San Antonio devenu directeur de la PJ enquête.
Un appel au secours d’un mannequin, le cadavre d’une vieille femme – chef de réseau pendant la seconde guerre où elle a perdu un œil, des macchabés dans une chaudière d’une maison de maître dans un bled de le l’Yonne. Sans oublier sa chère Ferrari – sa voiture – qui explose pendant qu’il…
Un nouveau collaborateur perspicace. Un Basset – un court sur pattes qui a de l’intelligence.
Béru est toujours présent, comme un second couteau.
Un bon San Antonio. Qui se lit comme on déguste un Côtes-du-Rhône. Gouaillant.
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Un policier reçoit pour mission de gagner la confiance d’un espion incarcéré dans un pénitencier afin d’obtenir des confidences sur un réseau mafieux et de l’aider à s’évader. Entre Frank et Hal, la relation oscille bientôt entre une haine farouche et une amitié fraternelle qui débouche sur un jeu de dupe. Ils rencontreront Dora, une jeune femme qui les aidera dans leur cavale. Tous les trois trouveront refuge sur une île déserte pour y vivre un véritable enfer généré par la jalousie et la suspicion. Mais lequel des trois va l’emporter : Frank, Hal ou Dora ?
Ce roman policier, très bref et palpitant, entraîne le lecteur dans un huis clos infernal, aux multiples rebondissements. J’ai été agréablement surprise par cette intrigue menée de main de maître par Frédéric Dard qui a su entretenir le suspense tout au long du récit. Il a utilisé, dans cet opus, une écriture beaucoup moins argotique et « fleurie » que celle employée habituellement dans la très populaire série des San Antonio. Connu pour la truculence de sa plume et la verve de ses dialogues, le romancier a révolutionné le style littéraire conventionnel de son époque et fondé son succès sur cet incontestable talent.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans "Le gala des emplumés". Le départ est sympa, on part de rien, juste une suspicion du vieux mais justement, on a donc un début de roman un peu poussif où il ne se passe pas grand chose.
Puis petit à petit, on se rend compte que l'on se laisse prendre au jeu. J'avais envie d'avoir les tenants et les aboutissants. Je suis resté jusqu'à son final rocambolesque qui a toute sa place dans l'univers de San-Antonio.
Pour le reste, Frédéric Dard utilise la même recette avec un mélange d'humour populaire, de jeux de mots et d'action fort plaisant même lorsqu'on est sur du remplissage. Ça reste rythmé et ça continue de m'amuser.
"Le gala des emplumés" n'est pas mon enquête préférée mais elle se lit néanmoins très bien et comme toujours jusqu'à présent, il me tarde de découvrir la suite.
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34ème San Antonio. Année 1959.
San Antonio est en congés, il assiste à un spectacle avec sa môman quand on le demande.
C’est Béru, en larmes ou presque : sa femme a été enlevée. S.A. a un doute : qui enléverait cette « baleine » ?
Et pourtant l’incroyable est arrivé : oui, elle a bien été kidnappée ! Mais bientôt on la retrouve. Mais bientôt elle « re-disparait » !!
Quelle histoire !
De fil en aiguille Antoine tombera sur une affaire à résoudre, une enquête à mener…
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Une histoire qui m’a un peu ennuyée. On a le Béru, le Pinaud fait de brèves apparitions notamment téléphoniques. La maman (Félicie) participe aussi à l’aventure.
Bref,pas un épisode inoubliable mais un moment agréable…
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Ça fait plus de 50 aventures maintenant que je suis les enquêtes du Commissaire San-Antonio et je suis surpris moi-même de voir que j'arrive toujours autant à accrocher sans me lasser alors même que les ingrédients restent toujours identiques dans l'ensemble.
Avec "Le coup du Père François", j'ai même pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête diplomatique qui m'a captivé du début jusqu'à la fin. Le final est toujours abracadabrantesque mais il fonctionne bien. Il fait même partie je trouve des opus où le twist est le mieux amené. De l'exubérance, de la surenchère mais ça passe.
