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Critiques de Franck Ferric (136)
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Le chant mortel du soleil

Si j'ai trouvé l'écriture agréable, et même vraiment excellente, au vocabulaire plus pointu que mes dernières lectures, je dois bien avouer que j'ai attendu longtemps qu'il se passe quelque chose. Le résumé laisse penser que le récit va connaitre de multiples rebondissements, et finalement il n'en est rien.

J'ai été accroché au début, l'histoire se mettant rapidement en place... Et ensuite tout ralentit, au point où l'on se demande qu'elle est véritablement l'intrigue. Au final, l'intrigue tient en quelques phrases à peine, et le dénouement, s'il était surprenant, m'a toutefois laissé sur ma faim.

Dommage.
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Le chant mortel du soleil

Tout au long de cette aventure, Franck Ferric nous invite à la réflexion dans un univers chargé d’émotion ; que ce soit dans la fureur des combats ou dans l’intimité d’un moment de solitude. Le rythme est dosé avec justesse pour nous maintenir en haleine sur tous les tableaux. L’auteur interroge nos différents rapports : à l’histoire, face au sacré et entre-nous. Si l’homme est un loup pour l’homme, il a aussi la fâcheuse tendance à répéter plutôt que réinventer. Le chant mortel du soleil est un récit brutal aux accents Howardien, qui cache sous son masque barbare un visage reconnaissable entre tous, le nôtre.
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Trois Oboles pour Charon

La relecture, entre fantasy et même science-fiction, d'un des plus célèbres mythes antiques. On croit connaître l'histoire, on la redécouvre à travers l'histoire de cet homme sans nom ni mémoire condamné à un cycle éternel de vies et de morts. Une réflexion sur la relation de l'homme au divin, sur l'orgueil humain et la faiblesse divine. Dans ce roman, Ferric est à la fois nouvelliste et romancier, enchaînant les chapitres comme autant de petites histoires reliées entre elles.
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Lancelot

Un bon compromis entre nouvelles fidèles au cadre des légendes arthuriennes et plus libres, du sérieux, du drôle, des angles pour appréhender le personnage de Lancelot très différents, des réflexions sur la légende, comment on le devient et quelle trace Lancelot laisse... Le point de vue des auteurs permet ainsi de nous donner une image différente du personnage de celle de l'imaginaire collectif.
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Trois Oboles pour Charon

L'approche de ce livre va se faire à travers le prisme du mythe de Sisyphe. Pour mémoire :



Dans la mythologie grecque, Sisyphe, fils d’Éole et fondateur de Corinthe, a dénoncé Zeus qui avait enlevé une jeune vierge, fille d’Asope. Pour le punir, Zeus l’a condamné à pousser éternellement un rocher au sommet d’une montagne sans jamais y parvenir : à peine Sisyphe est-il arrivé près de son but que le rocher roule vers le bas, et tout est à recommencer...



Cette fois cependant sous la plume de Franck Ferric, son châtiment est un peu différent, mais pas moins cruel. Il n'est pas immortel, mais sitôt que la mort se saisit de lui, il doit revivre sans jamais connaître la paix. Une souffrance sans fin.



Telle des nouvelles qui se succèderaient, on voit Sisyphe traverser les époques. On a bien quelques petits intermèdes, mais je n'en dirai pas plus car ce sont sans doutes ces passages qui m'ont le plus interpellé et passionné.

N'étant pas une experte dans ce style de littérature, je me suis laissée porter par le récit sans me perdre dans des considérations que je ne maîtrise pas.



L'auteur a su me faire apprécier le genre grâce à sa maîtrise de la "novellisation"de toute l'intrigue. Autre avantage, on ne se lasse pas. On renaît nous aussi.

Intéressant, curieux et bien maîtrisé, cet ouvrage est un o.v.n.i littéraire pour moi tout en étant assez familier.

En un mot, ce fut une expérience déroutante, mais loin d'être désagréable.


