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Critiques de Frédéric Dard (1522)
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La queue en trompette

San Antonio devenu directeur de la PJ enquête.

Un appel au secours d’un mannequin, le cadavre d’une vieille femme – chef de réseau pendant la seconde guerre où elle a perdu un œil, des macchabés dans une chaudière d’une maison de maître dans un bled de le l’Yonne. Sans oublier sa chère Ferrari – sa voiture – qui explose pendant qu’il…

Un nouveau collaborateur perspicace. Un Basset – un court sur pattes qui a de l’intelligence.

Béru est toujours présent, comme un second couteau.

Un bon San Antonio. Qui se lit comme on déguste un Côtes-du-Rhône. Gouaillant.
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Les salauds vont en enfer

Un policier reçoit pour mission de gagner la confiance d’un espion incarcéré dans un pénitencier afin d’obtenir des confidences sur un réseau mafieux et de l’aider à s’évader. Entre Frank et Hal, la relation oscille bientôt entre une haine farouche et une amitié fraternelle qui débouche sur un jeu de dupe. Ils rencontreront Dora, une jeune femme qui les aidera dans leur cavale. Tous les trois trouveront refuge sur une île déserte pour y vivre un véritable enfer généré par la jalousie et la suspicion. Mais lequel des trois va l’emporter : Frank, Hal ou Dora ?



Ce roman policier, très bref et palpitant, entraîne le lecteur dans un huis clos infernal, aux multiples rebondissements. J’ai été agréablement surprise par cette intrigue menée de main de maître par Frédéric Dard qui a su entretenir le suspense tout au long du récit. Il a utilisé, dans cet opus, une écriture beaucoup moins argotique et « fleurie » que celle employée habituellement dans la très populaire série des San Antonio. Connu pour la truculence de sa plume et la verve de ses dialogues, le romancier a révolutionné le style littéraire conventionnel de son époque et fondé son succès sur cet incontestable talent.



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Le gala des emplumés

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans "Le gala des emplumés". Le départ est sympa, on part de rien, juste une suspicion du vieux mais justement, on a donc un début de roman un peu poussif où il ne se passe pas grand chose.



Puis petit à petit, on se rend compte que l'on se laisse prendre au jeu. J'avais envie d'avoir les tenants et les aboutissants. Je suis resté jusqu'à son final rocambolesque qui a toute sa place dans l'univers de San-Antonio.



Pour le reste, Frédéric Dard utilise la même recette avec un mélange d'humour populaire, de jeux de mots et d'action fort plaisant même lorsqu'on est sur du remplissage. Ça reste rythmé et ça continue de m'amuser.



"Le gala des emplumés" n'est pas mon enquête préférée mais elle se lit néanmoins très bien et comme toujours jusqu'à présent, il me tarde de découvrir la suite.
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Si, signore !

Bonjour,



Chronique rapide de ce polar en retour de lecture. Lu et chroniqué dans le cadre du challenge que je relève sur babélio.



San-Antonio et Bérurier sont partis en Sicile afin de récupérer des documents ultra secrets, confidentiels, en possession d'une bande de malfrats à qui il va falloir les reprendre. Mais plus facile à dire qu'à faire, nos comparses se retrouvent dans de sales draps, ils sont repérés et se font kidnapper. Les méchants n'ont pas les documents en question. Alors où sont passés ces papelards ? Qui les a récupérés ?



Encore une aventure de tout les diables. L'enquête se passe en Sicile, l'intrigue n'est pas si riche que cela vu qu'Alexandre-Benoit disparait au tiers du livre pour ne réapparaître qu'à soixante pages de la fin. San-Antonio se fait capturer, trimballer d'un lieu secret à un autre, lui qui arrive à échapper toujours à la mort in extremis et quand même se fait plaisir entre deux roustes.



L'histoire reste très légère et l'enquête est un véritable sac de nœuds. Les agents secrets qui sont doubles voire triples, on ne profite pas assez du paysage, trop centré sur San-Antonio et ses déboires. La fin rocambolesque sur les expériences d'un autre genre m'a quelque peu déboussolée car je ne voie pas très bien ce que ça vient faire dans son enquête tarabiscotée.



