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Critiques de Frederik Pohl (104)
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La Grande Porte, tome 1 : La grande porte

Une perle. On pourrait s’arrêter là. Pohl a axé son intrigue sur la psychologie de ses personnages, notamment son héros, Robinette Broadhead, rendant son histoire toujours pertinente en dépit des évolutions technologiques depuis. Oui, Robinette.

D’ailleurs, le livre commence sur une séance entre le héros et son psy robot, Sigfrid. Car notre héros ne supporte pas son prénom, logique. Toute l’histoire va alterner séance psy et flash-back. Car Rob veut se soigner, il veut faire sortir cette douleur qui le hante depuis qu’il est revenu de la Grande Porte.

La Grande Porte ?

Autre idée géniale de l’auteur, l’humanité a trouvé le repaire d’une race ET, les Heechees, dont elle ne sait rien et ne comprend rien. Mais les Heechees ont laissé des vaisseaux, dont chaque destination est inconnue : il faut essayer, et c’est très très dangereux. Les prospecteurs, dont Rob faisait partie, sont les nouveaux héros. Ils tentent le tout pour le tout, et meurent souvent en route. Mais s’ils ramènent quelque chose, même une simple information, ils peuvent décrocher le pactole. Car la Terre surpeuplée à plus que jamais besoin de la technologie Heechees.

Mais n’allez pas vous méprendre. Rob est un anti-héros de premier ordre, et la douleur qu’il doit surmonter fait de lui un véritable être humain. A lire.
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Les gogos,  tome 1 : Planète à gogos

Le marketing qui veut s'étendre dans l'espace. Voilà ce que propose le roman écrit à 4 mains par Frederik Pohl et Cyril M. Kornbluth.



Dans cette dystopie la société est divisée en 2 castes: les publicistes bien en haut de la pyramide et les consommateurs. On suit les aventures de Mitchel Courtenay, le meilleur publiciste et le moins enclin à s'embarrasser de scrupules. Il décroche l'exploitation de Vénus et s'attire les foudres de ses concurrents, qui vont en faire un consommateur lambda. Comment va-t-il récupérer sa vie, sa femme, le projet Vénus? Comment va-t-il s'intégrer aux écolos, ses pires ennemis?



L'intérêt de ce roman réside dans sa narration à la première personne, où l'on suit le point de vue de M Courtenay, qui a une foi indiscutable envers les dieux du marketing, même en intégrant les cellules les plus profondes des écologistes. Aucune morale ne vaut plus qu'une autre, aucun personnage ne vaut plus qu'un autre.



C'est drôle de voir ces débats intérieurs et ces convictions fortes se débattre au milieu des intrigues et des rebondissements. C'est aussi très bien pensé, car ces auteurs ont le talent de bien connaitre la nature humaine et de projeter ses comportements dans le contexte imaginé. Plus de 70ans après, on peut dire qu'ils étaient visionnaires.



Bémol (propre à beaucoup de romans de SF cependant), certains changements leur semblent inconcevables. Si les auteurs imaginent l'évolution du monde et de ses technos sur notre société, ils passent systématiquement à côté des évolutions sociétales. C'est paradoxale. Et en même temps, dans une société du futur ça pique de voir que les femmes sont encore dactylos et secrétaires, ou objets de conquêtes.



Autrement, j'ai passé un bon moment à suivre les péripétie du "héros", manipulé de toutes parts et se débattant dans les méandres de la société qu'il croit connaitre et diriger.
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La Grande Porte, tome 3 : Rendez-vous à la Gr..

Troisième roman de la grande saga de la Grande Porte de Frederik Pohl. Dans le dernier volume, Robin Broadhead trouva enfin comment lire les archives des Heechees ainsi comment naviguer leurs vaisseaux. Il s'est même accaparé un très gros vaisseau Heechees.



Dans le troisième tome Robin est rendu vieux. Mais il continue désespérément à rechercher tout ce qui concerne les Heechees. Dorénavant il peut construire des vaisseaux et le Terre peut enfin petit peu à petit peu coloniser une nouvelle planète. Long processus et la grogne s'installe sur Terre car le peuple est de plus plus désespéré.



