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Citations de Franck Venaille (173)


L'angoisse et la peur, l'appréhension, la contrainte
ah!
j'oubliais la vile anxiété : voilà mes cinq sœurs malades.
Pourtant elles sont respectueuses de la vie qui, ainsi, leur est faite,
entreprenantes et gaies, d'une moralité sans faille :
je l'atteste.
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Dis pourquoi tu pleures…
  
  
  
  
– et suis triste amen On me dit triste Les mots que je ne prononce pas Les phrases tues au nom de la pudeur Et les rires stoppés Les grands élans du cœur et ceux de la tendresse Voici mes mains Mes os Mes muscles arrachés jetés sur l’étal de la vie quotidienne Et je suis cet enfant qui pleure dans le noir Pourtant mon beau jouet en peluche respire contre mes hanches mais entre nous déjà l’angoisse tire sa toile Pose sa bouche lasse sur mes tempes N’éteignez pas N’éteignez pas l’ampoule modeste la petite lueur l’espoir l’espérance indécise qui vacille déjà N’éteignez pas hurlait l’enfant dans son lit triste Et me voici adulte – matricule léger – au pavillon des incurables de l’âme –


parlé Souffert Aimé Tandis que dans la ville tant de fois violée
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Marcheur sentimental ! Toutes ces capitaineries, ces ports à investir, toutes et toutes ces écluses à ouvrir avec ta clé géante, ces douves que tu combleras dans la solitude des hommes de quart. Ô nous devons comprendre ce paysage, admettre ce qu’il offre d’étrange. Ô nous devons partir à la recherche de nos morts, de notre moi enfoui si gras dans la terre qu’il geint, la bouche pleine, nous terrifie avec sa face d’amant? Ici, c’est juste un souterrain d’où suinte l’eau blanche encore, la blessure première. Source ! Des marches à descendre. Une pierre rouge qui, jamais, ne déteint. Nous nous regardâmes. Déjà je savais qu’entre nous la ressemblance serait grande. Et j’eus peur. Des troupeaux entiers allaient-ils s’abreuver de ma substance même ? Un moment je le craignis. Le bois entier se pliait. Je devins feuille morte et forcément stagnante. J’étais pourtant là pour vivre, marcher, m’échapper et – hardiment – avancer toujours plus au nord. Ô paysage lunaire. Ô deuil. J’étais là, dans mes vêtements noirs, à écouter la fente gémir, se plaindre, avouer ses secrets. Marcheur sentimental ! Te voici lancé près de ce qui n’est encore qu’une frêle rivière. Déjà rêvant de l’embouchure. Et de la bouche magique sort l’eau très pure que tu vas suivre et qui peut, et qui doit (n’était-ce pas écrit ?) à jamais te régénérer. Quel sera le secret de l’eau ? Quels livres anciens lire pour s’approprier la connaissance ? Me voici : juste et indigne, taciturne et sensible, instable terriblement ! Moi. Faisant face à la matière même de ce qui va devenir fleuve. Moi. Pour guérir un peu ! Prévenir la mer si lointaine que je me suis mis en route. Ainsi. L’homme et la fente se regardent-ils tandis que des corneilles lisent leur acte d’alliance dans la transparence de la source. De là-haut. Ricanantes. Guettant le voyageur. D’abord, quel était le plus angoissé des deux quand ils se regardaient dans leurs yeux verts ? L’homme ? L’eau ? Il se fit un grand tapage de prémonitions diverses et chacun y alla de son acte manqué. Marcheur, je le suis. Marcheur, je progresse dans les souterrains du château, espérant ce rai de lumière qui m’enlèvera tous mes doutes. J’aimais cette béance. Ce fut immédiat. Elle annonçait blessures à venir, charpie, garrots, cette souffrance identique pour un comte de Flandre ou un berger niais. Tendresse des troupeaux ! Vous broutez sans douleur apparente des épines qui pourraient déchirer le géniteur qui perdure en moi ! Père des eaux. Père de ce silence qui enveloppe la sortie soudaine de ce liquide qui croît, s’élargit, cherche sa voie entre deux prairies et – devenu canal accueillera les péniches. Ô source ! Je te vis telle que tu m’apparaissais déjà dans mes rêves adultes. Dès lors, il suffisait dites-vous de suivre le courant ? Mais quand l’eau stagne, vers où se diriger ? Et puis : la source même était inondée ! J’allais. Je revins. Je repartis. L’eau s’écartait, m’encercla, sur le corps entier du marcheur se referma puis, très vite, de nouveau, s’ouvrit. Plus de bruit. Aucun murmure. Le crissement du vent dans les champs de betteraves. Et, très loin, la silhouette d’un journalier ivre de sucre et de blocs d’alcool. La source est calme et je le sais. Mais n’étais-je point parti pour vérifier cela ? La source. Et l’homme. Une dernière fois se regardèrent. Sans angoisse le marcheur plongea sa main malade dans l’eau de ce novembre de glace. Il ne se passa rien. D’ailleurs il ne s’est jamais rien passé. Quelque chose me dit qu’il est vain d’attendre qu’ici, enfin, l’on espère !
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Simplicité acquise