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Lancelot

Grand amateur du mythe arthurien, je ne pouvais passer à côté de cette anthologie dédiée à Lancelot. Si la mention 3D me fait fuir au cinéma, c’est tout le contraire pour ce recueil, où les 3 D sont Nathalie Dau, Lionel Davoust et Jeanne-A Debats, qui ont été plus qu’à la hauteur de mes attentes. Mais ils ne sont pas les seuls à donner du relief à cette œuvre, les six autres auteurs tirant très bien leur épingle du jeu (ou leur épée de la pierre, devrais-je dire, pour rester dans le ton). Si vous êtes en quête d'un bon livre sur le sujet, le Graal est là.
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Les tangences divines

Un très bon roman de fantasy urbaine, original, mêlant les mythologies (grecque, nordique, celte…) à l’époque actuelle. Quelle n’est pas la surprise de notre égoutier lorsqu’il découvre que sa « mission » va être de vérifier si le dieu Pan est toujours vivant et si oui, où, dûment accompagné dans sa recherche par la « bande à Dyonysos » : Silène, un clochard crasseux et alcoolo et Orcus qu’il pensait être seulement son collègue de boulot ! Il rencontre Echo, devenue Publicité (clouée dans un fauteuil roulant), Odin, les 5 juges de différents panthéons autour de la Table des Parèdes (dont Thanatos, Sedna..), va dans le domaine des morts, en revient, fait connaissance avec le dieu Dollar… Un petit + avec le lexique que prend le temps d’écrire notre héros au fur et à mesure de ses découvertes.

Bref ! l’auteur s’amuse et nous entraîne dans une quête un peu folle et Dieu () que c’est bon de le suivre dans cet univers où, si les dieux n’ont pas de fidèles ils s’endorment ou meurent, où on retrouve avec plaisir l’évocation des mythologies telles qu’on a pu les lire ou les étudier dans notre période collège. J’ai particulièrement aimé la dérision dans le ton de l’auteur au travers de son personnage de Théodule, paumé, pessimiste, qui se laisse entraîner malgré lui dans une histoire qui le dépasse mais qui le changera à jamais et qui nous amène à réfléchir sur le moment où tout bascule….

J’ai passé un très bon moment et je vous recommande cette lecture !


Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
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La loi du désert

Alors qu'avec sa compagnie d'infanterie il pourchasse les blafards dans le désert, le caporal Mathian DeSalvo apprend que son frère vient d'être arrêté pour atteinte à la sûreté de la république. Entrainé par un anarchiste, il a participé à un attentat contre une imprimerie. Après un jugement expéditif, il doit subir une peine de bannissement au plus profond d'un no man's land désertique et brûlé de soleil dont personne n'est jamais revenu. Mathian abandonne immédiatement l'armée et part avec Blaine, un vieux mécanicien grognon, à la recherche de son frère, à bord d'une vieille dépanneuse blindée. Mais dans cet environnement hostile, les dangers et les déconvenues ne vont pas manquer...

Plus qu'un « Road Movie » hors du temps comme le proclame la 4ème de couverture, ce livre relève surtout du pur récit de voyage imaginaire et poétique. Deux héros positifs se débattent dans un monde post-apocalyptique où les Etats réduits à des cités en conflit permanent n'arrivent à survivre que grâce à un totalitarisme caricatural et outrancier. On trouve chez Ferric une passion et même une fascination pour le désert, les paysages qu'il déroule, les valeurs qu'il véhicule et les êtres qu'il produit, ce qui l'amène à de longues descriptions parfois un peu pompeuses et truffées de termes fort sophistiqués assez bizarres dans ce genre de littérature ralentissant parfois un tantinet le rythme de l'action. Le lecteur n'en passe pas moins un très bon moment dans cette ambiance étrange et onirique, passionné par cette histoire quasi biblique, à la limite de la fantaisie, de l'anticipation et du conte philosophique et reposant sur l'exaltation de véritables valeurs comme l'amitié, l'amour fraternel, la tolérance et surtout la liberté. Cet excellent titre est le tout premier volume produit par un jeune éditeur, les Editions du Riez. Souhaitons leur bonne chance et longue vie !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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La loi du désert

