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Critiques de Frédéric Dard (1540)
Les cochons sont lâchés

« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des San-Antonio, le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c’est “Les cochons sont lâchés”. Peut-être parce que c’est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l’aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis “hors paire” de Bérurier sera leur braguette de sourcier.







Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles. 



Comment ?







Lis et tais-toi !







L’heure est grave ; l’heure est folle : les cochons sont lâchés ! Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu’il t’arrive un turbin ! »







Avec une telle quatrième de couverture, le ton est donné.







De Frédéric Dard et San Antonio, je ne connaissais que la réputation de livres sales, grossiers, sexuels. De la pornographie parodique, en somme, dont l’auteur s’était protégé par un pseudonyme bien pratique pour que l’opprobre public jamais ne l’atteigne. Du coup, quand j’ai eu l’opportunité de découvrir l’un de ces livres en version audio, ma foi, c’est avec une curiosité un peu paillarde et voyeuriste, mais surtout une réticence tout empreinte de dignité condescendante que j’ai tenté l’expérience.







Et je dois dire que j’en ai été surpris et en même temps conforté.







Surpris parce que, ma foi, une langue si grossière pour raconter des choses si triviales était pour moi un OVNI littéraire autant qu’une provocation intellectuelle, mais également conforté, parce que je m’attendais obscurément à ce genre de sous-littérature sale.







Sauf que la lecture en audio a ceci de particulier sur le livre papier ou numérique qu’on ne choisit pas de pousser ses yeux en avant, pas plus qu’on ne mobilise sa volonté pour tourner la page ou faire défiler le texte : les voix des comédiens s’imposent à nos sens, nous envahissent et poursuivent leur numéro en dépit de nos réticences.







Et c’est tant mieux, au final, car notre gentille conscience psychorigide ne sait pas toujours ce qui est bon pour nous, et l’habitude rassurante n’est souvent qu’une répétition involontaire de nos propres funérailles.







Je parlerai donc pour ce récit en particulier, puisque je n’en ai lu aucun autre de la série, mais j’imagine qu’on en retrouve l’équivalent dans le reste de la collection.







Dès les préliminaires du roman, on est plongé dans l’anecdote salace d’un couple improbable constitué d’un gominé suffisant en rut et d’une ogresse exposant son avalanche de graisse suintante sur une plage argentine. La langue du narrateur est familière, il interpelle le lecteur, juge ses personnages, et l’homme que l’on découvre s’expose par le truchement excessif d’une libido insatiable qui cherche sa proie avec l’appétit le plus sordide. Et qui la trouve.







Frédéric Dard n’élude pas la mécanique des corps ni la grivoiserie du désir sexuel : ne cherchez pas le lyrisme suranné des romantiques ou classiques qui font du corps un temple aseptisé et de l’esprit une toile délicate. Chez San Antonio, tout est triomphe des fonctions vitales, liberté de la pulsion et plaisir de jouir. Les fluides vitaux circulent, s’échangent, se répandent, et c’est le monde entier qui s’en retrouve fertilisé.







Bien sûr, c’est une série qui est aussi policière : un meurtre a donc lieu, sur lequel se clôt ce premier chapitre déroutant.







Le second chapitre nous transplante violemment auprès d’Alexandre-Benoît Bérurier et de César Pinaud, un duo improbable : le premier est une sorte de caricature populaire grossière et tricarde — et pour cause, puisque sa verge de 41,5 cm est un sésame magique qui lui ouvre tous les possibles, à commencer par l’entrejambe des femmes —, le second une vieille ruine dont les tripes agonisent constamment. Ça baise, ça picole, ça chie, ça pisse, ça pète, ça rote, ça vomit, ça pue, mais ça vit avec jouissance et intensité. Et ça va de l’avant, puisque ce binôme extraordinaire constitue une paire de policiers originale qui va partir pour l’Argenterie afin de mener une enquête des plus exotriques.







Passé le choc des mots et des images, on se laisse happer par ce qui fait la force de Frédéric Dard dans ses San Antonio : pas l’obscénité dans ce qu’elle a de provocatrice, mais la vivacité d’une langue populaire à l’argot débridé, où les fautes de langue deviennent poésie et la trivialité du corps un culte païen à la truculence du vivant.







