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Critiques de Georges-Jean Arnaud (267)
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Bunker parano

Un drôle d'endroit que cet immeuble vétuste, au centre de la ville ! Ceux qui y vivent ont des comportements des plus bizarres. Exactement comme s'ils s'apprêtaient à soutenir un siège.

Alice Soult, chômeuse et alcoolique, doit pour obtenir un poste à la mairie, enquêter sur les occupants d'une maison qui gêne les promoteurs. Elle se trouve confrontée à un climat de psychose, entretenu par le syndic de l'immeuble transformer en chef de formation paramilitaire.

Ici l'atmosphère de folie inquiétante et parfaitement rendu
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La compagnie des glaces, tome 59 : La guerr..

Cette série m'a beaucoup plu, mais depuis quelques tomes il me tarde de plus en plus d'en voir le bout, heureusement elle n'est plus très loin.

L'histoire s'enlise, les personnages n'évoluent plus et de l'originalité, bé ! y en a plus des masses, résultat les tomes se suivent et se ressemblent de plus en plus. Surtout avec toutes les parties récapitulatives qui ont de nouveau tendance à inonder les chapitres.

En bref, cette série n'aurait en rien souffert d'être tronquée de quelques tomes. En espérant que les derniers, et surtout le final, seront de meilleurs factures.





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La compagnie des glaces - Intégrale, tome 1

Dans un monde post-apocalyptique où la Terre est envahie est envahie par les glaces, les compagnies ferroviaires règnent en maître. Une saga hors-norme avec des dizaines de romans digne des meilleurs feuilletons du XIXe siècle. Un univers à découvrir.
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La Compagnie des Glaces, tome 11 : Les Fous..

Panique sur la banquise, le soleil est de retour ! La glace fond, les voies coulent, les gents ont peur. Est-ce la fin du monde des glaces? Où qu'un dur moment à passer avant que tout, heureusement (ou peut-être pas), revienne à la normale.



Que de bouleversement d'un coup, après deux volumes plutôt calmes, et c'est que du bonheur que de voir autant d'agitation.



Ce tome est pour moi le meilleur pour l'instant, le plus captivant, celui qui nous tient le plus en haleine.



Espérons que la suite reste un peu sur cette lancée.
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La compagnie des glaces - Intégrale, tome 8

La reprise de ma saga la plus merveilleuse de tous les temps.



Ne me demandez pas pourquoi je préfère La Compagnie des Glaces par rapport à des sagas énormes comme Dune ou Hypérion. Je ne sais pas. Peut être parce que après 8 intégrales c'est à dire plus de 30 épisodes, cette saga continue de me porter entièrement. Car oui, chaque intégrale regroupe 4-5 livres qui sont assez courts (moins de 200 pages). Alors quand je me fais un mois avec la Compagnie des glaces, je peux m'en lire un par semaine, par ci par là, sans pression, sans veiller tard.



Et c'est toujours avec grand plaisir que je repars dans la quête de Lien Rag, que je suis Yeuse, une héroïne Badass comme on dit maintenant. Que je peux regarder Jdrien grandir, évoluer et s'élever au dessus des hommes. Que je retrouve avec grand plaisir la monstrueuse locomotive du pirate Kurts et aussi et surtout que je prends des nouvelles du Nain qui est devenu président. C'est toute une grande famille que j'aime retrouver et je sais que je fais durer le plaisir à outrances





Un tome de transition ?



Il faut dire qu'avec la quête de Lien Rag, on stagne un peu. Il est un peu remplacé par Gus qui tente de retrouver la mémoire et qui part sur ses traces en compagnie de Yeuse. Mais il est vrai que cela n'apporte pas grand chose pour nous. Et pourtant, il y a toutes les intrigues avec les Rénovateurs du Soleil qui représentent des extrémistes qui font peur (il faut l'avouer). Il y a aussi toutes les relations politiques et économiques entre les grands complexes des stations.