Vous voulez dire ?
j’ai
cru que vous me parliez
ne pas être seul à attendre
vous m’écoutiez ?
Il faut bien que le langage prenne sa place (toute sa place)
pourtant je suis
dans un sentiment
qui ne regarde que moi
vous m’écoutez ?
Les lourds ferries pleins à la gueule d’illusion
les marins baltes, ceux venus d’
ailleurs
ils savent
ils ont des souvenirs et des rêves : eux !
On dit qu’ils ont cadenassé la mer

p.99
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SAN GIOVANNI


Extrait 2

    Je voulais savoir ce qu’était vraiment Trieste. Cette même soirée je me suis interrogé sur cette réaction d’auto-cannibalisme qui poussait cette ville à se dévorer, et beaucoup de ceux qui l’aiment à se détruire. Maintenant il me semblait la tenir dans la main. Je la sentais bouger, souffrir et vivre. Je savais que, de tout temps, elle avait cherché à se comprendre et à se reconnaître. La preuve ? « Plus qu’un courant, c’était un cyclone qui, dans les premières années de l’autre après-guerre, descendit à Vienne pour conquérir l’Italie : je veux parler de la psychanalyse », se souvient Giorgio Voghera. Weiss y traduit l’Introduction à la psychanalyse. Saba, sortant de ses séances chez ce psychanalyste, est capable d’en parler « des centaines d’heures ». Oui, de tout temps Trieste et ses habitants se sont interrogés sur eux-mêmes et sur les raisons profondes de leurs névroses communes, l’exploration de ce malaise étant particulièrement bénéfique pour Saba dont les deux courtes années de cure changèrent sa vision du monde « comme l’aurait fait une opération de la cataracte ».
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               « DOROTHÉE BIS »


 De l'indigo au parme du madras à la terre d'ombre mes
beaux jouets équivoques glissent sur les moquettes, déli-
quescents à peine, las peut-être, un dahlia gigantesque à la
place de la clé remontoir. Le néon les colore les défigure
les magnifie (on pense à un défilé d'athlètes hagards à ces
nonnes perverses ou de tendre éphèbes décolorés). Les
voici ennuyés, sévères, détachés, les jambes gainées comme
des tiges de jonc, le visage ravagé. Ils ont aussi des seins
inachevés, doux aux lèvres fiers à la paume, des cuisses
entretenues comme un pont de navire et qui fuient comme
des tanches; Beaux objets Jouets voraces et nacrés Vous
voici tel le spectre solaire un sexe rouge entre les pommet-
tes, au nid du bras. Vos genoux étincellent. De quel
fond de teint de quel mirage vous enduisez-vous l'âme, vos
jupons couleurs chair, pour mieux nous faire tituber ?
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« Je me nomme Franck Venaille et je sais que mon enfance m’attend dans cette rue Paul Bert proche si proche du Bazar rouge que je salue. Ça. Je me souviens parfaitement de ce vaste entrepôt que, de mémoire, je situe entre la rue de Cîteaux et le faubourg Saint-Antoine. On communiquait d’un étage à l’autre par un large escalier en colimaçon. Je n’y suis jamais entré seul. J’accompagnai ma mère qui se grisait de rêves, marchant telle une princesse sur l’authentique tapis rouge, dévoré en-dessous par des seaux d’eau de lessive. Moi-de-onze-ans, j’observais la multitude de nuages cachant la vie réelle. »
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Le marcheur d’eau…


Extrait 3/4

Ce n’est pas là – où paissent les moutons de sel – que se
terrent les images perverses du monde Pas en un tel lieu

Où le pâle soleil blanc projette mon reflet à l’avant du
cargo Babtai Là je distingue alors la silhouette ô combien

Contrefaite que, désormais, les troupeaux d’eau connaissent
bien Ce n’est pas là ! Voici plutôt l’apaisement le renon-

Cement Et ce compagnonnage avec le fleuve n’est en rien équi-
voque J’ai marché bu des bières au filtre magique pleuré Me

Voici d’or vêtu Me retournant vers la source Lui parlant Evo-
quant ces guerriers qui y trempaient leur bras afin que l’