C'est là que les Heechees finissent par sortir de leur cachette dans un trou noir. Cachés? Oui car dans le passé si ils se sont sauvés dans un trou noir c'est qu'ils ont découvert par hasard un race extrêmement belliqueuse qui vise à détruire toute vie dans l'Univers.



Avec toute l'expansion de la Terre dernièrement les Heechees ont vraiment peur que la race des Assassins se réveillent... Ils sont bien obligés de se montrer aux Terriens!



Très bien comme roman!



À date j'aime beaucoup la saga de la Grande Porte!
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La Grande Porte, tome 2 : Les pilotes de la..

Le deuxième tome d'une saga de cinq volumes.



Allez lire ma critique du premier tome.



Les personnage principal du premier livre - Broadhead - vit de sa richesse acquise lors de sa vie de prospecteur sur la Grande Porte. Il a investi une bonne partie de sa richesse dans l'espace.



Son dernier projet? En collaboration financière avec la corporation de la Grande Porte il investit des sous dans un voyage vers un astéroïde Heechees situé dans le système solaire. Mais voilà ils ne peuvent emprunter un vaisseau de la Grande Porte car il semblerait que ces vaisseaux ne reviennent pas de cet astéroïde. Donc ils utilisent un vaisseau terrestre: très lent! Un voyage pour quatre personne, une famille, de presque cinq ans.



Pourquoi s’intéresser à cet astéroïde. Il semblerait que c'est une Usine Alimentaire. Tout automatisée, elle fabrique de la nourriture à partir de gaz extraits de comètes. Broadhead veut remorquer cet astéroïde jusqu'à l'orbite terrestre.



La famille comprend le patriarche, sa fille, son gendre et une autre de ses filles mais celle-ci adolescente de quinze ans.



La fillette ne pense qu'au retour. C'est l'adolescence et elle ne veut pas finir vierge à 18 ans. Mettons qu'elle gosse pas mal le mâle de l'équipage: le mari de sa grande soeur!



Arrivé sur l'astéroïde: surprise! Il est habité sporadiquement par un garçon naufragé de l'espace de quinze ans. Fait pratiquement dix ans qu'il est seul là! Première fois qu'il voit une fille de sa vie... OK il en a vu sur des documents informatisées mais quand même...



Sporadiquement? Car il a un vaisseau de prospecteur amarré à l'astéroïde. En fait, il demeure la plupart du temps sur un autre astéroïde à sept jours de voyage de là. Cet astéroïde est un véritable trésor pour la Terre. Il y a des ordinateurs Heechees tout plein de trouvailles scientifiques.



Donc direction cette caverne d'Ali-Baba. Le seul hips: l'astéroïde est habité! Par des australopithèques enlevés par les Heechees à l'aube de l'Humanité. Mettons que Pitèque et Cro-Magnon ont un brevet de longue vie!



Bien ce livre... Hâte de voir la suite!



PS: dans l'épilogue on voit les Heechees!
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La Grande Porte, tome 5 : À travers la Gran..

10 nouvelles situées dans l’univers de la Grande Porte :La Visite, Les Marchands de Vénus ,L'Astéroïde de la Grande Porte ,Les Chercheurs d'étoiles ,La Planète mère , Autres mondes,Les Trésors Heechees,En quête de compagnie,L'Âge d'or,Dans le noyau. : elles approfondissent ou illustrent certains points du cycle : premier contact humain/heechees, découverte de la Grande Porte, explorations des planètes par les astronefs de la Grande Porte , recherche d’artefact, état de la Terre …. C’est intéressant et traité avec humour .
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La paix des étoiles, tome 2 : L'enfant des étoi..

Deuxième tome de sa collaboration avec Williamson.



Encore le même univers où la Terre est gérée par la Machine. Semblerait que cela se passe presque 50 ans après le premier tome. Mais la Machine ne semble pas avoir annexé ces disciples de la Liberté sur les Récifs de l'Espace.



Mais elle semble avoir un nouvel ennemi: cet Enfant des Étoiles! Mais qui est cet ennemi? Voilà toute l'intrigue du roman...