On se pose encore et toujours des questions sur les Roux mais aussi maintenant sur les Garous. Sont ils de sous espèces ? Sont ils des natifs, comme les Amérindiens avant toute colonie ? Sont ils une espèce à part ou une évolution? C'est toujours cela qui nous tient quand on lit cette saga.



Donc pas forcément un tome de transition, plutôt un tome d'approfondissement et c'est toujours un ravissement que de partager et les réflexions de GJ Arnaud et les aventures de toute notre bande
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La tribu des vieux enfants

Une tribu vicieuse. Tous les la ingrédients suffoquants y sont ! Un polar qui mérite d être lu et reconnu
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La compagnie des glaces - Intégrale, tome 6

Les Trains-cimetières



10 ans ce sont écoulées depuis la dernière intégrale et je commence fébrilement celle ci en me demandant si Lien Rag a survécu. Qu'est devenu Jdrien? Comment allons nous gérer les Rénovateurs du soleil?



Yeuse cherche le corps de son ancien amant, Lien Rag. On se rend compte ici à quel point ce personnage est le centre de cette oeuvre. En effet, sans lui, nous avons l'impression de ne plus avoir les réponses à nos questions. On se demande comment va évoluer la Compagnie de la Banquise, si Lady Diana va décliner, si Jdrien remplacera son père ou sera quelque chose de plus... A travers ces trains où l'on recherche cette dépouille afin de savoir si cet homme est mort, ce sont toutes ces questions qui nous restent.









Les Fils de Lien Rag



C'est le tome de comparaison entre Jdrien et Lien Sun : comment les deux garçons ont évolué, quelles sont les relations qu'ils ont avec leur paternité commune et surtout s'ils sont tous deux les dignes fils de leur père. Leurs dons ont ils évolués ? Si on est sûrs de Jdrien qui a été élevé dans l'amour inconditionnel des femmes, de la maternité, des hommes et des Roux, on a un peu plus peur pour Lien Sun qui lui a été élevé ni plus ni moins que par des extrémistes religieux et surtout dans un environnement qui stimulera mal son intelligence.



Et ce tome en fait la preuve. Ce jeune adolescent apparaît de suite antipathique et dangereux. Nous aurons un affrontement entre les deux frères, et pas qu'un. En effet, l'un a été désiré et l'autre rejeté par le père. Les deux se cherchent aussi. Lien Sun se forge ses convictions et découvrent qu'il méprise les femmes. Jdrien pense à Yeuse, mais non plus comme une mère adoptive mais comme une amante. Toutefois, il se pose encore des questions, sur son avenir, sur son appartenance à deux communautés, comment faire pour concilier ses deux origines....











Voyageuse Yeuse



Yeuse, la belle, la fidèle, fait tout pour rechercher son amour perdu : Lien Rag. Elle va retrouver tous les anciens trajets qu'elle a effectué avec lui et enquêtera avec une obstination que j'ai rarement vue. Nous aurons ainsi l'occasion de redécouvrir sa vie d'avant dans le Cabaret, ses anciennes relations avec Floa Saldon. On se rend compte de l'influence que possède cette femme, de la lumière qu'elle projette sur le monde. Yeuse n'est pas seulement une belle femme, c'est une visionnaire, une artiste sans précédent.



Mais c'est aussi une femme seule. Je pense qu'elle sent le besoin qu'elle a d'être prêt de Lien ou de Jdrien, d'être à côté de ces aimants. Elle cherche donc toujours, en errant à travers le globe, le corps de Lien Rag. En faisant cela, elle se raccroche à son passé et tente de ne plus penser à son avenir incertain dans Kaménépolis. Elle pourrait vivre heureuse et tranquillement avec son mari, mais on sent qu'elle a besoin d'aventures, de grands espaces, d'une quête à accomplir.







L'Ampoule de cendres



C'est une réponse au mystère de la mort de Lien Rag, réponse donnée par Kurts, que Yeuse a enfin trouvé. C'est aussi une rupture,une fin pour Yeuse et on se demande ce qu'elle va devenir. On sent qu'elle va peut être enfin faire son deuil. Ce sera aussi le second affrontement entre les deux fils : Jdrien et Lien Sun, affrontement qui résume bien l'héritage de Lien Rag : le partage entre le monde du chaud et du froid.