Je n'ai pas retrouvé le trait humoristique habituel, comme si San-Antonio s'était forcé à l'écrire son bouquin. Celui-là m'a moyennement plu. Bérurier fait pale figure dans cet opus. Je m'attendais à mieux, en définitive, ce n'est pas le meilleur livre de la collection.



Bonne lecture amis Lecteurs
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La sexualité

Le monde est menacé ! Certains des grands dirigeants européens sont neutralisées par une mystérieuse épidémie qui les touche dans leur orgueil et leur virilité. Abattus, ceux-ci ne sont plus en état d'assumer leur responsabilités. Si le mal se répand, c'est l'humanité toute entière qui court à sa perte ! San-A et Béru, chargés d'élucider ce mystère, partent pour la Grande-Bretagne afin de rencontrer le patient zéro... Nos héros réalisent rapidement que cette maladie n'a rien de naturel et qu'une conspiration vise à neutraliser les personnes les plus influentes des hautes sphères, jusqu'au grand patron de la police française, Achille... Il leur faut enrayer le phénomène sans perdre de temps ! Et trouver un remède ! C'est là que Berthe Bérurier entre en scène...



L'auteur place le sujet dont il a fait son fonds de commerce au cœur d'une intrigue débridée. Il ne se refuse évidemment aucune excentricité pour exploiter ce filon. Ainsi, en envoyant ses protagonistes d'un pays à l'autre à la rencontre des malheureuses victimes d'une abomination qui laisse les drapeaux - et le reste - en berne, il introduit des personnages secondaires d'anthologie, dont la marquise de la Lune, une spécialiste de la sexualité. Les stances de cette dernière ponctuent un roman fleuve, chapitré de "A comme Amour" à "T comme Textuel", servi par une langue d'une grande inventivité - dans lequel San-Antonio se félicite d'avoir placé un mot encore jamais employé dans aucun de ses bouquins : pusillanime - et qui démontre, s'il y en avait encore besoin, la maîtrise d'une impressionnante palette de figures de style. Aux côtés de la marquise, de ceux bien entendu de notre duo habituel, très en forme, et entourée de personnages affublés d'incroyables calembours patronymiques, Berthe tient l'un de ses plus beaux rôles, l'un des plus inattendus ! Et ce n'est pas Achille qui dira le contraire !



La sexualité est un must des aventures du commissaire. Son intrigue à la fois totalement absurde et en même temps d'une cohérence désarmante permet à son auteur de laisser libre cours à sa fougue et à ses délires exaltés. Le roman fourmille donc de ses inévitables digressions, en particulier concernant le thème qui lui tient tant à cœur et qui donne son titre au livre.



Touchez mon blog, Monseigneur...
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On t'enverra du monde

34ème San Antonio. Année 1959.



San Antonio est en congés, il assiste à un spectacle avec sa môman quand on le demande.

C’est Béru, en larmes ou presque : sa femme a été enlevée. S.A. a un doute : qui enléverait cette « baleine » ?



Et pourtant l’incroyable est arrivé : oui, elle a bien été kidnappée ! Mais bientôt on la retrouve. Mais bientôt elle « re-disparait » !!



Quelle histoire !



De fil en aiguille Antoine tombera sur une affaire à résoudre, une enquête à mener…



=====



Une histoire qui m’a un peu ennuyée. On a le Béru, le Pinaud fait de brèves apparitions notamment téléphoniques. La maman (Félicie) participe aussi à l’aventure.



Bref,pas un épisode inoubliable mais un moment agréable…

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Le coup du père François

Ça fait plus de 50 aventures maintenant que je suis les enquêtes du Commissaire San-Antonio et je suis surpris moi-même de voir que j'arrive toujours autant à accrocher sans me lasser alors même que les ingrédients restent toujours identiques dans l'ensemble.



Avec "Le coup du Père François", j'ai même pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête diplomatique qui m'a captivé du début jusqu'à la fin. Le final est toujours abracadabrantesque mais il fonctionne bien. Il fait même partie je trouve des opus où le twist est le mieux amené. De l'exubérance, de la surenchère mais ça passe.



Le dosage policier, humour grivois et jeux avec la langue française est bon, Frédéric Dard joue toujours avec les mots pour le plus grand plaisir des lecteurs qui savent à quoi s'attendre et qui en ont pour leur argent. Très divertissant comme lecture, c'est du tout bon pour moi dans sa légèreté.
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Maman les petits bateaux

Bonjour, Chronique rapide de ce polar en retour de lecture.