Bon ceci dit... Ce roman est écrit d'une drôle de façon. Imaginez ceci. Vous commencez le livre au milieu de celui-ci. C'est ce qu'à fait l'auteur. Donc au début je ne comprenais rien. Là j'arrive à la moitié et donc à la fin du roman. J'ai eut tous les punchs du livre. Et quand je dépasse enfin la moitié alors je commence vraiment le livre... Veux-tu bien me dire comment est construit ce roman??????



Ceci dit le livre n'est pas mauvais!
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L'ultime fléau

Voila enfin un excellent roman de Pohl. De plus il flirte avec l'horreur.



Un jour une bombe nucléaire élimine Moscou. Le jour d'après une autre bombe élimine Washington. Par la suite toutes les ogives nucléaires de part le monde sont lâchées et vont s'écraser dans le Pacifique. Et on continue: tous les avions de combat s'envolent - les pilotes? N'importe qui et ils semblent tous savoir comment piloter - pour s'échouer dans l'océan.



Ça c'était il y a dix ans... Par la suite la population fut possédée... Au hasard... Sans but réel... Des gens sont possédés et veulent tuer, massacrer, détruire autour d'eux... Qui peux bien posséder les gens? On pense à tout même aux extra-terrestres. Finalement la population commence de plus en plus à croire aux possessions démoniaques.



Quand je pense à l'horreur c'est que l'auteur nous donne plusieurs exemples atroces... Le personnage principal est possédé et viole sa jeune assistante de 16 ans et la massacre en la dépeçant. Chanceux car il ne se suicide pas (certains possédés ne se suicident pas).



Ça c'est la première partie du roman... La description de ce qui reste de la civilisation fait vraiment peur!



Deuxième partie. On découvre qui fait cela. Un groupe d'une centaine de savants a découvert un casque permettant de s'infiltrer dans n'importe quel esprit pour en prendre le contrôle. Ils ne peuvent pas lire les pensées, juste contrôler les gens n'importe où dans le monde. Le mal corrompt mais le mal absolu corrompt absolument!!!



Voyant leur avantage de devenir les maîtres du monde ils éliminent la population de la planète peu à peu. Ils y prennent plaisir! Ils se sont installés sur une des îles d'Hawaï après y avoir fait le ménage.



Notre personnage principal finit par être kidnappé par les Execs (la gang de malades): cela leur arrive d'avoir besoin de mains pour faire leur sale boulot. Il travaille donc contre sa volonté pour ce groupuscule.



L'une des Execs tombe amoureuse de lui. C'est qu'elle est très fière de ce qu'elle fait. Après tout il y a surpopulation mondiale. Donc on va y remédier. Devriez voir toutes les atrocités qu'ils font...



Bon je ne vous direz pas comment cela finit mais c'est presque jouissif!
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Les Gogos, tome 2 : Les gogos contre-attaqu..

Ce coup-ci je n'ai pas suivi l'ordre de parution et tout de suite foncé sur la suite de Planète à gogos. En plus Kornbluth n'est plus là comme co-auteur. J'avais hâte de voir comment Frederik Pohl se débrouillait.



Je crois qu'encore une fois ce que j'ai aimé dans ce roman c'est les exemples extrêmes de la publicité. Bien plus que l'histoire en soit...



En fait l'histoire est passablement similaire au premier livre. Le personnage principal est un publicitaire de premier plan qui suite à de nombreux revers finit par épouser la cause des méchants Écologistes de Vénus. Cela se passe presque 40 ans après le premier roman.



Quelques exemples que j'ai bien aimé:



*La publicité force la dépendance mais là c'est carrément physique. Certains emplacements dans les rues reprogramment le cerveau des consommateurs pour leur imposer une dépendance à un produit. Ah c'est certain qu'une affiche près de ces emplacements avertissent les Consommateurs des risques. C'est légal car la dépendance stimule les zones du plaisir du cerveau. Donc certains Consommateurs peuvent vouloir ce bonheur artificiel... Notre personnage principal - puisque en mission sur Vénus pour quatre ans et venant de rentrer sur Terre - ne connaissait pas ces emplacements. Ils s'est fait avoir solide: là il doit boire plusieurs Coke par jour. Et c'est pratiquement impossible à déprogrammer. Il perd sa job à cause de cette dépendance.



