la science-fiction c'est quand elle se transforme en science et que le module fiction se détache. Une sorte de rêve qui devient réalité. C'est beau de savoir que ces personnes dans l'espace sont aussi des rêveurs comme n'importe qui.

- Les traditions de sportifs avant une épreuve je connaissais mais pas celles des astronautes. Certaines sont plus loufoque que d'autres mais au moins j'ai appris des trucs, et ça me fait toujours plaisir.

- Un chapitre un peu plus particulier pour ce douzième chapitre, écrit façon comédie. Il est celui qui m'a le moins plus, justement parce qu'on perd le côté sérieux d'un moment historique. Dans les autres, elle garde ce côté vannes pour souligner le ridicule d'une situation mais le chapitre possède toujours le côté approfondi. Au moins je sais était la première femme dans l'espace.

- Histoire assez folle, à ce point là c'est vraiment complètement fou. Toute la technologie et l'argent qu'il a fallu trouver pour que ni les américains ni les russes n'utilisent une prise femelle. Vous êtes des grands malades ! C'est juste une prise !

- Pour cette quatorzième histoire, les rôles s'inversent, pour une fois, vu que visiblement un homme dans les années 30 n'est pas capable de faire plusieurs trucs en même temps... C'est particulier l'histoire de la conquête spaciale, entre guerre froide et sexisme. J'espère vraiment qu'on a fait des effort sur ce second point, parce que je trouvera ça plus que dommage de ce priver de talents, et d'avancer à cause de la fierté de quelques personnes. Katherine Johnson, ça ne l'a pas empêchée d'être la seule à faire des calculs qui feront fondre mon cerveau rien qu'à leur vue, la première femme à être mentionné sur des rapport de la Nasa, etc... le tout en étant afro-américaine en Floride en 1930. Lisez ce chapitre !

- Grâce, entres autres, aux deux femmes du chapitres précédents, il est possible tweeter depuis l'ISS par exemple. Et encore une fois je trouve ça dingue, c'est un monde qui me fascine. Ce que je voyais à la télé ou au cinéma est une réalité. Quand je regarde la station spatiale internationale passer, je me dis qu'il y a des humains dedans et à chaque fois ça me colle des frissons.



Bon, nous voilà déjà à la moitié du livre et je me rends compte que ma critique sera beaucoup trop longue et que personne ne lira un aussi gros pavé, à commencer par moi. Si j'ai d'autres informations utiles à ajouter elles seront dans le résumé ci dessous.

A noter que les histoires sont inédites, et n'ont pas été diffusées sur sa chaîne ce qui est fort appréciable et si ma mémoire est bonne.





En résumé, un bon premier livre avec des histoires qui s'enchaînent, ça me plaît, ce ne sont pas simplement des faits n'ayant pas de rapport les uns avec les autres, mais plutôt la fin d'une est le début de l'autre. J'ai aimé les parties bleutés, qui représentent une parenthèse de l'auteure et apporte un peu d'humour dans ce qui pourrait vite devenir dramatique.

Sous cet humour ce cache un travail démentiel, je suis allé jeté un coup d'oeil à quelques sources sur son blog, et personnellement je n'aurais pas eu la patience de lire un rapport de plus de 1500 pages sur les archives de la NASA, par exemple. Je remarque que des scientifiques ont approuvés les écrits des Florence Porcel, ce qui me prouve qu'en plus d'avoir des potes vraiment cool, elle a écrit ce livre très sérieusement. Bravo !
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L'espace sans gravité

Malgré un style très léger et humoristique et sous couvert

d’anecdotes, Florence Porcel nous livre un essai passionnant et richement documenté. Une plongée au cœur de la petite histoire dans la grande, à la découverte de personnalités et situations hors du commun. Parfait pour s’initier à la conquête spatiale : ce livre m’a passionné. J’ai dévoré les 31 chapitres, louant l’auteur pour la variété des contenus et la cohérence de l’ensemble. J’ai pris plaisir à retrouver le ton et l’enthousiasme de Florence Porcel, et même si un style un peu plus soutenu ne m’aurait pas déplu, je suis sortie de ma lecture la tête tournée vers les étoiles!


