Citations de Françoise Bourdin (1308)
Avoir des parents divorcés n’a rien d’une catastrophe, nous sommes des millions dans ce cas-là.
Avec ses boucles blondes, ses grands yeux sombres et son adorable petit nez, Sophie était ravissante. Bien faite, un peu ronde, toujours très élégante, seule sa timidité l’empêchait d’avoir une allure folle. Il aurait suffi d’un peu d’assurance et d’un soupçon de maquillage pour qu’elle se révèle irrésistible.
Les filles, se sentant avilies, choisissent toujours de se taire.
À l’époque où leurs parents s’étaient séparés, ils avaient porté un jugement sévère sur leur père. Sa trahison, ses mensonges, sa lâcheté, son coup de folie pour une femme trop jeune et sa détermination à tout oublier de sa vie passée les avaient profondément choqués. Se sentant rejetés, ils avaient pris leurs distances, fait le deuil de leur ancien foyer. Désormais, ils s’y comportaient en étrangers, et leur père les traitait en intrus.
Il ne dépendait de personne, pouvait s’offrir toutes les femmes, toutes les insolences qu’il voulait, et même défendre la région si ça l’amusait.
Les femmes non plus ne sont pas en bois, comme disent les hommes !
On ne peut pas souffler sur des cendres.
Robin avait besoin d’aimer pour de bon, il ne collectionnait pas les femmes, il n’avait jamais fait l’amour sans être amoureux.
Lorsqu’on a vécu parmi les toits de tuiles roses, on apprécie peu les corons.
Être témoin d’un coup de foudre est toujours distrayant.
Personne ne devrait avoir le droit d’acculer son prochain à la ruine pour si peu de chose. Les Valence ne faisaient pas partie des mauvais payeurs qui dépensent leur argent à mener grand train en oubliant leurs factures.
C’est le folklore qui attire les touristes.
Malgré ses cinquante ans, elle restait belle et appétissante, auréolée d’une joie de vivre que rien jusque-là n’avait pu ternir.
Elle ne manquait pas de coquetterie mais elle se savait jolie en femme sauvage et elle s’en accommodait très bien.
Elle l’aimait sans l’aimer par-dessus tout, triant dans ce qu’il offrait, acceptant ou rejetant selon ses besoins à elle.
On fait plus vite le tour d’un homme que d’un cheval.
Elle essaya d’aller au cinéma, mais les salles obscures lui donnaient la nostalgie de l’espace et de la lumière ; elle voulut s’intéresser aux amis de Lionel, mais ils parlaient de choses qu’elle ne connaissait pas, ou alors d’argent, de marché, de portefeuille ; elle tenta des incursions dans les instituts de beauté, mais elle n’était jamais si jolie qu’au naturel.
Elle commençait à trouver son grand-père un peu tatillon, un peu démodé. Avec l’intransigeance de la jeunesse, elle jugeait les autres et refaisait le monde en une nuit.
Un moment silencieux après l’amour, où les gestes parlaient plus sûrement que les mots.
Ceux qui prétendent que le coup de foudre n’existe pas ne savent pas ce qu’ils disent, ni ce qu’ils perdent !