Petit à petit, je me rends compte que si on prend Jdrien pour un messie, c'est tout à fait faux. C'est Lien Rag qui tient ce rôle. Et c'est aussi pour cela que son fils se demande comment il envisagera son avenir. Il tente de s'expliquer avec son frère tant son père lui manque. Il lui faut quelque chose de son père et très vite. Je sens que ce jeune homme craquera très rapidement s'il ne trouve pas les réponses à ses questions. S'il ne trouve pas cette voie qu'a trouvé Lien Rag


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Enfantasme

Charlotte est bien seule dans cette maison isolée de montagne. Guy son mari durant la semaine est à la ville pour travailler.

Alors quand Charlotte affirme avoir vu un petit garçon vêtu d'une cape noire qui rode mystérieusement dans les parages, tout le monde la croit folle.

Un livre plein de mystère, à l'atmosphère onirique très poétique. Arnaud décrit un très beau personnage féminin et sa solitude, qui doit faire le deuil d'un drame passé.

Le lecteur ne sait s'il se trouve dans le fantastique ou le réalisme, si ce petit garçon est un fantôme sorti tout droit de l'imaginaire de Charlotte ou s'il est bien réel. Mystère jusqu'au dénouement.

Un film avec Hélène de Fougerolles, "Sommeil blanc", est tiré du roman sous la direction de Jean-Paul Guyon
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Tel un fantôme

Merci à l'inconnu(e) qui a déposé ce roman dans la boîte à livres où je l'ai trouvé, car sans lui ou elle je n'aurais pas lu cette réédition datée de 1980 proposée par le regretté éditeur Neo de Tel un fantôme, initialement paru en 1966. C'est un plaisir toujours intact de retrouver l'imagination illimitée du prolifique G. J. Arnaud, conteur d'histoires hors pair, malheureusement oublié ou passé de mode.





Louis et Olga Pradier mènent une morne vie conjugale à bout de souffle dans une belle villa de Montmorency. Olga s'ennuie, hait son mari adultère. De ruminations en détestation, elle échafaude un plan pour se venger de l'infidèle, patiemment élaboré, ne négligeant aucun détail. Elle disparaît en laissant suffisamment d'indices pour que Louis soit accusé de son meurtre, tandis que munie de ses bijoux de famille et de ses économies, elle s'offre un nouveau visage chirurgicalement esthétique puis une nouvelle vie sur la Côte d'Azur. Olga la disgracieuse se métamorphose en Edith la jolie. Mais rien n'est simple car sous la mue aux effets visibles, l'épouse frustrée et interprétative est toujours à l'oeuvre. Lorsque Louis est condamné à 10 ans de prison sans preuve et jeté en pâture aux journalistes, Olga et Edith s'effondrent, mettant à nu une seule femme aux deux visages.





L'intrigue est bien ficelée et ménage le suspense jusque dans son épilogue. Le style est tonique, incrusté de quelques notes fantastiques crédibles. Rétro ou vintage, comme on veut, Tel un fantôme plonge le lecteur dans une époque où l'on roulait en Simca 1000, où l'on mettait 2 jours pour venir de Nice à Paris, où l'on écoutait les infos sur un petit poste à transistors, où l'on sortait du frigo des bouteilles de Pam-Pam... Si l'on possédait un frigo. Et du Pam-Pam.





Mais dans cette réédition Neo, j'ai surtout été intéressée par la postface datée de février 1980 dans laquelle l'auteur s'exprime sur son travail, sur ses convictions, parfois visionnaires, notamment lorsqu'il évoque son engagement anti-nucléaire de la première heure, soulignant que le nucléaire n'est pas seulement le risque d'un accident mais également l'acceptation d'une société ultra-policée ; ou lorsqu'il raconte la genèse de Plein la vue  dont l'idée lui est venue en voyant, stupéfait, des vignerons porter des masques à gaz pour pulvériser un produit contre l'araignée rouge de la vigne, susceptible de créer 1 % de dégâts sur la récolte ; ou lorsqu'il affirme que les écrivains de polars qui intègrent dans leurs romans des éléments politiques, sociologiques, environnementaux, font le travail que les journalistes devraient accomplir dans leurs canards ; ou enfin lorsqu'il raconte comment il a été interdit de diffusion dans l'Espagne franquiste, ou dans les pays qui, de tous temps, luttent contre un excès de démocratie. Ecrit en février 1980, je le rappelle.