*La guerre!!!! Là je me suis dit voilà de l'action. Notre héros est obligé de faire la guerre car lorsqu'il était aux études il avait gagné des crédits simplement en mettant son nom sur la liste de Réserve. Ben quin il n'y aura jamais de guerres non? Là je le voit se préparer... Ils l'ont mis aumônier. Quelle guerre exactement? C'est que sur Terre il y a encore des zones où la population refusent la société de Consommation. Horreur! Des aborigènes vivant de l'agriculture et de la chasse. Bon je me suit dit ils vont les éliminer. C'est pour cela la guerre non? Ben voyons! Ils ont installé de gigantesques écrans dans les airs et leur ont shooté des images hypnotiques: cela leur a lavé le cerveau. Dorénavant ils doivent acheter, acheter, acheter...



*Épargner pour ses vieux jours? Êtes-vous fous! Non non quand tu es trop vieux ben tu es prêt pour l'euthanasie...
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La Grande Porte, tome 1 : La grande porte

Une mystérieuse base extraterrestre déserte, des vaisseaux abandonnés, des aventuriers kamikazes avides de richesse qui partent sur ces vaisseaux incontrôlables. Ils partent vers la fortune ou vers le néant.

J' ai adoré les personnages denses, l'histoire originale et cette ambiance de baroudeurs. Je ne lis que rarement les cycles sur plusieurs tomes, mais là j'ai dévoré tous les livres du cycle de la Grande Porte...un régal
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Homme-plus

Mon premier Pohl (si on exclu La tribu des loups, co-écrit avec Kornbluth). La couverture VO m'attirait beaucoup. de plus, je suis vraiment attiré par la SF sur Mars de l'époque (c'est-à-dire du 20ème siècle). Pour réussir une mission sur Mars, Roger Torraway sera l'Homme-Plus. Mi-homme et mi-machine (il ressemble à une chauve-souris, c'est sur la couverture VO).



Un peu déçu quand même, car les 3/4 des pages sont la préparation du voyage vers Mars. Je m'attendais à un Planet Opera un peu Hard-SF. Ça traîne un peu, mais au final, c'est un bon roman.
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L'avènement des chats quantiques

Bon un autre Frederik Pohl. Plus j'avance dans ma découverte de cet auteur plus je me rends compte que ses premiers romans étaient les meilleurs.



Même si les nouveaux demeurent originaux ils sont très souvent inégaux.



Ce coup-ci le titre autant que la couverture est trompeurs. Il n'y a pas vraiment de chats dans ce roman.



Ici on aborde les univers parallèles. Donc on suit un Dominic Desota qui réalise qu'il existe d'autres versions de lui dans d'autres univers.



On décrit les différents univers. De gigantesques What if. Que serait-il arrivé si le monde arabe avait finalement peuplé les États-Unis. Que serait-il arrivé si Staline avait survécu. Bref différents univers.



Le deux tiers du livre c'est les incursions militaires d'un univers vers un autre. Car dans quelques univers ils ont trouvé comment traverser dans d'autres univers.



Le roman aurait pu se concentrer là-dessus mais non, avec le dernier tiers du livre on passe à un autre aspect. Les occupants d'un autre univers ont remarqué depuis plusieurs années qu'il ne fallait pas traverser d'un univers à l'autre car les univers concernés pouvaient alors s'inter-mêler et provoquer des catastrophes. Si vous avez écouté la série Fringe alors c'est un peu cela.



Pour éviter l'utilisation d'une telle technologie ils kidnappent tous ceux ayant utilisé cette technologie et les installent sur un univers vide post-apocalyptique. À vous de le repeupler pis restez là!



