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Critiques de Fred Duval (1405)
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Renaissance, tome 1 : Les déracinés

Notre amie Fifrildi m’a suggéré de lire ce tome 1 alors que j’avais un trou dans mon agenda de lecture.

C’était plutôt une bonne idée. Ce n’est pas la première histoire que je lis (ou vois) où des extraterrestre viennent aider une humanité en proie à une apocalypse, mais c’est la première vue par les yeux des extraterrestres eux-mêmes.



La civilisation extraterrestre multi espèce présentée est un poil décevante dans la mesure où elle ressemble beaucoup à une société humaine. Il y manque un peu d’étrangeté à mon goût. On a cependant la vision d’un rituel de la planète Näkän, où le futur marié se doit d’abattre de ses mains trois bestiaux sauvages avant d’avoir le droit d’épouser sa bien-aimée. A côté de ça, leur technologie est exceptionnelle. On trouve aussi une beauté exotique formidable et étrange dans les décors naturels de cette planète.



La Terre et son humanité sont effectivement dans la panade, telle qu’on peut l’imaginer dans un futur proche : dérèglements climatiques et réduction des ressources entrainant toutes sortes de conflits et d’épidémies. J’ai adoré la vision de la tour Effel entourée d’eau.

Ces humains ont redéveloppé le goût de la violence et l’arrivée des extraterrestres ne va donc pas aller sans heurts. Il faut dire que ces derniers s’imposent. Leurs actes ressemblent à ceux d’une ONG qui auraient les moyens d’éliminer brutalement les menaces représentées par ceux qu’ils viennent sauver.



J’ai hâte de lire la suite des aventures des deux tourtereaux « Näkäniens » Swänn et Sätie. Mais malheureusement ce ne sera pas pour tout de suite.

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Renaissance, tome 1 : Les déracinés

Je ne suis pas très fan du genre post-apo mais le pitch de cette bande dessinée m’a bien accrochée.



Nous sommes en 2084, une expédition menée par une fédération de civilisations extraterrestres décide de mener une expédition sur Terre qui est menacée d’extinction.



Swänn et Sätie sont originaires de la planète Näkän, ils viennent de se marier et font partie de l’aventure. Ils vont être malheureusement séparés : Swänn doit aller au Texas et Sätie à Paris.



On imagine bien que l’arrivée des aliens ne va pas être accueillie avec bienveillance. La montée des eaux, les guerres, les épidémies, … la Terre est une véritable poudrière. Tout le monde est à cran.



« N’ayez crainte, nous sommes Renaissance ! »



Je me pose des questions sur leurs intentions véritables…



Côté graphismes, les personnages ne me plaisent pas trop. J’imagine que les traits traduisent le stress et les conditions de vie dans un tel contexte.



Par contre, j’ai beaucoup aimé les dessins et les couleurs de la planète Näkän.



L’histoire ne fait que commencer, j’ai hâte de lire la suite.









Challenge BD 2024
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Cinq Avril, tome 2 : Le Roi assassin

Avec du mouvement, de l'action, Cinq Avril est un récit de capes et d'épées, épique, mis en scène avec un graphisme dynamique. Ce deuxième volet nous envoie en Angleterre au moment où Henri VIII s'apprête à divorcer et à provoquer un schisme avec l'Église romaine. Avril va se trouver embarqué dans cette affaire qui secoue l'Europe. C'est une série d'aventures pur et dur mais agrémenté d'une formidable imbrication de l'intrigue dans les évènements de l'Histoire réelle, c'est-à-dire qui passe sans forceps, avec un naturel désinvolte, toujours sur le ton de l'aventure.

De plus, les auteurs distillent les révélations sur la naissance d'Avril, avec quelques fausses pistes pour nous émoustiller.

Le dessin est classique, dynamique et expressif, au service de l'histoire, dans le genre aventure pour jeunesse. J'apprécie que l'histoire ait un fin, c'est assez habile d'imbriquer deux histoires dans le livre, celle autour d'Anne Boleyn qui aura une fin et celle autour d'Avril qui reste en suspens pour la suite et qui semble prometteuse. Je trouve assez agaçant de devoir attendre un an pour savoir la suite dans une histoire, c'est important dans l'univers de la bande dessinée de savoir clore un album, même quand il est à suivre, et ici, c'est particulièrement bien maîtrisé. Chaque tome nous raconte un pan de l'Histoire dans une aventure finie, mais jamais on tombe dans le didactisme, c'est rythmé, vivant et passionnant, on n'a jamais l'impression de se documenter, au contraire, on s'amuse.

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Cinq Avril, tome 2 : Le Roi assassin

Bande dessinée tout public mais plutôt orientée jeunesse par nombre d'aspects.

Graphique d'abord, avec un trait fin et précis mais très nerveux, dans les canons de la modernité. des planches regorgeant de détails, des effets d'ombre et de lumière très travaillés. C'est réellement un travail soigné.