Merci encore à l'inconnu échangiste qui a déposé cette rareté littéraire dans une boîte à livres. Où je vais la remettre à la disposition de lecteurs-partageurs.
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Perverse Marion

Plus de 400 romans ! Voici ce que nous laisse Georges-Jean Arnaud (1928 – 2020)…avec, évidemment, la saga de LA COMPAGNIE DES GLACES (une centaine de tomes), les romans d’espionnage signés Gil Darcy, les Commander (76 bouquins), les Pascal, les Marion et autres romans érotiques (75 livres !), quelques Angoisse et Gore,…Bref, un héritage monumental ! Avec Marion, sous le pseudo de Ugo Solenza, l’écrivain propose de l’aventure historique et érotique dans la lignée des Angélique, Caroline Chérie, Marie Galante, etc. Quinze tomes seront nécessaires à Solenza pour conter le destin de Marion, jeune femme libérée, bisexuelle et très charmante, originaire d’Irlande et emporté par les tourments de l’Histoire en l’an 1700. Ses aventures ont, forcément, un parfum feuilletonnesque assumé, l’auteur rendant hommage aux grands écrivains du « cape et épée » d’antan. L’intrigue est donc foisonnante et le lecteur se trouve plongé, après un court résumé du tome précédent, dans cette nouvelle histoire qui voit Marion partir en France afin d’obtenir les fonds nécessaires au combat que mène les Irlandais contre les Anglais. La belle débarque sur le vieux continent après une traversée en compagnie de son soi-disant époux, échoue dans un lazaret alors que la variole fait rage, séduit un médecin, fuit vers Versailles,… Une célèbre courtisane tombe amoureuse de Marion puis la jeune femme parvient à lever des fonds pour la lutte irlandaise. Mais elle est enlevée, violée et torturée par des bohémiens malfaisants dont le chef a un vieux compte à régler avec elle…

Avec cette PERVERSE MARION, Arnaud / Solenza ressuscite le roman feuilleton populaire et fonce à bride abattue en multipliant les rebondissements, les trahisons, les complots et, bien sûr, les amours contrariées. En 186 pages, le bouquin ne perd guère de temps en route et ne se soucie pas toujours de vraisemblance mais qu’importe, l’action soutenue le rend très plaisant. Arnaud / Solenza possédant un solide métier son écriture se révèle fluide, plaisante, avec un vocabulaire recherché et un côté quelque peu suranné dans les termes choisis, permettant au lecteur de s’immerger dans cette période historique fort bien décrite. Le cahier des charges (décharge ?) se compose, pour sa part, des passages érotiques intervenant de manière régulière mais sans être envahissant. L’auteur opte, là aussi, pour un vocabulaire plutôt soutenu et se plie aux conventions de ce genre littéraire : scènes hétérosexuelles classiques, sodomie, sexe oral, viol, tortures, intermède saphique, flagellation,…Marion use de son corps pour parvenir à ses fins et le tout se lit très bien, le romancier atteignant un délicat équilibre entre les descriptions historiques, l’aventure proprement dite, la romance mélodramatique, l’érotisme et les pointes de violence distillées ça et là. Bref, voici de la très plaisante littérature populaire, bien écrite, efficace, divertissante, enlevée et énergique. A la fin de cette PERVERSE MARION la seule envie du lecteur est de poursuivre les aventures érotico-sentimentales de cette charmante aventurière…




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Les Jeudis de Julie

Julie vit seule avec sa maman. Les jeudis de Julie sont peuplés d’amis bien mystérieux. Le jeudi n'avait pas encore été remplacé par le mercredi comme jour de congé et la première fois où Marie Lacaze prit conscience que sa fille avait un camarade fut donc un de ces jeudis soir de novembre où elle découvrit deux bols en train de sécher sur l'évier. Mais voilà, les seules traces du passage de ses amis mystérieux sont bien un couvert supplémentaire et tout cela intrigue au plus au point la mère et la tante de Julie. Aussi les deux femmes vont-elles épier l’enfant.

