Geneviève Senger

C'est mignon les enfants. Je me souviens avoir lu cette historiette enfant et là je viens de la relire. Les 5* sont beaucoup par nostalgie. J'adore ce livre.

Voilà un roman "Terre de France" qui évoque la vie d'un instituteur en Alsace entre les deux guerres, avec tous les désastres et tous les secrets que pouvait comporter cette époque. Les personnages sont attachants, mais le livre comporte pas mal de redites et de longueurs, et, je trouve, pas suffisamment de descriptions de la nature. Au final, le livre se lit bien, et l'intrigue est intéressante.

Noël à Strasbourg... Le meurtre d'une jeune fille d'origine asiatique est commis dans un pub de la ville ; est-ce le premier d'une longue série ? Jules, un lycéen très affecté par le meurtre de Lan, se lance dans l'enquête, guidé par son intuition.

Un policier proche du thriller, avec une bonne accroche. Mais le dénouement est un peu rapide et simple. Le roman est à conseiller dès la 4e-3e.

"Petits meurtres en petite France" est un polar jeunesse qui débute d'une façon très angoissante et bien maîtrisée mais le dénouement de l'histoire et la révélation du visage de l'assassin tombent un peu à plat.
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Après un début un peu lent, car ressassant les événements passés, la seconde partie du roman devient tout à fait intéressante car elle propose une excursion dans les terres indiennes : [...]
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Nous sommes en 1918 et Adrien, qui se fait soigner de ses blessures à l'hôpital de Phalsbourg en Moselle, va pouvoir faire ses adieux à Maria, celle qui l'a soigné, et rentrer chez lui.

Près de Rocamadour, Adèle attend celui qui lui est promis, Adrien. D'abord inquiète de ne pas avoir de nouvelles, elle est vite soulagée de savoir qu'il va enfin rentrer. Et malgré ses blessures, Adèle est prête à épouser Adrien.



Le contexte historique d'après-guerre est ce qui m'a attiré en premier lieu.

Les conséquences de la première guerre mondiale sont sévères. La der des der, dit-on pour se rassurer. Parce qu'ils reviennent blessés les soldats, quand ils reviennent, blessés dans leur chair mais surtout dans leur âme. Et ces blessures ne seront pas sans conséquence pour le reste de la population, qui doit faire avec ceux qui reviennent. Heureusement qu'ils reviennent. Quoi que...

Ne valait-il pas mieux pour certains d'entre eux de trouver la mort plutôt que d'être sauvés ?



Adèle est une jeune femme honnête et fidèle à ses valeurs. Elle fera tout pour suivre le chemin qui a été tracé pour elle, en travaillant dur pour faire face aux épreuves. Sa résilience est admirable, mais quelle tristesse de voir ce qu'elle est obligée de subir. Adrien est revenu, mais il n'est plus le même, Adrien n'a que faire d'Adèle. Arthur, son frère, si proche de lui auparavant, ne le reconnaît pas non plus. C'est une lente descente aux enfers pour Adrien mais aussi pour ses proches.



Le contexte historique est dur, la pauvreté est là, les choses changent, les gens attendent du changement. Comment gérer quelqu'un qui perd peu à peu la tête dans ce contexte? La psychologie des personnages est bien travaillée dans ce roman court. C'est à fendre le cœur. Il est question de blessures, de folie, de délaissement, et d'amour.

J’ai passé un agréable moment de lecture. Pourtant, cette histoire ne sera pas placée dans mes coups de coeur.



Le contexte est bien dépeint. Je retrouve les paysages normands, l’ambiance rurale et d’après-guerre : les métiers artisanaux sont bien à l’honneur. Caen est au centre de ce roman, j’aurais aimé lire davantage de descriptions sur la destruction de cette ville normande. L’auteure reste assez superficielle sur ce côté-là.



Les faits historiques sont bien présents. Geneviève SENGER évoque les Résistants, les Collabos, les braves et « les lâches ». Des événements du passé sont inclus dans le récit, lui apportant vraisemblance et réalisme. Cependant, je n’apprends pas de connaissances nouvelles avec ce récit. Sauf pour le refusant.



Joachim est un Allemand, un refusant. Il a combattu en Ukraine : il a participé aux fusillades et à la mise à mort des populations locales. C’est un fait qui me bouleverse et qui rend le personnage humain et attachant par sa simple opposition et par la réflexion qu’il mène contre cet embrigadement hitlérien. Pourtant, je regrette que son personnage et son cheminement ne soit pas plus présent et pas plus développé dans cette histoire.