Scénario ensuite, puisque toute l’histoire européenne des élites se retrouve ici, la patte de M. Bussi y étant sans doute pour quelque chose : Henri VIII, Anne Boleyn, la réforme, Thomas More, Michel Ange, le Pape...

Le tout avec une petite dose d'humour, des clins d’œil, et une certaine jouissance perceptible à suggérer ou faire intervenir tous les personnages cités précédemment.

Le tout suffisamment entremêlé, imbriqué, pour qu'à la fin, il ne reste rien d'historique dans la tête d'un lecteur, juste l'impression d'un bon moment de lecture suspense en plusieurs épisodes.
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Renaissance, tome 3 : Permafrost

Nous ne sommes plus seuls et il va falloir apprendre à partager.

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Ce tome fait suite à Renaissance, tome 2 : Interzone (2019) qu'il faut avoir lu avant. Il est le troisième d'une trilogie qui constitue le premier cycle de la série. La première édition date de 2020. le scénario a été écrit par Fred Duval, les dessins et la mise en couleurs par Emem, et le design par Fred Blanchard. Il s'agit d'un tome en couleur comprenant cinquante-quatre planches.



La nuit, des vaisseaux extraterrestres arrivent au-dessus du mur érigé à la frontière des États-Unis et du Mexique, et commencent à le démanteler, pan par pan. Les Américains regardent le spectacle, soulagés par le fait qu'ils vont pouvoir entrer au Mexique et y demander la qualité de réfugiés. Pendant ce temps-là, le journaliste de Radio Paris continue d'annoncer et de commenter les nouvelles. Trois jours que l'expédition Renaissance a débarqué, et ils ne chôment pas : les vaccinations contre la fièvre ont commencé, alors qu'il n'y a toujours aucune nouvelle des grands de ce monde, ou de ce qu'il en reste. Pas un appel à collaborer ni à résister. Des centaines de Texans sont traqués depuis des mois par des machines commandées par des algorithmes hostiles. La chute du mur de Donald, abattu par les vaisseaux. Les Mexicains ne sont pas rancuniers. Les extraterrestres aident les Américains à traverser le Rio Grande à un endroit de faible profondeur, pendant que leurs vaisseaux se battent contre les machines de guerre commandées par les algorithmes.



Dans une zone désertique du Texas, Swänn pilote à fond la caisse un véhicule sur coussin d'air, avec Liz Hamilton à ses côtés. Ils sont poursuivis par un autre véhicule flottant avec à son bord un groupe de Skuälls qu'ils ont surpris en plein activité illicite de contrebande, leur présence étant même prohibée par le Complexe. En son for intérieur, Swänn se dit qu'il est un forestier du clan de Känalä, qu'il vient de la planète Näkän. Ses trois premiers jours sur Terre ont été très compliqués : il a retrouvé Liz Hamilton qui était partie sans autorisation à la recherche de sa famille, portée disparue au milieu du Texas. Il n'a pas encore pu lui dire la vérité. Il y a eu un terrible accident lors d'un saut temporel. le rapport d'interzone est sans appel : son mari et ses filles sont décédés. Il faut qu'il lui dise. Mais pour l'instant, il faut s'occuper des Skuälls à leurs trousses, car ces derniers n'hésiteront pas à les tuer. Swänn engage l'autopilote, ordonne à Liz de rester dans le véhicule. Il se lève, se retourne et saute sur le véhicule de leurs poursuivants. L'un d'eux sort de l'habitacle et un combat à main nue commence. Swänn réussit à blesser son adversaire, mais celui-ci le déconcentre et l'envoie valdinguer à terre. Puis le véhicule skuäll effectue un saut. Swänn se relève et effectue des prélèvements du sang skuäll pour stockage et analyse à verser au dossier. Puis il revient vers Liz et l'informe qu'il faut qu'il lui parle.



Le scénariste reprend le même dispositif que pour les deux premiers tomes : l'éditorialiste de Radio Paris qui commente l'actualité, ce qui permet au lecteur de se rafraîchir l'esprit sur la situation. Il se dit que les auteurs ne perdent pas de temps puisque que ce n'est que le troisième jour de la présence des extraterrestres. Il sourit quant à l'événement du moment : la destruction du mur qui fut maintes fois promis par le quarante-cinquième président des États-Unis, à la fois pendant sa campagne électorale, à la fois pendant son mandat. Il y a là une inversion savoureuse et moqueuse de la situation : les citoyens américains se retrouvent coincé par ce mur, dans leur pays devenu invivable. À nouveau le design de Fred Blanchard et les des dessins et les couleurs de Emem font des merveilles : la scène nocturne, le recul de la prise de vue qui donne à voir l'ampleur de l'intervention, les individus sans défense ne sachant où se réfugier dans ce no man's land, le dessin en pleine page qui montre une vue générale avec un horizon lointain, les combats désincarnés en arrière-plan entre des machines.