En fait, Frédéric Dard ne fait ni plus ni moins que ressusciter Rabelais, le moderniser et le sublimer. Les jeux de mots souvent cocasses introduisent des fulgurances bien plus profondes, et la complémentarité des deux comparses, Béru le serial baiseur à la langue hyperactive mais approximative et Pinuche le cagueur compulsif et cultivé au parler suranné, assure un contraste qui met en lumière la grossièreté comme une poétique d’un principe vital libéré de toute contrainte sociale.







Je suis profondément pénétré par la problématique des violences sexistes et sexuelles, et mon radar à culture du viol a souvent hurlé, lorsque le benne dégrafé du Priape dégueulasse qu’est Bérurier faisait se pâmer sur son chemin tout ce qui portait un vagin, dans une univoque démonstration que le désir de l’homme précède, révèle et suscite le désir féminin — ce qui est la mécanique même de la culture du viol, puisqu’on fait fi du consentement féminin, arguant qu’il suffit de désirer une femme et de lui imposer suffisamment ce désir pour que n’importe laquelle découvre qu’elle n’attendait finalement que ça.







Toutefois, force est de constater pour ma part, que ce signal d’alarme qui a affolé mes écrans s’est vite émoussé au profit d’une compréhension plus subtile du phénomène : on n’est pas là face à une allégorie de la toute-puissance du désir masculin, mais bien face à la démonstration vibrante, suintante et orgasmique que TOUS les corps sont chair sensible faite pour frissonner et jouir, et il y a là une représentation originale et littérale d’un épicurisme bienveillant qui conduit à une forme d’humanisme dont on n’a pas l’habitude, pénétré de l’idée fort chrétienne et méditerranéenne que le corps est notre écot au Malin quand notre esprit est notre prie-Dieu, le lutrin de notre élévation. D’ailleurs, Alexandre-Benoît Bérurier n’impose en réalité jamais son désir, mais s’offre à qui veut jouir de ses dons naturels pour la galipette ascensionnelle — et à cheval donné, on ne regarde pas les dents, fussent-elles répugnantes.







Frédéric Dard, entre la pure raison qui méprise le corps et le corps bestial qui méprise le vivant, propose une voi·e·x médiane qui magnifie l’esprit universel d’une humanité réconciliée par l’exultation complice des corps libérés.







Il faut quelques pages pour atteindre cette lumineuse révélation, je le reconnais.







Mais, en audio, le livre ne tombe pas des mains, et les comédiens servent avec brio les personnages et la narration.







Vous l’aurez compris, je pense, c’est un livre qu’on prend avec des pincettes, qu’on dévore avec une fascination horrifiée, et qui contente malgré nous un appétit de vie insoupçonné. Bref, rafraîchissant et à expérimenter !
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Ça tourne au vinaigre

Cette aventure au pays de San Antonio a pris un nouveau tournant. Tournant, tourner au vinaigre : humour. Frédéric commence privilégier l’humour et la gaudriole à l’histoire et ça j’avoue que j’ai du mal. Donc je vais continuer la saga tout en restant vigilant car je sais que des épisodes ultérieurs sont très fatigants. Ici l’histoire n’est pas terrible. Béru fait son numéro et prend un trop de place. Il faut andouillette garder Monsieur Dard !
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La Foire aux asticots

Kaput, dont on ignore le vrai nom, est un jeune homme de 22 ans, un petit délinquant sans envergure et dont les plans pour l'avenir ne vont pas au-delà de l'année qu'il doit passer derrière les barreaux pour braquage. Mais à la suite d'une évasion hasardeuse, de rencontres discutables, de malchance et de mauvais choix, il va laisser un opportunisme malheureux guider ses pas et emprunter une route sanglante.



Malgré une intelligence vive, un bagout exceptionnel et un grand sens de la débrouille, il se heurte invariablement aux limites de sa condition. Fataliste, il se résigne alors à prendre les choses en main et à adopter l'unique comportement que la société attend des gens comme lui, celui de la manière forte.



