Frédéric Brémaud

J'ai bien apprécié les aventures de Tête de Pioche, c'est une jeune fille qui sait ce qu'elle veut et qui se donne les moyens pour faire ce qu'il lui plaît (parfois au grand dam de sa grand-mère). Dans ce premier tome, elle reçoit une lettre de sa sœur qui lui dit qu'elle va se produire dans un spectacle à la Nouvelle-Orléans. Ni une ni deux, la voilà qui fugue pour aller voir sa sœur. Son chemin va être long et semé d'embuches, mais elle peut compter sur sa capacité spéciale : elle a le pouvoir de parler aux animaux !

J'ai beaucoup aimé cet aspect proche de la nature et des animaux. Le pouvoir de Tête de Pioche permet aux auteurs de glisser des messages par-ci par-là pour dénoncer le braconnage, etc.

J'aime beaucoup les graphismes et les couleurs (j'avoue, j'ai choisi cette BD avant tout pour ça, je n'ai lu le résumé qu'après :D). L’histoire n'est pas non plus révolutionnaire mais ça se lit très bien ^^

Tel un documentaire animalier, on suit la journée d’un tigre dans la jungle asiatique. Le graphisme est méticuleux, réaliste, les coup de pinceaux sont fins et la gamme de couleur précise, jouant sur les subtiles lumières qui traversent la canopée… un graphisme naturaliste et vivant. Pas de texte, ça serait forcément superflu.

Ce tigre part à la chasse, il porterait volontiers son dévolu sur le tapir (ce qui laisse à penser qu’on se trouve en Malaisie), mais la chance ne semble pas du côté du carnivore. La fable est simple, édifiante et assez terrible, le graphisme renforce notre empathie, on déambule dans cette jungle, dans les herbes, les flots, les arbres, mais cette beauté n’efface pas sa dureté. L’histoire est vite lue, mais on peut prendre son temps pour admirer les couleurs, savourer la finesse du graphisme et s’immerger dans ce monde beau et cruel.

Ah Poirot et ses chères petites cellules grises… ! En cette période perturbante et maussade, cela m’a fait un bien fou de retrouver notre détective belge. A.B.C. contre Poirot (1936) se montre sans surprise à la hauteur de mes espérances. Notre héros se lance cette fois-ci sur la piste d’un tueur en série. Rien que ça ! Les noms des victimes suivent l’ordre alphabétique oui, mais le sigle A.B.C. fait de même référence à l’indicateur alphabétique des chemins de fer (constamment retrouvé à proximité du corps des victimes). J’ai à nouveau été bluffée par le final, alors même que j’avais en tête l’épisode de la série télévisée (vu et revu un nombre incalculable de fois). Ce roman est pour moi différent des autres Hercule Poirot, c’est aussi ce qui fait que je l’aime beaucoup. Le personnage d’Alexandre Bonaparte Cust, quelque peu dérangé, n’est-il pas marquant à souhait ? Sans compter que la Reine du crime sait exactement où elle souhaite nous mener, et n’est pas avare pour ce qui est de nous réserver un twist final.



Alors que le capitaine Arthur Hastings est de retour en Angleterre pour plusieurs mois, branle-bas de combat dans l’appartement ô combien ordonné, situé au Whitehaven Mansions, de son vieil ami Hercule Poirot. De curieuses lettres, signées A.B.C., sont en effet adressées au détective. Détail glaçant, celles-ci le mettent au défi d’empêcher plusieurs meurtres de se produire. Sont ainsi notifiés le lieu et la date des tragédies à venir… De quoi donner du fil à retordre à Poirot qui, pour la première fois, en oublie même de prendre méticuleusement soin de sa moustache !



Cette fois c’est sûr, je serai plus maligne que Poirot et je découvrirai tout avant lui. C’est du moins ce que j’espère à chaque fois, sans y parvenir. Alors même que je connaissais l’intrigue (un comble !), j’avais plus ou moins oublié la surprise finale que nous réserve Agatha Christie. Encore une raison de lire et relire ses romans policiers. La psychologie des personnages est suffisamment travaillée pour que ce soit un régal à lire. Sans compter le caractère prétentieux de Poirot qui prête toujours autant à sourire.



Je ne peux que vous recommander chaudement cette intrigue. Agatha Christie nous prouve ici qu’elle sait parfois sortir de sa zone de confort : ici point de meurtre intimiste, dans un cercle fermé. C’est bel et bien une chasse à l’homme qui s’organise. Le capitaine Hastings commençait à me manquer, car absent des trois derniers Poirot. La dernière fois, nous l’avions croisé dans Le couteau sur la nuque (1932). J’ai donc été ravie de le retrouver. Nul doute que j’enchaînerai rapidement avec d’autres enquêtes tant les Poirot ont sur moi un vrai pouvoir réconfortant.
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Après avoir lu les trois premiers tomes de Love : Le tigre, Le renard et Le lion, je me suis lancée dans le dernier volume afin d'émerveiller une dernière fois mes yeux en découvrant les sublimes illustrations de cet ouvrage.