Bof!
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L'ère des gladiateurs

Dans un futur assez lointain, le monde est régi par une violence institutionnalisée, organisée, canalisée. Les villes sont devenues des jungles de béton avec des quartiers de maisons-bulles qui, faute d’entretien tombent en décrépitude. Charles Mundin, jeune avocat pénaliste et candidat à une élection municipale, se voit confier des affaires peu intéressantes et même indignes de ses compétences, jusqu’au jour où l’importante société G.M.L. lui confie une mission délicate… Les nouveaux Jeux du Cirque sont des spectacles très recherchés. Norwell Bligh, un de ses plus célèbres organisateurs, se retrouve renvoyé du jour au lendemain, car un certain Stimmens, plus jeune et plus créatif que lui, vient de lui prendre sa place…

Paru en 1949, « L’ère des Gladiateurs » est un roman de science-fiction qui a plutôt mal vieilli et qui ne procure plus guère de plaisir à être lu aujourd’hui. Le monde imaginé par Pohl et Kornbluth est même en deçà de celui dans lequel nous vivons. Les ordinateurs en sont encore aux cartes perforées, c’est dire ! L’intrigue tourne beaucoup trop autour de grenouillages dans le milieu de la finance et des grosses sociétés du bâtiment. La partie « Jeux du Cirque », qui aurait pu être spectaculaire, l’est assez peu et n’intervient qu’en toute fin de l’ouvrage. En dehors du fait que les auteurs ont un regard déjà désabusé sur une société de consommation qui en était à ses balbutiements au moment où ils écrivaient, l’intérêt de cet ouvrage reste des plus limités.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Homme-plus

Et un autre Frederik Pohl. Très, très moyen...



Après la course à la Lune dans les années '70 voici la course à Mars!!!



Les États-Unis veulent coloniser Mars. Mais voilà cette planète n'est pas très hospitalière. Il faudrait la terraformer, la rendre habitable pour l'Homme. Mais pour ce faire ils doivent d'abord adapter un homme à la planète Mars.



Ça veut dire créer un cyborg. Ils trouvent un volontaire dans le programme spatial pour ce projet. Pauvre gars. Ici on lui coupe tout petit à petit et on remplace par des organes technologiques. Il ne lui reste plus que le cerveau d'humain. Oui oui on coupe tout mesdames!!!!



On analyse ici ce qui se passe dans la tête du pauvre gars. Et cela tout au long du processus de transformation. On lui fait miroiter qu'après la mission il redeviendra humain (ben quin!).



Ça c'est le trois-quart du roman. Après c'est la mission sur Mars...



Plutôt ennuyant comme roman!!!
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Les animaux de la guerre

Je n'ai vraiment pas aimé plus que cela ce livre. Tant qu'à faire dans le même genre le Dr. Dolittle aurait fait mieux.



Au début je pensais même à Demain les Chiens de Simak...



Mais non. Donc société terrienne en guerre mondiale. Deux camps se divisent la Terre. L'Occident avec les USA en tête. L'Orient avec un bloc religieux. À date cela ressemble pas mal à la réalité actuelle.



Ils ne disent pas guerre mais guerre froide. Mais en fait c'est pas mal une guerre. Toute la population des states est automatiquement dans l'armée. Même les enfants de huit ans.



Bref le lieutenant Miller - le personnage principal - est affecté à un projet secret. Il finit par comprendre le but de ce projet: ce faire comprendre des animaux. Pour pouvoir leur donner des ordres. L'objectif est plus de profiter de la surprise chez l'ennemi. Après tout comment se douter que des animaux pourraient servir de soldats.



De plus il y a urgence car l'ennemi semble posséder une arme pouvant faire brûler à distance des soldats.



Je n'ai pas aimé...
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La Grande Porte, tome 1 : La grande porte

Robinette Broadhead est un drôle de bonhomme.

Déjà qu'il a gagné le gros lot à la loterie qui lui permet de s'extirper des mines. Il peut désormais se rendre à La Grande porte, cet astéroïde géant dans lequel une civilisation inconnue et disparue, que les humains ont baptisé Heechees, a laissé un millier de vaisseaux spatiaux prêt à s'envoler pour l'espace profond...

Et là, il peut choisir un vaisseau dont les découvertes lui rapporteront peut-être une richesse infinie. S'il a de la chance... Ou arriver au beau milieu d'une supernova, ne pas revenir, ou alors en trop de morceaux sur les parois du vaisseau...

Bien plus tard, il semble que Robbie soit devenu immensément riche. Mais alors pourquoi a-t-il donc besoin de se précipiter chez Sigfrid von Schrink, son robot psychanalyste, en proie à des crises de larmes et à un désespoir qui ne semble pas vouloir le quitter alors que le monde est à ses pieds...?



