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Citations de Gaia Alexia (318)


« Des larmes coulent sur les joues de ma lionne, mais elle se tient droite et fière, comme d'habitude. J'ai toujours eu honte de pleurer devant les autres, mais cette fois, c'est différent. Parce que j'enterre mon ami et que ça me flingue.
Je respire un coup. Je n'arrive plus à observer personne. Les Hills, Solis et Lucas... Tanya non plus. Si Elena ne lui tenait pas le bras, je suis certain qu'elle s'effondrerait, dévastée. Comment tout peut-il partir si brusquement en vrille ?
Je jette mon regard vers la tombe. S'il avait su qu'il finirait là, est-ce qu'il aurait changé quelque chose ? Pense à autre chose ! Je détourne la tête et croise l'expression encourageante de ma lionne, son père juste derrière elle me dévisage avec insistance. Je crois qu'il est temps...
L'espèce de curé qui mène la cérémonie m'a demandé hier si je voulais dire quelques mots. J'ai hoché la tête parce que ça me paraissait être la chose à faire sur le moment, mais maintenant que je suis là, devant tous ces gens, la pression monte. Ce n'est pas parce que j'avais enfin réussi à lui parler que je vais y arriver maintenant. Qu'est-ce qui t'a pris ? »
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« -Tu me manques… souffle-t-elle.
J’embrasse ses cheveux sans pouvoir lui répondre. Mais elle comprend, parce qu’elle se serre un peu plus contre moi en me volant un autre gémissement de douleur. Elle arrête aussitôt.
-Pardon, Teag…
-C’est rien. Ça va, bébé, panique pas. C’est juste les côtes, je chuchote, le plus bas possible.
Je baisse à peine la tête et la regarde. Ses yeux laissent fuir des larmes. Je les vire de là, elle remonte un peu et m’embrasse. Elle le fait comme si j’étais son air, comme si c’étais la dernière fois. Et j’ai tellement peur que ce soit le cas.
-J’avais peur que tu m’en veuilles… que tu me repousses et…
-Jamais, je coupe. Tu sais que je…
...je t’aime trop pour ça ! Mais je suis incapable de le dire, bordel. Les mots restent coincés en moi et me labourent le cœur. Je serre les dents.
Ma lionne me sonde en attendant la suite. Si je ne lui dis pas maintenant, je n’aurai certainement pas d’autre occasion. Mais ça ne vient pas. Alors, je ferme les yeux pour contenir la colère que ça engendre. Je n’insiste pas plus. Même à Solis, je ne les ai jamais lâchés, alors pourquoi ce serait plus facile avec ma lionne ? »
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«Devant nous, une jolie BMW se gare. Ou elle sort du lavage, ou elle est plus que neuve. Le conducteur en sort un instant plus tard. Sophie ! Eh bien, son père a été rapide.
-Pff… Je ne peux plus la voir, c’est officiel, lâche Elena à côté de moi.
-Pas mal, sa caisse…
Je sors mon portable de ma poche, je la prends en photo.
-Qu’est-ce que tu fais ? me coupe ma lionne.
-Mmh, rien.
J’envoie le cliché à Benito avec pour légende :
**Ta meuf a une nouvelle caisse, mon gros**
Il me répond un instant plus tard :
**On partage tt elle et moi, elle le sait juste pas encore**
J’explose de rire. Elena se penche pour lire et ouvre la bouche.
-Non… Vous allez pas…
-Pas moi, lui, je coupe.
Elle explose de rire. J’adore la voir comme ça.
-Je vous kiffe tous les deux. »
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« Tu va me manquer maman… c’est te quitter toi qui est le plus difficile, parce que est laisser derrière moi les plus beaux moments de mon enfance… Je ne t’ai jamais vraiment remerciée de m’avoir sauvé. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à toi. »
Je sors mon portable. Solis me répond, et je lui répète tout ce que je pense en chialant comme un putain de môme. Mais avec elle, je serai toujours ce gamin battu qu’elle a secouru. Elle sera toujours ma mère.
