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Critiques de Georgia Caldera (1229)
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..



A Cendrelune, les dieux - et particulièrement l’empereur Orion - sont omnipotents et omniscients. Les humains vivant dans leur ombre sont traités comme les bêtes de somme d’un monde dévasté. Parmi eux, Céphise rêve de vengeance depuis que l’Ombre, âme damnée et exécuteur d’Orion, lui a enlevé ce qu’elle avait de plus précieux: sa famille et son intégrité.



Ca avait bien commencé, très bien même. Le monde imaginé par l’auteure ne manque pas d’intérêt, les personnages sont - au début du moins - étoffés et le style agréable. Malheureusement, à la moitié du roman, tout bascule. De dystopie politico-mythologique, on passe à une classique romance « enemies to lovers » qui s’embourbe très vite dans l’inaction et les niaiseries. Les personnages ressassent continuellement les mêmes considérations et plus rien ne se passe. J’ai souvent levé les yeux au ciel de ciel et vraiment peiné à terminer ce premier tome. je ne passerai certainement pas à la suite. Le petit détail qui m’a particulièrement frappée? L’utilisation tres fréquente de l’adverbe « derechef » qui surgissait régulièrement, petit tic d’écriture de l’autrice que je n’ai pu m’empêcher de remarquer.
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

Je me suis laissée tenter par ce roman, non pas sans appréhension, puisque ces derniers temps mes lectures sont en dents de scie. J'ai toutefois été agréablement surprise, ce fut une très belle découverte, que j'ai dévoré en seulement un jour.



Ce que j'ai préféré dans cette histoire c'est son originalité, le Worldbuilding est bien développé, même si au cours du récit, la romance est largement mise en avant, l'univers n'est pas pour autant sacrifié. J'ai trouvé le pouvoir de l'Ombre vraiment haletant et effroyable, tout comme celui d'Orion qui peut lire dans les pensées de ses sujets. La cruauté infligée aux dissidents, qui finissent soit rapiécés, soit morts, nous tiennent dans une ambiance tout à fait unique. Je n'avais jusqu'à présent rien lu de comparable. Les noms donnés aux villes, aux différents sujets ne manquent pas non plus d'originalité. Les intrigues politiques laissent présager de futurs rebondissements dont j'ai hâte d'en connaitre les tenants et aboutissants. Je tenais également à préciser que l'univers est certes suffisamment détaillé, mais c'est bien dosé, nous n'assistons pas un flux d'informations indigestes auxquels on peut parfois être confronté dans ce genre de lecture. C'est une intrigue abordable sans que ça ne soit bâclé, on a un juste milieu très appréciable. le rythme est bon, on ne s'ennuie pas, l'autrice prend son temps quand il faut, mais sait accélérer les choses au bon moment.

Les personnages étaient intéressants, on sent la romance s'installer entre Verlaine et Céphise, je regrette juste leurs états d'âme qui tendaient à devenir redondants par leurs répétitions. Les lamentations de Verlaine sur sa nature de demi-dieu étaient nécessaires à la construction de son personnage, on assiste à ce dilemme intérieur contre lequel il se bat sans cesse. Mais ce n'était pas utile d'étendre en longueur ces ressentis-là. J'ai eu le même sentiment avec la soif de vengeance de Céphise, ce qui au départ semble normal, devient un peu lourd à terme. Outre ces détails, je me suis quand même attachée à eux, j'ose espérer qu'un triangle amoureux n'apparaitra pas. Les personnages secondaires ne sont pas délaissés, ils ont su réveiller en moi un certain intérêt comme Héphaïstos, dont j'apprécie les nuances et le secret.

Je me devais de souligner l'écriture de l'autrice, c'est une très jolie plume qui m'a vraiment charmée. C'était à la fois fluide et poétique, on se sent embarquée sans voir les pages défiler. Par ailleurs, le fait qu'on suive l'histoire de différents points de vue, avec Lorien et Héphaïstos, pas seulement Verlaine et Céphise rend le récit dynamique. On apprend davantage sur plusieurs tranches de la population et sur leurs desseins, tout ceci donne du relief à l'intrigue.