Avec ce roman, plus roman noir que polar, G-J Arnaud nous dresse un portrait de l’enfance, mais on peut dire que notre auteur a ici un regard totalement anticonformiste sur cette enfance. Et c’est ce qui donne la saveur à cette intrigue admirable où la psychologie des personnages est brillamment rendue. Tout en subtilité, mâtiné d’un brin de fantaisie, ce roman policier à coloration fantastique ce révèle être un bouquin fascinant.


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La compagnie des glaces - Intégrale, tome 2

Excellent tome 2 de l'intégrale. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoil l'histoire toujours bourré de rebondissement mais les fans de SF se régaleront
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Le coucou

Éric Bonneau devenu homme de ménage par nécessité et ayant découvert par hasard un luxueux appartement attenant au bureau qu'il nettoie habituellement. Il s'y installe d'abord tu me mens puis de plus en plus il prend possession des lieux tel le vrai propriétaire. Éric se sont étrangement bien dans cette nouvelle vie. Pourtant il a le trouble sentiments une puissance inconnue ou tout simplement le destin long et lui pour qu'il change de vie. Mais dans quel but ? Éric l'ignore mais ce qui n'ignore pas et ce qui est sûr c'est qu'il va désormais défendre son nouveau paradis secret bec et ongles. Arnaud nous livre ici une très belle analyse psychologique de son personnage principal. Il y décrit parfaitement la personnalité double de celui-ci. Il nous dépeint aussi la facilité avec laquelle Éric prend possession des lieux, comment ceux-ci lui deviennent familiers. Et surtout l'auteur analyse avec justesse comment ce lieu va peu à peu prendre possession de son nouveau propriétaire jusqu'à ce que d'une étrange familiarité cela tourne pour lui a l'obsession pour son nouveau décor urbain que l'auteur reconstitue à merveille. Une obsession qui deviendra oppression jusqu'au retournement final totalement inattendu et tellement bien trouver par notre auteur qui avec ce titre nous offre un excellent roman psychologique. C'est brillant. Une nouvelle fois bravo monsieur Arnaud. Vous faite une nouvelle fois la démonstration que votre palette d'écrivain était totalement complète. Pour moi vous êtes vraiment l'un des grands auteurs français trop méconnu. Il faut que cela change.
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La compagnie des glaces - Intégrale, tome 1

J'avais acheté cette intégrale quand j'étais ado et ne l'avais jamais lu depuis. C'est en apprenant la mort de son auteur que je me suis dis que c'étais l'occasion de changer ça.

Spoil. J'ai adoré au point que je me suis déjà acheté 5 autre tomes. Parce que oui. Si vous vous lancer dans la compagnie des glaces sachez que la série compte 16 tomes regroupant chacun 4 romans donc 64 tomes. Il existe même un suite à ce cycle pour les gros fan.



La série se déroule donc sur notre terre qui a été envahit par les glaces. Les températures peuvent descendre jusqu'à -80. Se sont des compagnies de chemin de fer qui dirige le globe en fournissant chaleur, nourriture mais aussi la dictature.



Ce tome va en grande partie présenter l'univers, la compagnie trans européenne ainsi que le personnage principal, le glaciologue Lien Rag. Celui ci va s’intéresser d'un peu trop prêt au homme roux. Des hommes et femmes pouvant vivre dehors dans des conditions extrêmes sans en mourir mais sur lequel on ne sait presque rien.