Cette raillerie contre le mur tant évoqué par Donald Trump rejoint les discrètes remarques sur des sujets d'actualité déjà présentes dans les tomes précédents. S'il y est sensible, le lecteur en relève d'autres sur les vaccins, les réfugiés, la prolifération des armes nucléaires, le racisme, les budgets serrés, livrer des criminels à la justice du pays concerné, le réchauffement climatique, le braconnage, l'histoire des Indiens, des conquistadors et la variole. Elles n'agissent pas comme un prétexte plaqué artificiellement, mais participent à la situation, envisagées avec le recul généré par un récit d'anticipation. L'auteur ne prêche pas : ce sont des éléments de l'intrigue qui reflètent l'époque contemporaine, comme cette fièvre (pourtant imaginée avant) évoquant la situation générée par la pandémie de COVID-19, les réfugiés qui doivent être accueillis, ou encore le réchauffement climatique et la consommation irraisonnée des ressources de la planète Terre par l'humanité. Ils agissent comme des échos du temps présent, allant d'un usage très littéral comme la pandémie, à une mise en abîme moins immédiate comme la problématique de livrer des criminels après arrestation, à la justice dont ils sont des ressortissants. En toile de fond, la trame du récit agit également comme une mise en abîme : que faudrait-il pour que l'humanité accepte l'action de sauveurs ? Ou plutôt le récit semble dire qu'il faudrait que la situation ne soit plus préoccupante, mais catastrophique, pour que l'humanité se retrouve au pied du mur et doive changer ou périr.



La deuxième séquence change de nature : une course-poursuite et un affrontement physique en trois pages. À nouveau le lecteur est complètement pris par la narration visuelle : l'environnement désertique, la texture des roches, la faible luminosité de la nuit, la forme des véhicules en cohérence avec ceux vus dans les tomes précédents, le découpage de la séquence pour rendre compte de la vitesse, de la prouesse physique de Swänn, du corps à corps. À la fin de ce tome, c'est au tour de ce dernier de traquer les fuyards, cette fois-ci dans un bayou. Là aussi, l'artiste apporte un soin visible à rendre compte de la végétation, à concevoir un plan de prise de vue qui mette en valeur l'action et les stratégies de camouflage dans les arbres et les buissons, avec des essences d'arbre identifiables. le lecteur s'en retrouve presque surpris, car il ne s'agit pas d'une histoire fonctionnant sur des scènes d'action spectaculaires. D'un autre côté, cet extraterrestre fait partie d'une force d'intervention militaire, et il est entraîné pour ce genre de situation. le lecteur se souvient qu'il l'a vu pratiquer la chasse dans une zone sauvage sur sa propre planète.



À la page 18, le lecteur se retrouve sur la planète Näkän, dans l'aire urbaine de Känalä, à assister à un entretien diplomatique délicat entre Lisä, une Nakän, et Gäry un Skuäll. L'artiste réalise des décors tout aussi soignés, que ce soit pour la faune, la flore ou l'architecture des bâtiments. Même l'ambiance lumineuse apparaît spécifique à cet endroit. À plusieurs reprises, le lecteur se rend compte qu'il ralentit sa lecture pour profiter du spectacle : la discussion très étrange entre Hélène et une intelligence artificielle à l'allure très particulière, la récupération d'une ogive nucléaire dans un bâtiment militaire coulé, à Corpus Christi dans le golfe du Mexique, les déplacements de Liz Hamilton, Sätie et Pablö à l'intérieur d'une Porteuse dont l'aménagement évoque l'architecture des grands bâtiments extraterrestres, lors de l'exploration d'une zone arctique autrefois recouverte par le permafrost, ou encore les rues de Paris recouvertes de boue alors que la décrue a commencé à s'amorcer.



En entament ce troisième tome, le lecteur a conscience qu'il s'agit de la fin du premier cycle, et qu'un deuxième suivra. Il voit que ce qu'il avait commencé à percevoir dans le tome précédent, c'est-à-dire les trois fils d'intrigue (celui au Texas, celui à Paris, et celui sur Näkän), ont pour objet un même événement, présenté sous trois facettes différentes. Comme dans les deux autres tomes, le lecteur se retrouve un peu décontenancé par le mode narratif qui ne joue pas sur la surprise de la révélation, pourtant énorme. En cela, le scénariste reste dans un registre réaliste, sans sensationnalisme. le lecteur note qu'il avait bien préparé le terrain, et que cet événement se rattache à la mention précédente qui avait été faite sur la guerre des trente planètes. L'auteur manie avec toujours la même habileté et la même élégance les deux genres que sont la science-fiction et l'anticipation. Arrivé à la fin, il ne s'est écoulé qu'une semaine sur Terre dans le temps du récit, et pourtant le changement est advenu et il s'avère irréversible. Les auteurs ont su créer une réalité très tangible, raconter une intrigue politique de grande ampleur, avec une narration vivante à partir du point de vue de Liz et d'Hélène, mais aussi de Swänn et de Lisä. le lecteur se rend compte de l'originalité et de la solidité du récit, avec une composition originale, déroutante au début, révélant progressivement sa richesse.



