Citations de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (224)
L'art,, la religion et la philosophie ne diffèrent que par la forme; leur objet est le même.
L’esprit est pensant : il prend pour objet ce qui est, et le pense tel qu’il est.
Toutes les choses sont contradictoires en soi.
La raison gouverne le monde et par conséquent gouverne et a gouverné l'histoire universelle.
Enfin, il y a deux autres objections qu'on pourra adresser a cette Philosophie de la nature, et que les physiciens ne manqueront pas de lui adresser c'est d'abord que Hegel mêle partout la démonstration physique des notions et des détermination logiques et ensuite, il y en a qui rejetteront, pour ainsi dire, en bloc sa physique, par là raison qui leur fait rejeter toute physique semblable à la sienne, par la raison, voulons-nous dire, que c'est une physique spéculative comme ils l'appellent.
En effet, comme la vie est la position naturelle de la conscience, l'indépendance sans l'absolue négativité, ainsi la mort est la négation naturelle de cette même conscience, la négation sans l'indépendance, négation qui demeure donc privée de la signification cherchée de la reconnaissance.
L'individu qui n'a pas mis sa vie en jeu peut bien être reconnu comme personne, mais il n'a pas atteint la vérité de cette reconnaissance comme reconnaissance d'une conscience de soi indépendante.
Se présenter soi-même comme pure abstraction de la conscience de soi consiste à se montrer comme pure négation de sa manière d'être objective, ou consiste à montrer qu'on n'est attaché à aucun être-là déterminé, pas plus qu'à la singularité universelle de l'être-là en général, à montrer qu'on n'est pas attaché à la vie.
D'abord, la conscience de soi est être-pour-soi simple égal à soi-même en excluant de soi tout ce qui est autre ; son essence et son objet absolu lui sont le Moi ; et dans cette immédiateté ou dans cet être de son être-pour-soi, elle est quelque chose de singulier.
Ainsi, le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie. Sans doute on peut se perdre dans un flux de mots sans saisir la chose. Mais la faute en est à la pensée imparfaite, indéterminée et vide, elle n'en est pas au mot. Si la vraie pensée est la chose même, le mot l'est aussi lorsqu'il est employé par la vraie pensée. Par conséquent, l'intelligence, en se remplissant de mots, se remplit aussi de la nature des choses.
C'est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l'externe et l'interne sont si intimement unis. Par conséquent, vouloir penser sans les mots, c'est une tentative insensée.
La religion est une forme, un mode de la conscience qui exprime comment la vérité est faite pour tous les hommes. La connaissance scientifique, au contraire est une forme particulière de vérité dans la conscience. Elle n'appartient pas à tous les hommes, mais à un petit nombre d'entre eux.
4° de couverture
La raison dans l'Histoire est un écrit central de la pensée de Hegel et le plus accessible de ses livres. Un ouvrage qui a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie moderne. Ici, le monde des Anciens et le Siècle des Lumières prennent fin. Dans une puissante vision synthétique, Hegel embrasse l'ensemble du réel sous tous ses aspects – conscience, politique, culture – et lui donne un nouveau visage. L'introduction de Kostas Papaioannou fournit les clés pour aborder l'œuvre du grand penseur de l' Aufklärung.
Il faut maintenant des signes, des matériaux, un mode d'expression où s'effacent la durée et la consistance, dont le caractère soit de s'évanouir aussitôt qu'ils sont nés. Or, cette disparition complète non-seulement d'une dimensions de l'étendue, mais de l'étendu totale, cette absorption complète de l'âme elle-même, sous le rapport de l'expression extérieure comme du sentiment intime, s'accomplissent dans le deuxième arts romantiques, dans la musique.
Enfin la science ne s'occupe que du nécessaire. Or, en laissant de côté le beau de la nature, elle abandonne par là même le nécessaire. Car le monde de celui de la nature est celui de la régularité et de la nécessité; celui de l'esprit, au contraire, et surtout de l'imagination est le règne de l'arbritaire et de l'irrégularité.
En outre l'absraction est la forme nécessaire de la science. Si donc l'art anime et vivifie les idées, la science leur ôte la vie et les replonge dans les ténèbres de l'abstraction.
La conscience constitue la sphère de la réflexion de l'esprit ou du rapport de l'esprit avec lui-même, en tant qu'esprit phénoménal. Le moi est le rapport infini de l'esprit avec lui-même, mais ce n'est qu'un rapport subjectif, ce n'est que la certitude que l'esprit a de lui-même.
La vraie vérité dans laquelle la vérité existe ne peut-être que le système scientifique de cette vérité. Collaborer à cette tâche, rapprocher la philosophie de la forme de la science – ce but atteint, elle pourra déposer son nom d’amour du savoir pour être savoir effectivement réel.
Mais cette en-soi est l'universalité abstraite dans laquelle ont a fait abstraction de sa nature sienne qui est d'être pour soi, et donc en général de l'auto-mouvement de la forme. La forme étant exprimée comme égale a l'essence, ont s'engage alors précisément dans une méprise en pensant que la connaissance peut se contenter de l'en-soi ou de l'essence, tandis qu'elle peut s'épargner la forme, en pensant que l'absolu principe fondamental ou l'intuition absolu rendent superflus l'actualisation progressive de la première ou le développement progressif de la seconde. C'est justement parce-que la forme est aussi essentiel a l'essence que celle-ci que l'essence n'est pas concevable ou exprimable simplement comme essence, c'est-a-dire comme substance immédiate ou comme pure impression de soi du Divin, mais aussi bien comme forme, et dans toute la richesse de la forme développée ; c'est seulement ainsi qu'elle est conçu ou exprimer comme réalité effective.
Le spirituel seul est vrai. Ce qui existe n'existe que dans la mesure où il est spiritualité. Le beau naturel est donc un réflexe de l'esprit. Il n'est beau que dans la mesure où il participe de l'esprit.