Frédéric Brémaud

Quelle belle adaptation de ce grand roman de la littérature française. Les dessins apurés servent particulièrement bien le propos.



Je me suis plongé avec délices dans les aventures africaines de Dick. Je suis sûr que cette version bande-dessinée saura titiller les jeunes lecteurs afin qu'ils plongent dans le grand bain des mots de Verne.



A mettre entre toutes les mains dès 10 ou 12 ans.

Mais qui est donc ce mystérieux ABC qui se joue de Poirot ? Un fou furieux qui choisit ses victimes aléatoirement ? Ou bien suit-il un ordre logique comme semble le présumer ce surnom et les lettres envoyées à Poirot ? Je crois que c'est le premier Christie que je lis où Poirot est confronté à un tueur en série... Et c'était plutôt intéressant de le voir chercher à faire des recoupements d'idées et de relier entre elles les victimes... J’ai beaucoup aimé cette adaptation en BD de cet opus. L’ambiance y est. L’histoire est fidèlement représentée. J’adore le personnage de Poirot, et la vision qu’a de lui le dessinateur. Bref, une chouette lecture, et surtout, une chouette idée que d’adapter l’œuvre de Christie en BD.

Quel plaisir de retrouver le Donald de mon enfance dans cette aventure muette qui le caractérise si bien ! Le travail et le scénario sont parfaits pour reconnaître ses traits de caractère si râleur et mécontent. Donald a marre du bruit de la ville et décide de fuir pour se reconnecter à la nature. On se doute bien qu'on ne peut requérir le silence partout ! C'est beau, frais et rigolo !

KLAUS BARBIE La Route du Rat



⚖️Auteurs : Jean-Claude Bauer et Frédéric Brrémaud

⚖️Editions Urban Grapgic

⚖️149 pages.



♥️ ℂ𝕆𝕌ℙ 𝔻𝔼 ℂ𝕆𝔼𝕌ℝ ♥️



« La BD peut être un excellent moyen d’expression pour la transmission de la mémoire de l’Histoire ». Beate et Serge Klarsfeld.



☠️ Barbie était le chef de la Gestapo, surnommé le « Boucher de Lyon » et le plus tristement célèbre des SS ayant sévit en France.

Il est celui qui a torturé à mort Jean Moulin, le chef de l’état-major de la Résistance Française, il est également coupable de tortures abjectes à la Prison de Montluc (voir première photo) mais aussi responsable, en toute conscience, de la rafle d’enfants juifs qui périrent dans les camps d’extermination.



☠️ La Route du Rat fait référence à la « ratline » (la route des rats) : le réseau d’exfiltration des nazis et des fascistes qui leur permit de se mettre à l’abris dans différentes parties du monde et notamment en Amérique du Sud.

Barbie pu ainsi échapper à la Justice durant 40 ans.

Quarante années pendant lesquelles ils vécu tranquillement en Bolivie, protégé par des politiciens en échange d’armes.



☠️ Mais c’était mal connaître la ténacité des époux Klarsfeld à tenir à ce que justice soit rendue. Ainsi est-il retrouvé à La Paz alors qu’il se fait passer pour un certain Klaus Altmann.



☠️ Il s’agit d’un album très bien documenté et vraiment précis dont les dessins sont d’un réalisme assez époustouflant.

Il dépeint la biographie de Klaus Barbie de sa naissance jusqu’au verdict du procès de Lyon en 1987 et permet de réajuster des dates et faits historiques. J’ai appris de nouvelles informations quant aux services secrets Français et Américains qui m’étaient totalement inconnues jusqu’à présent.



☠️ Les dernières pages de l’ouvrage comportent des dates phares mais aussi des textes et analyses très intéressants sur ce qui a pu amener un individu vers un destin aussi abject ainsi que des rappels essentiels sur les règles qui régissent une guerre.

J’ai vraiment été étonnée par le niveau très complet de cet album et je ne peux que le recommander vivement !

Suite des aventures du jeune Merriadek, qui doit retrouver le korrigan qui lui a volé un précieux talisman et par la même occasion sauver son mentor le vieux Balgien prisonnier des écossais et gardé par les dragons.



Nous retrouvons les personnages du tome 1, rejoints par de nouveaux comme le troll Héceff et ses gadgets futuristes.



A Londres, Robin suivant à son corps défendant le conquistador Cacèrés, retrouve la belle Marianne qui ne semble guère ravie de le revoir.