La Grande porte est déjà un vieux roman de SF, certains ne passent plus la rampe des années. Le style, l'imaginaire, les références en font des textes souvent datés, qui ont perdus de leur pouvoir d'évocation.

La Grande porte aurait pu être de ceux-là. Mais il s'agit avant tout d'un bon roman de SF. Frederick Pohl articule son récit sur un savant va-et-vient entre le présent de narration qui permet de suivre Rob et de planter l'histoire les personnages et le décor, et un temps futur, où les tête-à-tête avec Sigfrid lui permettent de revenir sur les épisodes de son aventure.



Par un dispositif narratif proprement psychanalytique, que Iain Banks reprit dans L'usage des armes, La Grande porte le roman, comme le lieu, apparaissent ainsi comme une métaphore de la vie, un lieu de passage. La vie comme une série de choix à faire plus moins à l'aveuglette (quel vaisseau choisir ? avec qui partir ?) en tentant de débrouiller quel est le moins pire des choix possibles à défaut d'être le meilleur. Rob tentera le non-choix croyant reculer l’inéluctable.

Les motifs qui habillent nos vies rêvées ne nous protègent ni ne nous préviennent du surgissement des moments clés qui font l'existence. La Grande porte montre que ces moments ne sont que des déjeuners de soleil. Le hapax existentiel advient sans crier gare, sans prévenir et fuit comme le sable à travers les doigts. On les rêve, on les attend, on les espère et ils sont déjà partis comme un train raté, ou plutôt comme celui que l'on ne pensait pas prendre. Après, les regrets sont éternels. Pour Robinnette, alors que l'argent coule à flots et que le succès est au rendez-vous, la nostalgie du temps passé, de cet entre-deux où tout est encore possible, de ce temps des possibles, et ce qui est advenu depuis, l'emporte et le submerge.

Il ne lui reste plus qu'à faire en sorte que le moins mauvais des choix possibles devienne le meilleur, jusqu'à élever un robot psychanalyste à l'envie de la condition humaine.

Tel Lord Jim ou Jacopo Belbo, il est des moments décisifs qui durent plus que le temps d'une vie.



La Grande porte est tout simplement un grand roman d'apprentissage et, pour moi, la matrice des "romans à entonnoirs", des œuvres aux fils narratifs et aux temporalités entrecroisés, signe des grands romans.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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La Grande Porte, tome 1 : La grande porte

Dans un futur assez proche, on a découvert la Grande porte et les tunnels des Heechees sous la surface de Vénus. Les Heechees, ce sont des extraterrestres bizarres puisqu'ils aimaient les tunnels. La Grande porte, c'est un astéroïde et sa surface est couverte d'un bon millier de vaisseaux spatiaux. Mais le problème de ces vaisseaux spatiaux, c'est que d'une par ils fonctionnent et d'autre part ils sont vraiment tout petit puisque le plus grand peut emporter 5 humains, mais le gros problème c'est qu'on ne sait pas comment ils fonctionnent !!!

Mais ce livre c'est surtout l'histoire de Robinette Broadhead, ancien prospecteur et aujourd'hui très riche. Surtout, il est également profondément dépressif et passe sa vie chez son analyste, « Sigfrid von Shrink », un ordinateur programmé pour comprendre la mentalité humaine. Cet analyste va le faire remonter à la source de ses problèmes... quand il était en expéditions pour sur la Grande porte...

Ce n'est, encore une fois, pas mon genre de lecture, mais un collègue me l'a prêté en me disant qu'il avait vraiment aimé et que j'aimerais moi aussi... ce n'est pas mon genre de lecture, alors j'ai lu...
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Les gogos,  tome 1 : Planète à gogos

