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Critiques de François Place (464)
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Olympe de Roquedor

Olympe de Roquedor est un roman d’action et d’aventure très bien écrit. Du vocabulaire assez soutenu se mêle au langage très fluide des deux auteurs, mais le texte reste très compréhensible, ce qui permettra aux jeunes lecteurs d’enrichir leur vocabulaire. C’est agréable de voir un récit porté par une héroïne forte qui n’a pas peur de renverser les codes de son époque quitte à s’attirer de nombreux ennuis. Olympe de Roquedor est une héroïne intrépide, un personnage fort comme on aime en voir en littérature jeunesse, conférant au roman une âme féministe et de belles valeurs.



Malgré toutes ces belles qualités, je n’ai malheureusement pas accroché à l’histoire. Il m’a manqué un cadre spatio-temporel plus précis et un univers plus travaillé. Olympe de Roquedor est un pur roman d’action, dont les rebondissements commencent dès la première page et qui ne laisse pas place à la création d’univers et aux descriptions. Personnellement, j’ai besoin que l’univers soit plus fouillé pour réussir à m’immerger d’une lecture et ce roman ne m’a donc pas convenue, mais il plaira à tout ceux qui sont en quête d’aventures !

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Rois et reines de Babel

Dans cette fresque philosophique et politique, l'auteur nous offre sa version de la mythique tour de Babel. De son premier souverain à ses temps les plus sombres, il nous conte l'histoire d'un peuple et de ses dirigeants qui en font tour à tour : une cité déchirée, une ville prospère ou un temple du savoir au gré de leurs envies. Les illustrations délicates de l'auteur viennent enrichir l'histoire par leurs aquarelles subtiles, et ce sur de grandes planches, pour mieux savourer chaque détail.
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Olympe de Roquedor

Quel plaisir de terminer la sélection MoseL’Lire avec cette super aventure féministe, engagée, prenante et distrayante ! Je me suis régalée aux côtés d’Olympe, jeune fille en fuite, promise à un homme qu’elle n’aime pas. Cette demoiselle débrouillarde va sans cesse faire preuve de bravoure, de ruse, d’adaptation, de vivacité et de capacités jugées « masculines » pour l’époque (ex : grimper en altitude, nager, se battre, monter à cheval, s’opposer à la gent masculine, etc.). Son périple sera incroyable et sans temps morts, si bien qu’il est impossible de s’ennuyer !



Honnêtement, j’avais peur de me perdre lorsque j’ai réalisé que les auteurs proposaient une narration plurielle, avec une multitude de personnages. Il n’en fut rien ! Ces individus sont principaux, secondaires et, parfois, antagonistes à Olympe. De ce fait, on a une bonne vision d’ensemble et on cerne assez bien ce qu’il se trame en coulisse… Ainsi, si vous aimez les complots, les duels à l’épée, les chasses aux sorcières, les sauvetages, les recherches de trésors et les meurtres en douce, alors cette épopée devrait vous plaire autant qu’à moi… Il est d’ailleurs à noter qu’il y a du vocabulaire d’antan. Certes, cela ne sera pas compréhensible par les très jeunes ados toutefois, les plus grands et les adultes devraient apprécier l’ambiance d’époque que ce lexique apporte.



De façon générale, j’ai apprécié la ribambelle de personnages ! Ces derniers ont pour avantage d’être ni blancs, ni noirs : ils sont remplis de nuances, de failles et de vécu sensible. C’est notamment le cas du trio principal ! Olympe, l’héroïne, est une jeune fille aussi attachante qu’exemplaire. Elle m’a impressionnée à plusieurs reprises. J’ai surtout été charmée par le fait que, malgré son côté vaillant et acharné, elle n’est pas toute puissante. Souvent, elle va même se trouver en difficulté ! Le destin et autrui seront des éléments clef lui permettant de s’extirper de ce bourbier… Oost, un jeune homme rencontré près d’une rivière, a su me surprendre. Comme la plupart des protagonistes, je me faisais une image simple et faussée de lui. Le récit de son passé a commencé à modifier ma vision de lui. Puis, au fil de l’aventure, j’étais charmée par ses actes…



Évidemment, cette histoire ne serait rien sans Décembre, un ancien capitaine borgne traquant Olympe dès les premières pages. Le rôle de cet homme est plus complexe qu’il n’y paraît… À mes yeux, il est autant le héros de cette histoire que la belle marquise en fuite ! Au fil des chapitres, on va apprendre à cerner ce chasseur de têtes qui dissimule bien des secrets !



