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Citations de Frances Hodgson Burnett (205)


Vous ne pouvez pas savoir comme ça m déplaît, mais la vie est faite d'ennuis, et on doit les supporter.
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Dans mon club de lecture, présentation du livre qui a marqué notre jeunesse : je choisis "Le jardin secret", un livre baigné de mystère, d'espoir et d'amitiés. Des enfants qui se relèvent de coups durs de la vie grâce à la nature et à l'amitié. Un livre magnifique ... à proposer aux jeunes sans hésiter!!!!
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Nous ne saurions trop recommander aussi l'usage régulier d'un dossier orthopédique au moins quatre heures par jour, et cela pendant trois ans ; c'est le seul moyen d'acquérir cette distinction de tournure et de maintien que l'on exige des jeunes personnes à la mode.
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Je crois que faire plaisir aux autres, c'est comme distribuer des richesses.
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Le sentiment d'être éternel est l'un des plus étranges, des plus troublants, que l'homme puisse éprouver au cours de sa vie.
Parfois, à l'heure douce et grave où le ciel pâlit et s'éclaire, un homme se tient sur son seuil, les yeux levés vers cette merveilleuse alchimie de tons roses et rouges, prêt à crier de bonheur, suspendu à l'éclat du premier rayon, dans l'étrange, dans la quotidienne majesté du lever du jour, toujours nouvelle, toujours semblable, depuis des milliers et des milliers d'années... Il peut alors éprouver cette impression, même si elle ne dure qu'un instant.
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Par une sombre journée d'hiver où le brouillard jaunâtre était si épais qu'on avait allumé les becs de gaz, une curieuse petite fille était assise avec son père dans un fiacre qui roulait sans se se presser dans les rues de Londres où les vitrines des magasins, resplendissaient comme en pleine nuit.

Pelotonnée sur la banquette, elle s'appuyait contre son père qui l'entourait se son bras et regardait les passants à travers la vitre d'un air rêveur et étrangement précoce.
(p.9)
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- Pourquoi c'est pas si mal ? Chuchotant presque.
- Sara s'efforça de rire et la serra contre elle. Le contact de ce petit corps chaud et dodu avait quelque chose de réconfortant. La journée avait été rude. En regardant par le vasistas, elle avait gardé les yeux fixés droit devant elle, et ils étaient brûlants. -Parce qu'on voit plein de choses qu'on ne peut pas voir d'en bas, répondit-elle. - Quelles choses? demanda Lottie avec cette curiosité que Sara avait le don d'éveiller , même chez les plus grandes.
- Des cheminées, là, tout près, avec des rubans et des nuages de fumée qui montent vers le ciel. Des moineaux qui sautillent et bavardent comme de vraies personnes. Et puis, à tout moment, des têtes peuvent sortir des autres vasistas, et c'est amusant de se demander à qui elles appartiennent. Tout donne l'impression d'être tellement haut qu'on se croirait dans un autre monde.
- Je veux voir! s'écria Lottie. Fais-moi monter.

(p.124-125)
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En entendant sa voix, Sara se retourna. Ce fut son tour d'être consternée. Qu'allait-il arriver? Si Lottie se mettait à pleurer et que quelqu'un l'entende, elles seraient perdues toutes deux.
Elle sauta de son perchoir et courut vers l'enfant.
- Ne pleure pas, supplia-elle. Ne fais pas de bruit. On m' a déjà grondée toute la journée, et je n'ai pas envie que ça recommence. Tu sais, elle... elle n'est pas si mal, cette chambre.
- Pas si mal ?
Lottie jeta un regard autour d'elle et se mordit les lèvres. C'était encore une enfant gâtée, mais comme elle aimait assez sa mère adoptive pour ne pas lui vouloir lui attirer d'ennuis, elle essaya de se contrôler. Et puis, malgré tout, l'endroit était peut-être agréable, puisque Sara y habitait.
- Pourquoi c'est pas si mal ?