Lu dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève.



San-Antonio a levé une donzelle allemande et va la suivre sur le bateau "le Thermos". Il va embarquer avec Le Gros pour une croisière mouvementée, là où les gars se font trucider par accident et où les ravisseurs arrivent à prendre les passagers en otages.



J'ai beaucoup aimé ce volume, tout dans la démesure, et surtout dans la décadence totale. Le thème de la luxure y est représenté à outrance, jamais San-A n'a autant donné de sa personne, même le Gros va jouer de sa flute enchantée. Il va y avoir un beau cheptel de femmes à combler !



Beaucoup de disgrâce au sujet de l'Allemagne. C'est un sujet qui semble tenir à coeur à l'auteur. Je l'ai trouvé plus sarcastique qu'à l'accoutumée. C'était moins sur le ton humoristique.



L'enquête est menée en huis-clos sur le bateau. Ca défouraille, ça explose, ça cacade même avec l'inspecteur qui a visiblement de gros problèmes gastriques. Une bonne dose d'actions en tout genre et me voilà embarquée dans des péripéties facétieuses qui m'ont bien plu. A peu de choses près, la croisière s'amuse !



Bonne lecture amis lecteurs
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Des gonzesses comme s'il en pleuvait

Intrigué par une offre d’emploi mirobolante, San-Antonio part en Égypte faire le gigolo sur des cibles désignées qui, bien entendu, sont des canons. Il baise pendant les 3/4 du livre et il ne se passe rien d’autre. En fin de volume, il découvre enfin les tenants et aboutissants de cet emploi, plus qu’improbable. Pas d’enquête, une intrigue très légère qui n’est même pas sauvée par un final de film d’action, ce n’est pas du très grand San Antonio, mais on rigole quand même.
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Prenez-en de la graine

Béru, « tireur-des-litres » gagne une pipe au tir à la carabine. Vous me direz : Rien d’extraordinaire à ça. Et pourtant si.



Primo : Dans l’état ‘dans celui duquel il est’ lors de sa prestation il n’aurait jamais dû atteindre sa cible, au mieux il aurait abattu, et sans le faire exprès, le patron du tir.



Secondo : Bérurier déclare solennellement que, désormais, il ne fumera plus que la pipe (Déclaration à laquelle madame Bérurier affirme que ça pue).



Tercio : Cette pipe va les amener, San Antonio et lui, dans une nouvelle aventure aussi inattendue qu’étrange.



=====



Ce 33ème épisode est assez sympathique. Il ne casse pas trois pattes à un canard mais se laisse lire.



On ne verra pas Pinaud, Béru se prendra un bon coup sur la cafetière et se montrera assez maladroit ce qui fait partie de son charme soit dit en passant. Il me plait bien, ce « gros ».







A lire au coin du feu après une journée de travail harassante. Ça requinque son bonhomme et ça dispense de devoir faire du sport (si on n’en a pas envie)…

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Un os dans la noce

Bon… Le San-Antonio du mois… « Un os dans la noce », 1er trimestre 1974.

J’ai déjà eu souvent l’occasion de dire ici ce qui constitue pour moi un bon San-A, aussi je n’y reviendrai pas.

Une rareté dans la série, « Un os dans la noce » est la suite de « J’ai essayé, on peut ». Ce genre de « diptyque » n’est apparu qu’une seule fois par le passé, me semble-t-il. Pas de souvenir du précédent cas, mais ici, on ne comprend pas franchement pourquoi ces deux histoires sont reliées alors qu’elles n’ont rien en commun.

Ah si, la belle Zoé Robinsoncru, la promise de notre commissaire qui s’apprête à convoler en juste noces avec icelle. A moins qu’il n’y ait un os dans la noce, justement…



Et il y a.



S’ensuit une poignée de cadavres, un groupe de malfaiteurs plus ou moins dissous, une île quasiment déserte qui sent l’anchois, Godmichey, siège social de la firme B.I.T.A.U.C.U.L.