Nous sommes à l'ère des dinosaures, et nous suivons un petit troodon quitte se met à l'abri entre les pattes d'un herbivore. Seulement, le tyrannosaure Rex fait peur aux autres animaux. Chacun·e tente de se protéger et de survivre dans ce monde impitoyable. Et puis, l'histoire avance, jusqu'à cette fin...



N'ayant aucune connaissance envers les dinosaures, il était intéressant de suivre leur histoire et de voir les "relations" qu'ils entretiennent dans cette bande-dessinée, bien que, d'après ce que j'ai lu sur une autre critique, ça ne corresponde pas en terme de lieux et de temps par rapport à la réalité...



Mais si on ne connaît pas la dimension scientifique, c'est vraiment plaisant de suivre cette intrigue sans aucune parole, aucun son. Juste les illustrations de Federico Bertolucci qui rapporte le scénario inventé par Frédéric Brrémaud.



Encore une fois, les dessins sont vraiment réussis et rendent cette lecture très agréable !
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Pas un polar, pas un thriller, pas un western mais un peu de tout cela.

Si je vous dis Les grandes gueules, film de Robert Enrico de 1962, alors l’histoire vous dira peut être quelque chose. Il s’agit en réalité de l’adaptation du roman éponyme Le Haut-fer de José Giovanni.

L’histoire est une histoire d’hommes, des taiseux, ex repris de justice voulant se tenir éloignés de toute tentation et préférant donc travailler dans une scierie au sommet des Vosges.

L’atmosphère est pesante, il est évident que quelque chose va arriver, que la fin ne sera pas celle que l’on voudrait.

Le dessin est sobre, les couleurs alternant noir et blanc ou gris et blanc.

Pas un vrai coup de cœur mais une histoire qui se laisse lire.

Excellente bande dessinée !



En grande fan d'Agatha Christie et de son cultissime Hercule Poirot, je ne pouvais que sauter sur cette BD quand je l'ai vu dans les rayons de la bibliothèque.

Et j'ai été bien inspirée car j'ai adoré me replonger dans cette histoire, lue pendant mon adolescence, et dont j'avais oublié quelques détails.



Le récit est très bien amené, et la compréhension très facile. Pas d'incompréhension possible même sans en connaître la version originale.



Il semblerait qu'il existe plusieurs adaptations illustrées des romans de la reine du policier: il me les faut absolument.

Et je ne peux que vous conseiller cette lecture très plaisante !

Nous sommes ici dans une fantasy très riche à la fois dans son univers et dans les thèmes abordés. Si l’intrigue ne semble pas très originale au 1er abord, la résolution des mystères remet l’ensemble du récit en perspective et permet de porter un autre regard sur certains éléments, même si la conclusion ne m’a pas semblé totalement imprévisible.



Les dessins sont assez classiques du genre, ça fonctionne bien. Il y a beaucoup de détails dans les décors, les costumes et les traits des personnages.



Bonne lecture, une BD à découvrir.
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Partez sur les traces du roi Arthur et du personnage de Perceval dans une bande-dessinée jeunesse pleine de promesses.



Ce premier tome est grosso-modo un tome de mise en contexte. On rencontre rapidement les personnages, le contexte historique, quelques créatures folkloriques, le décor est placé, quelques énigmes sont évoquées et puis on en reste là, un peu sur sa faim. Ça se lit vite, ça se lit bien. Les illustrations sont chouettes. Un début prometteur.

Suite et fin de ce diptyque consacré à l'une des œuvres de Jules Verne.



En échouant sur les plages d'Angola, nos amis sont malheureusement bien loin de pouvoir trouver le réconfort tant souhaité après leur naufrage.



L'infâme Negoro est en effet en terrain conquis et ne tarde d'ailleurs pas à retrouver ses amis négriers.

Rapidement, une partie de nos rescapés est capturée et emmenée vers l'intérieur des terres.

La destination finale est évidente, c'est ke Congo, et plus précisément Kazonndé, véritable plaque tournante du trafic d'êtres humains, opérant sans scrupules, et ce malgré l'interdiction international de pratiquer l'esclavage.



Mais rejoindre cet abject endroit, il leur faudra encore traverser la savane et le fleuve Congo.

Tant l'un que l'autre a son lot de pièges et prédateurs, sans y ajouter Negoro et ses négriers.