-Je t’aime, maman… Promis, je t’appelle tous les jours, articulé-je, la gorge serrée.
-Je t’aime, Teag… Bon voyage !
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-Et n’oublie pas que je serai toujours là pour toi.
Il se redresse, et ses mains viennent se poser sur mes joues au moment où quelques gouttes de pluie commence à tomber. Il essuie mes larmes, je repousse ses cheveux de son beau regard gris.
-Je t’aime, Elena
Je ne peux m’empêcher de sourire. Enfin il prononce ces mots que j’attends depuis des mois…
-Je n… ne veux pas te perdre… mais … si tu doit partir pour être heureuse, alors vas-y.
-Je ne peux pas partir sans toi… t’es mon seul rempart de ce monde de fou.
-Je serai pas toujours capable de te protéger de tout… regarde où j’en suis aujourd’hui. Réplique-t-il.
-Et moi, je ne serais pas toujours un bon soutien… Mais à deux, on est plus fort
-Je t’aime tellement, Elena Hills…
-Je t’aime, Teagan Doe…
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Ses ongles sont dans ma peau et je vois une veine pulser dans son cou. Son souffle tiède vient se perdre sur mon visage. On parle ma langue : Le silence.
Ma peau tatouée jure avec la sienne. J’aime cette vision. J’ai l’impression de ne pas pouvoir la salir avec ce que je suis.
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J’espère que le message a été suffisamment clair : Elena, tu ne las touches pas. Jamais. Ni pour la haïr un peu trop, ni pour l’aimer un peu trop.
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C'était comme une bulle où rien ne pouvait nous déranger. Juste nous, pendant un instant volé.
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D'ailleurs, quand j'y pense, on forme une belle équipe de bras cassés : une ex-grosse complexée, un espèce de Mexicain beau parleur et une gothique satanique. Il manque plus que la racaille qui sort de taule et on a un début de série.
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- Quoi?
- Il parle de complot, il implique le chef d'État, c'est n'importe quoi.
- Mais et si c'était vrai ?
- Mademoiselle... Le président de la République française couvre son fils qui assassine son Premier ministre et il fait accuser le chauffeur ? Sérieusement ? Même le pire scénariste ne pourrait pas pondre une merde pareille.
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Ça m’a manqué, putain. Elle me serre contre elle. Solis, elle sent toujours pareil. Je la connais par cœur, cette odeur. C’est celle de ma mère
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Je suis un trou du cul d'orphelin
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Mona et Béni me regardent, bouche bée, Merde, qu’est ce qui ne va pas ?
Parfaite ! Tu es parfaite, ma voisine me dit avec une larme à l’œil.
Oh mon Dieu ! Si j’avais eu… Commence Béni
Des centaines d’années de moins ? Je le coupe.
Il explose de rire et acquiesce.
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-Tu vas la laisser partir comme ça ? enchaine-t-il. T'es con ou tu l'fais exprès ?
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-J'espère que t'ouvriras pas les yeux a 80 ans alors qu'il te restera qu'une dent sur deux. Si tu ne te réveilles pas, tu seras tout seul, gamin. Personne la remplacera jamais.
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On rencontre de belles âmes, puis on les perd de vue, c'est ainsi que va la vie. Parce que chacun choisit son propre chemin.
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-T'es en panne, ma jolie, lance-t-elle avec un air railleur de gros beauf.
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Il n'est jamais facile d'admettre qu'on a besoin d'aide, encore moins de remercier ceux qui nous l'apportent.
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-Il faut croire que vous avez tiré une carte "libérée de prison" pour cette fois... soupiré-je
-Ah ! pour une fois que la chance est de mon côté... Je passe par la case départ et je touche 20 000 euros aussi ?
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Elle continue de l'insulter entre mes doigts en se débattant comme elle peut. Elle est magique. Absolument pas sortable, mais magique.
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