Pour finir, l'autrice nous laisse sur une fin abrupte, mais qui nous plonge dans un suspens difficilement supportable. Je pense enchaîner avec la suite en espérant qu'elle soit aussi qualitative que ce premier tome. Je ne peux que vous conseiller d'embarquer pour Cendrelune !
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

En conclusion, ma lecture de ce premier tome des Brumes de Cendrelune n’a pas été désagréable malgré les genres auquel il appartient (Young Adult et Romance) et pour lesquels je n’ai pas vraiment d’attirance. Toutefois, le lectorat-cible auquel il s’adresse pourrait en revanche apprécier : l’univers est suffisamment développé, possède son lot de révélations et de rebondissements (peut-être prévisibles en fonction du bagage littéraire de certains lecteurs), l’écriture est fluide et les personnages principaux bien développés. Malgré ses aspects positifs, cela ne sera malheureusement pas suffisamment pour que je m’intéresse à la suite mais si le genre vous plaît, foncez!



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
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Hors de question

Acheté lors d’une promotion numérique, «Hors de question» trainait dans ma PAL depuis plus d’un an. Ayant déjà lu et apprécié plusieurs ouvrages de Georgia Caldera, je me disais que l’occasion de m’y pencher arriverait bien à un moment ou un autre.

Et ce fut le cas ces derniers jours, ayant besoin d’une lecture douce et sucrée, une romance ne demandant pas trop d’investissement, pour finir l’année (entre deux réunions de famille)...



Sauf que j’aurais dû me méfier de l’écriture de miss Georgia, elle sait s’y prendre la coquine pour nous happer dans ses romans. Elle écrit très bien. C’est direct, moderne, fluide et surtout très efficace : un vrai «page-turner», difficile de le lâcher.



Dans cet opus, on suit la rencontre entre Sonia, jeune femme photographe d’art, qui semble un brin frivole et croqueuse d’hommes, et Axel, ex-hacker dont les cicatrices sur le visage et le corps laissent imaginer un passé plutôt tumultueux.

Une rencontre improbable, certes par leur milieu social très différent, qui va pourtant évoluer vers une histoire amoureuse, mais pas sans obstacles. En effet, on découvre au fil des chapitres, les différentes casseroles que chacun de nos chers protagonistes essaient de cacher depuis plusieurs années, et tout l’enjeu va être pour eux de parvenir à dépasser ces obstacles...



Je l’avoue, j’aime bien de temps en temps ces lectures un peu guimauve qui font chaud au coeur, et là, j’ai clairement accroché et ai déjà commencé à lire la suite, «Hors de contrôle», car je veux savoir comment tout cela va se terminer...
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Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d..

J'ai attendu ce tome 2 pendant très longtemps et le voici enfin. Et si je ne suis pas déçue, je n'ai pas été hyper emballée par le livre. Trop d'attente peut-être.



J'ai beaucoup aimé le couple formé par Augustin et Léopoldine. L'histoire est sympa, mais tire un peu en longueur et ne fait pas vraiment avancer l'intrigue de la saga, même si on apprend une ou deux choses. Péripéties et retournements de situations foisonnent dans ce tome.



Le contexte reste quand même le point fort de ce tome (comme du premier), avec un univers riche et très construit. J'ai hâte d'en savoir plus.



Vivement le tome 3.
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

La lecture de ce premier tome « Dentelle & nécromancie » m’a laissée quelque peu mitigée sur le roman dans son ensemble.

En effet, dans un premier temps, nous découvrons un univers très riche dont l’imagination de Georgia Caldera me fascine toujours autant ! Nous nous retrouvons donc dans un Londres victorien avec en touche de fond, un côté très steampunk. Bien que les premiers abords de la métamagie et des animécaniques me déconcertent dans cet univers particulier, je me suis vite plongée et assimilée à ce monde. Malgré tout, cet univers est très peu exploité dans le roman. J’aimerais vraiment en découvrir plus dans les prochains tomes !