Il fera la connaissance de Floa, la fille du gouverneur de la 17ième province de la compagnie avec qui il aura une aventure. Il croisera aussi la route d'un ethnologue qui l'aidera dans ses recherches et de Skoll un métisse humain/homme roux avec qui il s'associera pour éditer et distribuer clandestinement un livre qui raconte comment ont été créé les hommes du froid.

Je ne vais pas spoil l'histoire (qui est pleine de rebondissement) mais clairement les amateurs de post apocalyptique et d'anticipation ne seront pas déçu à la lecture de ses 4 premier tome.

L'univers est très bien décris. Les personnages aussi. Ont s'attache très vite à Lien Rag et on suit avec grand plaisir ses aventures à la recherche des mystère caché de se nouveau monde.
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La compagnie des glaces, tome 60 : Les tomb..

Le caudillo Herandez a placé face à un dilemme terrible le malheureux Jdrien maintenu prisonnier dans des geôles blindées pour qu’il ne puisse pas communiquer par télépathie avec quiconque. Ou il arrive à obtenir que les Roux cessent leur guerre de sape ou il est condamné à mort par pendaison. Aucune des conditions demandées pour sa libération n’étant acceptable par Yeuse, son demi-frère Liensun va tenter de le libérer d’une manière pour le moins originale. Il pourra profiter de la collaboration d’une baleine géante, volante et habitée par de nouveaux Jonas. Il est presque sur le point d’y parvenir. Il réussit à sortir Jdrien de sa cellule, mais au moment de remonter en altitude, la pauvre baleine se retrouve coincée, ce qui compromet fortement la réussite de cette action spectaculaire d’autant plus que les gardiens un moment surpris réagissent très vite en usant de mini-missiles aussi puissants que dévastateurs…

« Les tombeaux de l’Antarctique », 60e tome de la saga-fleuve « La compagnie des glaces » continue dans la lancée science-fiction, rétro-futurisme et steampunk de l'œuvre, avec pour cet épisode une plus forte connotation dramatique. En dépit de tous les efforts de Gus, le Bulb n’en finit pas d’agoniser, hypothéquant les possibilités de survie des habitants de cet étrange satellite. Et tout se conclut devant trois tombes quelque part dans les immensités glacées de l’Antarctique. La figure émouvante de Jdriele, le très vieux Roux au grand cœur se détache de cette histoire. Son dévouement, sa ténacité et son courage nous laissent une belle leçon de fidélité à méditer. Style de qualité toujours aussi agréable à lire pour la détente et le divertissement bien sûr !
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La compagnie des glaces, tome 58 : Les mill..

En Patagonie, la Guilde a débarqué entre 20 et 30 000 hommes ainsi qu’un formidable matériel militaire. Pour éviter de se retrouver capturée, la Présidente Yeuse Semper, à bord de son train a fui en direction des sommets enneigés de la Cordillière des Andes. Elle finit par se retrouver encerclée à Isabel, petite station de l’ouest, au pied des montagnes, sur la ligne 1917. Elle avait tenté d’organiser un guet-apens qui a lamentablement échoué. Parviendra-t-elle à échapper à ses poursuivants ? Pendant ce temps, les Harponneurs détruisent systématiquement toutes les stations qui tentent d’opposer la moindre résistance à leur progression. Autant dire que la situation n’est pas loin d’être désespérée, les forces loyalistes étant en infériorité numérique et technique…

« Les millénaires perdus » fait partie de la saga fleuve « La compagnie des glaces ». On peut classer ce tome dans une forme de science-fiction uchronique, fantastique et avec des touches de steampunk. En effet, ce seront les hydravions, les dirigeables et autres monstres aériens qui permettront d’éviter la catastrophe annoncée. Une fois encore, les problèmes de logistique, de ravitaillement des populations et autres impédimenta purement matériels se retrouvent au premier rang des préoccupations. Si on y ajoute quelques épisodes assez crus et un certain nombre de scènes de batailles, on obtient un cocktail plutôt sympathique d’aventures pleines de suspens et de rebondissements. Le lecteur n’avance qu’un peu dans l’intrigue. Ainsi apprend-il que le fameux héritage du Bulb sur lequel il se posait des questions au tome précédent n’est après tout que désastre, misère, dégoût de l’humanité, haine et mort. Tome intéressant surtout pour l’imagination et la qualité du style du grand G.J.Arnaud.
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La compagnie des glaces, tome 57 : L'héritage..

