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Citations de Frédérique Deghelt (1585)


Ce qu'on écoute entre les sons,ce sont les silences qui servent à entendre les pensées.C'est la raison pour laquelle ,dans la vie courante,nous avons peur du silence et nous le comblons sans cesse
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La matière est faite de particules mouvantes, tout comme la lumière, l'énergie et les esprits. Ce qui se passe dans un atelier est mille fois plus magique qu'on ne l'imagine en voyant le résultat. Avec les années et le recul, je m'aperçois que la vie est comme un tableau, on y voit ce qu'on ne croyait pas y avoir peint. Même quand on s'intéresse plus à l'ensemble qu'au détail. Moi-même, en tant qu'artiste, je conçois pour que ce soit vu, mais j'ai appris à ne plus faire confiance à mes yeux. Si l'on doit admettre que ce qui ne se voit pas n'existe pas et ne mérite pas de nom, alors notre naïveté est sans bornes ...
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On ne parle que du côté sombre du monde ; le fracas de la déprime est à la mode. Tous se font écho d’un univers sinistre, perdu, irrécupérable. Le bonheur, l’amour, la bienveillance, la bonté, complètement mièvre ce mot là, la tendresse, la délicatesse, l’attention se sont couverts d’une pellicule vaguement méprisante, voire ridicule.
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En vrac, je lui reproche d’avoir trahi notre amour, d’avoir été le contraire de ce que nous voulions, d’avoir aimé quelqu’un d’autre sans être capable de le dire. Je lui reproche sa lâcheté, et je fais une sorte de constat terrible d’une histoire banalement triste, celle de tous les couples vieillissants dont l’exigence se noie dans le nombre des années, le quotidien, et toutes ces fallacieuses raisons invoquées quand on ne sait plus lesquelles se donner.
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... et je t'ai dit que je croyais à la douceur des choses pour combattre la violence des êtres.
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Ne pas se sentir belle dans le regard de l'autre, ne plus avoir d'importance à ses yeux, être absente de sa lumière, est la plus certaine des fins.
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J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en n'a jamais rien su pendant toute notre vie commune. Jade eut l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable.
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Ce que tu réussis en ce moment, c’est ce que nous espérons tous faire : un film de notre existence. Balancer les bons mots au bon moment, éviter les dialogues stériles, les petitesses du quotidien, fabriquer du sublime et du grandiose avec des moments simples.
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Car les femmes comme les handicapés jouissent naturellement d'un sens aigu de l'être humain qui n'est pas donné à la plupart des hommes normaux que j'ai croisés toute ma vie.
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Les larmes coulent sur mes joues, mouillent les siennes. Je t'ai fait mal ? Demande-t-il doucement. Non des ondes de plaisir me parcourent encore. Il est encore en moi sans y être.
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Quand je serai trop vieille pour être aimée, est-ce que je t'aimerai encore ?
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Sans presque rien changer dans ma vie, tout a changé. Tout est une question de regard porté sur les choses et sur les gens. (...)
Si je ne regrette pas mon insouciance égoïste d'autrefois, j'aimerais retrouver la légèreté qui accompagnait le sentiment d'être aimée. (p. 350)
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Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu.

Voltaire
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Je sais bien que certains me reprochent mon cynisme, mais c'est une curieuse idée d'en vouloir à la seule qualité qui me sauve des indélicatesses de mes semblables. Prendre tout avec humour et sans illusion.
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Mais je crois que choisir son lieu de vie et les êtres qui sont autour de soi est la dernière dignité qui reste à un être vieillissant...
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L'idée de commencer un cahier pour tout noter me traverse l'esprit. J'ai peur soudain qu'il ne soit lu, découvert. Je trouverai un endroit. Je l'enfermerai pour protéger une part de moi couchée sur du papier. Je sens que j'ai besoin de mettre toutes ces histoires quelque part. Une sorte de sac où jeter mes pensées en vrac.
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"Je repasse comme un film nos emportements, nos caresses, nos baisers. J'y cherche la faille ; peut-être dans ce mouvement du corps qui trahit les ombres de l'âme, mais je ne trouve rien. Je réalise que les mauvais moments que l'on vit avec un être chéri peuvent effacer complètement les emportements, les rires et délires, les palpitations, les évanouissements dans le plaisir. Mais comment fait-on pour que l'inverse devienne possible ? Pour que la haine, le désespoir, la peine, les ordures accumulées disparaissent dans un baiser ou une étreinte. Je sens poindre l'ironie. Ce que je désire a un nom. L'ardoise magique."

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J'écoute distraitement les conversations de ceux qui se quittent sur les quais et je me demande ce qu'ils feront de leurs dernières phrases si jamais ils ne se revoient plus. (p. 39)
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A tout prendre, je préfère penser que tout a un sens, une direction, que la mort est une voie d'accès, la souffrance, une étape, et l'incompréhension, un plan qui m'échappe. Et alors tout ce qui jalonne ma vie devient une évolution qui me donne des ailes et qui, c'est vrai, me laisse entrevoir maintenant qu'un jour toute cette profondeur mystérieuse sera à ma portée.
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J’expérimente le défaut principal de ce pays : ici, on est ce que l’on fait. Quand on ne fait plus rien, on n’est plus rien.
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