Ensuite, concernant les personnages. Nous avons tout d’abord Andraste Coldfield, une jeune sorcière (nous ne savons pas vraiment son âge) qui est séquestré par sa grand-mère pour la protéger soi-disant « contre sa maladie » mais il s’agit plutôt de ses origines particulières. Une jeune fille aux cheveux blancs et aux iris mauves qui déconcerte le monde qu’elle rencontrera dans le palais de la Reine Victoria. Nous comprenons donc vite que c’est une jeune fille particulière qui ne connaît pas grand-chose à la société et ses subtilités. Vendu par sa grand-mère à un Ilandrien, un ennemi du royaume dès sa naissance, la jeune femme tentera tout pour se soustraire à son « fiancé ».

Puis, il y a Thadeus Blackmorgan duc et professeur de nécromancie que la jeune femme rencontrera dans le palais. Leur rencontre est d’ailleurs très particulière est m'a même dérangée sur l’aspect de la jeune femme qui est « jeune et innocente » donc vierge et s’offre aussi facilement à un homme ? C’est un peu tiré par les cheveux et exagérée, personnellement cela m’a beaucoup dérangée, tant la chose n’est pas crédible du tout. Bref, le duc Blackmorgan est un homme arrogant, mais sous ce masque on devine de grandes souffrances. Après tout, Georgia Caldera adore les personnages torturés et ne déroge donc pas à cette fameuse règle. D’ailleurs contrairement à ses autres romans, Thadeus est l’homme le plus exécrable qu’elle a pu créer tant son comportement horripilerai n’importe quelle personne. Mais on comprend avec son passé que certains traits de son caractère sont nés de sa tragédie. Mais pourquoi faire de la relation Andraste/Thadeus quelque chose d’aussi sombre et malsain ? Personnellement, je n’apprécie que moyennement. Contrairement aux « Larmes rouges » ou même dans « Hors de portée », l’auteure n’avait jamais été aussi loin. Thadeus fait preuve d’abus moral pour obtenir tout ce qu’il désire de la jeune fille, mais en plus faire preuve de violence envers la jeune femme est une chose de trop pour moi. Cette pression morale sur elle l’a rends malléable à souhait et un abus sur la femme. J’étais donc soulagée vers la fin du roman de voir ce que cette tendance change de position ! Je ne lirai pas la suite si cette relation « malsaine » avait continué dans ce sens. Personnellement pour le fameux début de «romance » n’en était pas une, confondre le désir et l’amour ne fait pas parti de mes principes.

Les autres personnages secondaires sont très peu travaillés, j’aurais aimé en découvrir un peu plus le capitaine Brighton par exemple ou même les sœurs d’Andraste, pareil pour les frères de Thadeus.

J’ai particulièrement aimé la première esquisse du portrait de la Reine Victoria dite « l’éternelle ». Nous avons donc qu’elle a eu recours à la magie pour vivre ainsi pendant des siècles, mais de quelle manière ? Là est toute la question ! Et j’ai hâte de le découvrir dans le prochain tome. J’espère que son fils Augustin aura également un plus grand rôle dans le second tome, que de jouer les coureurs de jupons. Enfin, j’ai particulièrement aimé la bataille à la fin du roman qui était très prenante. D’ailleurs, c’est lors de cette bataille que les pouvoirs d’Andraste changent enfin et qu’elle devienne vraiment intéressante d’un point de vue « magique ». Il y a certes beaucoup de perte, mais comme on n’a pas eu vraiment le temps de s’attacher aux personnages, ce n’est pas vraiment dérangeant.



D’un point de vue de l’écriture, comme toujours Georgia Caldera excelle dans ce domaine. Sa plume est fluide et le vocabulaire toujours très enrichit ! Même si l’ensemble du roman m’a déçue, la fin c’est pas mal rattrapée. J’ai bien envie de lire la suite et de découvrir comment l’histoire va évoluer, j'espère vraiment en positif.