Les faits relatés ici restent tout en discrétion et en pudeur. Il n’y a aucun élément violent dans ce roman.



Les personnages d’Arthur et de Rose m’ont moins séduite. Ils m’ont paru superficiels ou caricaturaux avec des actions simples et parfois démunis d’intelligence et de raison.

Les personnages de l’architecte, de Madeleine, de la sotte du village sont très attachants : ils auraient mérité une place plus importante dans cette histoire. J’aurais aimé les côtoyer davantage tant leur problématique m’a émue et touchée.



Claire est une héroïne malgré elle. J’ai suivi son histoire avec un certain intérêt.



Geneviève SENGER tint sa promesse avec ce roman : elle met à l’honneur ces prisonniers de guerre qui ont participé au déminage des terres côtières après le débarquement des Américains et des Anglais. J’ai particulièrement aimé la thématique de la construction d’une nouvelle Europe et l’envie de former avec l’Allemagne un couple solide et respectueux l’un de l’autre. Dépasser la guerre, surmonter sa haine de l’ennemi passé pour construire un nouveau monde : voilà un beau message.
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Attention polar pour ados et adultes : la carte postale de Strasbourg en capitale de Noël est terminée ! Dans ce roman les lieux touristiques de la ville sont plongés dans une barbarie engendrée par une série de crimes dont les victimes sont exclusivement des filles asiatiques. Une enquête menée certes par les policiers du quartier de la place de l’Etoile mais aussi par un lycéen qui côtoyait les victimes; à partir de 14 ans .

Jeanne est attachante et j’ai apprécié suivre son évolution au sein de cette famille Bellanger. On assiste à l’ascension de cette jeune femme, on découvre aussi la vie quotidienne avant et pendant la Première Guerre mondiale, notamment en Normandie, entre Deauville et Trouville. J’ai apprécié la plume de Geneviève Senger que je n’avais encore jamais lu.
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Nous allons suivre le destin de Salomé de 1901 à 1933. Elle est alsacienne sous la domination allemande. Elle nous conte son enfance, son mariage, sa liaison, la naissance des enfants… et le pétrole alsacien. Après la première guerre, c’est le départ pour Los Angeles et la vie loin de son Alsace, la découverte du cinéma muet et toujours sur fonds de production de pétrole. La première partie m’a plu, la seconde beaucoup moins. Je l’ai trouvé moins crédible et les thèmes abordés ne semble pas refléter les préoccupations de l’époque.

Je ne connaissais pas du tout Geneviève Senger une auteure alsacienne, et ma curiosité l'a emporté . Une belle découverte !

Ceux qui aime les sagas familiales ne seront pas déçus. Une belle histoire qui se passe entre 1900 et 1920. On suit Jeanne une jeune fille qui aime laver le linge, le repasser, une lavandière, qui va transmettre son savoir. La vie ne l'a pas toujours gâtée, mais elle fera la rencontre de Hector Bellanger ce qui va tout changer.

En 1920 , deux Christkindel ,Adam et Gaspard naissent un soir de Noël en Alsace dans une église.

La population est très croyante pour eux c'est un cadeau de Dieu.

Ces deux enfants sont confiés à Lisele et Antonin Klein qui viennent de perdre leur bébé François.

Lisele nourrit les deux nourrissons car c'est la seule au village à avoir du lait.

On connaît la mère d'Adam , mais qui est le père ?

Quant à Gaspard , qui est le père ? Qui est la mère ?

Deux enfants différents , l'un est gentil doux , l'autre doté d'une voix extraordinaire aime être le premier, le centre de l'attention , d'où conflit......



Un très bon livre nous détaillant leurs croyances religieuses, leurs coutumes , leur patrimoine , leur dialecte alsacien, la vie à la ferme et le travail du verre.



J'ai beaucoup aimé ,un bon moment de lecture , un bon livre du terroir comme Geneviève Senger en a le secret.

Ariana est une femme heureuse. Elle a tout: un mari aimant, deux chouettes enfants, un blog qui tourne vraiment bien. Et voilà qu’elle vient d’hériter d’une maison à la campagne! Alors qu’elle aime la ville, les réseaux sociaux, elle ne sait pas bien ce qu’elle va en faire.