(p.123-124)
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- Est-ce que tu es très pauvre, maintenant ? demanda-t-elle confidentiellement à Sara lorsque celle-ci vint donner son premier cours de français aux petites. Aussi pauvre qu'une mendiante ?
Fourrant une menotte potelée dans la main fuselée de Sara, elle ajouta en la regardant avec des yeux remplis de larmes :
Je ne veux pas que tu sois aussi pauvre qu'une mendiante !
Voyant qu'elle allait se mettre à pleurer, Sara s'empressa de la consoler : - Les mendiantes n'ont pas de toit,dit-elle courageusement. Moi, j'en ai un. - Où est-ce que tu habites ? voulut savoir Lottie. On a donné ta chambre à une nouvelle, et elle n'est plus jolie du tout. - J'ai déménagé, répondit Sara. - Comment elle est, ta nouvelle chambre ? demanda Lottie. Je veux la voir. - Il faut te taire maintenant, répondit Sara. Miss Minchin nous regarde et si tu continues à chuchoter, c'est moi qui vais me faire gronder. - Elle s'était déjà aperçue qu'on la rendait responsable de tout ce qui n'allait pas. Quand les petites étaient distraites, bavardaient ou s'agitaient, c'était elle qui subissait les reproches.

Mais Lottie avait de la suite dans les idées. Si Sara ne voulait pas lui dire où elle habitait, elle trouverait un autre moyen de le savoir. Elle se mit à questionner ses petites camarades et à rôder autour des grandes pour écouter leur conversation.Forte des informations qu'elle lui fournirent dans le savoir, elle décida un beau jour de se lancer dans une expédition. Vers la fin de l'après-midi, elle monta au grenier par des escaliers dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Elle se trouva devant deux portes, en ouvrit une et trouva sa bien aimée Sara en train de regarder par la fenêtre, debout sur une vieille table.

- Sara ! S'écria-t-elle horrifiée. Maman Sara !

(p.122-123)
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toute nouveauté suscite bien des réticences et une extrême méfiance. Les hommes refusent d'emblée le progrès alors que, dès qu'ils sont habitués à quelque chose, ils ne comprennent pas pourquoi personne n'y avait pensé plus tôt.
Le siècle précédent a vu naître l'idée que nos pensées recèlent de réels pouvoirs et une énergie aussi active que celle d'une pile ou d'une batterie. Toutefois, pour l'homme, cette énergie peut se révéler aussi bénéfique que le soleil, ou aussi néfaste qu'un poison. Une mauvaise pensée peut être aussi dangereuse pour l'esprit qu'une mauvaise fièvre pour le corps et, si vous ne la chassez pas, elle vous poursuivra toute votre vie.
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Paraît que j'ai de la magie dans le dos et dans les jambes ; mais le docteur, lui, appelle ça des rhumatismes.
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La mélancolie de ces bruits la tenait éveillée, car ils trouvaient un écho dans son humeur sombre et sa profonde déception. Si elle s'était sentie heureuse, ils l'auraient peut-être bercée.
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C'était si surprenant de voir comment un sourire pouvait transfigurer un visage !
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Mary Amère est bien marrie
Un petit rien la contrarie
Trop de soleil sur son persil
Trop de pluie sur ses salsifis
Dans son jardin tout dépérit
Sauf les misères et les soucis...
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Il reconnaissait qu’aussi bien qu'en Amérique qu'ailleurs, l'argent pouvait être regardé comme une chose agréable à posséder.
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On apprend les choses en les répétant jusqu'à ce qu'elles restent dans notre esprit.
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Glad serrait toujours ses genoux entre ses bras, les larmes aux yeux, mais son drôle de petit visage pointu avait une expression qu’un ange se serait arrêté pour regarder.
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Peut-être votre coeur le sent-il si vos oreilles ne le perçoivent pas, car les sentiments affectueux que l'on éprouve pour quelqu'un doivent pouvoir l'atteindre à travers portes, fenêtres et murs. Peut-être vous sentez-vous un peu consolé et réconforté, sans vous en rendre bien compte, au moment même où je suis ici, exposée au froid, et où j'exprime des voeux instants afin que vous retrouviez santé et bonheur.
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Si vous savez maîtriser votre colère, les gens sentent que vous les do-minez. Ils se laissent aller alors à proférer des choses stupides qu'ils regrettent ensuite d'avoir dites. Il n'y arien de plus fort que la colère, sice n'est l'impassibilité qui vous lafait dominer et vous en rend maître. Il faut savoir ne pas répondre à ses ennemis.
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Au temps où elle était la princesse Sara et se promenait en voiture avec Mariette, son petit visage plein de gaieté et de vivacité et ses jolies toilettes avaient souvent fait retourner les passants.
Mais les enfants pauvres et mal habillés ne sont ni assez rares ni assez attrayants pour qu'on se retourne et leur sourie.
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