À la manufacture Kurts, six mois à peine après la mort dramatique de Kurts le pirate, Ann Suba fait mettre à l’eau un premier prototype d’hydravion géant doté de puissants moteurs à turbo propulsion. Pour y parvenir, elle utilise comme grue le dirigeable « Asia ». Pendant ce temps, Liensun fait débiter d’énormes quantités de bois destinées à être installés sur la plate-forme géante de Lacustra City qui, en moins de deux années devrait atteindre une surface de rien moins qu’un million de mètres carrés. En Antarctique, Jdrien lui, se retrouve à vivre dans un igloo au milieu des Roux, peuplade primitive qui n’a de cesse de se partager femmes, jeunes filles et même gamines de cinq ou six ans. Comme Jdrien refuse de se livrer à ce genre de fornication, les Roux ne comprennent pas…

« L’héritage du Bulb » est un des très nombreux épisodes de la saga fleuve de G.J. Arnaud « La compagnie des glaces ». Avec cette histoire étrange, le lecteur se retrouve dans un cadre que l’on pourrait qualifier d'archéo futurisme, d’anticipation rétroactive voire de steampunk. En effet, cette intrigue fait la part belle aux dirigeables, aux hydravions et aux vaisseaux géants capturés par des pirates. Le monde n’a pas subi un réchauffement climatique, mais un refroidissement avec expansion des glaces, inondations et autres cataclysmes. L’humanité n’a de cesse de tenter de survivre fort difficilement. Les besoins en ravitaillement en énergie (huile de baleine ou de phoque) et en nourriture (viande de mouton) sont un souci perpétuel et le principal ressort dramatique de cet épisode. Ce style est très en vogue aujourd’hui dans le milieu de la SF. Notre prolifique et fort imaginatif auteur fut donc un précurseur vu que l’œuvre date des années 90 de l'autre siècle. Style de qualité, narration vive et dynamique et nombreux rebondissements (nous sommes à un moment clé de la saga) permettent d’offrir un agréable moment de lecture et donnent surtout envie de poursuivre la découverte d’une saga hors-norme qui mériterait sans doute une adaptation cinématographique.
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La Compagnie des Glaces, tome 24 : L'Ampoul..

Jusqu'à là l'histoire tenait bien la route, les incohérences assez minimes pour ne pas être trop gênantes. Mais dans ce tome, l'auteur va trop loin et résultat on n'y croit pas.







Il y a bien d'autres petits détailles qui m'ont perturbés dans ce volume, je ne les énumérerais pas ici, mais à force on y perd le plaisir de lecture.



Heureusement que l'intrigue principale nous tient toujours autant en haleine, ça sauve le tout.



Espérons que la suite reviendra sur de meilleur rails semés de plus de cohérence.
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La compagnie des glaces, tome 9 : Le Réseau d..

Pas grand chose à dire sur ce tome si ce n'est que l'histoire continue son chemin tranquillement, peut-être même un peu trop. Un peu plus d'action n'aurait pas été de trop.

Puis faut bien avouer que quand on lit la série sans trop de temps de coupure entre chaque tome, le rappel systématique de tous les événements précédents commence à faire un peu beaucoup, surtout que des choses à récapituler, plus ça va plus il y en a pléthore. Heureusement, dans la plus part des cas, l'auteur arrive à les intégrer de tel manière que cela en atténue le côté rabâchage, hélas inévitable.

Cela reste malgré tout un très bon tome que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.

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La compagnie des glaces, tome 1

La série, ou devrais-je dire la SAGA : La compagnie des glaces est classifiée dans la catégorie SF Anticipation, ici pas d'extraterrestres, pas de voyage dans le temps. L'histoire se situe dans un futur où la Terre a subi un refroidissement climatique et est entrée dans une nouvelle ère glacière.