Mais sa vie bascule suite à un événement soudain, et lentement, elle va devoir apprendre à vivre autrement…



Nous voilà en plein dans un roman doux, à lire sous un saule pleureur, dans une chaise longue, une rivière glougloutant pas loin. C’est tout à fait le rythme qu’il faut pour découvrir cette histoire.



Nous avons affaire à une jeune femme, au premier abord plutôt frivole, mais qui en profondeur a une histoire bien plus compliquée.



Au fil des chapitres, ses souvenirs font peu à peu surface, nous offrant un panorama plus complexe que celui qu’elle nous avait présenté au départ.



Bon, j’ai eu un peu de mal à me mettre dans l’histoire. Les premiers chapitres me donnaient envie de détester Ariana. Pourquoi? Je la trouvais très nombriliste, très égoïste, et totalement détachée de la réalité. Un caractère que j’appréciais vraiment peu.



Heureusement, son comportement s’améliore peu à peu tout au long du livre.



L’auteure nous décrit une très belle région, réussissant même à nous donner envie d’aller s’y installer sur le champ. Un temps ensoleillé, un petit village agréable, une nature environnante foisonnante, tout y est pour nous offrir du soleil sur un plateau!



Pour autant, et bien que l’histoire prenne un tour plus intéressant durant la seconde partie du livre, je suis un peu restée sur ma faim. Je n’y ai pas trouvé la profondeur que j’aime.
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Un roman feelgood cette semaine sur fond de nouveau départ et de prise de conscience. Ariana m'a vraiment agacée sur les première pages. Elle est superficielle, frivole et très très très égoïste. Mais, je crois que c'est fait exprès par l'auteur qui va peu à peu nous faire découvrir LA Ariana qui se trouve sous la couche de vernis et qui, en réalité, n'est pas si idiote qu'elle en a l'air. Et ça marche très bien 😊.

J'ai fini par m'attacher et l'aimer. Les personnages sont vraiment très bien construits et tout en finesse.

L'écriture est maîtrisée et @genevievesenger17 nous emmène subtilement là où elle le veut sans même que l'on s'en rende compte. Au fil des pages, cette héroïne, un peu trop (énormément même) dans le paraître se dévoile et m'a séduite 😍😍😍

Pas de coup coeur mais une très belle découverte avec cette auteure
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Ariana ou Nanablue pour ses très nombreux followers sur les réseaux sociaux est une jeune quadra dynamique une influenceuse chouchoutée par les marques. Pourtant quand sont mari fait un AVC quand sa tante lui lègue sa maison dans le Lot, tout bascule dans sa vie et elle doit faire face à son passé... le premier amour est-il éternel? c'est ce avec quoi elle va devoir composer tout au long de ce roman, en plus de la crise d'adolescence de sa fille et du caractère solitaire de son fils...

Qui sont ces gens autour d'elle? connait-elle vraiment sa famille et comment vivre avec ce passé qui refait surface au moment où elle ne l'attendait pas...



Un très joli roman sur le déni, la fuite, et en même temps la recherche, la bienveillance, la compréhension, l'amour, le partage...



Quelle vie veut elle vraiment vivre? et ses enfants, son mari?



Derrière un premier abord léger, ce roman pose des questions existentielles, il remet en question les certitudes que l'on peut croire bien fondées à un moment de notre vie et qui plus tard perdent leur sens...

Tout est relatif, chaque personne a son point de vue et ce roman permet à merveille d'en prendre conscience...

Le premier amour est-il éternel ? - Geneviève Senger

Aux éditions La presse de la cité (22/04/2021)

Thèmes abordés : Réfugiés - Amour - Séparation



Résumé :

Quarante ans, et tout sourit à Ariana, blogueuse à succès dans la mode. Séduisante en diable, mais fidèle depuis vingt ans à son tendre Edouard, deux beaux enfants, une soeur complice, un appartement à Montmartre. Pour rien au monde elle ne renoncerait à ce bonheur-là, aussi pétillant et grisant qu’une coupe de champagne.



Oui, la vie est belle ! Et pleine d’inattendu…



Car Ariana devient la propriétaire de l’Orée, belle demeure toute cernée de roses. Un héritage bien encombrant, d’autant que le Lot est très loin de sa chère capitale…



Et pourtant c’est ici, près de Cahors, au coeur de la campagne, qu’Ariana voit resurgir le souvenir de celui qui fut son premier amour.



Tout lui revient en mémoire. Et c’est une vraie tornade !



Mais n’est-il pas trop tard ?