Ceci est un roman de science-fiction se passant principalement dans un désert qui s’étend à perte de vue. D’emblée la trame de l’histoire nous est révélée : Un soldat, prénommé Mathian part avec l’aide de son ami Blaine à la recherche de son frère Raul banni de la société et envoyé dans le no man’s land, un lieu dont on ne revient jamais…



Nous suivons en alternance le périple de ces deux personnages courageux et forts en caractère… Leurs routes seront semées d’embuches et de blafards, sorte d’humains mutants très pâle de peau et cannibales. Ils vivent dans des galeries sous le sable du désert et sont combattus par l’armée… Les deux frères finiront-ils par se retrouver après une traversée aussi harassante ?



Durant ma lecture des 30 premières pages, j’ai eu un peu du mal à entrer dans l’histoire, à cause du contexte peut être, je ne sais pas… Il n’empêche que progressivement je me suis laissée emportée par cette aventure entrainante et que finalement, je l’ai bien appréciée ! Le rythme et les rebondissements accroissent tout au long de la lecture et les énigmes sont nombreuses.



Les protagonistes, Mathian et Raul sont très complexes et il est très intéressant de les suivre lors de leur traversée du désert. J’ai particulièrement apprécié Mathian pour son dévouement et sa persévérance. Il risque sa vie dans le seul et unique but de rassembler sa famille, ce qui est, il faut bien l’avouer, une belle preuve d’amour pour les siens. Mais le personnage que j’ai préféré par-dessus tout est sans aucun doute Riot, une blafarde mystérieuse qui a directement piqué ma curiosité. Il est dommage que Riot apparaisse et disparaisse aussi vite car j’aurais aimé en savoir plus à son sujet.



/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
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Les tangences divines

« Les tangences divines » est un univers où se télescopent un Paris des années 2000 à celui des dieux de tous temps et de toutes contrées.



Il est donc très aisé de s’imprégner du décor planté par Franck Ferric puisqu’il est le nôtre. On imagine très bien cette vie bien ordinaire que mènent des milliers voire bien davantage de simples mortels et cet environnement morne que peut présenter les architectures modernes envahit par la publicité. Cette immersion se fait également aisément avec les dieux puisque des noms familiers sont distillés tout au long de ce roman.



L’introduction au monde des dieux se fait peu à peu par les explications donnés par deux des protagonistes de cette intrigue. Les anciens semblent s’être endormis suite à l’avènement de nouveaux dieux contre lesquels ils n’ont pu lutter. C’est la foi des mortels qui leur a manqué. J’avais déjà rencontré cette notion d’existence des dieux qui se fait par la croyance des hommes dans « Les petits Dieux » de Terry Pratchett. Mais j’ai beaucoup apprécié la naissance de ces nouveaux dieux basée sur les « idéologies » modernes ou encore ceux qui se sont convertis aux nouveaux modes de vie des mortels.



L’originalité de ce roman se concentre sur les liens qui attachent les mondes que ce soit celui des mortels à celui des dieux des différents panthéons ou les domaines des dieux entre eux. Ce nouveau concept est bien mené et ne va pas sans rappeler un enchainement de passage, de ponts et de cavernes à traverser.



Ce que devra faire Théodule, héros dans tous les sens du terme dans ce roman, puisqu’on le charge d’une mission peu habituelle : retrouver un dieu porté disparu. Cette quête dans laquelle il s’est lancé bien contre son gré va lui apporter peut-être bien plus que ce qu’il ne l’aurait peut-être souhaité : une connaissance avec laquelle il devra faire un choix.



Franck Ferric nous offre ici une belle exploitation des mythologies anciennes et modernes ainsi que celui de la religion en mettant en scène des dieux qui se battent pour ne pas s’endormir, pour retrouver ce qui a été perdu. Des dieux terriblement humains dans leurs préoccupations qu’ils en ont peut-être oublié l’essentiel.