Pour le jeune Dick Sand, retrouver et libérer ses amis ressemble déjà à une mission impossible....

Donald part en vacances pour fuir les bruits de la ville mais la nature aussi peut s'avérer bruyantes, surtout si Donald s'y croit tout permis.



Bande-dessinée sans texte superbement illustrée. J'ai adoré suivre les péripéties de ce célèbre canard hyper ronchon, pas toujours sympa mais attachant quand même. Tic et Tac sont également de la partie et bousculent Donald dans tous les sens. Une BD jeunesse amusante qui donne des envies de vacances et de nature.

J'ai voulu faire une petite incursion dans l'univers, rangé et rassurant, d'Agatha Cristie. En effet, on sait un peu d'où l'on part (un meurtre) et où l'on arrive (l'arrestation d'un assassin que personne n'avait envisagé) dans cet univers. Bref, peu de surprises en vue, au premier abord. Je craignais donc un peu de découvrir aussi un album sans grande envergure, et j'ai été en réalité bien étonnée par son rythme et sa qualité, pour un sympathique moment de lecture… L'histoire ? En plein milieu d'une réception donnée par Sir Charles Cartwright, le révérend Babbington s'écroule.  Puis, c'est au tour du docteur Strange de décéder chez lui, au cours d'un repas. L'amie de Sir Charles Cartwright, Hermione Lytton Gore, décide de mener l'enquête, aidée par ses acolytes, et notamment par un certain Hercule Poirot, qui va finalement s'intéresser de très près à ces étranges décès. Les deux affaires semblent avoir un lien, mais lequel ? … Comme je le disais plus haut, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. J'ai trouvé les dessins très réussis, les visages très expressifs. Hercule Poirot a un rôle assez mineur dans cette enquête, animée surtout par la jeune amie du célèbre acteur Sir Charles Cartwright. Et cette jeune femme, étrangère au milieu dans lequel ont eu lieu les meurtres, est très attachante et bien mise en valeur dans le scénario. Cet album s'est donc avéré une belle surprise. Les auteurs ont su donner du peps à une histoire assez bavarde et dépourvue de rebondissements rocambolesques. Je suis très tentée de découvrir les autres opus de cette série qui possède déjà dix autres volumes. Les couvertures sont magnifiques et donnent envie de commencer une collection.
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Tête de pioche est une sorte de Yakari des temps modernes. En effet, comme Yakari, elle a le pouvoir de comprendre le langage des animaux et de leur parler. Elle aime aussi leur porter secours.

Petite fille pleine d'entrain, elle est très têtue comme son nom l'indique. Elle va jusqu'à braver l'interdiction de sa grand-mère, donc de fuguer, pour rejoindre sa sœur à la Nouvelle Orléans. Elle vole même un billet de train à une voyageuse quand elle prend le train.

Pour une BD moralisatrice, j'ai trouvé ces points un peu gênant...

Ceci étant dit les illustrations sont magnifiques, l'histoire est mouvementée et la morale sauvée.

J'ai bien aimé découvrir l'éventail des paysages, entre les montagnes enneigées, les plaines arides, le bayou et la ville de Nouvelle Orléans, on est gâté.

Merci au challenge Netgalley sans qui je n'aurai jamais lu cette bande-dessinée., merci également aux éditions Dargaud.

Heureux je suis !!

Après la magnifique adaptation BD de "Deux ans de Vacances" (3 albums), les éditions Vents D'Ouest remettent le couvert avec un autre chef d'oeuvre de Jules Verne : "Un capitaine de quinze ans".



1871

Le baleinier "Pilgrim" rentre au port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, après une chasse de plus de deux mois. Pour le capitaine Hull, c'est un peu la soupe à la grimace car les cales ne sont même pas remplies moitié.

Il est également conscient qu'une fois le navire à quai, il risque de perdre une bonne partie de son équipage, qui ne pense plus qu'à embarquer sur un bateau vapeur, plus robuste, plus rapide, et donc garant de meilleurs revenus.



Comme si les mauvaises nouvelles s'étaient donné le mot, James Weldon, l'armateur du Pilgrim est présent au port et convoque le capitaine Hull avant même que ce dernier n'ait eu l'occasion de poser un pied au sol.



Pour le capitaine, il ne fait aucun doute que son avenir au sein de la compagnie touche à son terme.

Mais contre toute attente, cette rencontre est très positive, et si James Weldon ne paraît en rien affecté par la mauvaise chasse du Pilgrim, il va au contraire donner une nouvelle mission au capitaine, preuve s'il en est dela confiance qu'il lui porte : ramener sa famille à Boston.