Ce premier cycle constitue un récit entremêlant science-fiction et anticipation, pour un retournement de situation : les humains ont besoin d'aide, et ils en bénéficient sous la forme d'une expédition appelée Renaissance, fondamentalement bien intentionnée. L'association de Fred Blanchard au design et de Emem au dessin aboutit à une narration visuelle très solide, avec des éléments SF originaux, et un mode descriptif consistant et fourni qui permet de se projeter et de s'immerger dans ce futur proche. le scénario prend le temps pour révéler le mystère central, sans tomber dans les poncifs, avec des points de vue variés, des enquêtes, des drames humains, une touche de politique, une touche d'éthique et de dilemme moral, des problématiques résonnant avec des éléments d'actualité sans les singer ou les caricaturer. Un très bon récit de science-fiction.
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M.O.R.I.A.R.T.Y, tome 3 : Le voleur aux cen..

On reprend le même principe et on repart pour un tour... du monde en ballon. La tour Eiffel en plateforme d'appontage de ces engins volants mérite l'escale. On change de dessinateur, ce qui n'est pas pour me déplaire, même si encore je n'y trouve pas complétement mon compte. C'est plus coloré, moins déstructuré, très minutieux d'un point de vue des détails mais...

Le scénario ? Toujours trépidant, c'est Holmes à la sauce Jason Bourne. Ça court, ça se bagarre, ça saute bref ce voyage qui commence est mené à un rythme très enlevé.

Un doute plane sur la deuxième partie... sera-ce la seconde ?
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Nymphéas noirs (BD)

Le livre de Bussi m'avait enchantée.

Sa version graphique est une réussite.

Les éditions Aire Libre ont concocté

un bien bel ouvrage au papier épais,

très agréable en mains et à l'œil.

Les illustrations parfaites

rendent hommage à Monet et Giverny.



Un seul bémol: les visages des personnages .

Leurs regards,leurs traits m'ont heurtée

m'ont semblé décalés, maladroits,

en contre temps avec l'histoire.

Ils s'inscrivent en opposition à tout le décorum

architectural et végétal finement traduit.



J'ai retrouvé avec plaisir la surprise

et le vertige de la pirouette dans le temps..

Une lecture plaisante qui a rafraîchi

des détails de cette drôle d'histoire.

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Nymphéas noirs (BD)

L'adaptation de Nymphéas noirs en bande dessinée est plutôt réussie. L'histoire est fidèle à l'intrigue du roman et le graphisme est très plaisant, aux couleurs tantôt sombres, tantôt lumineuses. Je prends de plus en plus régulièrement plaisir à lire les adaptations graphiques de romans. Et, pour l'instant, je suis séduite à chaque fois.



Le destin des trois femmes de Giverny est transposé à merveille. Si, lors de la lecture du roman, j'avais deviné le dénouement, je ne suis pas certaine qu'un lecteur de la BD uniquement n'y parvienne. Ce qui n'est pas gênant, bien au contraire, cela permet de maintenir le suspense jusqu'à la fin.



Une belle réussite, n'hésitez à partir enquêter au cœur de Giverny l'impressionniste, vous ne sera pas déçus.
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Jour J, tome 44 : Le grand secret (3/3)

New York City. 1943.



Le zeppelin Hindenburg a amené avec lui les négociateurs du IIIe Reich qui doivent signer la paix définitive avec l’Angleterre. Les opposants à cette paix, dont Roosevelt, cherchent désespérément des preuves qui feraient entrer les USA dans la guerre. Les services secrets allemands sont omniprésents dans la ville, aidés en cela par de nombreux Américains, dont Hoover, le big boss du FBI. Les nazis font tout pour que rien ne retarde la signature du traité. Ils ont hâte d’estourbir les soviétiques et les forces qu’ils laissent face à l’Angleterre seraient bien plus utiles à l’Est. Les Soviétiques le savent et apportent leur aide à Roosevelt pour réunir les preuves nécessaires à convaincre le Congrès du danger que représente le sieur Hitler.

Kissinger attend désespérément des nouvelles de Mary partie en Chine à la recherche de preuves accablantes sur les projets des nazis « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) visant à éliminer les juifs, mais aussi les tziganes, les homosexuels, les handicapés… Il estime que Mary est plus que probablement morte…



Critique :



Une fois de plus, l’histoire contée par Fred Duval et Jean-Pierre Pécaud nous entraîne dans un mélange de faits et de possibles. Notons au passage la trop grande confiance accordée par les auteurs au roman d’un certain André Malraux (qu’ils ne citent pas) en faisant raconter par un communiste chinois que les Japonais balancent dans les chaudières de leurs locomotives leurs prisonniers communistes. Cet emprunt fait à l’œuvre de Malraux tiré de la « La Condition humaine » est historiquement faux. Dans l’œuvre de Malraux, c’étaient les troupes de Tchang Kaï-chek qui traitaient ainsi les communistes. Rappelons que Malraux n’a jamais mis les pieds en Chine et qu’il n’a jamais été à un mensonge près. On peut être un grand écrivain, et avoir une moralité douteuse quand on prétend rapporter des faits historiques.