L'histoire suit son cours, avec le prince Jean, toujours aussi malveillant et fourbe.



Le scénario habile et plaisant à suivre de Brrémaud est servi par le très beau dessin de Loche, qui n'est pas sans rappeler les séries d'animation par son petit côté manga.

Une jeune femme se réveille amnésique dans un monde fantaisiste à l'univers envoutant.



L'univers m'a fait penser à un mélange entre les schtroumpfs et le Seigneur des anneaux. Ça parait être un drôle de mélange dit comme ça mais ça fonctionne bien. La mise en place est claire et rapide, on entre rapidement dans le vif du sujet. J'ai bien accroché à ce premier tome, autant à l'univers qu'à l'histoire mystérieuse.

J'ai acheté cette bande-dessinée pour pouvoir compléter mon challenge qui consiste à lire tous les livres des clubs de lecture, j'ai cherché longtemps une bande-dessinée où il n'y avait que des animaux et j'ai trouvé celle-ci où seulement deux images montrent un fermier sans que celui-ci ne parle, ni n'est d'importance dans cette histoire.



Ce livre se lit très très vite et est destiné surtout à un jeune public mais il faut croire que j'ai encore une âme d'enfant puisque celui-ci m'a bien plu.



On suit les aventures de plusieurs chats (animaux que j'aime particulièrement) qui à l'aide de chiens et d'une souris (allergique aux chats, elle éternue) vont à la recherche de tueurs d'animaux, l'histoire est belle, elle fait sourire et je dois bien avouer que j'ai passer un bon moment de lecture.



Je vous recommande d'offrir ce livre aux enfants de votre entourage, car ce sont eux les premiers à aimer les histoires d'animaux et pourquoi pas à découvrir cette histoire avec eux.

Très beau livre. Non, magnifique livre que j'ai entre mes mains.



Petite chronique dans le fond d'une forêt tropicale. Notre ami le tigre recherche difficilement un steak vivant pour son repas.

Bin oui, le tigre c'est le gros méchant de la forêt, regardez le sur la belle couverture. Il fait peur, normal c'est la terreur du coin. Nous suivons son parcours à la recherche d'une victime. Tous les animaux sont magnifiquement dessinés avec un peu anthropomorphisme, bien sur c'est de la bd.

On l'aime ce grand méchant. On a beau être une terreur ça empêche pas les emmerdes du quotidien...



Ça me ressemble, pour une entrecôte grillée je ferai n'importe quoi...

Guerre et Paix, le célèbre roman de Léon Tolstoï est adapté en bande dessinée.

Nous sommes au début du 19eme siècle, les guerres napoléoniennes éclatent touchant le grand empire de Russie. Mais dans les salons huppés de la bourgeoisie de Saint Pétersbourg on se soucie surtout de s'amuser, de trouver un bon partie et de collecter des ragots.



J'ai eu un peu de mal à me plonger dans l'histoire. Il faut se familiariser avec les noms russes, les titres des uns et des autres, les liens de famille et les amours envers untel ou untel. Dans cet univers bourgeois on suit surtout Pierre Bezoukhov, Andrei Bolkonski et Natacha Rostov et de sa cousine Sonia. L'intrigue est basé sur les amourettes de chacun et j'avoue que celles-ci ne m'ont pas beaucoup intéressées. Andrei, qui était dépressif suite à la mort en couche de sa femme, tombe éperdument amoureux de Natacha d'un seul regard, il suffit d'une valse pour celle-ci succombe puis d'un opéra avec un autre homme pour changer d'amour aussi brutalement. Tout cela me semble assez futile et peu profond... Je n'ai pas trouvé les personnages attachant, et les différentes intrigues amoureuses assez décousues et peu développées.

Les guerres napoléoniennes servent de décor, du texte permet de nous resituer l'histoire, mais restent en fond sans interagir plus que ça avec nos personnages pour le moment.

Le dessin réaliste est correct, restituant relativement bien l'histoire. Mais il manque de peps, de passion, d'énergie.

Des dessins magnifiques, des couleurs chatoyantes, pas de textes, pour une fois une BD sans texte où il a de l'intérêt dans ce choix, les animaux ça parle pas et dans cet ouvrage on ne trouve que les animaux et la nature.



Pour l'histoire elle même j'ai bien accroché, de la découverte, de l'action, de la peur, de l'ennuie, du manque de chance, de l'incompréhension, notre pauvre tigre passe par pleins de sentiments divers et nous offre un final épique !