On l’aura compris, pour les canulars sur les lieux et les personnages, ça va. Pour les notes en bas de page et la prise à partie du lecteur, ça va aussi. Pour le reste, rien ne va : Pinaud dans le paysage, ce qui n’est pas rare, malheureusement ; mais Béru ! Inexistant, Béru, et tellement « normal » ; intervenant juste pour tirer son supérieur héraldique d’une sale posture, façon Zoro ou cheveux sur la soupe, comme on voudra.



On l’aura compris aussi : ce volume est loin d’être mon préféré. Où est le délire ? Où est la démesure ? Où est la folie ?

Un San-Antonio bien moyen à mon goût, a tel point que j'ai sorti les rames pour finir.

Au suivant : « Les prévisions de Nostrabérus ». Quelques souvenirs me reviennent à l’écriture de ce titre ; plutôt bons, les souvenirs… A suivre.

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Faut être logique

Chronique de ce polar en retour de lecture.



Béru est en vacance chez un cousin à Bécasseville et appelle San-Antonio pour régler un petit problème qui occasionne une grande peine à la famille : la ferme de son cousin est hantée ! San-Antonio décide de s'y rendre et de passer la nuit sur place afin d'élucider ce mystère qui n'en est finalement pas un.



Le commissaire et l'inspecteur vont alors découvrir l'inimaginable, l'impensable : un homme est emmuré depuis cinq ans dans les murs de la demeure. Étonnamment, il a survécu. Mais que fait-il ici, qui est cet homme et qui est coupable de son enfermement ? Des questions qui vont trouver réponses une fois l'enquête rondement menée par nos deux compères.



J'ai beaucoup aimé cet opus, on se croirait dans un Agatha Christie à la sauce française. Les gens à la fin sont tous réunis et vient le moment fatal du rebondissement où l'on découvre le coupable, les indices sont accablants, tout le monde est suspecté et semble coupable. Bref, San-Antonio a le nez fin pour débusquer le coupable et Béru se chargera de lui régler son compte.



Pour une fois, San-Antonio ne se laissera pas guider par ses bas instincts, la jeune fille etant mineure. Je crois que c'est bien la première fois que Dard s'attaque au surnaturel avec San-Antonio, qu'il nous propose également une enquête en lieu clos sur la ferme, lui qui d'habitude se balade aux quatre coins du globe.



J'ai adoré ce roman car pour une fois, il y a peu de disgrâces et d'énumérations ; Pas de compte rendu au patron ; pas de souris à se mettre sous la dent (plutôt dans le lit) ; Pas d'intervention de pinuche, Mathias se fera tout petit ; l'enquête est le sujet principal de l'histoire et ne s'éparpille pas à d'autres intrigues secondaires.



Un récit captivant qui ne ressemble pas aux autres volumes de la série et qui mérite qu'on s'y arrête quelques instants. Les amateurs d'Agatha et autres cosy crimes vont adorer lire ce livre.


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Les deux oreilles et la queue

Des bocaux d’une arme bactériologique sont volés mais récupérés par San Antonio. Puis revolés dans le coffre d’une banque. San Antonio propose à Mitterand, qu’il rencontre grâce à Roger Hanin, de constituer une équipe qui ne rendra des comptes qu’à lui. Il refait ce qu’il a fait avec Giscard et réoccupe les locaux des Champs-Elysées. Une enquête assez classique et foutraque bien sûr. A noter l’intégration de deux nouveaux flics dans son équipe en plus de Béru, Pinaud et Matthias ainsi que du Vieux, qui n’est plus directeur de la police et devient membre de l’équipe. Ce n’est pas ma période préférée mais on rigole quand même.
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En peignant la girafe

Une enquête du commissaire San-Antonio que je trouve très plaisante. C'est rythmé, il y a tous les ingrédients que j'attends d'un San-A brèfle comme dirait Béru, pour ma part ça me va, c'est exactement ce que je veux lire dans ce type d'enquête.



Après, même si c'est rempli de facilités et de trous à combler, je trouve que l'issue finale se devine très rapidement et plus tôt que d'habitude dans le récit. C'est dommage mais ça n'a pas gâché mon plaisir.
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La vérité en salade

Me revoilà, et pour la 32ème fois, à suivre une enquête de San Antonio.