Pour en revenir au scénario qui nous occupe, les auteurs n’hésitent pas à faire intervenir et s’entremêler des personnalités bien réelles issues de la pègre et du monde de l’espionnage, mais je n’ai pas envie de spoiler davantage cette histoire en vous révélant quel rôle ils jouent dans ce grand drame.

Je déplore toujours autant la qualité médiocre des dessins de Brada. Je trouve cela regrettable parce qu’une bande dessinée, ce n’est pas qu’un scénario illustré à la va-que-je-te-pousse ! Et une fois encore, l’incroyable couverture est le fruit s’une collaboration entre Nicolas Siner & Fred Blanchard. Une couverture qui « en jette » et aide beaucoup à faire vendre en laissant imaginer que New York est entre les mains des nazis… Non, rien à voir avec « Le Maître du Haut-Château »…

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Meteors, tome 3 : La faille de Karpov

Une fin plutôt apocalyptique, finalement.



Un choix parmi plusieurs solutions qui se présentaient devant Fred Duval. Je ne crois pas que j’aurais fait le même mais ça ne veut pas dire que je n’aime pas. Cela m’étonne plutôt.

Un choix qui se base sur l’hypothèse que les IA récupèrent, d’une manière ou d’une autre, tous les tics émotionnels de l’humanité qui peuvent mener aux tensions et à la catastrophe : peur de l’inconnu considéré comme menaçant sa suprématie, volonté de maintenir le contrôle par tous les moyens possibles. On est vraiment dans le même moule que les IA d’Hypérion et Endymion de Dan Simmons.

Il y a peut-être aussi l’idée que ces comportements n’ont rien de spécifique à l’humanité, qu’ils font partie des règles qui apparaissent spontanément dans la lutte pour la survie qui mène toute la vie.

Ou tout au contraire, l’idée que tout ce que crée l’humanité ne peut qu’hériter de ses comportements en apprenant à son contact.



Je philosophe, je philosophe… ce n’est pas un essai, c’est une bonne BD d’action dans laquelle l’humanité est bien malmenée par ses créatures, mais dont l’espérance n’est pas absente. On peut même y retrouver un épisode biblique digne de Noé.



Vaut clairement le détour.

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Jour J, tome 8 : Paris brûle encore

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après la collection "Sept" les éditions Delcourt ont continué à dégainer avec la collection "Jour J" dédié aux uchronies ! (mais il y a un truc chiant avec cette dernière, c'est qu'à chaque nouveau tome ne sait pas s'il s'agit d'un one-shot ou la première partie d'une minisérie)





Ce tome 8 intitulé "Paris brûle encore" est un peu le pendant du tome 6 (mais c’est le 4e tome dont l’histoire se déroule à Paris : il faudrait penser à varier les plaisirs). Cela dégénère en Mai 1968, le Président de Gaulle est assassiné, Massu met Paris à feu et à sang et le mouvement étudiant et ouvrier se transforme en Seconde Commune… C’est là qu’une faction indéterminée lance deux Missiles Hadès pour nucléariser les armées gaullistes et une bonne partie des Hauts-de-Seine par la même !

8 ans plus tard l’ONU est toujours bloquée par les dépositaires du droit de veto de la France au conseil de, et Américaines, Anglais, Soviétiques et Chinois tentent vainement de séparer les anarchistes punk de gauche et les fachos ultra-catho de droite… Tout nous est raconté par le reporter de guerre Oliver Nooman qui participe à un nouveau débarquement en Normandie, avant de s’éclipser et d’engager l’activiste dénommée Pallas pour retrouver les trésors perdus du Louvre (pour un commanditaire dont on ne connaîtra jamais le nom). Tout est prétexte à nous balader dans une Stalingrad sur Seine qui emprunte au "Mad Max" de George Miller et au "New York 1997" de John Carpenter, ou un bon vieux récit post-apo de Julia Verlanger, et tout cela se finit par la Bataille de Montmartre entre le seigneur de guerre surnommé Le Crabe (remember "Le Crabe aux pinces d’or" d’Hergé ^^) contre les réacs et le néocons, ce qui oblige la communauté internationale à s’entendre pour mettre à la guerre civile français…



J’ai trouvé moyens les dessins de Damien, je n’ai pas accroché aux personnages et l’histoire ne m’a pas plus intéressé que cela… Pour moi c’est le tome le plus faible de la série, et c’est symptomatique que cela soit le seul que ne comporte pas de médiagraphie à sa fin…
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L'Homme de l'année, tome 1 : 1917 - Le Soldat..

