Citations de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (224)
Une telle réflexion appartient en soi à tous ceux qui, au lieu de se livrer entièrement à ce qui arrive, connaissent l'événement et sa nécessité.
Chez un être soumis, la passion est un moment qui l'effraie lui-même, dans lequel il se perd ...
Du cuivre au lieu de l'or, de la monnaie fausse au lieu de bonne peuvent être mis en circulation d'une façon isolée; on peut faire admettre à beaucoup de gens qu'une bataille perdue était une bataille gagnée, et d'autres mensonges sur des choses sensibles et des événements particuliers peuvent être rendus croyables pendant un certain temps; mais dans le savoir de l'esprit, où la conscience possède la certitude immédiate de soi-même, la pensée de l'illusion est entièrement à écarter.
L'esprit est donc conscience en général, ce qui comprend en soi-même la certitude sensible, la perception et l'entendement ...
La mer suscite ensuite la ruse, car l'homme y doit combattre un élément qui semble se soumettre tranquillement à tout, qui s'adapte à toutes les formes, et qui pourtant est terrible. Le courage y est essentiellement lié à l'intelligence, qui est la ruse suprême. C'est précisement la faiblesse de l'élément, cette façon qu'il a de céder, cette mollesse, qui cachent le plus grand danger. Le courage en face de la mer doit être ruse, car il a à faire à l'élément le plus rusé, le moins sûr et le plus menteur. Cette immense étendue est parfaitement molle, car elle ne résiste à aucune pression, même pas au souffle; elle paraît infiniment inocente, soumise, aimable et câline, et c'est justement cette facilité qui transforme la mer en élément le plus dangereux et le plus puissant.
Car si la connaissance est l'instrument pour s'emparer de l'essence absolue, il vient de suite à l'esprit que l'application d'un instrument à une chose ne la laisse pas comme elle est pour soi, mais introduit en elle une transformation et une altération.
L'individu se soumet aux lois, et sait qu'il trouve sa liberté dans cette soumission.
Le travail de l'individu pour ses propres besoins est aussi bien une satisfaction des besoins des autres qu'une satisfaction de ses besoins personnels, et l'individu atteint seulement la satisfaction de ses besoins personnels grâce au travail des autres.
La science ne peut s’organiser qu’à travers la vie propre du concept ; en elle, cette déterminité prise au schéma et collée de l’extérieur sur l’existence est l’âme du contenu accompli qui se meut elle-même.
Dans la vie courante, la conscience a pour contenu des connaissances, des expériences, des concrétions sensibles, ainsi que des pensées, des principes et de façon générale des choses considérées comme un donné existant ou comme un être ou une essence solidement établis et stabilisés.
Les époques de bonheur sont ses feuilles blanches .
Les époques du bonheur sont ses feuilles blanches
Ce qui est bien-connu en général, justement parce qu’il est bien connu, n’est pas connu. C’est la façon la plus commune de se faire illusion et de faire illusion aux autres que de présupposer dans la connaissance quelque chose comme étant bien-connu, et de le tolérer comme tel ; un tel savoir, sans se rendre compte comment cela lui arrive, ne bouge pas de place avec tous ses discours.
Die Darstellung seiner aber als der reinen Abstraktion des Selbstbewußtseins besteht darin, sich als reine Negation seiner gegenständlichen Weise zu zeigen, oder es zu zeigen, an kein bestimmtes Dasein geknüpft, an die allgemeine Einzelheit des Daseins überhaupt nicht, nicht an das Leben geknüpft zu sein.
Les pensées vraie et la pénétration scientifique peuvent seulement se gagner par Ie travail du concept.
Der Dogmatismus der Denkungsart im Wissen und im Studium der Philosophie ist nichts anderes als die Meinung,daß das Wahre in einem Satze, der ein festes Re-sultat ist, oder auch der unmittelbar gewußt wird, bestehe.
... la raison est l'opération conforme à un but.
Le vrai est le devenir de soi-même, le cercle qui présuppose et a au commencement sa propre fin comme son but, et qui est effectivement réel seulement moyennant son actualisation développée et moyennant sa fin.
Dans la mesure où chacun est reconnu comme une essence libre, il est une personne. C'est pourquoi le principe du droit peut s'énoncer aussi de cette manière : chacun doit être traité par autrui comme une personne.
Si le droit d'une autre homme est violé, chacun se sent immédiatement lésé, car le droit est quelque chose d'universel. Ainsi nous ne pouvons pas considérer une violation du droit comme quelque choses d'étranger.