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Citations de Francis Scott Fitzgerald (996)


J'aime les grandes fêtes. Elles sont si intimes. Dans les soirées où il y a peu de monde, on n'a aucune intimité.
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C'est ainsi que nous avançons, barques à contre courant, sans cesse ramenés vers le passé.
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Il n'est jamais trop tard ou, dans mon cas, trop tôt pour être ce que l'on veut être. Il n'y a pas de limite, on s'arrête quand on veut. Tu peux changer, ou rester la même.
il n'y a pas de règle pour ces choses. Nous pouvons en faire le meilleur ou le pire. J'espère que tu en feras le meilleur. J'espère que tu verras les choses qui t'effraient. J'espère que tu sentiras des choses que tu n'as jamais senti. J'espère que tu rencontreras des personnes avec un point de vue différent. J'espère que tu vivras une vie dont tu seras fière. Si tu ne trouves pas, j'espère que tu auras la force d'en démarrer une nouvelle.
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Il me souriait avec une sorte de complicité -qui allait au-delà de la complicité. L'un de ces sourires singuliers qu'on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassure à jamais. Qui, après avoir jaugé - ou feint peut-être de jauger - le genre humain dans son ensemble, choisit de s'adresser à vous, poussé par un irrésistible préjugé favorable à votre égard. Qui vous comprend dans la mesure exacte où vous souhaitez qu'on vous comprenne, qui croit en vous comme vous aimeriez croire en vous-même, qui vous assure que l'impression que vous donnez est celle que vous souhaitez donner, celle d'être au meilleur de vous-même.
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"_Je ne lui demanderais pas tant. On ne ressuscite pas le passé."
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[...]
- Elle est belle, ma maison, vous ne trouvez pas ? Regardez comme la façade reflète la lumière [...]
Daisy ne me laissa pas le temps de répondre. Elle sortit de la maison [...]
- C'est cette énorme chose, là ! s'écria-t-elle, le doigt tendu.
- Vous déplaît-elle ?
- Je l'adore, au contraire. Mais comment faites-vous pour y vivre seul ?
- Je m'arrange pour qu'elle soit pleine de monde, jour et nuit. Pleine de gens intéressants. Qui font des choses intéressantes. Des gens célèbres [...]
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Lorsque l'on s'habitue à l'indifférence, ou qu'on la laisse s'atrophier, on finit par se sentir vide. Dick s'était habitué à se sentir vide de Nicole, et il la soignait contre sa volonté, en refusant toute contrainte émotionnelle. On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un être humain. Les blessures sont toujours ouvertes. Elles peuvent diminuer jusqu'à n'être plus qu'une pointe d'épingle. Elles demeurent toujours des blessures. Il faudrait plutôt comparer la trace des souffrances à la perte d'un doigt, ou à celle d'un oeil. Peut-être, au cours d'une vie entière, ne vous manqueront-ils vraiment qu'une seule minute. Mais quand cette minute arrive, il n'y a plus aucun recours.
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La vérité, c'est que Jay Gatsby (...) s'était engendré lui-même, comme une idée platonicienne (..). il avait donc inventé le seul Jay Gatsby qu'un garçon de dix-sept ans était capable d'inventer et il est resté fidèle à cette fiction jusqu'au bout.
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Au temps lointain de l'année 1860, il était de bon ton de naître chez soi. Je me suis laissé dire que les divinités toutes-puissantes de la médecine avaient désormais décrété que les premiers cris des enfants devaient résonner dans l'air aseptisé d'un hôpital, en vue si possible. Les jeunes Mr. et Mrs. Roger Button avaient donc cinquante ans d'avance sur la mode lorsqu'ils décidèrent, un jour de l'été de 1860, que leur premier enfant naîtrait dans un hôpital. On ne saura jamais si cet anachronisme a eu une quelconque incidence sur l'histoire ahurissante que je m'apprête à relater.
Je vais vous rapporter les faits et vous laisser juger par vous-même.
Les Roger Button jouissaient d'une situation enviable, tant du point de vue social que financier, dans le Baltimore d'avant la guerre de Sécession.
Ils étaient parents de Telle famille et de Telle autre, ce qui les qualifiait, comme le savait tout Sudiste, pour appartenir à cette vaste noblesse dont la Confédération était largement peuplée.
C'était la première fois qu'ils se prêtaient à cette vieille coutume charmante consistant à avoir un bébé. Mr. Button était naturellement nerveux.
Il espérait que ce serait un garçon, pour pouvoir l'envoyer à l'université de Yale dans le Connecticut, établissement où Mr. Button lui-même avait été connu quatre années durant sous le surnom assez facile de « Manchette ».
Le matin de septembre où devait avoir lieu le grand événement, il se leva, nerveux, à 6 heures, s'habilla, régla impeccablement son nœud de cravate et traversa à la hâte les rues de Baltimore pour rejoindre l'hôpital, afin de savoir si la nuit profonde avait fait éclore une nouvelle vie sur son sein.
Arrivé à une centaine de mètres du Maryland Private Hospital for Ladies and Gentlemen, il vit le docteur Keene, le médecin de famille, en descendre le perron en se frottant les mains comme pour se les laver - geste recommandé aux docteurs par l'éthique tacite de leur profession.
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D’un autre côté, il avait un tel charme en lui - un charme dont il fallait bien qu’il se serve. Comment faire autrement ? Ceux qui ont reçu ce don en partage s’en servent., malgré eux, ce qui les oblige à traîner en remorque une foule de gens dont ils ne savent que faire.
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I couldn't forgive him or like him but I saw that what he had done was, to him, entirely justified.
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Il y eut de la musique chez mon voisin tout au long des nuits d’été. Dans ses jardins bleus, les hommes et les femmes allaient et venaient comme des phalènes parmi les chuchotements, le champagne et les étoiles.
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A mesure que la Terre se détache à regret du Soleil, l'éclat des lumières s'amplifie.
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Alors, grâce au soleil, aux brusques flambées de feuillages qui dévoraient les arbres avec la vitesse d'un film en accéléré, j'ai retrouvé cette assurance familière : la vie reprend toujours avec le début de l'été.
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La ville vue depuis le pont de Queenboro est toujours la ville vue pour la première fois, celle qui promet d’emblée avec sauvagerie tout le mystère et toute la beauté du monde.