épée de justice soit, pour eux, moins lourde à manier !
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Mais je ne suis fait que de mémoire. Tous ces mots me rejoignent et me provoquent. Je les accepte. Ce sont les miens.
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Les mots, comprenez-le, sont insuffisants pour dire et exprimer la chose. Ô, demain encore, pourtant, je vous écrirai !
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Je n'aimais pas l'homme que j'étais devenu.
Ô combien aristocrate dans sa pensée triste
il m'énerve celui-là avec ses pieds agités.
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primitifs
jamais nés vraiment
incomplets en tout cas
matière brute
qu'un scalpel désosse
les grands monstres
s'activent
douloureux
comme les autres
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La Guerre d’Algérie
  
  
  
  
Alors on les attrape On les agrippe et on les hisse Avec les autres il va rouler tête contre tête dos contre dos tassés serrés dans la terrible haleine de la nuit maure au milieu des jurons tout cela sent la sueur et le mauvais café Tout cela pue la peur et de terribles envies de tuer tandis qu’ils roulent traversent des villages, pistes pourries, chacun son arme entre les jambes sur les genoux décomposés les mecs à cause des mines des embuscades comme on a scrute la nuit pourrie ! Il arrivait qu’ils roulent des heures oui cela arrivait Elle conduisait silencieuse et dure oh ce jour brique sur la mer et les premiers vélos vers usines rouges
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Mais je vous écrirai encore : j’ai tant de choses à vous dire ! J’aime ces petits magasins qui regardent le fleuve. Il s’y vend de la dentelle, des abat-jour, d’anciennes cartes postales humides d’avoir trop approché les âmes des enfants morts enfermées dans des coffrets d’argent. Désormais – mais vous le savez – ce n’est plus ma langue. J’éructe des mots étranges venus de loin, de là-haut et qui, lentement, de village en village, sont venus à ma rencontre. Ma bouche est pleine de sable. Et ma langue est salée. Topografische kaart van België. J’y ai mes points de repère, annotant, soulignant, encadrant courbes du fleuve, lieux et paysages. j’avance et je coche. Tantôt il me semble progresser sur un terrain miné, tantôt entendre quoi ? Des anges, peut-être ! Verrai-je un phoque ? Un cygne noir ! Descendrons-nous en bande hurlante cette eau jamais soumise ? Oui, je vous écrirai. Cette carte, que je tiens serrée, vous indiquera l’endroit exact où je me suis envolé – dispersé ô décembre ! Pardonnez-le moi : je ne crains plus la mort. La formule vaut ce qu’elle vaut, mais quel bel exercice mental de – sans cesse – comparer la réalité de ce relevé à celle du fleuve ! Il naît de tout cela un modeste bonheur dont j’ai presque honte de souligner l’impact. Somptueux tout cela ! Somptueux comme ces tapis que l’on déroule pour recevoir idiots et saints. Je marche en parlant. Çà ! Qu’ici l’on s’exprime et peu importe en quelle langue ! Les mots craignent-ils la brume ? Ont-ils peur de ce livre ouvert : le brouillard ! Je fais ma guerre. J’attaque et viole ma langue maternelle. Je la regarde se balancer sur les gibets. D’où me vient cette fureur ? Me mettrais-je à haïr ma mère après l’avoir, tant de mois, portée ? Eau trouble. Écluses qui, d’effroi, se vident. Voici l’instant où se mettent en marche les péniches et cela me rappelle le départ d’une manifestation où domineraient drapeaux noirs jaunes et rouges. J’eusse dû m’engager comme soutier. Vivre dans la majesté du mazout. Ô grands arbres blancs ! Vos branches ploient sous une foule d’oiseaux fous. Croyez-moi bien : je sais parfaitement quel luxe m’accompagne, ne suis-je pas redevenu enfant ? Me voici organique au fleuve. Soutier, je suis, prenant des notes, écoutant vieilles et vieux parler. Soutier. Et sans état d’âme ! Je partirai. Le fleuve demeurera sur place. Mais je ne savais pas que tout, ici, serait si noir. La lumière semble tamisée par le diable lui-même. Grisaille. Cela n’empêche pas les enfants de se rendre à l’école, d’entasser leurs vélos à l’avant de la barque du passeur d’eau. Je perçois des rires. Et je poursuis ma route, sans douter, sans frémir, mettant mes pas dans les marques laissées par les fers des chevaux. C’est peut-être ce jour-là que j’osai me poser la seule question qui en vaille la peine : suis-je déjà venu ici, autrefois, tirant les péniches ? Vous m’avez bien compris : ai-je vraiment été cheval ? Il me vient une lente angoisse que je ne cherche plus à dominer. Elle flotte. On dirait de la gaze sur l’eau. La voici qui s’entoure de buée, de larmes oui de larmes. Ai-je été qui j’ai dit ? Mon père, peut-être, le sait. Mais comment oserais-je lui poser la question ? D’ailleurs, que répondrait-il ? Il faut aller plus loin dans le caveau, plus bas, hardiment dans la terre. Soutier, vous dis-je. Ah ! quel métier sain ! Les poumons s’encrassent mais, au moins, ils saisissent tout de la marche du monde. Père ! Hennissez donc, parfois, le soir, rien que pour me mettre sur la voie, rien que pour m’enlever un peu de ce poids d’anxiété qui m’écrase la poitrine. Je n’avais pas songé à la vase. Je n’imaginais pas que cela fût si noir. Les mots, comprenez-le, sont insuffisants pour dire et exprimer la chose. Ô, demain encore, pourtant, je vous écrirai !
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J’allais Je marchais le long de cette nudité
apaisante Je fis un vaste usage de la solitu-
De et des marées, vivantes ô combien ! Je fus
celui qui s’interrogeait : cette aventure so-
litaire le long d’un fleuve qui ne me rejetait
pas Dites ! Était-elle vraiment agissante sur
le monde ?
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hélas je suis tels ces gisants
de longue date et d'ancienne culture
allongés à la recherche d’eux-mêmes