Ces personnages, alliés ou ennemis, volontaires ou non, ont chacun le même objectif qui définit leurs actions. C’est ce dessein qui détermine désormais leur présent et leur avenir. Théodule, simple mortel, se distingue par son apathie face à ce qui l’entoure. Ordinaire, c’est un homme qui s’est laissé usé par la vie et par le temps. Il suit sa routine et l’envie du « bien paraître » de sa femme et c’est cette quête qui lui est confiée qui va lui donner de nouveaux éléments de réflexion sur la vie.



C’est un roman agréable à lire qui prend son temps que ce soit par la mise en place de son décor et de ses personnages notamment Théodule par lequel on vit cette aventure. L’écriture est fluide mais des descriptions sont de temps à autre un peu longues et donnent une impression de lenteur même lors des scènes d’action.



Les recherches qu’effectuent Théodule au cours de cette histoire et qu’il transcrit dans un petit carnet de notes qu’il intitule « Lexique des dieux foutoirs par Théodule E., égoutier à Paris, 2008″ sont rassemblées à la fin du roman. Il constitue un rappel des grandes figures de la mythologie ou celles rencontrées par notre héros ainsi que celui des concepts rencontrés lors de la lecture du roman (domaine, tangences …)



Franck Ferric ouvre avec « Les Tangences Divines » les portes d’un monde sombre et dépressif où nous suivons les pas de Théodule à l’humour amer dans les boyaux des tangences qui mêlent l’humain et le divin.
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Marches nocturnes

Marches Nocturnes n’est pas de ces recueils qui se contentent de rassembler une collection de textes sans logique entre eux. Il s’avère être un livre très cohérent, où l’auteur développe des univers très noirs sur un ton de conte, merveilleux et horreur se mêlant alors dans les pages. Héros et époques varient presque à chaque titre, mais aucune rupture ne se ressent en passant de l’un à autre, l’ambiance particulière, sombre et fascinante, se retrouvant chaque fois. Et même si période et géographie sont à peu près identifiables, un flou subsiste, passé, présent et futur trouvant échos l’un dans l’autre, seul le comportement humain important au final. Un fil rouge discret se glisse également sous l’apparence de la couleur rousse, donnant ainsi un éclat uniforme à l’œuvre.[...]
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Le chant mortel du soleil

Des suites d'une séance de dressage de cheval qui tourne mal, l'esclave Kosum se retrouve nue, enchaînée à un rudabad, une tour où les morts pourrissent à ciel ouvert. Offerte en pâture au gel et à toutes les violences, elle sait qu'elle ne survivra pas aux trois nuits de sa sentence. C'est une sukaj, un peuple réputé mal-croyant dont les tâches cutanées reflètent leur péché originel. Souillures infligées par le dernier dieu encore en vie : la Première Flamme. Aux yeux de tous, la vie de Kosum vaut finalement encore moins que celle d'une tête de bétail. Et pourtant, un groupe de quatre cavaliers-flèches lui viennent en aide et font le nécessaire pour lui permettre de recouvrer la liberté. Dulkem, leur capitaine, la prend en croupe. Suivent Burgen et Urtaï, deux frères, l'un protecteur du second qui perd parfois la tête, rongé par les spectres d'anciennes guerres. Et Namgun, si discret, pour qui chaque séjour dans un village est pareil à une séance de torture.



Pendant ce temps, Araatan, le géant montagnard, s'apprête à piller les Plaines pour permettre à son peuple de passer l'hiver. Un peuple qui rêve d'atteindre la Toute Fin, lorsqu'ils auront étouffé la Première Flamme et débarrassé le monde de ses dieux et de ces prêtres qui empêchent les Hommes de vivre libres, d'égal à égal. C'est pour l'un des subordonnés du tyran que travaille la main de Dulkem. Kosum se retrouvera ainsi mêlée à un conflit qui la dépasse, elle qui a le mot et le geste pour se défendre, mais pas la trempe d'un guerrier sans peur et sans reproche.