On a là un livre intelligent, plein de rebondissements et de messages modernes (liberté, condition de la Femme, égalité des sexes, jugement hâtif, peur de la différence, valeurs familiales, résilience, etc.). Le tout est garanti sans romance, ce qui est très agréable ! Enfin, on notera de chouettes illustrations complétant bien ce texte de capes et d’épées. Bref, je recommande. C’était vraiment bien !
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Olympe de Roquedor



Olympe, après avoir perdu son père à l'âge de 12 ans, a été envoyée dans un couvent par son tuteur qui était le meilleur ami de son père. Quatre ans plus tard, le fils de son tuteur vient l'enlever du couvent pour la ramener dans son château afin de l'épouser. Olympe qui ne consent pas à ce mariage profite d'une attaque de leur carosse pour s'enfuir. Elle va tout faire pour échapper à ce mariage forcé et va être aidée par un mystérieux soldat nommé Décembre ainsi qu'un pauvre jeune homme qui semble cacher un sombre passé.



Points forts du livre :

Une héroïne pleine de panache et de ressource.



Les points faibles du livre :

Des longueurs, une écriture trop fournie et un registre souvent trop soutenu pour des lecteurs en dessous de 16 ans.

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Ponts des Arts - Le radeau de Géricault

Le récit est court mais promettra quelque chose de tragique et d'émouvant.

La collection Pont des Arts se lancera sur le fameux "radeau de la Méduse" de Théodore Géricault.



L'auteur François Place offrira un épisode dramatique avec l'histoire d'un naufrage en peinture.

Il couplera cette triste aventure mise en peinture avec la passion du peintre pour son art, que les gens alentour ne comprendrons pas toujours.

Nous sommes à Paris, après les batailles Napoléoniennes, au XIXème siècle.

Théodore Géricault est intégré au récit et c'est le fils de ses voisins qui le racontera.



Il semblera marqué, hanté par son prochain sujet. Pour aboutir à son chef d'oeuvre, il fera bâtir dans son intérieur un radeau, celui-ci servira de modèle à sa grande peinture.

Les artistes sont des gens excentriques, bizarres, leurs idées sont bizarres et tant qu'aucun ne saura ce qu'il fabrique chez lui avec un radeau, il passera presque un peu pour un gentil "fou".

Notre jeune héros sera aussi curieux qu'un petit chat qui flairera une odeur curieuse et nouvelle, il ne pourra s'empêcher de tourner autour du peintre, malgré les recommandations parentales de prudence, d'approcher l'individu qui lui sourira, lui fera signe parfois et s'agitera sur ses toiles mystérieuses avec ses pinceaux.

Il y a forcément quelque chose de plus ensorcelant que terrifiant à observer un artiste, c'est un moment privé où s'exerce le processus magique de création mais nous, spectateurs, n'en verrons que le résultat fini.



Quel terrible sujet!

Le " radeau de la Méduse," est une oeuvre romantique puissante, les survivants s'agiteront sur la toile ou se laisseront mourir. Une terre est en vue dans l'extrémité droite du tableau: l'espoir. Cela se mettra aussi à raconter une histoire avec les corps qui au début s'affaisseront puis se hisseront haut pour demander de l'aide.

Le tableau fini date de 1819, la tragédie se sera passée en vraie en 1816, près des côtes africaines.

Devant la mort possible, le tableau de Théodore Géricault mettra les personnages blancs et noirs à égalité, se mêlant presque sans distinctions car c'est sans doute aussi une vérité, devant la mort nous sommes tous égaux.

Alors, devant cette absurdité, pourquoi ne pas envisager cette égalité de leurs vivants?

Cette conclusion semble suivre et dépasser le sujet de l'oeuvre.



La fin de l'album viendra se compléter de sa page documentaire " Pont des arts" autour de l'oeuvre et ira plus loin sur les détails de survie des héros du radeau.