Le dosage policier, humour grivois et jeux avec la langue française est bon, Frédéric Dard joue toujours avec les mots pour le plus grand plaisir des lecteurs qui savent à quoi s'attendre et qui en ont pour leur argent. Très divertissant comme lecture, c'est du tout bon pour moi dans sa légèreté.
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Intrigué par une offre d’emploi mirobolante, San-Antonio part en Égypte faire le gigolo sur des cibles désignées qui, bien entendu, sont des canons. Il baise pendant les 3/4 du livre et il ne se passe rien d’autre. En fin de volume, il découvre enfin les tenants et aboutissants de cet emploi, plus qu’improbable. Pas d’enquête, une intrigue très légère qui n’est même pas sauvée par un final de film d’action, ce n’est pas du très grand San Antonio, mais on rigole quand même.
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Béru, « tireur-des-litres » gagne une pipe au tir à la carabine. Vous me direz : Rien d’extraordinaire à ça. Et pourtant si.
Primo : Dans l’état ‘dans celui duquel il est’ lors de sa prestation il n’aurait jamais dû atteindre sa cible, au mieux il aurait abattu, et sans le faire exprès, le patron du tir.
Secondo : Bérurier déclare solennellement que, désormais, il ne fumera plus que la pipe (Déclaration à laquelle madame Bérurier affirme que ça pue).
Tercio : Cette pipe va les amener, San Antonio et lui, dans une nouvelle aventure aussi inattendue qu’étrange.
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Ce 33ème épisode est assez sympathique. Il ne casse pas trois pattes à un canard mais se laisse lire.
On ne verra pas Pinaud, Béru se prendra un bon coup sur la cafetière et se montrera assez maladroit ce qui fait partie de son charme soit dit en passant. Il me plait bien, ce « gros ».
A lire au coin du feu après une journée de travail harassante. Ça requinque son bonhomme et ça dispense de devoir faire du sport (si on n’en a pas envie)…
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Bon… Le San-Antonio du mois… « Un os dans la noce », 1er trimestre 1974.
J’ai déjà eu souvent l’occasion de dire ici ce qui constitue pour moi un bon San-A, aussi je n’y reviendrai pas.
Une rareté dans la série, « Un os dans la noce » est la suite de « J’ai essayé, on peut ». Ce genre de « diptyque » n’est apparu qu’une seule fois par le passé, me semble-t-il. Pas de souvenir du précédent cas, mais ici, on ne comprend pas franchement pourquoi ces deux histoires sont reliées alors qu’elles n’ont rien en commun.
Ah si, la belle Zoé Robinsoncru, la promise de notre commissaire qui s’apprête à convoler en juste noces avec icelle. A moins qu’il n’y ait un os dans la noce, justement…
Et il y a.
S’ensuit une poignée de cadavres, un groupe de malfaiteurs plus ou moins dissous, une île quasiment déserte qui sent l’anchois, Godmichey, siège social de la firme B.I.T.A.U.C.U.L.
On l’aura compris, pour les canulars sur les lieux et les personnages, ça va. Pour les notes en bas de page et la prise à partie du lecteur, ça va aussi. Pour le reste, rien ne va : Pinaud dans le paysage, ce qui n’est pas rare, malheureusement ; mais Béru ! Inexistant, Béru, et tellement « normal » ; intervenant juste pour tirer son supérieur héraldique d’une sale posture, façon Zoro ou cheveux sur la soupe, comme on voudra.
On l’aura compris aussi : ce volume est loin d’être mon préféré. Où est le délire ? Où est la démesure ? Où est la folie ?
Un San-Antonio bien moyen à mon goût, a tel point que j'ai sorti les rames pour finir.
Au suivant : « Les prévisions de Nostrabérus ». Quelques souvenirs me reviennent à l’écriture de ce titre ; plutôt bons, les souvenirs… A suivre.
