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Citations de Gaëlle Josse (1856)


Je songe à cette nécessaire innocence qui nous habite lorsque nous voulons croire celui, celle que nous aimons. Si l'amour ne s'accompagne pas d'une totale confiance, il n'est pas. Il est aventure, parenthèse, emballement, caprice, arrangement, plaisir, loisir. Croire en l'autre suppose l'abandon de nos résistances, de notre défiance. Don total qu'on veut croire réciproque. Si, à l'instant de la rencontre, cela n'est pas, nous ne savons pas aimer. Si notre voix ne vacille pas, ne tremble pas, nous ne savons pas aimer.
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Je n'ai qu'un peu de beauté à offrir au monde, celle du tremblement d'une flamme dans la nuit. Peut-être est-ce dérisoire, mais c'est mon seul talent. Je ne veux plus peindre à la lumière du jour, qui ne sait éclairer que terreur et désolation. C'est au creux de mon atelier, dans ce refuge, que je cherche à donner vie à cette lumière qui m'appelle et qui m'accompagne.
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Aucun miracle ne les attendait ici, sauf celui dont ils seraient les seuls artisans. Un travail dur et mal payé dans le meilleur des cas, un logement insalubre et bruyant, mais la liberté, et la possibilité d'un nouveau départ.
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Si l'amour ne s'accompagne pas d'une totale confiance, il n'est pas. Il est aventure, parenthèse, emballement, caprice, arrangement, plaisir, loisir. Croire en l'autre suppose l'abandon de nos résistances, de notre défiance. Don total qu'on vent croire réciproque.
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Ce vertige, à chaque fois, devant cette surface vierge. Tout y est possible. Elle attend le geste, la main accordée au souffle, comme une fécondation. Et cette question, la même depuis si longtemps. Saurai-je donner vie aux scènes qui m'apparaissent en songe?
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Nous voici déjà dans la semaine sainte ; le premier office des ténèbres vient d'avoir lieu. La beauté triste, poignante, de ces chants qui s'élèvent sous la voûte m'atteint au plus profond de moi. En de tels instants, je me sens, plus que jamais, humble et pauvre pêcheur, éternel pèlerin sur la route des hommes. A la fin de l'office, on éteint les cierges et ne reste que l'écho des voix. Nous sommes à la lisière de l'ombre et du feu, du souffle et du silence, c'est ce que je tente de montrer sur mes toiles. J'y vois le sens de notre condition humaine, sans cesse oscillant entre la joie et la peine, la bonté et la haine, la main tendue et le poing fermé, les élans les plus généreux et les pensées les plus noires.
Je m'aperçois que la nuit, à la lueur d'une simple torche, d'un brasero ou d'une chandelle, tout s'apaise, la ferveur du jour s'est tue, notre frénésie ralentit, nos passions s'assagissent. Ne reste que l'essentiel, une main, un geste, un visage. C'est ce que je poursuis en peignant, et rien d'autre désormais. De l'obscurité émerge une étrange vérité, celle de nos coeurs.
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Et s’ouvre la Porte d’Or… Pour beaucoup, elle n’aura été qu’un portail grinçant et ils n’auront cessé de l’embellir pour les générations à venir. Car aucun miracle ne les attendait ici, sauf celui dont ils seraient les seuls artisans.
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Pendant quarante-cinq années –j’ai eu le temps de les compter-, j’ai vu passer ces hommes, ces femmes, ces enfants, dignes et égarés dans leurs vêtements les plus convenables, dans leur sueur, leur fatigue, leurs regards perdus, essayant de comprendre une langue dont ils ne savaient pas un mot, avec leurs rêves posés là au milieu de leurs bagages.
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C'est moi qui le premier avait parlé d'un enfant avec elle. Un modelage commun de chair, d'âme et de sang. Une démultiplication de nous-mêmes, tangible, vivante, qui nous inscrirait dans l'éternité en nous rendant immortels.
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C'est moi qui le premier avait parlé d'un enfant avec elle. Un modelage commun de chair, d'âme et de sang. Une démultiplication de nous-mêmes, tangible, vivante, qui nous inscrirait dans l'éternité en nous rendant immortels.
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[...] Ce sont des hommes que l'Amsterdam convoyait à destination des plantations espagnoles d'Amérique.
Je ne sais si cela est juste de transporter des êtres semblables à nous, tels des sacs de noix de muscade ou des tonneaux de cannelle.
Nos voyageurs rapportent qu'en ces endroits, les femmes enfantent de la même façon que nous, dans le scris et dans le sang. Leurs nouveaux-nés ressemblent aux nôtres, exception faite de leur couleur, et elles les nourrissent vec grand soin, paraît-il.
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[...] Le négoce est chose parfois difficile. Gardez la douceur de vos sentiments pour ceux de votre sang, et votre considération pour ceux de votre rang.
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[...] Nous sommes les commerçants les plus puissants en ce monde. Qui ne se sentirait plein d'orgueil, sachant la part qu'il y prend ? C'est sur mer que notre domination s'est établie, car nous y sommes habiles.
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[...] Ce sont les événements qui me sont personnels que je voudrais évoquer ici, aussi difficile cela soit-il. Pour le reste, je pense que les historiens s'en chargeront.
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[...] Il me reste neuf jours, pas un de plus, avant que les hommes du Bureau fédéral de l'immigration ne viennent officiellement fermer le centre d'Ellis Island. Ils m'ont prévenu qu'ils arriveraient tôt, très tôt, vendredi prochain, 12 novembre. Nous ferons ensemble le tour de l'île et nous procéderons à l'état des lieux. je leur remettrai toutes les clés que je possède, portes, grilles, entrepôts, remises, bureaux, et je repartirai ave eux vers Manhattan.
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[...] C'est par la mer que tout est arrivé.
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C'est la lumière du soleil montant, celle des promesses du jour, que j'ai voulue pour ce tableau. La journée n'est pas encore écrite, et ne demande qu'à devenir. Ce sont mes heures préférées, j'aime leur reflet dans le miroir de Venise où l'écho de nos silhouettes se perd dans les dorures.
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Avec le temps, ce sont nos joies d'enfant que nous convoquons le plus facilement dans nos souvenirs, elles nous accompagnent avec une rare fidélité. Retrouver ce que nous avons éprouvé dans ces moments demeure une source de félicité que nul ne pourra nous ravir. Le cours de nos vies est semé de pierres qui nous font trébucher, et de certitudes qui s'amenuisent. Nous ne possédons que l'amour qui nous a été donné et jamais repris.
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La vie ne ressemble pas à l'idée que nous en avions, et il nous appartient de savoir accepter notre sort. Je sais qu'il me reste un long chemin à parcourir pour trouver la paix, et ces propos que je m'efforce de tenir parlent à mon esprit, mais ils n'apaisent ni mon coeur, ni ma chair.
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Depuis l’enfance, je redoute la nuit. La lumière qui décroît dans le ciel, l’ombre qui tombe à terre en dévorant les couleurs et en assourdissant les formes, m’emplissent d’inquiétude. Et en dépit de l’âge qui devrait me rendre raisonnable, je ne parviens pas à faire taire cette inquiétude.
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