Merci à Netgalley et aux éditions La presse de la cité de m'avoir permis de lire ce livre.



Je n'ai pas été trop emballé par ce roman malgré un résumé attirant.



J'ai trouvé qu'on partait un peu dans les sens. Le fil conducteur apparait au milieu voire la fin. Le début est long, On s'attarde beaucoup au début sur les différents personnages et la future maison.

L'héroïne n'est pas si présente que ça.



Toutefois, les sujets abordés sont intéressants, ils sont lourds pour ceux qu'ils les vivent. L'auteure exprime correctement les ressentis des personnages mais très peu sur Ariana qui est focalisée sur elle-même.



En bref, c'est une lecture mitigée malgré une plume de l'auteure fluide.
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Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Premier amour est-il éternel ? », roman de Geneviève SENGER. Etant une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu tous les ouvrages, je me suis empressée de découvrir ce dernier roman, d'un genre très différent des précédents, qui m'a agréablement surprise.



Geneviève SENGER nous présente Ariana, la quarantaine, qui vit heureuse à Paris avec Edouard, son époux cardiologue et leurs deux enfants.

Ariana est bloggeuse dans le domaine de la mode, elle est belle et très connue des réseaux sociaux.



Lorsque sa tante décède et lui lègue un manoir à Cahors, la vie de notre héroïne est bouleversée et des souvenirs douloureux du passé ressurgissent à sa mémoire.



J'ai beaucoup aimé ce roman contemporain, frais et fort agréable à lire, dont les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine. Je l'ai lu d'une traite.



Dans cet ouvrage l'auteure aborde divers thèmes tels que l'amour, les histoires de famille et de couples, l'adultère, les relations mère/adolescents, les secrets, les changements de vie....



Je le recommande aux amateurs de « feel-good » qui passeront, comme ce fut le cas pour moi, un bon moment de lecture.







Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


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Une saga incroyable, la vie des Alsaciens, tiraillés entre la France et l'Allemagne, entre les différentes lois en vigueur selon le pays auquel ils appartiennent, entre les religions catholiques, protestantes et juives, entre amour, passion, haine, trahison et ambition... Tout y est. L'histoire de 2 familles, les Ziegler et les Weber qu'un secret de famille lie.



1870 en Alsace, 2 sœurs Lucile et Louise Heim, filles d'un manufacturier textile, l'aînée Lucile est promise par son père à Lazare Weber, fils de pasteur et brillant polytechnicien. Le jeune homme est fou amoureux de sa promise Lucile, mais cette dernière rencontre un Américain négociant en coton, c'est le coup de foudre, elle s'enfuit avec lui en Louisiane. Fâché à jamais contre sa fille aînée, l'ambitieux Mr Heim va donc obliger sa cadette, Louise, à épouser Weber en qui il fonde tous ses espoirs pour faire prospérer son affaire. Louise est donc contrainte de devenir Mme Weber sans vibrer d'amour pour lui ; dépité Lazare Weber accepte néanmoins le mariage, la filature s'offre à lui, il veut en faire un empire. Pour l'aider dans sa tâche il fait appel à son ami de toujours Arthur Ziegler, ouvrier syndicaliste et catholique à qui il doit la vie. Louise n'aura qu'une idée en tête, prendre sa revanche contre son père qui l'a sacrifiée, contre son mari qui l'a délaisse et contre sa sœur qui lui écrit de Louisiane et à laquelle elle ne répondra jamais.



Une merveilleuse saga ou les Weber étrangement liés aux Ziegler vont traverser les trois guerres successives avec l'Allemagne.



Un siècle d'Histoire où nous allons donc suivre la branche européenne et retrouver la branche américaine, émigrée en Louisiane.



Une valeur sûre, un excellent roman.
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Le premier amour est-il éternel ? - Geneviève Senger - Presses de la Cité : En librairie depuis le 22 avril 2021 !



C'est à cette question que devra répondre Ariana, quarante ans, installée, heureuse et épanouie, quand resurgit dans sa vie son tout premier amour... Tout lui revient : la rencontre, les premières étreintes, leurs séparation... Car trop jeunes. S'il n'est pas éternel, le premier amour n'offre-t'il pas l'illusion d'une seconde jeunesse ?