1917. Une année charnière pour le déroulement de la Première guerre mondiale. Celle de l'entrée en guerre des États-Unis, celle d'affrontements de plus en plus meurtriers entre les deux camps, celle du ras-le-bol général des soldats qui désespèrent de quitter un jour leur tranchée... Alors que nous nous apprêtons à « fêter » cette année le centenaire de « La Der des Ders », ce premier album de la collection « L'homme de l'année », nouvellement apparue chez les éditions Delcourt, rend un émouvant hommage aux combattants de ce terrible conflit qui aura coûté la vie à près de 10 millions de soldats. Installée sous l'Arc de Triomphe, la tombe du soldat inconnu est justement là pour nous rappeler ce triste fait et ainsi rendre hommage à tous ces Français qui combattirent bravement pour leur pays. Mais si le corps de ce fameux soldat n'était pas celui d'un « Français pure souche » mais plutôt d'un indigène, les grands oubliés de la guerre ? Le parti pris est intéressant et le résultat convaincant, Jean-Pierre Pécau et Fred Duval nous offrant là un scénario crédible et habilement pensé.



Voilà donc le lecteur lancé sur les traces de Boubacar, jeune homme issu de Côte d'Ivoire et travaillant au côté de sa famille dans une plantation jusqu'à ce qu'il se retrouve enrôlé dans les troupes coloniales de l'armée française. L'horreur des batailles, le poids de l'attente, le mal du pays, le mépris et l'absence de toute reconnaissance de la part de certains envers les indigènes..., les auteurs nous offrent une belle reconstitution du quotidien dans les tranchées et du traitement réservé aux troupes coloniales. Boubacar est un protagoniste attachant dont on suit l'évolution avec intérêt mais aussi tristesse, car on sait bien le sort qui l'attend. De même, le personnage de Joseph Sorbier n'est pas dénué d'intérêt et c'est avec émotion que l'on assiste à la naissance d'une improbable mais puissante amitié entre le riche propriétaire blanc et le travailleur noir. Les dessins de Mr Fab collent quant à eux parfaitement au récit et révèlent sans fard mais sans trop de gore non plus l'atroce réalité de ce sanglant conflit. Mention spéciale à la toute dernière planche de l'album, amer clin d’œil à une référence que nous connaissons tous et qui nous fait refermer l'ouvrage avec un indicible sentiment de tristesse.



Un ouvrage intéressant car proposant une approche originale de cette période traumatisante et mettant pour une fois en lumière le rôle des soldats issus des colonies appartenant aux différents belligérants. A ceux qui auraient apprécié ce « Soldat inconnu », sachez que la collection « L'homme de l'année » est en déjà à son cinquième tome, des albums se focalisant sur d'illustres inconnus issus d'époques diverses et variées (le Moyen Age, La Commune de Paris, Waterloo...)
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Cinq avril, tome 1 : L'héritier de Da Vinci

Duval. Monin. Bussi

Couleurs : Sedyas



Je disais précédemment, très précédemment même puisque c'était avant-hier, que l'un des avantages des BD était d'être lues rapidement.

Mais il y a un inconvénient : c'est qu'il faut aller plus souvent à la médiathèque pour connaître la suite.

Cette BD m'a séduite. J'ai aimé l'histoire, les dessins, les couleurs. Les dessins vus du ciel sont vraiment réussis.

Je crois que je vais être définitivement intéressée par les BD, surtout lorsqu'elles sortent de l'ordinaire.

J'ai toujours beaucoup admiré Léonard De Vinci. Je regrette énormément de ne pas avoir visité, par manque de temps, le château du Clos Lucé lors de notre passage à Amboise.

Dans une autre vie, peut-être..

Je vous recommande ardemment cette BD.

Hélas, la suite n'est pas encore dispo à la médiathèque...
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Nymphéas noirs (BD)

Incroyable comme je me suis laisser berner et balader par cette bande dessinée. Magnifique !



Déjà, le dessin de Didier Cassegrain est très bon, adapté au sujet (un polar) et au genre (Monet à Giverny), des aquarelles superbes dans une mise en page classique, des personnages et des paysages vivants et travaillés, une réussite.



Et le boulot de Fred Duval ! Comment réussir une pareille adaptation ? Chapeau ! Cette histoire de meurtres à différentes époques avec la sensation de ne parfois pas tout comprendre et cette façon de tirailler les perceptions est absolument réussie.



Une grosse BD, un polar convainquant qui me donne envie de lire l’original. Mais maintenant que je sais, aurais-je le même plaisir ?
Lien : https://www.noid.ch/nympheas..
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Nymphéas noirs (BD)

Nous sommes à Giverny, le village musée de Monet, un crime à eu lieu...



Ça démarre comme un très bon Agatha Christie ou un conte un peu sombre, machiavélique... Les premières pages sont très entraînantes. Je n'ai plus eu envie de lâcher le livre ensuite, pour vérifier mes intuitions et connaître la suite de l'histoire.