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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Après tous les avis positifs que j'ai pu lire sur ce roman, je me suis dit qu'il fallait absolument que je le lise. D'autant qu'habituellement, j'aime beaucoup les ouvrages de type gothique.

Malheureusement, les larmes rouges n'ont pas su me convaincre. L'histoire est très lente (d'autant qu'on est face à un bon pavé de plus de 700 pages), on en revient toujours au même sujet. Je n'ai pas eu l'impression d'avancer beaucoup dans ma lecture; du coup j'ai commencé à m'ennuyer et à me désintéresser de l'histoire.

La plume de l'auteur est cependant très intéressante. Elle a su remarquablement installer une ambiance mélancolique, gothique et parfois noire à cette histoire.

Je n'ai pas accroché à ce récit mais au vu de tous les avis positifs, je pense que beaucoup de personnes tomberont encore sous le charme de cet univers.
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Hors de portée

Lu pour un challenge je dois dire qu’à défaut d’avoir aimé le livre j’ai beaucoup ri… mais seulement sur les 150 premières pages. Après beaucoup moins.



Scarlett ne veut pas s’engager dans une relation et fuit en permanence jusqu’au jour où elle rencontre le ténébreux Aidan.



J’ai ri parce que ce livre est rempli de cliché à l’extrême. Nous sommes dans la tête de Scarlett et j’avoue qu’on aimerait bien en sortir tant elle est épuisante. Elle pense tellement que ca en devient fatiguant car elle ne voit jamais l’essentiel. Ca la rend un peu tarte en fait dans cette histoire. La “petite” femme en talons aiguilles immenses qui a besoin d’un homme qui l’a protège.

Lui, l’homme parfait qui cache ses mystères. Attentionné, follement amoureux, riche, beau dans quel ordre on ne sait plus tellement il a tout pour lui.



Mais cette relation qui vit en permanence les montagnes russes (sans forte raison d’ailleurs) on passe du je t’aime, non je ne t’aime plus, non je ne sais plus prend à mon sens des tournures malsaines. Aidan est possessif a l’extrême à la limite du psychopathe et c’est dérangeant.

Je n’adhère pas du temps à ce genre de livre qui véhicule des idées sur les relations qui ressemblent plus à l’emprise et la dépendance qu’autre chose.



Cette histoire est complètement saugrenue passez votre chemin, dans ce type de roman il y a sûrement bien mieux.
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Les Brumes de Cendrelune, tome 2 : La symph..

Une lecture sympathique, mais un cran en dessous du premier tome, que j'avais particulièrement apprécié.



J'ai énormément tardé à faire cette chronique, la raison est simple : j'ai enchaîné avec le tome 3, qui a été une telle déception, que j'ai fait un blocage complet dans la rédaction de mes avis sur cette saga. J'ai donc dû faire appel à ma mémoire des mois après et ça n'a pas été simple. Trêve de papotage, revenons au sujet principal.

Je dois admettre que le tournant qu'a pris cette suite m'a laissé une impression de « tromperie », je pensais au départ que ça serait plus une fantasy, mais cela est en définitive, une dystopie avec une touche de steampunk sous fond de mythologie. Pour autant, j'ai tout de même été réceptive à l'intrigue, on en apprend davantage sur le lien spécifique qui uni Céphise et Verlaine et quelques explications sont apportés sur les raisons du règne d'Orion, même si le tout reste encore floue.

La multitude de point de vue permet de mieux comprendre le fonctionnement de Cendrelune, et plus précisément de la Cour d'Orion, ce qui était une fois de plus très enrichissant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé découvrir l'histoire d'Olympe, qui vit à la Cour mais qui est pourtant loin d'être exempté de la cruauté de ce monde.