je rêve que je rêve d'un soleil éblouissant
mais les pillards d'images belles se moquent
de ma triste musique, de mon mal et ricanent
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               AVEC NOUGARO



     Aux premiers accords de l’orgue électrique ses cuisses
jaillirent des draps comme d’un starting-bloc Sur le pré de
la moquette ses bas ressemblaient à deux vipères effrayées
tapis dans la cressonnière de sa jupe marquée encore des
fines cicatrices de ma hâte Huilée sa nuque tournait dans
ma main et nous fûmes bientôt privés d’air Elle refit sur-
face ses lèvres entre mes doigts Les caisses claires du lit
éclatèrent Ma bouche sur son cœur-sono, ses cheveux sou-
dés aux épaules elle cria, se plaignit, gémit et ronronna.
     Alors ils attaquèrent le blues en si-bemol.
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chaos
sentimental
ô
rien ne m’empêche de dîner avec le diable si j’en ressens l’envie
profonde d’ailleurs
voyez mon état de fatigue
après cette longue marche
où je fus, à vos côtés, flagellant.

Arrière !
Laissez passer ceux qui rêvent de s’asseoir à la table divine
Mais jamais n’y parviendront.
Frères pénitents
Commençons par reconnaitre la tristesse
Comme vertu cardinale.

Vous riez ?
Je suis un homme qui n’abdique pas n’abdique jamais n’abdique
Un homme ainsi fait.
Pourtant
le chaos demeure en moi. (…)
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Parfois les mots sont si ténus
qu’il faut les chercher profondément les chercher
Faire le vide autour de soi
isoler ceux ayant déjà utilisé
la quasi-totalité de leur pouvoir sur le monde
Alors
les survivants peuvent défiler
se donner à qui, avec conviction, en fait la demande,
« J’aime les tristes ! »
dis-je avec ma voix d’oracle
Mot pour mot.
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SAN GIOVANNI


Extrait 1

    C’est vrai que Trieste n’accepte pas son déclin. C’est vrai qu’elle tente, et désespérément, de devenir différente. Comment la blâmer ? Et c’est peut-être à cet instant que je me suis mis à l’aimer davantage.

    Plus tard, sur le môle, regardant le Bressana, le Borino, l’Orion, tous ces bateaux en partance pour les ports grecs et yougoslaves, j’ai songé à la singulière destinée de cette ville. Car c’est ici, justement, sur ce quai, que l’expressionniste viennois Egon Schiele venait régulièrement peindre des barques et des navires. Je l’imagine. Il n’a pas encore vingt ans. Je retrouve en lui la beauté singulière qui fut celle d’Antonin Artaud. Il vient à Trieste depuis longtemps. Il s’est rendu ici pour la première fois, accablé de douleur et de haine par la mort de son père. Pour se venger du mal d’origine vénérienne qui frappe en famille, il refait avec sa sœur le voyage de noces triestin de ses parents. Il a alors seize ans. Gerti Schiele en a douze. Ils s’enferment toute une nuit dans un hôtel de la ville. Plus tard, ils reviendront, et dans une auberge il dessinera sa sœur, nue. Toute sa courte vie il dessinera des jeunes filles nues, ce qui lui vaudra de se retrouver en prison. Là, il écrit qu’il « rêve de Trieste, de la mer, de l’espace largement ouvert. Désir, j’en ai un désir torturant ». Voilà à quoi je pensais en marchant sur le môle.
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