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Des bocaux d’une arme bactériologique sont volés mais récupérés par San Antonio. Puis revolés dans le coffre d’une banque. San Antonio propose à Mitterand, qu’il rencontre grâce à Roger Hanin, de constituer une équipe qui ne rendra des comptes qu’à lui. Il refait ce qu’il a fait avec Giscard et réoccupe les locaux des Champs-Elysées. Une enquête assez classique et foutraque bien sûr. A noter l’intégration de deux nouveaux flics dans son équipe en plus de Béru, Pinaud et Matthias ainsi que du Vieux, qui n’est plus directeur de la police et devient membre de l’équipe. Ce n’est pas ma période préférée mais on rigole quand même.
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Une enquête du commissaire San-Antonio que je trouve très plaisante. C'est rythmé, il y a tous les ingrédients que j'attends d'un San-A brèfle comme dirait Béru, pour ma part ça me va, c'est exactement ce que je veux lire dans ce type d'enquête.
Après, même si c'est rempli de facilités et de trous à combler, je trouve que l'issue finale se devine très rapidement et plus tôt que d'habitude dans le récit. C'est dommage mais ça n'a pas gâché mon plaisir.
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Me revoilà, et pour la 32ème fois, à suivre une enquête de San Antonio.
On démarre par une dame qui vient trouver S.A. car il lui arrive un grand malheur. Vous me direz : « Ben tiens c’est comme pour le 31ème alors » ? Eh bien non, car cette fois la dame en question n’est pas du goût de notre aventurier ! Pas assez jeune pour lui et trop bling-bling.
Il lui viendra en aide malgré cela (même s’il est normalement en vacances) et, du point de vue ‘conquête’, il en fera une autre, rassurez-vous !
L’enquête est intéressante au début (l’amant de ladite dame a été assassiné, le cadavre a disparu) mais tournera rapidement au sac de noeuds avec trop de retournements de situations.
Pinaud et Bérurier ne font, hélas, que de brèves apparitions. Je n’y ai pas trouvé d’autres personnages intéressants ou attachants.
Bref, pas le meilleur San Antonio… mais qui se laisse quand même lire avec plaisir !
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C’est toujours un plaisir que de lire épisodiquement un San Antonio.
En priorité pour cette langue inimitable.
Et un peu de nostalgie pour ce temps où l’on pouvait se permettre des gauloiseries et des blagues de mauvais goût sans se retrouver devant les tribunaux de la nouvelle censure bien pensante.
Passons rapidement sur l’intrigue, totalement invraisemblable, mais bien menée, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin, là n’est pas l’intérêt de l’ouvrage, et retenons surtout cette langue d’une incroyable imagination.
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Un bon San Antonio avec ces moments de gouailles, de calembours et calembourdes et une intrigue assez bien construite. Bref, un bon moment de lecture distrayante que l'on ne regrette pas.
Un bon San Antonio...un style d'écriture qui manque un peu de nos jours..
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San Antonio, épisode n° 31 / 1958
Antoine et ses deux sbires sont embarqués dans une enquête non officielle. En fait, c’est une jolie jeune femme qui est venue trouver notre agent secret préféré pour lui faire part de son désarroi : son mari, M. Réveillon, le roi de la sardine en boîte, a disparu.
Bien que cette personne soit très jolie, sensuelle, et qu’elle fasse les yeux doux à San Antonio, vous vous doutez bien que cela n’a pas du tout pesé sur la balance de notre flic intègre et désintéressé par le sexe féminin.
Bref il met sur le coup nos deux comparses, Béru et Pinaud, tandis qu’il se charge personnellement de rassurer la donzelle.
Seulement, tout ne se passe pas comme prévu. Nos deux fins limiers disparaissent… Antoine va donc reprendre l’ enquête, marchant sur les pas odorants des deux joyeux drilles.
Il finira par les retrouver, ce n’est pas spoiler que de le révéler, et trouvera des choses… surprenantes et inhabituelles dans des boîtes de conserve !