Parisienne de toujours, Ariana vit avec son mari, cardiologue, et leurs deux enfants. Elle est bloggeuse, influenceuse dans le domaine de la mode, et mène sa vie tambour battant. Elle partage avec sa demi-soeur Sophia un lien très fort. Sa grand tante, décédée, lui laisse en héritage sa propriété dans le lot, à Cahors. Qu'en faire ? Ariana ne se voit pas y vivre, citadine jusqu'au bout des ongles, jusqu'à ce que son mari soit victime d'un infarctus.

Cap sur Cahors : nouvelle vie - plus saine -, nouvelles priorités ! Sophia décide de les suivre et prend un appartement dans la vieille ville. Ariana, elle, est quelque peu bousculée par ces changements, d'autant que son père se joint à eux sous prétexte de connaître mieux ses petits-enfants ! Un jour, Sophia, qui a ouvert une sorte de bibliothèque pour tous avec son immense collection de livres lui apprend qu'elle a vue Mansour, le premier amour d'Ariana... Chrétien d'Orient, demandeur d'asile, journaliste devenu ouvrier agricole, ils s'étaient rencontrés à quinze ans. Il n'a pas voulu qu'elle gâche sa vie pour lui, selon ses propres mots.

Alors, Ariana a oublié. Maintenant tout lui revient en mémoire. C'est une vraie rafale. Que choisira-t'elle ? Osera-t'elle tout quitter pour aller au bout de ce premier et intense amour ? Et par quelle incroyable coïncidence, Mansour et elle se retrouvent-ils dans la même ville plus de vingt-cinq ans après leur rencontre ?



Une histoire incroyable, bouleversante, un roman qui m'est allé droit au coeur. On y retrouve l'évolution d'Ariana de (sa renaissance après la chute vertigineuse de sa vie à la suite de la séparation de son premier amour par son père je ne vous en révèle pas plus...) ! Un livre à lire ! On passe par tous les sentiments. Un livre percutant, profond, qui nous fait réfléchir sur le sens de nos vies...



Bonne lecture à vous toutes et à vous tous.



Née à Mulhouse, Geneviève Senger se consacre depuis de nombreuses années à l'écriture. elle a publié plusieurs romans au Seuil-La Martinière, dont La Mémoire du lièvre (2007), et aux Presses de la Cité Les Larmes de l'Espoir, Un coeur entre deux rives, Le Roman d'Elsa et La Première amie.
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Le premier amour est-il éternel ? signe mes retrouvailles avec Geneviève Senger dont je n’avais lu jusqu’alors que des titres historiques. Dans ce roman très contemporain, l’autrice aborde dans ce roman des thèmes très actuels : le changement de vie, le veganisme, l’adultère, le deuil, la retraite, l’amour, les réfugiés, l’homosexualité, la précocité, les violences conjugales, le harcèlement.



Autant de thématiques intéressantes, certes parfois un peu survolées, mais qui s’intègrent très bien au récit par petites touches. Le thème de fond ici c’est bien sûr le titre du roman : Le premier amour est-il éternel ?



C’est à cette question que devra répondre Ariana, installée et semble-t-il heureuse et épanouie avec son mari, quand resurgit dans sa vie et totalement par hasard, son premier amour.



Tout lui revient alors : la rencontre en Syrie alors que son père est diplomate dans ce pays, les premières étreintes, leur séparation de force car trop jeunes. Le thème du premier amour, amour adolescent, n’est pas neuf bien sûr, on l’a déjà croisé dans bien des romans, mais il est joliment traité ici, avec beaucoup d’émotion.



Globalement, j’ai beaucoup aimé cette histoire que j’ai quasiment lu d’une traite, bien ferrée par la plume enlevée de l’autrice et par l’ambiance chaleureuse de ce récit.



Les personnages sont intéressants, plutôt bien dessinés et permettent à l’autrice d’aborder ces différentes thématiques. Dans l’ensemble, ils sont sympathiques et on a plaisir à les suivre tout au long du roman.



On pourrait reprocher à Geneviève Senger d’avoir voulu faire trop actuel en casant plein de thématiques qui sont souvent esquissés mais cela ne m’a pas dérangé car comme je l’ai dit plus haut, ils s’intègrent bien dans le trame du récit et ne tombent jamais comme un cheveu sur la soupe.



Au-delà de ces thèmes, je trouve que c’est une lecture détente idéale à faire en vacances. L’histoire est agréable, elle nous fait sourire mais nous émeut aussi, nous questionne également et cerise sur le gâteau, l’autrice nous fait voyager jusqu’à Cahors, une ville que je ne connais pas mais en refermant ce roman, j’ai vraiment envie d’y séjourner.



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