Avec ce roman, je découvre la plume de Franck Ferric et quel talent ! le vocabulaire et le phrasé sont d'une richesse incroyable. le style est peaufiné tout en restant fluide, naturel. Les changements de points de vue viennent enrichir un univers déjà conséquent et les réponses viennent au compte-goutte pour notre plus grand plaisir. Cela fait tant de bien, une fantasy qui transporte et fait réfléchir à ce point ! À la place de la religion dans le monde et à travers les âges. Au racisme, à l'esclavagisme, à l'illusion des libertés individuelles. Aux grands génocides de l'Histoire. Aux douleurs du passé qui reviennent sans cesse hanter le présent, verrouillant par là-même le champ des possibles de l'avenir.



Un univers immersif, clair-obscur chaque fois que la naïveté de Kosum se heurte aux dures réalités. Chaque personnage présente ses propres failles autant que ses propres forces. Où que l'on regarde, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. L'espoir d'une vie meilleure, d'un monde plus juste, parsème les différents parcours et se révèle souvent trompeur. Ce monde dépeint par Franck Ferric est d'une noirceur certaine, de la lumineuse capitale d'Ishroun, berceau de la Première Flamme, au désert du reg où les coutumes sont tout autres mais la violence identique. Au rythme des sabots de leurs chevaux, Dulkem et ses hommes ont beaucoup à perdre quand bien même ils vivent de si peu. Ce récit n'épargne pas non plus le lecteur, qui souffre de voir le néant engloutir ce monde et ses habitants. La fin est déconcertante, pousse à la réflexion, et nous rappelle certains mots de cet étrange sorcier surgi de nulle part qui guide les pas du tyran tout en rechignant à révéler ses intentions.



J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. Au delà des parallèles que l'on peut établir avec notre monde, c'est le talent de narrateur de Franck Ferric qui m'a très vite conquise. Son écriture recherchée qui change des styles épurés actuels. Sa capacité à dire les choses à demi mots plutôt qu'à nous les offrir sur un plateau. Une épopée unique où des géants chassent les dieux, où le passé vient réclamer vengeance de bien des façons et où les victoires ont souvent un goût amer.
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Le chant mortel du soleil

D'abord merci à Babelio et au Livre de Poche pour l'envoi de ce roman lors de la dernière Masse Critique.

Roman d'un auteur Français, qui n'en ai pas à son coût d'essai, le Chant Mortel du Soleil va nous faire suivre plusieurs personnages, qui tous vont tourner autour d'une quête.

Les Montagnards se sont donnés comme mission ancestral de détruire tout les dieux. Il en reste un, dans la cité d'Ishroun, capitale du peuple Druge. Encouragé par un mystérieux sorcier, le Tyran, qui avait réussi à rallier toutes les peuplades montagnardes sous sa bannière, a décidé que le dernier Dieu périrait de son vivant. Et lance donc son peuple dans une "avalanche" décimant tout sur son passage. Il va aussi envoyer au loin 4 cavaliers cherchant des réponses sur le lieu de naissance du premier dieu.

Le Tyran va se poser de nombreuses questions tout le long. Qu'adviendra-t-il du monde une fois le dernier dieu disparu ?



On se laisse prendre par cette histoire sortant un peu des sentiers battus, le monde décrit tient la route avec son ambiance crépusculaire. Seul bémol pour moi, le niveau de language.. Que j'ai trouvé inutilement difficile avec l'utilisation de terme tarabiscoté qui m'ont fait parfois sortir du récit, mais ce n'est que mon ressenti.

Bonne lecture
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Trois Oboles pour Charon

C’est un roman noir, très noir. La magnifique couverture et le titre nous mettent dans l’ambiance.



C’est un roman qui parle de la solitude des êtres maudits.



Sisyphe nous apparaît comme un géant rendu fragile par ses failles et ses errances à travers les âges.



Le thème de la frontière est comme un leitmotiv : frontière entre rêve et réalité, entre la vie et la mort, entre les deux rives.



Ce qui m’a gêné dans cette histoire, ou plutôt ces histoires, c’est que je n’ai ressenti pour le personnage ni empathie ni antipathie.



A chaque étape il rencontre des gens mais il est rejeté.



Le thème de la mémoire est lié à la défaillance, à l’oubli que Charon s’ingénie à instiller à Sisyphe.