Quelques jours plus tard, la petite troupe embarque sur le Pilgrim, le capitaine peut compter sur son second, quatres marins expérimentés, le jeune mousse Dick Sand et Negoro, le cuistot un peu nébuleux.



Si la traversée s'annonce plutôt bucolique, les événements vont bientôt donner une autre allure à l'expédition, nettement plus... aventurière.



Êtes-vous prêt(e) pour embarquer ? Émotions garanties !!

Dans l'univers de Mickey and Co., Donald a toujours été mon personnage préféré avec Picsou, alors quand on me promet une histoire lui rendant hommage tel que j'ai pu le découvrir à l'écran, je cours !



D'entrée de jeu, le trait très chaleureux de Federico Bertolucci m'a plongée dans cette aventure muette drôlissime. C'était excellent de voir à quel point l'expressivité de son trait retranscrivait à merveille l'humour et la cocasserie des situations dans lesquelles se mettait notre anti-héros. Les auteurs ont parfaitement cerné l'essence de ce personnage de cartoon.



Et le cartoon est présent partout à travers les pages où le personnage virevolte d'une case à l'autre, d'une situation humoristique à l'autre dans cette aventure où Donald cherche à fuir le bruit de la ville en allant camper en forêt mais ramène là-bas son bruit à lui qui dérange tout le monde à son tour. C'est drôle, cocasse, avec un comique de situation parfaitement maîtrisé et très bien rythmé. Je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer de rire tout du long tant c'était amusant.



Les auteurs ont parfaitement retranscrit l'ambiance des cartoons où on retrouve Donald. D'ailleurs le choix d'une aventure muette pour ce personnage prend de suite sens quand on le connaît. Mais en plus, on retrouve parfaitement ce looser et insatiable râleur à travers les pages, mais également le gaffeur et le type pénible qu'on connaît tout y est dans cette pauvre forêt qui n'a rien demandé.



J'ai adoré le trait tout en courbe et fluidité de Federico Bertolucci, ses couleurs hyper chaleureuses et leur ambiance estivale. Il s'inscrit parfaitement dans la tradition des plus grands dessinateurs qui ont croqué ce personnage et il lui donne littéralement vie à travers les pages, lui faisant même rencontrer un autre duo de Disney que j'adore ! C'est excellent !



J'ai vraiment vécu une grande et belle aventure particulièrement drôle et pêchue au côté de ce duo. Tout fan du personnage de Donald se régalera et le jeune lecteur pourra s'amuser de ses aventures, et ce, même sans savoir lire tant les dessins offrent leur propre narration, sans parler de ces dessins bourrés de vie. Une très belle interprétation de ce personnage culte !
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Suite des aventures de nos naufrageurs : cette fois, la course entre l'Hermione et le northampton est lancée et la destination du voyage est Marie-Galante où serait caché le trésor des incas. Le graphisme et la mise en couleur sont enlevés et constituent un attrait non négligeable pour cette BD. Pour le reste, le scénario est assez convenu. C'est un bon moment de lecture

Un des chefs d’œuvre de la romancière. Assez classique et conventionnel, il a une forme d'écriture atypique et repose sur une machination d'une habileté stupéfiante. L'intrigue est véritablement à couper le souffle. Il s'agit aussi de la seule incursion d'Agatha dans le milieu des tueurs en série.

Encore une intrigue bien ficelée par l'un des maîtres incontestés du thriller, Agatha Christie.

Nous y retrouvons le célèbre détective Hercules Poirot menant une nouvelle lutte contre le meurtrier connu sous le pseudonyme de A.B.C.

Une chasse à l’homme s’ensuit alors et Poirot fait face cette fois-ci à un adversaire de taille, s’induisant même parfois en erreur, une erreur mise à jour par l’excellent retournement de situation qui clôture l’œuvre.



Un nouveau roman que j’ai découvert et apprécié.

Il y a bien des tueurs en série avec un mode op

Opératoire. Mais alors là tuer par ordre alphabétique il fallait y penser.



Ce tueur est méthodique et ne commet aucune erreur, Poirot se désespère.



Mais quel est le mobile dans tout ça aucune des victimes ne se connaissent ?



Classe

J'ai bien aimé le scénario de cette bande-dessinée, et le mystère dans lequel il nous plonge. On essaye de comprendre les événements au fur et à mesure, comme le personnage principal. On le suit totalement et on découvre les choses en même temps. Cela aide bien à entrer dans l'histoire et à vouloir aller plus loin.



En revanche, pas un coup de cœur pour les illustrations, mais surtout pour les couleurs. J'ai vraiment eu du mal au début. On s'y fait au fil des pages, mais ce n'est vraiment pas un style que j'apprécie.

Magnifique bande dessinée pour les enfants est les grand. Ce livre nous montre bien les bêtises que font les chats.