(p. 92)
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Il partit avec le sentiment que, s'il avait mieux cherché, il aurait pu la retrouver - qu'il la laissait derrière lui. Le compartiment de son train omnibus - il n'avait plus un sou, à présent - était étouffant ; il sortit sur la plate-forme et, asis sur un siège à abattant, il vit la gare s'effacer et défiler l'arrière de bâtiments qu'il ne connaissait pas.
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[...] devoured already by that eternal inertia which comes to live with each of us one day and stays with us to the end.

( [...] déjà atteinte par cette langueur infinie qui nous gagne tous un jour et nous accompagne jusqu'à la fin de nos jours.)
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Le temps écoulé de trente-cinq à soixante-cinq ans défile devant l’esprit passif comme un manège confus et incompréhensible. Un manège de chevaux boiteux, essoufflés, il est vrai, peints d’abord de teintes pastel, puis de gris ternes et de bruns, mais qui déroute, provoque un vertige intolérable, comme jamais ne le firent les manèges de l’enfance et de l’adolescence, ni sûrement les montagnes russes au cours défini, dynamique, de la jeunesse. Pour la plupart des hommes et des femmes, ces trente années se caractérisent comme une retraite graduelle de la vie, l’abandon d’abord d’un front aux nombreux refuges, ces mille plaisirs et curiosités des jeunes gens, pour une arrière-ligne où l’on réduit toutes ses ambitions à une seule, ses distractions à une seule, ses amis à une poignée auxquels nous sommes insensibilisés ; pour se retrouver en fin de compte sur un bastion désert, désolé, désarmé, où tantôt on entend le sifflement des obus, tantôt on ne le perçoit plus qu’à peine, tour à tour pris de peur et de fatigue, dans l’attente de la mort.
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Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu’enferme un homme dans les illusions de son coeur.
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- On rentre à la maison.
- La maison !
Comme un rugissement, et sa voix, qu'elle ne contrôlait plus, se brisa en tremblant sous tant de violence.
- Et rester assise, et savoir qu'on est tous en train de pourrir, que dans toutes les boîtes que j'ouvrirai je trouverai les cendres de mes enfants en train de pourrir. C'est obscène !
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