C’est un roman sombre qui ne retient de l’Histoire de l’humanité que les guerres et les destructions.



Ce roman est construit comme un ruban de Moebius. On pourrait relire l’histoire une fois arrivé à la fin avec une légère distorsion de ce que nous aurons retenus des mésaventures de ce héros maudit.



Ce qui joue en faveur c’est la langue. J’ai bien aimé le phrasé et le vocabulaire. Des répétitions viennent donner une impression de déjà vu et déjà entendu. La parole est donnée à Sisyphe qui est le narrateur de son aventure. On voit à travers son seul œil valide ses vies....
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Le chant mortel du soleil

C’est un roman de fantasy intéressant des éditions Albin Michel Imaginaire. Le lecteur suit plusieurs histoires : d’un côté, celle de Kosum et des cavaliers-Flèches, de l’autre, celle d’Araatan, le grand Qsar. Les premiers sont sous les ordres du second. Le but du Qsar est de tuer tous les dieux présents sur Terre.



L’auteur montre un monde riche et complexe, avec ses strates sociales et ses modes de vie très différents. Dans l’ensemble, l’histoire m’a plu, ainsi que le vocabulaire riche et les détails nombreux, mais j’ai trouvé le style de l’auteur trop alambiqué. J’ai ressenti des longueurs avec certains passages trop approfondis et d’autres pas assez. Je regrette que des personnages ne soient pas davantage développés : il aurait été intéressant de comprendre un peu mieux le sorcier et son côté magique.

[...]

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Le chant mortel du soleil

« Ecoutez donc, gens de peu, cette histoire tissée d’hommes indociles ! »



A travers les destins croisés de plusieurs personnages, ce roman nous présente un monde de steppes et de cavaliers, de villages boueux et de peuples primitifs, de cités sur le déclin et de prêtres fatalistes. Lorsque, dans le but de tuer un Dieu, un terrible chef de guerre réunit les clans nomades pour former la plus grande horde que le monde ait connue, les cités dites civilisées ont de quoi trembler. Et pourtant, malgré cet enjeu, ce roman n'est pas une fresque épique, bien au contraire. La quête est glorieuse mais la réalité est tout autre. Ici, les hommes vivent et meurent dans la boue et l'indifférence. Leur existence sera balayée par les vents de la steppe ! D'inspiration mongole, cet univers fictif est totalement crédible et vous happe, tel un récit de voyage, dans cette chevauchée sauvage de 400 pages.
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Le chant mortel du soleil

Des géants tueurs de dieux descendent de la montagne afin de semer la guerre et de tuer le dernier dieu survivant dans les riches plaines où la religion règne par l'intermédiaire de prêtres intégristes.





Nous suivons les parcours d'Araatan, tyran des géants et de Kosum, esclave affranchie par un roi géant. Araatan veut clore l'épopée de son peuple en tuant le dernier dieu et se pose des questions sur l'avenir du monde, Kosum , personnage assez inconsistant, faisant partie d'une main de messagers est envoyée en quête de l'origine des dieux. le début laisse présager un développement intéressant, malheureusement la promesse n'est pas tenue, Un roman de fantasy qui se lit facilement, mais reste assez superficiel.
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Retour à silence

J'avais fait l'acquisition de ce titre après m'être régalée avec "La loi du Désert" du même auteur.

On me l'avait suggéré en m'indiquant qu'il se basait sur le même univers. Un conseil judicieux !

C'est effectivement avec grand plaisir que j'ai redécouvert ce monde désertique et hostile.



J'ai très vite eu le sentiment de me retrouver dans un western, autant par ses paysages désolés que par ses situations, ou encore ses personnages. Un aspect que j'apprécie fortement, d'autant plus quand l'histoire se déroule dans un univers post-apocalyptique, ce qui lui confère une ambiance particulière. D'ailleurs, la couverture illustre parfaitement cette impression.