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Les Kaput : 4 romans

Contrairement aux exploits de l'Ange Noir, dont l'aspect systématique offrait à son auteur la possibilité d'une série à rallonge mais émoussait également l’intérêt que le lecteur pouvait accorder à un personnage aussi mécanique et attendu, les récits de Kaput voient évoluer un protagoniste qui s'humanise au fil des épisodes. Ses mésaventures, teintées d'une dimension sociale et psychologique, dévoilent l'homme derrière le gangster, révèlent ses failles et ses faiblesses. Alors une proximité s'installe, preuve que, en peu de temps, Frédéric Dard a indéniablement gagné en maturité et en ambition, autant de qualités qu'associées à la parfaite maîtrise d'une langue argotique, inventive et imagée, il réinvestira dans son Grand Œuvre, San-Antonio.



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L'Ange noir - Le Boulevard des allongés

L'Ange Noir est un homme à la gâchette facile, porté sur l'alcool et les femmes, dont la réputation n'est plus à faire, recherché par toutes les polices, craint et respecté dans les milieux interlopes qu'il fréquente. Nous faisons sa connaissance à Chicago, alors qu'il vient de se faire arrêter pour un meurtre qu'il n'a pas commis mais que les autorités, trop heureuses d'avoir trouvé un prétexte pour lui mettre la main dessus, lui font sans complexe endosser pour tous les autres.



Avec l'aide d'une complice et de son avocat, il met sur pied une évasion qui le conduit à prendre en otage la fille d'une personnalité importante du monde de la finance et à laisser derrière lui une route jonchée de cadavres. Surtout, une fois dehors, il compte bien se venger du cave qui l'a donné...



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Zéro pour la question

Le centre de recherche en terre Adélie disparaît mystérieusement. San-Antonio et Béru font partie de l’expédition qui part en sous-marin au pôle sud pour enquêter. En fait, il n’y a pas vraiment d’enquête mais un voyage loufoque qui les mènera à la révélation finale. Il y a bien sûr les digressions habituelles, les frasques de Béru (sa participation à un concours télévisé en terre australe par exemple) mais ça ne compense pas le manque d’intrigue et le grand n’importe quoi de cette histoire. Un des San-Antonio les moins réussis.
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Bérurier au sérail

C'est parce qu'il m'a été offert que j'ai décidé de lire ce roman. De moi-même, je n'aurais jamais eu l'idée de l'ouvrir. Surtout quand j'ai découvert qu'il s'agissait du 57ème tome de la série.

Heureusement, je n'ai pas eu l'impression de manquer d'informations, j'ai lu ce roman comme si c'était un one-shot.



Il m'a fallu deux-trois chapitres pour m'habituer à la façon de parler du narrateur. En effet, le commissaire écrit comme il parle et tout se déroule dans les années 60. On n'a plus tout à fait le même phrasé de nos jours (même si j'avoue que je comprends pas tout non plus maintenant).



Si les événements s'enchaînent aussi rapidement que les jeux de mots, quelques digressions ralentissent un peu le rythme.

L'ambiance, machiste comme c'est pas permis, rappelle fortement OSS 117 et les films d'action des années 80. À cette époque, pourtant pas si lointaine, la femme n'a pas mieux qu'un rôle de jolie décoration.



Je ne peux pas vraiment dire que j'ai détesté ma lecture, mais je ne l'ai pas non plus spécialement appréciée.



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On demande un cadavre

Un livre de Frédéric Dard d'abord publié sous le pseudo "Max Beeting", une sombre affaire de plans secrets d'une arme chimique de grande ampleur.... alors revenons au contexte temporel : 1951, la guerre froide, les amerloques, les angliches, les livres écrits aux kilomètres pour faire croire que l'auteur est anglais ou gallois, mais avec les incohérences inhérentes à l'époque et puis un rythme sympa mais une mollesse dans le tempérament des voyous, méchants certes, tortionnaires voire violeurs, mais franchement couillons ! On se distrait, on se détend, on lit ce bouquin sur un quai de gare, on est tranquille dans l'ambiance du lecteur de 1951. Rien de plus.
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Mes délirades

Frédéric Dard, alias San-Antonio, a écrit au cours de sa carrière une formidable série policière : celle du commissaire San-Antonio.