On démarre par une dame qui vient trouver S.A. car il lui arrive un grand malheur. Vous me direz :  « Ben tiens c’est comme pour le 31ème alors » ? Eh bien non, car cette fois la dame en question n’est pas du goût de notre aventurier ! Pas assez jeune pour lui et trop bling-bling.



Il lui viendra en aide malgré cela (même s’il est normalement en vacances) et, du point de vue ‘conquête’, il en fera une autre, rassurez-vous !



L’enquête est intéressante au début (l’amant de ladite dame a été assassiné, le cadavre a disparu) mais tournera rapidement au sac de noeuds avec trop de retournements de situations.



Pinaud et Bérurier ne font, hélas, que de brèves apparitions. Je n’y ai pas trouvé d’autres personnages intéressants ou attachants.



Bref, pas le meilleur San Antonio… mais qui se laisse quand même lire avec plaisir !

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Fleur de nave vinaigrette

Alors que San-A dine avec son cousin Hector, celui-ci ne veut plus être fonctionnaire à cause d'une bourde qu'il a commis e envers son patron, il s'est trompé de boite de cachous. Il se demande ce qu'il va bien pouvoir faire de sa vie. Pour lui remonter le moral, San-Antonio l'invite à écluser un ballon de rouge dans le bar de Pinaud, qui lui, a quitté la police pour se mettre à son compte.



La rencontre entre Pinaud et Hector va s'avérer déterminante pour la suite de l'histoire puisqu'ils fondent une société privée de détectives, la Pinaudère Agency Limited. Les deux loustics avaient la charge de suivre un mari volage du nom de Helder, mais voilà que quelques jours plus tard, quand San-Antonio rentre de voyage, Pinaud accourt en lui révélant que Hector a disparu !



San-Antonio y croit moyen et dit à Pinaud de suivre la trace d'Hector en filochant son client. Mais bientôt c'est Pinaud qui disparait à son tour, San-Antonio s'en inquiète auprès de Bérurier et les deux, sans trop savoir comment mais brodé de fil en aiguille à l'aide du Vieux, se retrouvent dans un avion, direction le Japon !



J'ai bien aimé cette aventure qui se déroule au pays du soleil levant. Encore une fois, le duo Bérurier-San-Antonio fait des émules. J'ai fort apprécié les frasques des deux acolytes qui ne manquent pas de pimenter leur voyage de saké et autres plaisirs kamasutraliens. La fin est un tantinet tiré par les cheveux mais vaut largement le coup d'éclat au regard du reste du livre.



Il s'avère aussi que Bé-rhû-rié en japonais signifie " fleur de nave vinaigrette", d'où le titre du livre. Ca m'a bien fait rire toutes ces chinoiseries. Cet opus est tellement excellent !
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J'ai peur des mouches

C’est toujours un plaisir que de lire épisodiquement un San Antonio.

En priorité pour cette langue inimitable.

Et un peu de nostalgie pour ce temps où l’on pouvait se permettre des gauloiseries et des blagues de mauvais goût sans se retrouver devant les tribunaux de la nouvelle censure bien pensante.

Passons rapidement sur l’intrigue, totalement invraisemblable, mais bien menée, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin, là n’est pas l’intérêt de l’ouvrage, et retenons surtout cette langue d’une incroyable imagination.
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Bravo, docteur Béru !

Un bon San Antonio avec ces moments de gouailles, de calembours et calembourdes et une intrigue assez bien construite. Bref, un bon moment de lecture distrayante que l'on ne regrette pas.

Un bon San Antonio...un style d'écriture qui manque un peu de nos jours..
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En long, en large et en travers

San Antonio, épisode n° 31 / 1958





Antoine et ses deux sbires sont embarqués dans une enquête non officielle. En fait, c’est une jolie jeune femme qui est venue trouver notre agent secret préféré pour lui faire part de son désarroi : son mari, M. Réveillon, le roi de la sardine en boîte, a disparu.



Bien que cette personne soit très jolie, sensuelle, et qu’elle fasse les yeux doux à San Antonio, vous vous doutez bien que cela n’a pas du tout pesé sur la balance de notre flic intègre et désintéressé par le sexe féminin.



Bref il met sur le coup nos deux comparses, Béru et Pinaud, tandis qu’il se charge personnellement de rassurer la donzelle.