La plume est comme dans le premier tome à la fois fluide et poétique. Je regrette cependant plusieurs choses, notamment la lourdeur de la relation entre Céphise et Verlaine, le côté « âme sœur » ne m'a guère emballée. Les longues pensées tourmentées de cet amour naissant alourdissent le récit, et n'apporte rien de plus qu'un schéma répétitif et rébarbatif. C'était un défaut que j'avais déjà relevé dans le précédent tome, mais j'espérais que ça évolue différemment dans cette suite. Force est de constater que ce n'est pas le cas et au contraire cet aspect-là empire, ce qui m'a bien refroidie. J'ai eu du mal à m'attacher à eux, je n'ai pas réussi à comprendre leurs comportements, parfois puérils et incohérents, avec toujours cette impression qu'ils tournaient en rond. Je préférais plutôt suivre l'histoire d'Héphaïstos et Proserpine, qui offre son lot de mystère, mais que l'on voit finalement très peu comparé à ce que j'attendais.



En tout cas, même si quelques défauts ont entaché ma lecture, la rébellion sur le point d'éclater, les différents indices disséminés dans le récit, combiné au cliffhanger final m'ont donné très envie de connaître l'aboutissement de cette trilogie !
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Embrasse l'hiver et danse avec lui

Romy est un modèle pour sa soeur et sa meilleure amie : célibataire car elle a découvert que son futur mari la trompait, elle vit sa rupture et son célibat avec sérénité et féminisme.

Sauf que... finalement, elle lui en veut quand même particulièrement et lorsqu'elle retrouve un double de ses clés, la voilà partie tel le Zorro d'Amélie Poulain! Et quelle vengeance!

Sauf que... son ex a déménagé et celui face à qui elle se retrouvera un dimanche matin de trop ne comprend rien à ce qui lui arrive.



J'ai beaucoup aimé ce livre même si je ne suis pas une habituée de la romance, mais je crois que je vais m'y mettre.

Les personnages de Georgia Caldera sont extrêmement intéressants et touchants. Romy qui vit avec sa blessure d'amour et d'amour-propre en essayant d'être ce que les autres attendent d'elle et Adriel enfermé dans le chagrin et l'incompréhension face au suicide de sa femme et à son incapacité à lier une relation avec sa fille m'ont beaucoup plu. Leur incapacité à communiquer, chacun enfermé dans ses ressentiment m'a parfois agacé avant de réaliser qu'on fonctionne souvent ainsi.

Il y a beaucoup d'humour dans cette histoire bien entendu mais également de la passion pour la danse qui est l'exutoire de Romy, qui donne lieu à une scène assez exceptionnelle et permet à la fille d'Adriel de s'ouvrir aux autres. Très justement dosés au niveau du sadisme, j'ai ri lors des vengeances de Romi. Le coup du wasabi et celui du maroille sont excellents (ne jouez pas avec la nourriture, les enfants).

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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

Impossible de dire que j’ai détesté ma lecture. Certes, les personnages ne m’ont fait ni chaud ni froid, non plus que leurs péripéties. Or, voilà : l’univers et l’idée de départ m’ont vraiment charmée. C’est hyper inventif. Original dans les pouvoirs et la mythologie locale. Et cela colle parfaitement au savant mélange de fantasy, d’horreur et de dystopie auquel on assiste. Au détour d’une phrase, on hume un petit air de steampunk, et l’intrigue fait la part belle à l’écologie. Bref, plein de bonnes idées !
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

Hello amis lectrices et lecteurs!



Je suis ravie de revenir vers vous avec une nouvelle chronique pour un roman écrit par une auteure que j apprécie tout particulièrement!! @georgia_dera



Ce roman, Les Brumes de Cendrelune, marque le retour au fantastique pour l'auteure.



Je ne vais pas tergiverser: j'ai tout simplement adoré ce roman!! 😊



D'abord parce qu'il est toujours autant agréable de lire la plume de Georgia Caldera, qui est élégante, riche, délicate et précise.



Ensuite parce que l'histoire est tout simplement magnifique!!

🍁Le peuple est gouverné par des Dieux, qui pour assurer la paix dans un monde dévasté par les hommes, n'hésitent pas à punir toute personne qui oserait remettre en cause le système en place, ou la légitimité des Dieux, ne serait-ce qu'en pensée. La famille de Céphise fera les frais de ce système et elle en souffrira atrocement. