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Critiques de Frédéric Dard (1540)
Le coup du père François

Pinaud simple flic.

L'Alabanie vous connaissez, vous ?

Quand un ancien prof de Sana, le Professeur Morpion le contact par téléphone pour lui faire part d'une singulière remarque, notre commissaire adoré ne peut que se dépêcher sur place.

Cette singulière remarque, c'est que pendant l'absence du Professeur Morpion de son domicile pendat deux mois, son horloge à balancier ne s'est pas arrêtée. Louche n'est ce pas, et de quoi dilligenter une enquête.

Il se trouve qu'en face de l'immeuble de Morpion se trouve le consulat d'Alabanie et qu'une vitre est brisée. Une raison de plus pour enquêter, vous ne trouvez pas ?

Sana envoie son cher Pinaud, avec son air de constipé résigné, aux devants d'une enquête pleine de rebondissements, surtout pour Pinaud.

Et dire que les Alabanais voulait attenter à la vie de notre président, c'était sans compter sur le fabuleux commissaire San-Antonio.

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Plein feux sur le tutu

Voici notre commissaire missioner sur une affaire de first quality. Des zozos veulent kidnapper le rosier, c'est à dire le président à feutre mou de la France. Il n'y a qu'un flic en France, qu'une équipe digne de s'occuper d'une telle affaire, c'est celle de San-Antonio. Et voici notre royco favori lancé à toute berzingue dans une rocambolesque affaire réunissant des ritals, des autrichiens peu recommandables.

Un réveillon de la Saint Sylvestre mémorables pour tout ces protagonistes, et on voit surtout ici l'une des apparitions de ce qui semble être Tonton dans les romans de Frédéric Dard.
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Le tueur en pantoufles

Polar qui fleure bon les années cinquante, le Paris des truands sympathiques avec un code d'honneur. Contrairement aux San-Antonio, la langue est classique, sans effet argotique ou mots triturés. Frédéric Dard rend son récit drôle plus par les situations que par des bons mots. On ne peut s'empêcher, en lisant ce livre de penser aux films de truands des mêmes années cinquante, ou même d'en voir des images défiler : les rues de Paris, les flics faisant copains-copains avec les bandits d'honneur et méprisant les tueurs gratuits, les terrasses des cafés, ...
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La vieille qui marchait dans la mer

Je participe au défi San-Antonio de Daniel FATTORE ... je me suis inscrite pour lire "la vieille qui marchait dans la mer", une relecture donc du chef d'oeuvre de Frédéric Dard...



et tout de suite, la magie du verbe du père de San Antonio agit de nouveau... un tourbillon de bons mots et d'imagination... il n'y a plus qu'à se laisser emporter de nouveau.



Lady M parcourt le monde au côté d'un ancien diplomate roumain Pompilius Senaresco... complices de toujours, vieiux escrocs retirés en Guadeloupe pour y couler des jours heureux... mais...

Lady M a 85 ans, fait la rencontre de Lambert Crissier, un garçon de plage qui essaye de l'arnaquer...Soixante ans les séparent... elle l'arrachera à sa médiocrité, il la gardera en vie... elle décide d’adopter Lambert ...



Lady M et Pompilius ont été amant, puis un jour, la vieillesse venant elle lui dit : "Pourquoi s'obstiner a faire du bouche-à-bouche à un amour mort ? ... Soyons de rentier de la passion..."



Pompilius s'inquiète de l'arrivée du jeune homme...
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Les cochons sont lâchés

Daniel nous dit : "C'est énorme". Oui, c'est énorme. Et j'ai envie de dire, énormissime. Oui aujourd'hui on fait dans le superlatif. Mais même après avoir lu la chronique de Daniel, je ne m'attendais pas à une telle débauche de scènes crues et détaillées.



Dans ce recueil, San-Antonio n'est pas présent. Il est quelque part en vacances avec sa douce. Béru et Pinuche ont donc tout le loisir de se lâcher, dans tous les sens du terme ! Les voilà donc partie mener une enquête en Argentine. Une enquête pour essayer de sortir de prison l'amant de la femme de Bérurier. Mais quand on voit que Bérurier, à peine embarqué dans l'avion, commence à entreprendre une dame fortunée vivant dans ce pays, on se rend vite compte que les couples sont bien libérés dans cette histoire. Et très vite, l'enquête policière n'est que le prétexte pour de nouvelles rencontres, de nouvelles scènes grivoises, de nouveaux repas gargantuesques débouchant sur de nouveaux débordements physiques.



Parce que dans cette histoire, aucune description ne nous est épargnée. D'un côté les scènes d'amour physique (on va éviter d'autres mots afin de ne pas attirer en ce lieu tous les obsédés du net) sont détaillées par le menu. Chaque protagoniste ayant sa spécificité et ses domaines de prédilections, cela tourne vite à la priapée ! De l'autre, les débordements alimentaires s'enchaînent aussi, ce qui a tendance à créer certains désordres intestinaux... encore une fois relatés dans le détail.



L'argot qu'utilise majoritairement Bérurier est aussi très largement fleuri. Autant dans Du bois dont on fait les pipes, l'argot était présent, mais de manière ponctuelle, autant dans cet ouvrage, la moitié quasiment des échanges se fait de cette façon. Et ça ne simplifie pas vraiment la lecture, tant on peut buter parfois sur cette langue faite de raccourcis, d'inventions, de délires, etc.



Alors que dire, en conclusion de cet ouvrage, lu par une novice de San-Antonio ? Hé bien c'est un roman à lire à petite dose, une suite à la fois, coupé par un autre roman plus "normal". Car autant on rit tellement tout cela est exagéré, démesuré, dément et excessif, autant parfois la pause devient nécessaire. Pour retrouver un texte écrit en français courant. Sans allusions graveleuses. Sans incidents d'ordre physique.



Du plaisir donc d'avoir participé à ce Défi Frédéric Dard et d'avoir découvert ainsi un monument de la culture française. Allons maintenant découvrir ce qu'en ont pensé Sandrine et Liliba. Et vous pouvez découvrir les autres participants sur le blog de Daniel.
Lien : http://www.tulisquoi.net/les..
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Du bois dont on fait les pipes

Effectivement San-Antonio des conneries, il va en faire, lors de son périple pour résoudre une enquête vieille de deux ans sur la disparition d'un enfant. Il va même aller jusqu'à faire évader le tueur d'enfants de l'asile psychiatrique dans lequel il se trouve afin, espère-t-il, de lui soutirer des informations. Mais San-Antonio ne veille pas assez et voilà que ce tueur d'enfant kidnappe le propre frère adoptif du célèbre commissaire. Mais ce gamin est pas mal "dégourdoche" et va tous les mener par le bout du nez.



Alors ce n'est pas toujours facile de suivre les délires de San-Antonio. Parce que parfois, il s'exprime en son nom, puis il parle de lui à la troisième personne. Parce que parfois il interpelle directement le lecteur et nous voilà partie prenante de son histoire. Parce que l'argot qu'il utilise, ses expressions qu'on ne retrouve plus aujourd'hui, ses néologismes, ça ralentit quand même un peu la lecture. Mais en même temps, quelle maitrise de la langue pour faire des pirouettes pareilles ! Quelle maitrise de la narration, du rythme pour nous faire tenir jusqu'au bout de cette course poursuite à travers la capitale !



Dans l'ensemble j'en garde un bon souvenir de lecture. Je m'étais engagée pour un seul livre dans le cadre du challenge. Mais peut-être que je me laisserai à nouveau tenter si mon chemin croise "Les cochons sont lâchés". A force de voir Daniel en parler, ça me donne envie.
Lien : http://www.tulisquoi.net/du-..
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Croquelune

Ecrit pendant l'occupation, l'auteur dépeint avec truculence la société d'alors et les personnages qui peuplent son roman. Des lignes joliment écrites et un peu de suspens, l'annonce de ce qui deviendra un auteur prolifique à la tête d'une oeuvre immense. Un grand écrivain était déjà né.
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L'Equipe de l'ombre

Pas l'un des romans les plus marquants" de la jeunesse d'écrivain de Frédéric Dard; quelque peu autobiographique, sans doute.

1941, à Lyon, un jeune garçon travaille en usine, s'émeut et observe ce qui se passe autour de lui, évoque ses compagnons de travail, l'année 1941et l'exode des "nordistes" fuyant vers le sud, et ce qui fit peut-être son premier amour.

Première déception, car la belle a déjà un amoureux parti au front .

Un roman qui n'en est pas vraiment un, pas vraiment de suspens, un style haché par moments, des images que l'on n'arrive pas à "se faire", à s'imaginer à cause des mots employés par l'auteur, certainement.

Et un commentaire sans réel ossature, je le reconnais. Pas pus inspiré que ne l'a peut-être été Frédéric Dard à l'époque où il l'a écrit. Un Frédéric peut-être moins "bion" dans le fait de relater que dans celui d'imaginer et de se projeter...
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Monsieur Joos

Pour un premier roman écrit à 19 ans, oui, on sent le grand auteur sous-jacent qu'allait devenir quelques années plus tard Frédéric Dard.

Un premier roman meilleur même que certains écrits ensuite, (en dehors des fameux San Antonio"), tels "Anna Soleil" ou "Equipe de l'ombre".

Le style est fluide, on y trouve des descriptions de personnages à la "Simenon", et certaines tournures de phrase évoquent des images vraiment suggestives et réalistes, du moins, "visualisables" par le lecteur; ça se lit d'une traite, et on entre vraiment dans une atmosphère" particulière.

Un roman que l'on referme non sans une pointe de nostalgie, parce qu'il nous ramène immanquablement à nos premiers San Antonio, et que l'on se rend compte du temps qui passe...

J'avais découvert l'auteur par hasard sur un étal d'un marchant de livres d'occasion à Ajaccio, en 1974/75, ( A tue et à toi), et 40 ans plus tard, Frédéric Dard est toujours présent dans mes lectures, même si c'est par intermittence.

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Cette mort dont tu parlais

Un scénario déjà vu dans lequel un couple usurpe l'identité de deux personnages pour en berner un troisième.

Cela commence par la mort d'une femme, la vente de sa maison, suivie par l'arrivée d'un jeune homme décidé à faire son trou dans ce lieu isolé. L'envoi d'une petite annonce pour rechercher une compagne déclenche toute la suite de l'histoire. Rencontre, mariage, doute, enquête, menaces, aveux et ... épilogue.
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Des yeux pour pleurer

Un duel à mort entre un jeune acteur pas très bon, et une brillante actrice sur le déclin. Elle l'aime d'un amour exclusif et cruel, lui la subit car elle représente sa porte d'entrée vers le lancement de sa carrière d'acteur.

Il est naïf, et elle d'un cynisme infini.
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Une seconde de toute beauté

Un huis clos troublant et plein de suspense mettant en scène une famille franco grecque confrontée à la mort de leur fille. Suicide ou meurtre ? Qui était réellement cette jeune femme ? Quel rôle joue François Sauvage, le peintre voisin et ami de la jeune femme, dans ce drame ?

Beaucoup de tension dans cette histoire, le doute sur l'auteur du meurtre est entretenu jusqu'à la toute fin. Des personnages durs et violents, mais finalement très humains.
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Batailles sur la route

Lu en deux heures et d'une traite, et il faisait partie du paquet de romans de Frédéric Dard récupéré le mois dernier sur un salon du livre, où j'étais invité en tant qu'auteur.

Lu dans la foulée de "Anna soleil", et honnêtement, rien à voir.

Bien qu'écrit en 1949, ( 5 ans avant le "Anna soleil" que j'avais trouvé vert, convenu, quelque peu mièvre et désuet), ce Dard là annonce déjà la plume qui rendra son auteur célèbre, et de plus, ce "Batailles sur la route" a été écrit l'année où est sorti le premier San Antonio!!!

Signe prémonitoire?.

Peut- être que l'auteur, dans ce roman, est-il arrivé à "s'oublier", et du coup à "devenir lui-même" - comme il l'écrit en préface-, et du coup l'histoire est solide, crédible, vraie, les personnages sont bien campés, tous les ingrédients sont réunis pour une belle et forte histoire, et c'est le cas.

Sujet original: fin de la guerre, exécution des traîtres et collabos, passage à la tondeuse de celles qui se sont trop rapproches de l'ennemi. Pierre, soldat, membre d'un peloton d'exécution, voit en Hélène, au crâne tondue, autre chose qu'une femme qui a eu pour "ami" un allemand, et il l'aide à s'évader, en partant avec elle.

Sans savoir que parmi les exécutés de la matinée, se trouvait le frère de cette dernière...

L'histoire se déroule écrite et racontée par le talent d'un Frédéric Dard que l'on croirait déjà au sommet de ..sa plume, on aime et adopte ce couple en construction ou en reconstruction, on trouve sympathique ce toubib alcoolique, mais on appréhende quand Pierre retrouve dans une société de transports de Lyon où il est employé, Mathias, compagnon de guerre et membre comme lui du même peloton d'exécution.

Une réflexion sur l'homme, la vie, la guerre, les jugements, et comme l'écrit Frédéric Dard, "ce ne sont pas les hommes qui jugent l'Histoire, mais les générations".

Si vous devez l'un des premiers romans de l'auteur, c'est peut-être celui-ci, autrement plus inspiré que les "Kaput", et premiers hors-séries, époque où l'auteur écrivait pour s'en sortir.

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Anna Soleil

Karmax211 semble avoir tout dit, ou plutôt écrit sur ce "roman" de Frédéric Dard, qui a été publié en 1954!!!!

Oui c'est vert, c'est rempli de clichés - le premier "baiser-bisou" entre Anna Soleil et son futur mari en même temps notaire repreneur de l'étude familial (par le mariage)-, la ballade main dans la main, le docteur qui les surprend, sans parler des images "bateau", comme celles que nos parents et grands-mères aimaient trouver dans "Nous deux" et "Intimité" ( un peu moins dans le "Mode de Paris" de la même époque).

Sans parler des expressions du style "c'est chic", "c'est épatant"...

On le lit parce que c'est du Frédéric Dard, et on va jusqu'au bout, parce que c'est toujours du Frédéric Dard, même si l'on s'y ennuie parfois et que certaines scènes et l'histoire en elle-même sont tout ce qu'il y a de pus convenu.

Nous sommes loin, très loin, de la veine des San Antonio et des fameux hors séries de l'auteur ( La vieille dame qui marchait dans la mer, L'histoire de France, Les cons...).

Oui, on pourrait le qualifier de romans de gare, mis n'oublions pas qu'il a été écrit il y a 75 ans, et que si Gallimard s'est mis à les publier de nouveau, c'est peut-être parce qu'il y a encore des nostalgiques de l'auteur, et même de ses débuts.

Anecdote sur ce roman: en fait, en quittant un salon du livre où je me trouvais en tant qu'auteur le mois dernier, un espace y était réservé aux échanges et dons ( de livres). J'ai trouvé un grand sac rempli de polars, justement de l'auteur, pas en très bon état je l'avoue, mais je l'ai quand même pris. Surprise en arrivant chez moi, et en vidant ledit sac, beaucoup de poches abimés de Frédéric Dard, mais 6 de ses romans, chez Fayard, et à l'état neuf, dont ce "Anna Soleil".

De quoi lire entre deux œuvres plus sérieuses et abouties, et de quoi, de temps en temps, me rappeler toutes ces heures de lecture jouissive que m'avait procurées Frédéric Dard quand j'étais ado...et même après. Et desquelles je sortais le sourire aux lèvres, et bourré d'optimisme envers la vie.

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Bravo, docteur Béru !

Un bon San Antonio avec ces moments de gouailles, de calembours et calembourdes et une intrigue assez bien construite. Bref, un bon moment de lecture distrayante que l'on ne regrette pas.

Un bon San Antonio...un style d'écriture qui manque un peu de nos jours..
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L'histoire de France vue par San Antonio

J'avais bien aimé la Vieille qui marchait dans la Mer et n'avais, je crois, jamais lu un "San-Antonio", alors je me suis dit pourquoi pas ? En plus j'apprends que ça a été l'un des plus gros succès et certains disent ici que c'est celui qui les a le plus fait rire.. alors ça devait être bien.

L'humour est une chose assez étrange, très personnel : chacun rit à certains humours et pas à d'autres.

L'Histoire de France par San-Antonio. Bonne idée. Cavanna en a fait une bonne partie, mais en beaucoup plus de livres..

Au tout début j'ai apprécié retrouver cette gouaille argotique comme dans les dialogues de Michel Audiard des Tontons Flingueurs ou des Barbouzes, mais cette truculence surannée étant systématique et répétitive, niveau 6ème, m'a fait de moins en moins bouger les zygomatiques. Que c'est long ! Presque 400 pages ! Donc ce qui apprécient jubilent et moi je me lasse.

Si seulement il s'était contenté de parler d'Histoire mais il entrelace ça dans une vague trame inintéressante de scènes de bouffe (Bérurier et sa femme Berthe ne font que se goinfrer, mais Bérurier n'est pas Gargantua..), une partie de pêche, un passage-à-tabac au commissariat, une soirée mondaine..

Les "lectures", où Dard imagine un ancêtre de Bérurier ayant un rôle clef dans un des épisodes qu'on nous contait dans nos manuels d'école primaire, sont plus sobres et plus amusants.

Vu d'aujourd'hui ce qui m'a le plus lassé ce n'est pas le style - dans le genre, Dard avait un certain talent - mais le fond de cet humour, une mentalité qui existait à l'époque (début des années 60) et qui sont inacceptables de nos jours (ex, les "blagues" de Michel Leeb) : Dard insiste lourdement (ça pèse son poids) sur la virilité hors-norme ou l'homosexualité des rois et des reines. C'est ça qui l'intéresse et qui intéresse, croit-il, les lecteurs : le cul, la perf'.. Dire qu'un roi baise à tout va ça lui plait (mais les Reines qui font pareil sont des salopes, bien sûr). Dès qu'un roi est "marche à la voile et à la vapeur" (Henri II..) ça lui plait moins. Béru résume bien le livre (p.300 en poche) : " ce que je veux c'est de l'action ou de la fesse. Y'a que ça qui me plait dans l'Histoire, plus les affaires d'emprisonnement aussi". San-Antonio raconteur et Dard auteur répondent au "goût" de Béru. Le contrat est respecté (surtout pour la fesse..)

Si Dard/San-A/ Béru se voulaient une continuation de l'humour de salle de garde ou dit gaulois (je me demande bien pourquoi..), grivois, paillard etc, alors faut croire que ça me fait pas rire, ni même sourire. Je préfère Pierre Dac, Audiard (père), Cavanna, Coluche etc, qui ne faisaient pourtant pas toujours dans la dentelle.

Les San-Antonio, c'était le gagne-pain de Frédéric Dard et comme cela lui apportait beaucoup d'argent il a exploité ce penchant gras et assez poujadiste, à fond. Quel dommage car il a prouvé qu'il était capable de hausser grandement le niveau, même dans ce pénible bouquin : page 307, alors que son alter héros (San-A) se remet d'une grippe il, l'auteur, écrit de magnifiques lignes sur le temps qui passe, comme si l'auteur mettait en pause, ouf, son conteur racoleur..

Une étoile pour cette page et une autre pour plusieurs formules particulièrement créatives.
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La pute enchantée

J'ai bien aimé ce numéro : farfelu, certes, mais bon pas aussi surréaliste que d'autres récits de San-Antonio.

Une intrigue donc pas mal menée, beaucoup de suspense et de rebondissements.

Et le lot habituel de jeux de mots, calembours et références de tout genre.
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Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

Histoire en deçà des autres. Voire décevante.

San-Antonio à Hong-Kong et à Macao, en passant par la Chine. De l'action, des femmes, du raisiné au fil des chapitres. Salami, le Basset, qui gamberge, le sauve d'un aller simple pour le terminus des prétentieux. Pinuche et le Gros sont bien présents pour faire beau, à la marge

Dommage.
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Le silence des homards

Un très bon cru

Beaucoup de rebondissements, une histoire palpitante et un super final. Pas déçu de ce San À , fidèle à l’esprit , cocasse, policier et fripon .

Je l’ai lu en 3 jours, idéal pour démarrer les vacances . Il y a toujours un san A avec moi
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Le bourreau pleure

Je ne connaissais Frédéric Dard que comme créateur de San Antonio (auquel je n'accroche pas).



Mais dans ce roman, il m'a surprise.

L'intrigue commence par le thème classique de l'amnésie. Puis l'enquête avance, la vérité transparaît peu à peu, et on se prend à avoir peur de la découvrir tout à fait. Peur pour l'amour passionné entre les deux personnages, peur de l'horreur qui se dessine…



L'auteur nous offre une noirceur et un désespoir inattendus de sa part.

Le rythme est lent et colle à la description de l'Espagne des années 50.

La langue est simple et claire, les personnages attachants et lumineux.



Une belle découverte.
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