Une bande dessinée didactique entend faire découvrir le parcours original du peintre toscan, tout en amusant ses jeunes lecteurs.
Lien : http://bdzoom.com/100292/bd-..

Il s'agit d'une bande-dessinée clairement documentaire, avec une préface des Klarsfeld, un épais dossier à la fin et le dessinateur est celui qui a suivi le procès de Barbie pour la télévision en 1987.



Mais, tout en étant documentaire, il se dégage de cette BD une très forte émotion, je le précise parce que parfois, il faut bien le dire, le documentaire peut présenter les faits d'une manière tout à fait extérieure et ne pas provoquer chez le lecteur la même émotion qu'une fiction.

Il faut dire que le sujet ne peut pas laisser indifférent, et le procès avec les témoignages des victimes du bourreau et du nazisme est poignant, glaçant, tout comme l'attitude de Barbie, qui semble ne pas avoir une once de sentiment de culpabilité, qui fait même de l'humour avec une des femmes qui témoigne, c'est à peine concevable, tout comme le fait que Vergez ait eu envie de le défendre, en arguant de l'argument qu'il s'agissait de crimes de guerre !!!

C'est une BD dense, tant graphiquement que narrativement.

On est avec Barbie, du début à la fin : son enfance, son enrôlement, sa carrière militaire, sa détestation des Français depuis la première guerre, son adhésion aux idées d'Hitler, son sadisme, sa violence héritée aussi de son père alcoolique, son cynisme jusqu'au bout.

Mais on assiste aussi à la traque après la guerre, à son interview par Ladislas de Hoyos, à ses exactions en Amérique latine jusqu'au procès en France, où il sera souvent absent ou mutique mais toujours froid et cynique.

La route du rat est le nom de la filière qu'utilisaient les nazis pour fuir en Amérique latine.

Le dessin au crayon de couleur est à la fois précis et extrêmement réaliste.

Dernier volet de cette trilogie. L’histoire dans l’ensemble est intéressante mais j’ai trouvé la fin un peu bâclée. Dans la majeure partie de la bande dessinée l’affrontement entre les enfants et les pirates est détaillé mais hélas le dénouement est trop succinct et nous laisse sur notre faim. En effet, nous ne savons pas ce que deviennent les enfants à la suite de leur sauvetage.

Deuxième volet de cette trilogie. Dans ce tome les tensions entre les enfants sont palpables et le groupe se sépare en deux. Tout parait bien se passer jusqu’à l’arrivé des pirates. Enfin, un peu d’action. J’aime autant le graphisme et passe toujours un bon moment de lecture.

Je n’ai jamais lu de Jules Verne et je suis tombée par hasard sur cette bande dessinée en trois volumes au festival BD d’Hautvillers et j’ai craqué. J’ai trouvé le récit assez intéressant. Le petit bémol c’est que les enfants semblent ne rien ressentir ni peur, ni crainte sachant que le plus vieux à 14 ans et le plus jeune 8 ans à peine débarqué ils savent déjà se débrouiller tout seul. Sinon les dessins et la mise en couleur sont géniaux et j’ai apprécié ma lecture.

A l’occasion des 35 ans du procès Barbie, cet album nous permet de revoir le parcours d’un jeune Allemand devenu tortionnaire responsable de l’exécution, de la torture et de l’envoi en camp d’extermination de plusieurs milliers d’hommes, femmes et enfants.



Condamné pour crime contre l’humanité, une première en France, les auteurs, grâce a un énorme travail de recherches, ne font

d’impasse sur rien : du SS zélé passé expert dans l’éradication des populations juives jusqu’à sa traque et arrestation en Amérique du Sud.

Rien n’est omis ni caché dont les principaux et nouveaux chefs d’accusation contre Barbie depuis ses deux procès en 1952 et 1954 où il fut condamné à mort par contumace.

La rafle de sainte-catherine, la rafle des enfants d’Izieu, le convoi du 11 août 1944 avec à son bord 650 détenus de Montluc quasi tous exécutés auxquels sont à rajouter encore 59 autres crimes contre l’humanité.

Les témoignages lors du procès en 1987, plus éprouvant les uns que les autres, sont repris longuement. Seule la defense assurée notamment par Me Vergés est rapidement traitée; mais d’un autre côté, que pouvait il en ressortir d’important???