A force de persévérance, de logique implacable, à l’aide de quelques baffes bien placées, de coups de Beaujolpif, d’alcool de prunes et même d’un peu d’alcool à 90°, la vérité triomphera !
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En résumé : Une très belle enquête bien structurée ponctuée de l’humour habituel propre à Frédéric Dard.
Encore un très bon moment que cette 31ème aventure !
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J'avais bien aimé la Vieille qui marchait dans la Mer et n'avais, je crois, jamais lu un "San-Antonio", alors je me suis dit pourquoi pas ? En plus j'apprends que ça a été l'un des plus gros succès et certains disent ici que c'est celui qui les a le plus fait rire.. alors ça devait être bien.
L'humour est une chose assez étrange, très personnel : chacun rit à certains humours et pas à d'autres.
L'Histoire de France par San-Antonio. Bonne idée. Cavanna en a fait une bonne partie, mais en beaucoup plus de livres..
Au tout début j'ai apprécié retrouver cette gouaille argotique comme dans les dialogues de Michel Audiard des Tontons Flingueurs ou des Barbouzes, mais cette truculence surannée étant systématique et répétitive, niveau 6ème, m'a fait de moins en moins bouger les zygomatiques. Que c'est long ! Presque 400 pages ! Donc ce qui apprécient jubilent et moi je me lasse.
Si seulement il s'était contenté de parler d'Histoire mais il entrelace ça dans une vague trame inintéressante de scènes de bouffe (Bérurier et sa femme Berthe ne font que se goinfrer, mais Bérurier n'est pas Gargantua..), une partie de pêche, un passage-à-tabac au commissariat, une soirée mondaine..
Les "lectures", où Dard imagine un ancêtre de Bérurier ayant un rôle clef dans un des épisodes qu'on nous contait dans nos manuels d'école primaire, sont plus sobres et plus amusants.
Vu d'aujourd'hui ce qui m'a le plus lassé ce n'est pas le style - dans le genre, Dard avait un certain talent - mais le fond de cet humour, une mentalité qui existait à l'époque (début des années 60) et qui sont inacceptables de nos jours (ex, les "blagues" de Michel Leeb) : Dard insiste lourdement (ça pèse son poids) sur la virilité hors-norme ou l'homosexualité des rois et des reines. C'est ça qui l'intéresse et qui intéresse, croit-il, les lecteurs : le cul, la perf'.. Dire qu'un roi baise à tout va ça lui plait (mais les Reines qui font pareil sont des salopes, bien sûr). Dès qu'un roi est "marche à la voile et à la vapeur" (Henri II..) ça lui plait moins. Béru résume bien le livre (p.300 en poche) : " ce que je veux c'est de l'action ou de la fesse. Y'a que ça qui me plait dans l'Histoire, plus les affaires d'emprisonnement aussi". San-Antonio raconteur et Dard auteur répondent au "goût" de Béru. Le contrat est respecté (surtout pour la fesse..)
Si Dard/San-A/ Béru se voulaient une continuation de l'humour de salle de garde ou dit gaulois (je me demande bien pourquoi..), grivois, paillard etc, alors faut croire que ça me fait pas rire, ni même sourire. Je préfère Pierre Dac, Audiard (père), Cavanna, Coluche etc, qui ne faisaient pourtant pas toujours dans la dentelle.
Les San-Antonio, c'était le gagne-pain de Frédéric Dard et comme cela lui apportait beaucoup d'argent il a exploité ce penchant gras et assez poujadiste, à fond. Quel dommage car il a prouvé qu'il était capable de hausser grandement le niveau, même dans ce pénible bouquin : page 307, alors que son alter héros (San-A) se remet d'une grippe il, l'auteur, écrit de magnifiques lignes sur le temps qui passe, comme si l'auteur mettait en pause, ouf, son conteur racoleur..
Une étoile pour cette page et une autre pour plusieurs formules particulièrement créatives.
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