L'histoire est habilement construite, nous faisant découvrir progressivement le passé d'Alej, le personnage principal. Tout au long de son périple, on découvre son vécu, son cheminement, ses rencontres, ses intentions, mais aussi ses réflexions. Alors peu à peu on comprend, et on accompagne ainsi Alej jusqu'au dénouement.



Une lecture dépaysante à l'ambiance western, donnant vraiment la sensation d'être ailleurs, et où l'on croise des personnages variés, bien dépeints. Les illustrations de Pierre Le Pivain agrémentent idéalement ce voyage.
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La loi du désert

J’ai découvert Franck Ferric avec « Trois oboles pour Charron » (merci Babélio !). Et j’ai été scotchée par son roman, beaucoup aimé son écriture… et je me suis dit, ça c’est un écrivain qu’il faut suivre, il vaut le détour ! J’ai donc le projet de lire tous ses livres. Et voilà, la première occasion m’est donnée avec « La loi du désert ». Pas du tout le même genre que « Trois oboles pour Charron » bien qu’on soit toujours dans l’imaginaire, mais ici c’est un roman d’anticipation. On se situe bien après notre époque, après les guerres, la destruction de notre civilisation. Les hommes tentent de survivre sur les ruines au milieu d’un désert aride, impitoyable et au milieu de créatures étranges qui semblent s’être réveillées d’un long sommeil sous terre… à cause des guerres anciennes ? peut-être… les hommes les appellent les blafards, eux se nomment les longs-marcheurs. Ce sont de redoutables guerriers, assassins, rapides, efficaces… Les cités-nations les combattent car ils se rapprochent de plus en plus des villes.

On suit deux frères, Mathian et Raul, aux destins bien différents. Ils sont nés à Salina. La famille compte aussi leur jeune sœur, Seina, et leur mère, veuve depuis longtemps de leur père mort au combat. Mathian combat dans l’armée républicaine de Salina depuis déjà 4 ans. Dès qu’ils ont atteint l’âge fatidique (18 ou 20 ans, je ne sais plus), les jeunes de Salina sont obligés de s’engager pour 5 ans. Raul n’est pas encore parti combattre, il travaille dans des forges pour aider sa famille à survivre. La vie est misérable dans ces cités-nations (Salina n’est pas la seule…).

Raul hait sa vie pitoyable, sans avenir, si ce n’est d’aller combattre et peut-être y mourir. Il veut être maître de son destin. Il se laisse embrigader par un anarchiste et fait sauter avec quelques compagnons l’imprimerie de Salina. Il sera pris, condamné à l’exil dans le no man’s land.

Prévenu par une missive de sa sœur, son frère Mathian va déserter pour partir à la recherche de ce frère dans le sud du pays, au-delà de tout, pour le retrouver et le ramener vivant à sa mère et sa sœur.

2 frères, bien différents mais unis par l’amour fraternel. Vont-ils survivre au désert, se retrouver, quel sera leur destin ? C’est la trame de « La loi du désert ».

Bien sûr je ne vous en dirai rien, à vous de le découvrir si vous en avez envie.

J’ai beaucoup aimé ce livre. Cela me confirme que Franck Ferric est vraiment un très bon écrivain et qui me parle. Ce livre est moins « original » que « Trois oboles pour Charron » car ces temps post-apocalyptiques sont la trame de nombreux romans d’anticipation, de science-fiction. Mais j’aime l’écriture de Franck Ferric qui peut être parfois brutale, mais très souvent assez poétique et aussi très « recherchée » avec des termes oubliés, je dirais presque « antiques ». Je pense que c’est sa patte, et j’aime ça.

Alors je vous encourage vivement à lire ce livre qui n’est pas que de l’anticipation. C’est aussi de l’humain, une grande aventure, la recherche de soi-même, la différence (j’ai beaucoup aimé le parcours de Raul avec Riot, une blafarde), la fraternité, la mémoire…. Bref, c’est un livre qui vaut vraiment le détour !

Bonne lecture.

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Dernière semaine d'un Reptile

Un très bon recueil de nouvelles et la découverte d’une belle plume.