Seulement, tout ne se passe pas comme prévu. Nos deux fins limiers disparaissent… Antoine va donc reprendre l’ enquête, marchant sur les pas odorants des deux joyeux drilles.



Il finira par les retrouver, ce n’est pas spoiler que de le révéler, et trouvera des choses… surprenantes et inhabituelles dans des boîtes de conserve !



A force de persévérance, de logique implacable, à l’aide de quelques baffes bien placées, de coups de Beaujolpif, d’alcool de prunes et même d’un peu d’alcool à 90°, la vérité triomphera !



=====



En résumé : Une très belle enquête bien structurée ponctuée de l’humour habituel propre à Frédéric Dard.



Encore un très bon moment que cette 31ème aventure !

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L'histoire de France vue par San Antonio

J'avais bien aimé la Vieille qui marchait dans la Mer et n'avais, je crois, jamais lu un "San-Antonio", alors je me suis dit pourquoi pas ? En plus j'apprends que ça a été l'un des plus gros succès et certains disent ici que c'est celui qui les a le plus fait rire.. alors ça devait être bien.

L'humour est une chose assez étrange, très personnel : chacun rit à certains humours et pas à d'autres.

L'Histoire de France par San-Antonio. Bonne idée. Cavanna en a fait une bonne partie, mais en beaucoup plus de livres..

Au tout début j'ai apprécié retrouver cette gouaille argotique comme dans les dialogues de Michel Audiard des Tontons Flingueurs ou des Barbouzes, mais cette truculence surannée étant systématique et répétitive, niveau 6ème, m'a fait de moins en moins bouger les zygomatiques. Que c'est long ! Presque 400 pages ! Donc ce qui apprécient jubilent et moi je me lasse.

Si seulement il s'était contenté de parler d'Histoire mais il entrelace ça dans une vague trame inintéressante de scènes de bouffe (Bérurier et sa femme Berthe ne font que se goinfrer, mais Bérurier n'est pas Gargantua..), une partie de pêche, un passage-à-tabac au commissariat, une soirée mondaine..

Les "lectures", où Dard imagine un ancêtre de Bérurier ayant un rôle clef dans un des épisodes qu'on nous contait dans nos manuels d'école primaire, sont plus sobres et plus amusants.

Vu d'aujourd'hui ce qui m'a le plus lassé ce n'est pas le style - dans le genre, Dard avait un certain talent - mais le fond de cet humour, une mentalité qui existait à l'époque (début des années 60) et qui sont inacceptables de nos jours (ex, les "blagues" de Michel Leeb) : Dard insiste lourdement (ça pèse son poids) sur la virilité hors-norme ou l'homosexualité des rois et des reines. C'est ça qui l'intéresse et qui intéresse, croit-il, les lecteurs : le cul, la perf'.. Dire qu'un roi baise à tout va ça lui plait (mais les Reines qui font pareil sont des salopes, bien sûr). Dès qu'un roi est "marche à la voile et à la vapeur" (Henri II..) ça lui plait moins. Béru résume bien le livre (p.300 en poche) : " ce que je veux c'est de l'action ou de la fesse. Y'a que ça qui me plait dans l'Histoire, plus les affaires d'emprisonnement aussi". San-Antonio raconteur et Dard auteur répondent au "goût" de Béru. Le contrat est respecté (surtout pour la fesse..)

Si Dard/San-A/ Béru se voulaient une continuation de l'humour de salle de garde ou dit gaulois (je me demande bien pourquoi..), grivois, paillard etc, alors faut croire que ça me fait pas rire, ni même sourire. Je préfère Pierre Dac, Audiard (père), Cavanna, Coluche etc, qui ne faisaient pourtant pas toujours dans la dentelle.

Les San-Antonio, c'était le gagne-pain de Frédéric Dard et comme cela lui apportait beaucoup d'argent il a exploité ce penchant gras et assez poujadiste, à fond. Quel dommage car il a prouvé qu'il était capable de hausser grandement le niveau, même dans ce pénible bouquin : page 307, alors que son alter héros (San-A) se remet d'une grippe il, l'auteur, écrit de magnifiques lignes sur le temps qui passe, comme si l'auteur mettait en pause, ouf, son conteur racoleur..

Une étoile pour cette page et une autre pour plusieurs formules particulièrement créatives.
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