The space merchants, en anglais, a été écrit en 1952, par des routards (si je puis dire) de la SF. Le premier chapitre n'est pas le plus stimulant, l'ensemble donnant un aspect de SF vieillie du point de vue technologique. Mais ce n'est pas le thème de l'ouvrage, et celui-ci, malheureusement d'actualité, reste percutant. Nous suivons les heurs et malheurs de Mitchell Courtnay, fervent cadre d'une boîte de publicité, la Schocken associates. Mitch est un zélé élément d'un système libéral où la publicité matraque sans pitié les consommateurs (d'ailleurs, on ne parle plus de citoyens mais de consommateurs), au détriment de leur santé mentale comme physique le plus souvent. Le héros n'est pas cynique, c'est ce qui est le plus effrayant : il accepte parfaitement le système dans lequel il espère toujours pouvoir grimper plus. Pourtant le monde est pollué, l'espace vital dévolue aux gens ridicule, la vie du consommateur de base est des plus précaires. Les lois du commerce priment, et il va sans dire que les firmes s'efforcent de les contourner dès qu'elles y ont un intérêt quelconque. Si les gouvernements existent toujours, ils sont vendus aux lobbys. On le voit, cela ne ressemble plus trop à de la SF... Dans ce monde, les écolos, d'odieux réactionnaires et conservateurs (on peut y voir une image des communistes de l'époque), fomentent des attentats. Mitchell Courtnay connaîtra même la vie d'un consommateur de base, mais avec sa mentalité de cadre, il faudra du temps avant qu'il ne passe du côté des gentils, j'ai nommé les écolos. Seul l'amour pour sa femme l'y poussera. Ce qui nous paraît bien gentillet, voir cul-cul, mais tout le livre étant accompagné d'une sauce humoristique pimentée à point, cela passe. L'ironie distillée dans l'ouvrage fait appelle à l'intelligence du lecteur : si Courtnay est d'accord sur tout (polluons, surconsommons, mentons, etc.), on comprend bien que les auteurs nous décrivent un futur humainement affreux... d'autant plus qu'assez plausible. Le pire, c'est qu'il n'y a pas dedans toutes les innovations technologiques que nous avons connues récemment, bien que l'immonde Poulgrain, sorte d'amas de chair gigantesque, puisse être vu comme le stade ultime de l'animal transgénique d'élevage. Dire que ce bouquin a été écrit il y a cinquante ans...
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La guerre en douce

C'est un livre que j'ai trouvé soldé à 1 euro ! c'est-à-dire boudé par le public. Moi, j'ai accroché tout de suite à ce scénarion de la guerre de l'ombre non traditionnelle, orchestrée par les grandes nations pour empêcher toute concurrence. Ecrit il ya une vingtaine d'années, ce scénario visionnaire, pessimiste certes mais fort humoristique, nous rappelle quelque chose de fort actuel ...
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La Grande Porte, tome 1 : La grande porte

Dans un futur lointain où la surpopulation et la surconsommation des ressources ont laissé les humains dans un état regrettable, mais non sans espoirs. Le pétrole et les minéraux sont extraits puis transformés en nourriture.



Une solution consiste à devenir prospecteur sur la Grande Porte. La Grande Porte est un ancien port spatial extraterrestre, avec une flotte d'anciens vaisseaux spatiaux préprogrammés pour se déplacer. Le problème est que les scientifiques ne peuvent pas comprendre comment ou pourquoi les navires vont là où ils vont et s'ils reviendront ou non. La prospection consiste à sortir un navire et à voir ce qu'ils peuvent trouver, les artefacts extraterrestres pourraient valoir des millions s'ils sont utiles pour la science, ou un prospecteur pourrait sortir et revenir sans rien, ou ils ne pourraient pas revenir.



Personnellement, je m'attendais à un Space Opera, dans lequel les personnages vont à la quête d'objets extraterrestres et découvrir les Heechees, cette mystérieuse civilisation extraterrestre dont on ne sait rien.



Mais cela reste tout de même un bon roman.
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La Grande Porte, tome 5 : À travers la Gran..

Iiiish! Celui-là je ne l'ai vraiment pas aimé.



En fait il s'agit d'une nouvelle (excellente) pour la moitié du livre et le reste une Annexe. Cette annexe sert surtout à tous ceux ayant lu la saga de la Grande Porte. C'est moche à lire une Annexe! À moins de le savoir d'avance que c'est une Annexe et s'en servir tout en lisant les livres de la Grande Porte. En fait ce n'est pas bâti tout à fait comme une Annexe...
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