Impossible de parler de l'histoire sans révéler quelque chose, donc je ne peux que recommander cet excellent roman graphique déniché dans les rayonnages de la médiathèque de Saint Gilles Croix de Vie.



Le dessin est d'ailleurs aussi emballant que l'ouvrage.
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Jour J, tome 4 : Octobre noir : 1917 : les ..

Bonnot et le commissaire Blondin sont arrivés dans la Très Sainte Russie. Ils sont là pour supprimer le tsar. Mais pour réussir un coup pareil, une petite révolution s'impose. Pour ce faire, ils ont amené dans leurs bagages depuis la Suisse, par train, un certain Lénine. Seulement, une révolution cela coûte de l'argent… Et quand on n'en a pas, on va le chercher là où il y en a, ou plutôt l'intercepter quand il vient à passer… Bonnot et Blondin se retrouvent acoquinés avec un certain Joseph Vissarionovitch Djougachvili, pseudonyme « Koba », Staline, quoi ! Ce dernier est un pilleur de banques et un assassin sans scrupules, peu soucieux de la vie des civils, y compris de ses partisans.

Après une attaque « réussie » d'un fourgon transportant une belle quantité d'or, Staline répartit le butin à sa manière entre les soviets qu'il a choisis. Blondin a un léger différend avec lui quant à la manière dont il a procédé lors de l'attaque en se fichant éperdument des pertes en vies des innocents. La situation dégénérant quelque peu, c'est Léon Trotski qui ramène le calme. Staline n'est pas près d'oublier l'affront qu'il vient de subir…



Blondin devrait aussi se méfier d'une certaine Frauleïn Professor qui est à ses trousses depuis qu'il lui a échappé en Suisse. Cette charmante dame, exemple-même de la douceur féminine, rêve de le faire parler… Elle en pince pour lui…



Critique :



Le scénario est-t-il trop tiré par les cheveux ? Je ne saurais le dire : Je suis chauve ! Avantage appréciable dans ce cas-ci car il me permet de savourer l'imagination débordante des auteurs Duval et Pécau. Les rencontres avec toutes sortes de personnages historiques me font songer aux Astérix de la grande époque.



Une solide documentation a servi tant aux scénaristes qu'au dessinateur, Florent Calvez, dont le style ne plaira pas à tout le monde en ce qui concerne les dessins des personnages. Moi, j'aime beaucoup, en particulier ses décors et sa mise en couleurs.



C'est aussi une opportunité pour se plonger dans les événements réels de cette époque. Septembre Rouge et Octobre Noir figurent parmi mes Jour J préférés.

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Meteors, tome 1 : Le règne digital

Imaginez un monde ou une intelligence artificielle gagne les élections démocratique. C’est le concept de base de ce récit. Il y a plusieurs niveaux d’intelligence artificielle dans cet univers, certaine ne vont pas plus loin qu’obéir aux ordres, d’autres sont capable de concevoir le mystique, l’ambition personnelle…

Mais voilà qu’on découvre une faille spatio-temporelle, et une éventuelle rencontre avec une espèce encore plus évoluée risquerait de mettre l’ordre actuel en défaut.

Ce premier tome met les éléments en place : une jeune fille fugueuse dans le désert, un cadavre de cosmonaute surgi du passé perdu dans l’espace, les IA matérialisées sous forme de Gorilles vivant dans une jungle, un journaliste vedette se faisant arrêter… Le tout peut paraître assez compliqué, il y a beaucoup d’éléments à assimiler, entre cyberpunk et space opéra, avec des personnages attrayants, mais pour moi, la magie prend forme. Le graphisme est à la hauteur des ambitions, dynamique, beaucoup de détails pour mettre en évidence l’aspect technologique avancé de cet univers et des décors impressionnants. Ça fonctionne parfaitement, même si quelques effets dans le style manga m’ont parfois agacé, surtout l’effet radial pour décrire les chocs. Mais cela reste un détail, il y a beaucoup d’inventions dans cet univers foisonnant, créatif et original, et des surprises, des rebondissements qui rendent l’histoire particulièrement haletante et prenante, et une conception de société originale, dans le style dystopique, vraiment bien construite, qui pose des bases vraiment très solides pour soutenir ce récit. J’ai pris beaucoup de plaisir dans cette lecture, autant pour l’histoire que pour le graphisme, maintenant il reste à espérer que la fin soit à la hauteur.
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Jour J, tome 12 : Le lion d'Egypte

Ce tome 12 intitulé "Le Lion d’Egypte" est de prime abord assez réjouissant car nous sommes dans une uchronie clockpunk ! Oh Yeah !!!

Donc Léonard de Vinci renommé Al Asad a vendu ses services aux Mamelouks d’Egypte qui mieux que résister aux janissaires de l’Empire Ottoman deviennent pour eux une menace mortelle grâce à ses géniales inventions… Toujours est-il que Tuman Beg le chef de la garde noire a fort à faire en servant d’intermédiaire entre le génie italien et les guerriers égyptiens, et qu’en Occident les Borgia manipulent Génois, Vénitiens et Français pour les amener et dans le ténèbres les lier !