C'est lumineux, sombre, agité, poignant.

Comment cette oeuvre tirée d'un fait divers du moment fut-il accueilli par ses contemporains selon vous?

Vous seriez étonné.

Lisez la fin du livre, cela posera la question importante des sujets "dignes" d'être peints et du moment pour les offrir au public. C'est une réflexion que l'on se pose aussi avec la photographie.

À l'époque de Géricault, il existait une plus grande liberté de choisir ses sujets que pendant et avant la Renaissance européenne de la peinture.

Mais les peintres pouvaient-ils se permettre de s'emparer de tous les sujets comme bon leur semblaient?

Avec le temps et le recul, cette peinture deviendra un excellent témoignage historique en plus d'un exemple réaliste picturale d'époque.
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Le vieux fou de dessin

cet album nous propose l'histoire du grand artiste japonais Hokusaï à travers les splendides illustrations et le texte imaginé par François Place. Un hommage merveilleux à cet immense artiste japonais inventeur des mangas entre autres talents.

A lire à partir de 6 ans et +

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Les derniers géants

Archibald est un explorateur, scientifique et chercheur. Il fait l’acquisition d’une dent de géant sur laquelle il y a des mystérieuses inscriptions dont une carte menant aux pays des géants.

Archibald décide de rejoindre ce pays et rencontre une dizaine de géants avec lesquels il se lie d’amitié.



Pour les enfants les plus sensibles, l’histoire est vraiment triste, mais c’est un très bel ouvrage illustré.
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Olympe de Roquedor

Un roman qui sort des sentiers battus, un roman de cape er d’épée féministe !



Olympe de Rocquedort dors est enfuit ! On veut la mariée contre son gré et s’emparer du domaine dont elle est l’héritière.



Je suis absolument fan ! Une intrigue dynamique et prenante, une course poursuite haletante… On partage avec angoisse, la peur au ventre, cette fuite effrénée !



Olympe est une héroïne Indomptable, flamboyante, forte, impétueuse, qui nous transmet sa force et son courage. Exactement le type de personnage dont on a besoin en littérature jeunesse !



Ce roman véhicule des valeurs féministes indéniables, la condition de la femme à cette époque fait froid dans le dos : on dispose de la femme à sa convenance, tantôt au couvent, tantôt mariage forcé...



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Le secret d'Orbae

Orbae est une île qui serait située à l’autre bout du monde. Pleine de surprises, on y trouverait notamment la mystérieuse toile de nuage, une étoffe très fine qui changerait de couleurs à la lumière du jour. C’est l’objectif de Cornélius, un jeune marchand de draps. Pour tenter d’y parvenir, il devra parcourir le monde, et multiplier rencontres et aventures. Il y croisera en particulier la route de Ziyara, une jeune gardienne de chèvres des montagnes devenue capitaine de navire.



Avec « Le secret d’Orbae », préparez-vous à être transportés dans un univers assez incroyable pour un voyage impressionnant. François Place parvient à construire un monde dans lequel la féérie et la poésie cheminent de concert et entrainent le lecteur dans un tourbillon d’aventure et de magie. Un univers atypique qui déroute de prime abord mais qui captive et enchante rapidement ensuite. Il est l’occasion pour les héros d’un voyage à la fois physique et initiatique qui n’est pas sans faire écho par moments à ‘L’alchimiste » de Paolo Coelho. La division du livre en deux parties, l’une racontant le parcours de Cornélius et l’autre celui de Ziyara était risquée car risquant de conduire forcément à la répétition de toute une partie de leur aventure commune. Mais l’auteur parvient à éviter cet écueil en insistant sur des éléments différents qui ne font que mieux ressortir le parcours et la façon de ressentir les choses de chacun des deux héros auxquels le lecteur va s’attacher tour à tour.



Une très belle découverte qui saura captiver jeunes et moins jeunes !
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Olympe de Roquedor

Pour mettre la main sur la fortune de sa nièce, l’oncle d’Olympe de Roquedor a décidé de lui faire épouser son fils. Il la fait sortir de son couvent, mais rien ne se passe comme prévu. Olympe profite d’une attaque du carrosse par des brigands pour se sauver. Parviendra-t-elle à déjouer les plans de son oncle ?