Ce qui a fait le succès de ses livres, qu'on traite souvent de littérature de gare, n'est pas tant la qualité des intrigues, souvent minces, que son style, la langue qu'il s'est inventée, son humour, ses personnages. Mais surtout ce qui me plaît dans ses romans ce sont ses envolées textuelles, ses délirades, ses "jets de vapeur" comme il se plaisait lui-même à les appeler.

Pour découvrir ces perles, tour à tour poétiques, humoristiques ou grivoises, deux solutions : lire (ou relire) toute la série, ou acquérir ce florilège d'extraits que les deux auteurs, Paul Désalmond et Yves Feugeas, ont sélectionnés avec bonheur parmi près de 200 livres. Ces morceaux choisis, même isolés de leur contexte par ailleurs parfaitement référencés, gardent (et même trouvent ainsi) toute leur saveur.

Ce livre, qu'on peut relire de multiples fois (c'est ce que je fais) s'adresse autant aux fans de San-Antonio qu'aux néophytes qui rejoindront peut-être ainsi la première catégorie.
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La Foire aux asticots

A part ses titres de San Antonio je ne connais pas grand chose des livres de Frédéric DARD, de plus j'ai toujours du mal avec son style plein de vocabulaire en argot dont je ne comprends pas toujours le sens, mais que j'arrive à deviner à partir du contexte. Avec ce livre, j'avoue qu'il m'a soufflée, c'est rythmé et prenant, celui-ci est le premier tome d'une série de 4, qui retrace le parcours d'un gangster KAPUT et je vais bien sûr essayer de trouver la suite parce que même si le personnage n'est pas attachant (n'oublions pas que c'est un meurtrier), j'ai envie de connaître la suite de ses aventures.
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Y a bon, San-Antonio

J'avoue avoir eu du mal avec les livres san antonio et la façon si particulière de Frédéric DARD de s'adresser à ses lecteurs, on peut dire qu'il ne fait pas dans la dentelle, mais maintenant que je maîtrise un peu mieux l'argot dont sont truffées les histoires qu'il raconte, je commence à y prendre plaisir. Alors l'enquête en elle-même n'est pas super palpitante, mais c'est toujours extrêmement vivant et assez drôle. Ca fait du bien entre deux lectures plus poussées . Seul petite déception, dans ce tome, ses 2 acolytes Bérurier et Pinaud ne jouent quasiment aucun rôle.
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Dis bonjour à la dame

Un petit san-a pour la rentrée ça fait toujours du bien au moral, spécialement quand le climat est anxiogène. Pas mon préféré mais c'est sympa de voir les débuts de San Antonio en détective privé, la lecture passe bien, y a quand même des moments d'anthologie souvent avec Béru, fidèle à lui-même. Un bon moment.
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Fais gaffe à tes os

Dix neuvième enquête de notre Commissaire et je ne me laisse toujours pas. Mieux encore, je trouve même le moyen d'être encore surpris comme avec ce "Fais gaffe à tes os" que j'ai trouvé excellent. J'ai adoré cette intrigue prenante avec son final vraiment bien foutu qui change de ce que j'avais lu jusqu'à présent. Le style de Frédéric Dard me plaît toujours, j'ai même trouvé qu'il y avait plus de matière à se mettre sous la dent dans ce récit, le fait que San Antonio ait moins de temps pour la gente féminine doit aider aussi. On a enfin le droit à une participation active de Bérurier, on fait mieux sa connaissance, on s'y attache et on a de la tendresse pour lui. Un opus vraiment fun.
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San Antonio chez les Gones (BD)

Michaël Sanlaville adapte en BD l’ébouriffante saga écrite par Frédéric Dard. Une transposition qui ne manque pas de pêche.
Lien : https://www.tdg.ch/san-anton..
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San-Antonio - Intégrale, tome 8

Alors je n'ai pas lu toutes les œuvres composant ce recueil, mais on retrouve dans chaque histoire les qualités qui font le succès de San Antonio : truculence de la langue, humour à couper au couteau, tacles aux étrangers (ou plus précisément : à tout ce qui n'est pas français) et à ceux qui osent être introvertis face au grand San Antonio. C'est léger, drôle, avec quelques piques bien senties, et l'histoire se déroule sans suspens aucun mais peu importe, on a pris du bon temps !
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Une gueule comme la mienne