En synthèse un album/récit de 150 pages (annexes comprises) d’une grande qualité pour entretenir le devoir de mémoire qui nous revient à chacun.



Le dessin quant à lui est sobre mais précis sans couleurs ou presque.

Incontournable

Très bon album prometteur pour la suite, centré sur la personnalité du jeune Perceval qui se rêve chevalier du roi Arthur et se fait l'ami d'une petite fée au nom imprononçable mais que l'on peut appeler noisette. Perceval assiste au pillage de son pays par les guerriers saxons. Certains semblent cependant animés d'une mission particulière. Le seul bémol dans l'histoire c'est qu'à plusieurs reprises, Perceval parle d'Angleterre, ce qui n'est certainement pas le nom que les celtes d'Arthur donnaient à leur terre puisque littéralement Angleterre signifie terre des Angles (ces derniers étant justement un peuple saxon) qui ont tout juste commencé à s'installer.

Destins croisés que sont ceux du jeune Perceval et de la petite fée "Noisette", de son vrai nom (imprononçable) Wynsghyrnelguürshutidveen.



Le premier ne pense qu'à rejoindre Camelot plus au nord et être adoubé chevalier par le Roi Arthur en personne, et la seconde compte également se rendre dans cette région pour redonner un second souffle à la magie qui agonise, tant elle est laissée de côté au profit de nouvelles croyances.



En assistant à l'invasion du village par les Saxons, Perceval ne pense qu'à se lancer dans la bataille avec son arc, mais après réflexion, aller avertir le Roi et accessoirement lui demander de le faire chevalier, semble plus judicieux.

En chemin il tombe sur trois chevaliers du roi, dont Galaad, qui va justement rendre compte de ce qu'il se passe au sud du royaume au roi.

Il lui apprend également connaître sa mère, Linith, tout comme avoir connu et combattu avec son père Pellinor et ses frères, alliés du Roi Arthur. Tant d'informations dont sa mère s'était bien gardée de lui en faire part.



Devant tous ces secrets, Perceval décide de se mettre en toute sans plus attendre pour Camelot et rencontrer le roi.



C'est dans la forêt qu'il fera la connaissance de "Noisette" avant d'entamer ensemble, la suite de leur quête.



Un excellent moment de lecture et d'évasion, dont ce premier tome pose déjà pas mal de jalons.

J'attends donc la suite avec beaucoup d'intérêt et d'impatience.

Tête de pioche est une petite fille d'autrefois, très débrouillarde bien qu 'elle ne sache pas lire. Après avoir reçu une lettre de sa grande sœur, lue par sa grand-mère, elle décide de partir en catimini la rejoindre à l'autre bout du monde. Commence alors un long périple où elle a bien besoin de toute son ingéniosité pour surmonter les obstacles.Tête de pioche est courageuse et ne se démonte jamais face aux dangers. Elle arrive juste à temps pour insuffler tout le courage nécessaire à son aînée pour accomplir son rêve. Cette bande dessinée nous offre une belle balade en images de nos montagnes jusqu'aux sud des États-Unis. Elle nous la fait vivre à toute allure grâce à des illustrations très colorées. La fin est un peu abrupte, il est vrai que ce n'est que la fin du premier épisode.

Tête de pioche va certainement faire rêver les petites filles aventureuses d'aujourd'hui.

#TêtedePioche #NetGalleyFrance

#ChallengeNetGalleyFR
Lien : https://ffloladilettante.wor..

Tête de pioche vit avec sa mamie dans un chalet au milieu des montagnes. Tête de pioche adore les gâteaux de sa grand-mère et passer sa vie dans la nature au milieu des animaux avec lesquels elle discute et vit des aventures, protégée par sa pioche. Un jour, elle reçoit une lettre de sa grande sœur et décide, malgré l'interdiction de sa mamie, de partir la rejoindre. Tête de pioche n'a peur de rien ni personne et va vivre de multiples aventures.

C'est une bd toute mignonne ! Parfaite pour les enfants à partir de 6 ans, je l'ai lue avec mes enfants de 6 et 11 ans. Nous avons adoré le trait de crayon et les couleurs, les dessins sont beaux comme dans les livres Disney de mon enfance. Mes garçons ont beaucoup aimé l'histoire, nous avons rit à plusieurs reprises. Tête de pioche est une petite fille drôle, pétillante et espiègle, à laquelle on ne peut que s'attacher.

Notre avis est unanime : nous espérons une suite !