L’avis de Colette, 13 ans : J’ai bien aimé ce livre, car il montre une histoire où tous les personnages sont liés d’une certaine manière. C’est aussi une histoire où on voit surtout la dureté d’un monde que l’on croit beau et flamboyant par sa richesse et où on ignore la pauvreté et la misère. Ce livre raconte également l’histoire d’une jeune fille élevée dans la liberté et qui cherche à retrouver son indépendance perdue à cause d’un homme moins puissant et moins riche qu’elle mais qui a le pouvoir sur elle, car c’est un homme.



L’avis de la rédaction : Un roman de cape et d’épée écrit par Jean-Philippe Arrou-Vignod et illustré par François Place, c’est l’assurance de passer un agréable moment de lecture ! J’ai beaucoup aimé les aventures d’Olympe et l’humour de cette histoire.

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Grand Ours

Un album auquel j'ai eu un peu de mal à accrocher à vrai dire, c'est juste une histoire des hommes, une de plus. Je ne l'ai pas trouvé intéressante malgré des illustrations très parlantes et très bien faites. Je n'ai pas été déçu que l'oeuvre se termine.
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Grand Ours

Je relis cet album, une bonne dizaine d'années après ma première lecture. Je ne sais pas si mon avis a changé depuis cette date. Aujourd'hui je retrouve avec toujours autant de plaisir les hommes au temps de la préhistoire. J'aime beaucoup cette époque, ses habitudes, ses croyances spécifiques.

Cependant, je ne suis pas vraiment fan des illustration, à par la première double page. Les dessins m'ont l'air flou avec la liberté laissée aux contours.

L'histoire est plutôt sympa, mais l'oncle Traho est une vraie girouette. Son changement d'attitude est trop abrupt à mon goût, mais le texte est déjà assez long pour un album.

J'ai apprécié le clin d'oeil entre le début de l'album et l'histoire que Kaor raconte à son retour dans son clan. La boucle est bouclée sur une note poétique et sur une note féministe : Thia rappelle la place des femmes dans ce monde.
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Olympe de Roquedor

"Olympe de Roquedor" est extrêmement bien écrit. Je n'en attendais pas moins du binôme formé par Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place. La promesse d'un roman de cape et d'épée, une jolie couverture, un résumé attractif, François Place qui illustre en plus de co-écrire... Tous les ingrédients étaient réunis pour un coup de coeur.

Mais voilà, Olympe arrive après Serine, Mirella et Sadima, les héroïnes hautes en couleurs de Flore Vesco. Et l'on attend plus d'une figure féminine qui se veut moderne que d'avoir du répondant, de savoir escalader et manier l'épée. La jeune femme semble pleine de ressources, pourquoi est-elle systématiquement sauvée par le Capitaine Décembre et Oost ? Ces deux personnages sont charmants, mais leur quasi-omniprésence étouffe l'héroïne qui perd rapidement en éclat et en intérêt.

Ceci ajouté au fait que certaines révélations sont très prévisibles donne une petite déception qui n'enlève rien à la qualité du texte.
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Olympe de Roquedor

Dans ce roman écrit à quatre mains par Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place, nous faisons la connaissance d’Olympe, une jeune marquise qui a perdu ses parents quand elle n’était encore qu’une enfant. Suite à cela, son tuteur — le Comte Enguerrand de Saint-Mesme — l’a placée quelques années dans un couvent. Mais il a brusquement décidé de l’en sortir pour en faire sa belle-fille. Le but de cette mascarade : s’emparer des terres et de la fortune dont elle doit hériter. Néanmoins, la demoiselle refuse d’être mariée contre son gré. C’est donc en plein milieu d’une embuscade au cœur de la forêt qu’elle va prendre ses jambes à son cou et partir sans se retourner.



Impossible de ne pas s’attacher à Olympe, l’héroïne de cette histoire. C’est une jeune femme forte, courageuse, intelligente et pleine de ressources qui refuse de se laisser dicter sa conduite. Ce mariage, elle ne le désire pas ; tout ce qu’elle souhaite, c’est retrouver son indépendance et sa liberté. Dès les premières lignes, j’ai apprécié son caractère fonceur et sa façon d’être — surtout qu’elle ne ressemble en rien aux jeunes nobles de son époque. Pourtant, malgré sa fougue, son talent pour l’escrime et son tempérament de feu, elle ne serait rien sans ses improbables compagnons de route : Décembre, un soldat borgne et Oost, un mystérieux fugueur.