La Compagnie des glaces, ce n'est pas moins de 64 volumes de plus de 180 pages chacun, c'est sans doute le cycle romanesque le plus long de toute l'histoire de la SF ! Je remercie Antoine, grand fan de cette série, de m'avoir fait découvrir de nouveaux horizons.



Le monde est donc recouvert de glace, la population a du s'adapter au froid (en moyenne -50°C), les villes que nous connaissons actuellement ont disparues sous des centaines de mètres de neige. La population a du se réorganiser. Plus d'avions, plus de voitures, tout passe par le rail. Le monde se divise en plusieurs compagnies ferroviaires : la Panaméricaine, la Sibérienne, la Transeuropéenne et sans doute d'autres dont je ne connais pas encore les noms. Ces compagnies se font la guerre, pour agrandir leur territoire, avoir plus de rails pour accéder à plus de ressources que se soit nourriture ou/et énergétique. Pour ne pas mourir de froid, il faut dépenser énormément d'énergie, les villes fixes n'existent plus, elles sont désormais roulantes sur plusieurs voies parallèles pouvant aller jusqu'au nombre impressionnant de 100. Seuls points fixes, les globes, sortent de gare où le commerce se fait maitre : échange de denrées, d'énergie ou de plaisir.



Le roman est centré sur Lien Rag, glaciologue, qui mène des campagnes scientifiques le long des voies férrées pour évaluer le manteau neigeux. Ce personnage va vite être embarqué plus loin qu'il ne l'aurait imaginé au début de ses recherches, il va se retrouver au centre d'un complot mené par la compagnie Transeuropéenne et pas ses détracteurs qui veulent s'emparer du pouvoir pour imposer leur dictature.



Lien Rag va faire de nombreuses rencontres lors de son expédition. Des personnages que l'on va détester ou au contraire adorer. Parmi ceux-là, on va découvrir Flora Sadom, riche jeune femme nymphomane, fille du gouverneur de province, qui va l'aider dans sa quête de vérité, mais jusqu'où ira-t-elle sans sacrifier les gens qu'elle croit aimer ?

On découvre également Yeuse, danseuse dans un train cabaret, d'une grande sensibilité, elle va aider Lien à s'enfuir pour lui donner une chance de découvrir la vérité.

On ne peut également pas passer à côté du lieutenant Skoll, qui toujours sur sa trace, va s'assurer que Lien ne se détourne pas de sa véritable mission.



Il y a également les Hommes roux : tout le mystère de ce premier tome tourne autour de ces personnages. L'auteur nous donne envie d'en savoir plus sur ces tribus : sont-ils des animaux qui ressemblent étrangement à des hommes ? ou des hommes qui se sont adaptés (ou que l'on a forcé à muter) pour s'adapter à cette nouvelle ère glacière ? Car les hommes roux (hommes, femmes, enfants) sont d'une grande robustesse et vivent quasi nus dans la neige.



Georges-Jean Arnaud nous propose donc une histoire avec beaucoup de rebondissements, qui au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettent en place arrive à capter l'intérêt du lecteur. Même si, je peux lui reprocher une écriture trop simple, une montagne de clichés typiquement masculins (excusez-nous qu'en tant que femmes, nous nous promenons pas en plein hiver nues sous un manteau de fourrure avec des cuissardes !!!!!), le manque de profondeur des sentiments (pas beaucoup d'état d'âme à la mort de ses amis), l'auteur arrive tout de même à nous donner envie de découvrir la suite, surtout que le retournement final est totalement inattendu.



Georges-Jean Arnaud nous propose donc un tableau politique, social intéressant où la Compagnie conserve les terres à l'état sauvage et dangereuse pour empêcher l'Homme voyageur d'être libre en dehors des rails et moi ça m'a donné envie de partir ...


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La compagnie des glaces

La série "La compagnie des glaces" est la plus grandes série de science fiction en nombres de romans qui la composent

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Thème : La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, tome 1 : Lien Rag (BD) de Georges-Jean ArnaudCréer un quiz sur cet auteur

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