Lien : http://www.lavisdedeidre.org..
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L'espace sans gravité

Ce sont des histoires pour le moins insolites, pour leur majorité, que nous propose la célèbre Youtubeuse Florence Porcel. De quoi enrichir votre culture sur l’exploration spatiale et avec des anecdotes parfois particulières.



Je ne vous dis évidemment pas tout, mais on peut malgré tout retenir quelques faits marquants comme la réparation du télescope spatial Hubble dont l’astronaute Jean-François Clervoy a fait parti (cocorico).



Ce livre consacre une part très importante à la place des femmes dans l’aérospatiale. Souvent dénigrez par leurs collègues masculins, elles ont pourtant joué un rôle crucial dans bien des premières du spatial. Savez-vous quelle est la première femme astronaute ? Ou la grande découverte de Vera Rubin ?



Avec un ton léger, sans chercher à faire de difficulté, l’auteure fera deviner également le message envoyé par le télescope Arecibo en direction de l’amas globulaire d’Hercule.



Au total, 31 histoires dans ce petit livre de poche qui vous donnera très certainement une autre vision de l’exploration spatiale.



Mon avis : Un livre intéressant mais l’auteur m’a parfois perdu dans ses jeux d’humour. Je trouve que le style humoristique apporte vraiment un plus lorsqu’il est maitrisé à la perfection. Là, il y en a trop à mon goût et pas toujours très compréhensible. C’est dommage. Je dois avouer que la première petite histoire du livre m’a laissé songeur sur la suite…



Les histoires sont bien choisies et Florence Porcel rend des hommages mérités à celles qui ont trop souvent été dans l’ombre. C’est un juste retour des choses.
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La folle histoire du système solaire

un livre de vulgarisation très amusant et très facile à lire, on rigole beaucoup en apprenant un tas de choses sur le système solaire
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La folle histoire du système solaire

Une fraîcheur très agréable dans l'écriture et un ouvrage remplis de savoir, de faits scientifiques et de découvertes passionnantes. L'auteur de ce livre sait nous emmener avec elle et nous montre l'histoire du système solaire, de sa création à sa mort de l'intérieur. C'est un des rares livres que j'ai lu qui donnerait envie de regarder le ciel pendant des heures. Quand passion, science et travail se rejoignent ça ne peut donner que du bon et c'est évidemment le cas de ce livre. À dévorer sans modération si vous avez soif de savoir ou que vous aimez l'astronomie.
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La folle histoire du système solaire

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La folle histoire du système solaire

Une nouvelle fois Florence Porcel sait comment intéresser et expliquer au grand public ce qui se passe au-dessus de nos têtes.

Elle est une excellente vulgarisatrice, pédagogue, claire et concise dans ses explications mais surtout, elle ne me prend pas pour un idiot. Mine de rien, ça fait plaisir !



Le précédent livre que j’avais lu d’elle était L’espace sans gravité, qui était principalement des anecdotes sur l’exploration spatiale ponctué d’informations scientifique. Celui-ci c’est l’inverse, beaucoup de sciences mais en gardant son ton humoristique qui aide à rester accrocher au livre.

Je l’ai trouvé complet, entre les illustrations, schémas ou les encarts, c’est plus que j’en espérais. Les interviews en particulier m’ont plu, c’est la première fois que j’en lis dans un ouvrage de vulgarisation. L’idée est excellente et apporte une vraie profondeur aux explications, cela concrétise les données et les ancrent dans le réel.

Ce point est important pour moi car l’Univers, même si je vis dedans, je le connais très peu. Mes quelques vagues notions me bloquent souvent à la vue des millions ou milliards d’années-lumière, me ramenant au seul point de repère que j’ai pour évaluer ses distances, la science-fiction.



Une réussite.
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