Évidemment, j’ai beaucoup aimé cette lecture — qui mêle course-poursuite, complots, aventure, vengeance et duels. Le récit est bien rythmé, les plumes s’accordent et se complètent merveilleusement bien, les protagonistes sont hauts en couleurs, l’humour et la répartie sont au rendez-vous, l’intrigue est captivante, et les diverses thématiques sont abordées avec une infinie justesse. En bref, nous avons là un roman de cape et d’épée palpitant qui, j’en suis sûre, saura marquer les amateurs du genre ! Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥
Lien : http://madameratou.com/olymp..
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Olympe de Roquedor

Très agréablement surprise par ce livre jeunesse atypique, sorte d’hommage émouvant aux romans historiques de capes et d’épée qui se déroulent entre le XV et le XVIIIème siècle. On y fait la rencontre d’Olympe de Roquedor, une jeune marquise orpheline, obligée de vivre au couvent, aux côtés de soeur Matin. Jusqu’au jour où elle est sortie de force par le comte de Saint-Mesme, qui souhaite la marier à son jeune fils pour toucher l’héritage promis par les parents défunts de la marquise. Résignée par son sort, le destin n’a pas fini de surprise la jeune fille : en chemin vers le château, le convoi est arrêté par des brigands venus dérober les passagers. La marquise s’enfuie en pleine forêt. La chasse est ouverte pour retrouver Olympe et la ramener saine et sauve pour célébrer son mariage royal.



C’est un roman jeunesse dynamique, rythmé, addictif, qui prend place dans un univers atypique, avec des décors bien imagés, que j’ai beaucoup appréciés. Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place nous embarquent entre monts et montagnes pour vivre des aventures trépidantes, qui ne manquent pas de piquants : courses poursuites, duels, chasse à la sorcière, bûcher… comme tout bon roman de cape et d’épées, les péripéties et les rebondissements sont légions, l’action omniprésente et le suspense est croissant.



J’ai particulièrement aimé le personnage d’Olympe. C’est une marquise avant-gardiste, courageuse, une héroïne qui n’a pas froid aux yeux : un véritable modèle pour les jeunes filles de notre époque. Elle est hargneuse, droite, juste, très intelligente et mature pour son âge, elle revendique haut et fort sa liberté personnelle et sa condition de femme. Sur sa route, elle tombera sur le jeune simplet Oost et le capitaine borgne Décembre, deux personnages extravagants et mystérieux, qui l’accompagneront et l’épauleront dans sa quête de liberté. Un trio improbable, au vu de la différence de condition sociale et caractérielle des trois personnages, mais qui fonctionne : les trois sont attachants, il émane d’eux une humanité réconfortante et belle à voir.



En bonus, de magnifiques illustrations en noir et blanc parsèment le récit. Une belle façon de se plonger encore plus intensément dans cet univers particulier.



Un roman jeunesse de cape et d'épée réussi, rempli d'aventures épiques et de péripéties qui nous transportent dans une époque reculée. J'ai beaucoup aimé lire ce récit et faire la rencontre de la jeune marquis de Roquedor.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Olympe de Roquedor

Je l’ai indiqué dans un Tiktok (oui, oui), je n’étais pas convaincue au départ par cette histoire alors pourtant que l’adolescente en moi a adoré Les trois mousquetaires. La langue est relevée, les illustrations de François Place peuvent donner un petit côté vieillot et les personnages qui prennent place dans la berline (avec la sœur acariâtre en guise de chaperon) donnaient une impression de caricature, au départ.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Olympe de Roquedor

La liberté avant tout.



Pour Olympe il n'est pas question de se marier. Seule héritière du domaine de Roquedor, son tuteur a décidé de lui faire quitter son couvent dans lequel il l'a enfermé il y a quatre ans afin de lui faire épouser son fils et récupérer ainsi tous ses biens.



