Citations de Gaia Alexia (318)
En fait, Elena est totalement à l’opposé de toi. Elle, son mal-être est tout en cris, alors que toi, tu es muré dans le silence
Ses ongles sont dans ma peau et je vois une veine pulser dans son cou, son souffle tiède vient se perdre sur mon visage. On parle ma langue : le silence.
On se cassera sans rien dire... Ou en les insultant, selon leur degré de connerie !
Tu es la seule personne au monde que je peux haïr autant que je l'aime.
Je ne comprends pas. Comme si c'était normal, je dépose un baiser sur son front sans réfléchir.
- Euh merci, couine-t-elle.
Merci de quoi ? De t'avoir dépouillée de ta bagnole ? De rien, alors. Et je ne parle même du tatouage fait dans le shop le plus miteux du Queens.
J’ai plus d’un million d’abonnés sur Instagram, pourtant je suis plus seule que jamais…
Super livre. Jamaus déçu par cette auteure.
Je t'aime plus que la nuit aime la lune, dit-il.
Quand je me vois, assis contre un grillage en train de chialer, je me rends comnpte que dans « tomber amoureux », ce n'est pas pour rien qu'on dit « tomber ».
Ce que je n'aime pas ? Elena. Ce que j'ai envie de manger ? Elena.
Mais qu'est-ce qui peut bien empêcher la déesse de la nuit de dormir ?
- Donc, tu veux que je les braque en uniforme ?
- Mais oui, les mains en l'air, bande de nazes ! Mais pas avec ton zizi, hein ?
- Bon, sinon, en plus de la sienne, tu veux manger combien de saucisses ?
Comment ils ont réussi à démarrer sans la clé ? se demande -t-il en grimpant sur la selle
- Tu vas où ?
- Les chercher? Tu veux encore venir ?
- Ca va pas ? Je grimpa là-dessus, je ne suis pas un livreur Uber Eats !
Mais comme pour le vieux Jo, je n'ai pas besoin d'un juge pour savoir que mon problème est d'être amoureux. Et ça ne changera pas, parce que j'assume.
- Celle que tu connaissais n'est plus. Tu devras te faire à la nouvelle Nott, celle qui transpire l'humain et l'assume pleinement. Je t'aime, Mane, et tu vas maintenant devoir faire un choix. Nott ne reviendra pas. Jamais! Mais je serais là pour toi, toujours...
J'observe ce grand type baraqué qui laisse ses larmes couler sans les cacher. Il se tient droit, à quelques mètres de moi, et sa respiration est saccadée par les sanglots qu'il retient. L'amour que j'éprouve pour lui n'est pas d'hier. Je le sens, même si j'ai oublié. Mon cœur, lui, sait.
Je ne réponds pas. À la place, je tire sur la cigarette avec trop de force et j'avale la fumée plus vite que mes poumons ne peuvent le supporter. Résultat, je tousse à en avoir la vision troublée par des larmes. Quel con!
Je balance la clope dans le vide sous mes pieds.
- Ça va, mec? Envoie Kvasir dans mon dos, inquiet.
D'un signe de la main, je lui réponds qu'il ne faut pas m'emmerder. Je m'étouffe si je veux !
Je reprends mon souffle et essuie mes joues. Peut-on tomber plus bas?
Je tente de respirer calmement. Elle va revenir...
Au delà de toute cette folie, j'ai honte. Je tire sur le col de mon pull pour mettre mon nez dedans et je prends une bouffée d'air dans les mailles. Je sens son parfum. Et j'ai honte d'adorer ça.
- Ces papillons sont magnifiques... souffle-t-elle.
Trois de ces saloperies effectuent une danse frénétique quelques mètres au-dessus de nos têtes. Ella les observe comme s'ils étaient un don des dieux. Moi, j'essaie de respirer normalement. C'est quoi ce délire? Est-ce que je dors encore ? Est-ce que ce satané Marchand de sable va venir me hanter quand je suis éveillée maintenant ?