Voici un roman noir bien ficelé et sans fioriture. Signé Frédéric Dard, qui signa notamment 175 aventures de San Antonio, "Une gueule comme la mienne" aborde dans un récit rythmé les destins de ceux qui prirent le parti des Nazis pendant la seconde Guerre mondiale ainsi que les relations ambigües entre un journaliste admirateur du protagoniste Jean-Louis Roy et le protagoniste lui-même d'une part, entre Jean-Louis Roy et la femme du journaliste admirateur d'autre part. Un climat anxiogène est très vite instauré dans ce court bouquin prenant qui pose, tout du long, une question majeure : quelle part de notre destin maîtrise-t-on vraiment ?
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La vérité en salade

Bonjour à tous ! La lecture d'un San Antonio c'est la garantie de passer un moment léger. Loin des canons actuels du thriller, San Antonio se contente de délivrer une enquête cousue de fil blanc, avec bien quelques rebondissements mais sans jamais affoler notre palpitant.



Toutefois, cette enquête policière simpliste a le mérite d'être parfaitement cohérente du début à la fin.



Pour ne rien gâcher, les personnages sont vraiment bien décrits. La "mémère" maquillée, bijoutée comme un camion volé et attifée comme l'as de pique, on la voit. Les autres protagonistes sont moins clinquants mais tout aussi "vrais". C'est, également, toujours un plaisir de retrouver les personnages récurrents des aventures de San Antonio.



Là où San Antonio, alias Frédéric Dard, excelle c'est dans la maîtrise de son vocabulaire. La finesse n'est pas sa qualité première - quoique dans ce roman, il soit plutôt "soft" - mais son écriture est truffée de jeux de mots, certains évidents, d'autres que l'on ne remarque pas au premier coup d'œil et, enfin, probablement ceux qu'on ne repère pas du tout. Dans certains des romans de cette série, j'avais vraiment été écœuré par l'utilisation abusive de l'argot, je trouve que dans cet opus le dosage est bon.



J'aurais aimé une trame plus consistante mais "La vérité en salade" fait le job : simple, efficace, sans prise de tête.
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Ça baigne dans le béton ou l'Infernale Tragédie

Écrit en 1988, période où SanAntonio a quitté la police pour créer une agence de protection avec Béru et Blanc. Et avec Marika, rencontrée dans le livre précédent. Un quadruple meurtre en chambre close à résoudre avec de nombreux délires tout au long du récit qui font le charme des San Antonio.
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Descendez-le à la prochaine

Comme je l'écrivais déjà le mois dernier pour "Des dragées sans baptême", vu le nombre de titres qui compose la saga San Antonio, il y a forcément des enquêtes que j'aime moins que d'autres. A ce jour, "Descendez-le à la prochaine" - huitième enquête de notre Commissaire - fait parti de celle auquel j'ai moins accroché. Le style de Frédéric Dard est pourtant bien présent et toujours aussi plaisant à lire mais j'ai moins été pris par cette intrigue. Ca partait bien avec San Antonio à la recherche d'un cadavre bien précis mais par la suite, je me suis un peu désintéressé de ce qui pouvait se passer. Beaucoup de choses se mélange et à la lecture, j'ai eu la sensation comme notre Commissaire d'être pris dans un brouillon pas toujours très clair. Seulement voilà, San Antonio en a dans le ciboulot et ce n'est pas mon cas. Je n'ai pas retrouvé ici la fluidité et le rythme que je voulais. Les ingrédients de la recette sont là mais le plat ne m'a pas convaincu. Reste que c'est plaisant malgré tout, qu'on se marre bien et qu'on est toujours dans une bonne ambiance franchouillarde qui me botte bien et rien que pour ça, je ne regrette pas ma lecture.
Lien : https://lebazardevladdy.blog..
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Mes espionnages 01 : Dernière mission - La Mo..

Très intéressant. Dans ce livre, on trouve les 4 premiers romans d’espionnage parus entre 1950 et 1959, écrits par Frédéric Dard sous le pseudonyme de Frédéric Charles : – Dernière mission ; – La mort est leur affaire ; – La personne en question ; – Brigade de la peur. Les interrogatoires poussés, les morts, les trahisons, les femmes fatales, tout y est. La tonalité générale est celle du patriotisme de l’après-guerre.
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