Elle s'enfuit donc à la première occasion. Il faut dire que son père décédé lui a légué une éducation proche de la nature, mais aussi les capacités de se défendre notamment à l'épée.



La jeune demoiselle croise la route de Décembre, un homme qui souffre d'amnésie sur son passé et Oost, un jeune homme en fuite lui aussi.



Saisis par le dynamisme et la volonté d'Olympe, ils vont tout faire pour tenter de la protéger dans sa fuite et l'aider à rejoindre son domaine.



Mais est-il encore possible d'échapper à son destin ?



J'ai bien aimé l'action omniprésente tout au long du récit. Ainsi que le portrait de l'héroïne, une femme hors norme pour le 17e siècle.



Il y a aussi le vieux baroudeur qui n'a plus grand-chose à craindre et qui est prêt à tout donner pour les valeurs qu'il défend.



Les auteurs s'amusent à nous faire traverser les bois pour mieux ensuite nous plonger dans une chasse au trésor avec énigme.


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Olympe de Roquedor

Un roman que j’ai adoré découvrir et même terminé d’une seule traite. Ce roman offre une histoire très sympathique, avec des choix intéressants et un parti pris qui m’a plus d’une fois ravie. Des histoires d’aventure comme celle d’Olympe et de ses compagnons d’infortune, j’aimerais plus souvent en lire !



Ce roman a par moment des côtés « Cape et d’épée » un genre dont je raffole et qui me ramène vers le Capitaine Fracasse ou les Trois mousquetaires. J’ai vraiment adhéré au voyage entrepris par Olympe, par sa fougue et son envie de reprendre le château de son enfance, de devenir une femme libre. Il y a de l’action, des instants de tensions, des vieilles affaires de famille et de sombres secrets, c’est hyper rythmé sans être pour autant sur un rythme affolant. J’ai savouré chaque péripétie et les révélations sont tantôt attendues tantôt surprenantes, pourtant, peu importe la réaction que j’avais, j’étais totalement fan, emportée par le récit. L’histoire m’a séduite dès les premières lignes et je suis restée jusqu’au bout, intriguée, amusée par les détours et les rebondissements. Le final est d’un grandiose et les toutes dernières pages sont touchantes.



Je me suis amusée aux côtés de ces personnages haut en couleurs, passionnants. Bons ou mauvais, ils sont très attachants, amusants, touchants. Olympe est charmante et pétillante, d’une grande intelligence, d’une originalité délicieuse, j’ai beaucoup aimé cette héroïne flamboyante. Oost et Décembre sont eux aussi incroyables, leur personnalité comme leur passé, j’ai appris à les apprécier et à aimer le duo qu’ils forment, atypique et décalé.



Très clairement, quand j’ai lu le livre, j’avais les images en tête. Je me suis vite imaginée les décors, l’atmosphère, les personnages, l’écriture est très visuelle, très cinématographique – à tel point que j’adorerai voir un film ou une série dessus. L’écriture des deux auteurs donnent un récit vibrant, précis, simple et porteur de messages forts, je n’ai pas du tout remarqué de césure, de coupure, je suis bien incapable de dire qui a écrit quoi. Les illustrations ajoutées par François Place sont très jolies, j’avais bien aimé son travail sur Alma (Timothée de Fombelle), une fois de plus, les dessins sont très sympathiques à voir. Le style ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais personnellement, j’ai bien aimé. Je conserverai un excellent souvenir des aventures d’Olympe de Roquedor.
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Olympe de Roquedor

Un livre d'aventures qui revisite "Les Trois Mousquetaires", pour le plus grand bonheur des lecteurs!

Dans la même Gascogne que celle de d'Artagnan, une noble orpheline en détresse va être épaulée par un ancien militaire et un garçon en vadrouille.

Mais cette petite marquise, prénommée Olympe, est d'une autre trempe que les donzelles effarouchées de la Cour! Déterminée, courageuse, agile et intelligente, elle connaît la force du dicton "aide-toi toi-même" et le met en pratique lors des nombreux rebondissements de cette épopée très réussie.

L'humour est lui aussi au rendez-vous, avec des dialogues savoureux, un style itou et un rythme endiablé.