Cela aurait pu et cela aurait dû être un très bon tome… Oui mais non, Léonard de Vinci radin, arrogant et imbus de lui-même est parfaitement insupportable : les événements glissent sur lui et il méprise tout et tout le monde à part son giton Salaï qu’il veut à tout prix récupérer pour terminer sa Mona Lisa travestie car elle est pour lui synonyme d’éternité… Les auteurs se croient dans un épisode du serial l’Histoire Secrète alors qu’on est dans un stand alone : je n’ai pas compris pourquoi Salaï retourne sa veste, je n’ai pas compris qui voulait la mort de Léonard de Vinci, je n’ai pas compris pourquoi Boulakia retourne sa veste, je n’ai pas compris qui voulait la mort de Tuman Beg…



Les dessins du croate Igor Kordey sont égaux à eux-mêmes avec leurs qualités (expressivité et dynamisme) et leurs défauts (traits gras, manque de détail et de manque précision) : j’aimerais que ce transfuge du monde des comics soit moins prolifique pour pouvoir améliorer son trait !
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Jour J, tome 7 : Vive l'empereur !

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après la collection "Sept" les éditions Delcourt ont continué à dégainer avec la collection "Jour J" dédié aux uchronies ! (mais il y a un truc chiant avec cette dernière, c'est qu'à chaque nouveau tome ne sait pas s'il s'agit d'un one-shot ou la première partie d'une minisérie)





Dans ce tome 7, intitulé "Vive l'empereur !", les auteurs piochent leur Wild Wild napoléonien nommé "Empire" : en 1802 l'Angleterre et la France ont retrouvé un terrain d'entente pour fin mettre aux hostilités… A la Perfide Albion les océans, et qui récupère par la même occasion ses colonies américaines, et à Napoléon le continent, qui finit par d'étendre jusqu'en Ouzbékistan…

Printemps 1925, la Capitaine Nerval chassé de l'armée pour avoir pété sa gueule à ce gros con de Philippe Pétain (remember "Les Sentiers de la gloire") est contacté par Arturo Fermi le jeune et brillant physicien fils de son meilleur ami mort sous ses yeux lors d'un récent incident à la frontière franco-chinoise. Lui et ses inventions nucléaires sont tombés dans les griffes de Mata Hari, une redoutable espionne hollandaise à la solde d'intérêt étranger qui compte bien commette un attentat sans précédent lors du couronnement du jeune Napoléon V… Mais quelles sont lesdits intérêts étrangers ? Ceux des Windsor du Commonwealth, ceux des Romanov de la Sainte Russie ou ceux des Qing de l'Empire du Milieu ???

Nous sommes dans un chouette pulp steampunk / dieselpunk (qui rend hommage aux romans de Lester Dent, Sax Rohmer et tutti quanti), et les véritables héros sont peut-être moins Nerval et Fermi (Batman et Robin ? ^^), que Nikola Tesla le Ministre des Science de l'Empire atteint de TOC (qui veut que la France mise sur les énergies propres au contraire des Anglo-saxons qui misent tout sur les énergies fossiles) et le mamelouk Ben Tabaz chef de la Sécurité Impérial….

ACHTUNG SPOILERS



C'est super sympa et sans qu'on peut puisse vraiment les qualifier de bons les dessins de Gess ne déméritent pas : encrage et colorisation tirent un peu l'ensemble vers le bas. Il y avait matière à faire une série entière sur le sujet, mais d'un autre côté le steampunk napoléonien existe déjà avec la série "Empire" qui s'inspirait énormément de "L'Empire électrique" de Victor Fleury, un classique de la SF française… blink
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Renaissance, tome 2 : Interzone

Renaissance, épisode 2.



On suit alternativement Swänn et Säti.



Swänn doit retrouver Liz Hamilton qui s’est enfuie afin de retrouver sa famille qui a disparu. À la fin du tome précédent elle était en très mauvaise posture. Swänn va devoir dévoiler ses talents cachés, certains posent question.



Säti, Pablö et Hélène cherchent à découvrir l’origine de l’épidémie. Ils vont faire une découverte majeure et inquiétante.



Sur Näkän, les Torghons et les Skuälls ont ouvert un débat afin d’obtenir des compensations suite aux affrontements contre les humains qui ont coûté des vies.



« … une expédition peut être autorisée à prélever quelques ressources jugées abondantes afin de réduire les pertes... »



Il fallait bien se douter qu’il y aurait des réactions hostiles à l’arrivée des aliens. J’imagine que l’expédition n’avait pas un but purement désintéressé. Comme toujours, il y a des bons et des méchants dans les deux camps.



J’ai surtout apprécié les planches qui montrent Näkän et ses fabuleux dragons de récif.



L’histoire se termine à nouveau sur un cliffhanger… la suite au prochain épisode.









Challenge BD 2024
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