J’ai été ravi de ma lecture. L’ensemble des nouvelles est super bien écrit, avec toujours le mot juste, et avec une sensibilité qui m’a parfois tiré la larme à l’œil. J’ai beaucoup aimé les références mythologiques, l’auteur s’y connait !



L’ensemble des nouvelles est entouré d’une nouvelle où l’on suit Julius, un pauvre mec misérable dans un monde qui ne lui convient pas et qui écrit. Je me suis un moment demandé s’il n’y avait pas un aspect autobiographique…





Eux plus tôt que moi : Non ! On ne commence pas un recueil avec une nouvelle sur les camps de concentration ! Non ! C’est d’autant plus horrible que cette nouvelle évoque une réalité historique tout aussi terrible aussi bien pour le « concerner » que pour les victimes. J’avoue que j’ai découvert un pan d’histoire que je ne connaissais pas.

La nouvelle est malheureusement très prenante, avec une profondeur qui fait froid dans le dos et qui, d’entrée de jeu, nous montre le talent de l’auteur.



Révolutions : ne m’a pas beaucoup emballé. Je ne suis pas beaucoup SF et je pense que cela a joué dans ma perception de la nouvelle. De plus, j’ai trouvé le personnage féminin pas terrible, surtout qu’elle est l’objet des regards insistants de certains de ses collègues.

Il y avait pourtant bien aimé de l’idée (et les toilettes toujours en panne) et j’ai bien aimé la fin incertaine.

Ce n’est pas mon texte préféré.



Has-been blue : est une nouvelle poignante sur le destin triste et sec d’un vampire et de sa guitare dans le désert. J’ai eu ma petite larme à l’œil quand notre vampire rencontre un pauvre zombie. L’auteur sait maitriser les mots pour faire ressortir les émotions. Et ce que je dis là, c’est valable pour toutes les nouvelles.



Terminus : L’auteur évoque la migration des créatures du petit peuple avec les migrations de population vers les États-Unis et comment ces êtres s’approprient ce Nouveau Monde. Une fin triste où les légendes s’adaptent à une société qui ne les voit plus. Le tout avec humour.



Dieu de bile : une nouvelle qui ne m’a pas particulièrement emballé bien que l’élément merveilleux et les personnages soient bien maitrisés. On voit la « malédiction » ou la maladie, à vous de choisir, détruire un homme lentement.

L’auteur a su saisir à sa manière des événements historiques dramatiques pour en tirer une nouvelle sombre et angoissante.

Après, l’Ouest américain n’est pas un univers que j’apprécie plus que ça, ce qui explique que je n’ai pas vraiment accroché.



Les pas du Golem : Peut-être la nouvelle qui m’a le plus déçu. En effet, le mot Golem m’a fait penser à plein de choses, mais pas forcément à ce que j’ai lu. Il y a de bonnes références mythologiques, mais comme elles m’ont eu l’air bibliques (la ville se nomme Gomorrhe) je n’ai peut-être pas tout saisi.

Cette nouvelle d’horreur m’a fait penser à ce que j’ai pu lire de Lovecraft. Ceci dit, je l’ai trouvé un peu trop nébuleuse sur la fin (que ce soit le récit du narrateur ou la nouvelle elle-même). Je suis trop resté sur ma faim sans trop savoir ce qui est vraiment arrivé. Il manque peut-être quelque chose…



Vieille branche : a un bon petit gout d’enfance et de rêve brisé. La nouvelle m’a rappelé ces soirées à chasser le Dahut, mais sans le tragique et la misère de cet enfant. J’ai trouvé que c’était un texte doux, mais triste, sur la perte des illusions.



La bouteille, le barbu et le sens du monde : 42 ! non, pardon. Le bonheur est dans le pré… ou dans un terrain vague…



Commenter les nouvelles une à une n’est pas facile, car j’ai l’impression que, même si j’en ai moins aimé certaines que d’autres, l’ensemble des textes set très bien écrits, avec une profondeur intelligente. J’ai beaucoup aimé les aspects mythologiques qui sont bien maitrisés par l’auteur.



Un recueil à découvrir.
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