Un très grand bravo à la paire d'auteurs - il est vrai aguerris - qui nous offre ce roman dont on ressort comme après un spectacle de Cyrano!
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Olympe de Roquedor

Un roman de cape et d'épée!

En 2021!

O joie! O félicité!



S'il est bien un genre pour lequel j'ai un peu plus qu'un faible, c'est bien celui-là! Depuis "Les Trois Mousquetaires" bien sûr, et depuis "Le Bossu", "Cyrano de Bergerac" et "Les Pardaillan".

Quoi de plus délicieux que ces romans, ces histoires feuilletonnantes où les complots et les vieux châteaux côtoient les cavalcades et les spadassins de la pire espèce, où l'on tire l'épée comme on dégaine nos téléphones portables aujourd'hui, où les héros ont le courage chevillé au corps et au cœur, où l'Histoire est un écrin qui offrirait ses plus beaux décors au cinéma après avoir eu la mainmise sur l'imagination?

C'est bien le XIXème siècle qui fut le plus prolixe en la matière et, soyons honnêtes, le roman de cape et d'épée est un peu tombé en désuétude. Heureusement, il y a eu le cinéma... et la littérature jeunesse qui en plus eut l'idée de faire porter les bottes, la cape et l'épée à des héroïnes au caractère bien trempé et foutrement courageuses! De leur faire délaisser leur jupons et leur cour de foutriquets pour les grands chemins de l'aventure et le galop des chevaux.

Je garde ainsi en tête "La fille de d'Artagnan" pour le cinéma et pour les livres "Mademoiselle Scaramouche", ma chère (Lady) Oscar de Jarjayes et surtout, surtout la fière Ermengarde de Samantha, l'héroïne bien trop méconnue d'André Hodeir ("Les Aventures de la Chevalière" et "La Chevalière et le Panache Blanc") dont j'ai lu et relu les aventures jusqu'à en user les livres jusqu'à la corde!



Alors forcement, quand j'ai entendu parler d'"Olympe de Roquedor", je n'ai pas pu faire autrement que de craquer (ce n'est jamais de ma faute si ma maigre fortune passe de vie à trépas dans les librairies, hein!).

Un roman de cape et d'épée, fut-il estampillé "jeunesse" ne se refuse pas.



Olympe a seize ans. Orpheline, elle vient de passer quatre ans au couvent dont on vient enfin de la sortir pour la marier avec un bellâtre aussi peu engageant qu'un jeune cadre du RN.

Ce mariage, Olympe n'en veut pas et nul ne pourra l'y contraindre. Profitant d'une embuscade et d'un orage, elle parvient à échapper à ses geôliers, déguisés en chaperons pour la circonstance. La voilà libre, seule et traquée sur les terres hostiles d'un seigneur cruel et celles plus hostiles encore des Loups de l'Azeillan. La jeune fille n'a qu'un objectif: rejoindre Roquedor, le château de ses ancêtres. Son château qu'on essaie de lui dérober.

En chemin, la flamboyante Olympe rencontre Décembre, un vieux soldat borgne et taiseux dont le passé semble bien mystérieux et Oost, un jeune homme timide et l'air fragile. Cet improbable trio que l'affection finira par unir, tout comme l'admiration et un rien de rébellion, va se lancer à corps perdu dans la reconquête de Roquedor et de sa liberté.



Certes, certes l'intrigue du roman n'est pas des plus originales, tant elle a fait sienne les codes du genre, mais ce n'est ni désagréable (au contraire) ni un problème.

En effet, l'histoire demeure prenante, rythmée et bien construite. Romanesque en diable, elle n'est toutefois pas sans finesse ou réflexion, proposant notamment des personnages attachants et bien campés. Olympe est à cet égard une héroïne moderne, féministe, intelligente et on ne peut plus sympathique. Ses comparses ne sont pas en reste et j'ai un faible pour Oost et le comte de Saint-Mesme.

Par ailleurs, le roman est aussi fort bien écrit. Les dialogues sont enlevés, particulièrement réussis et convaincants et m'ont rappelé tantôt la verve d'un Molière ou d'un Rostand ou l'énergie d'un Dumas.



Un délice que cette lecture, une aventure trépidante, c'est peu dire qu'à la fin de l'envoi, Jean-Philippe Arrou-Vignod touche.

















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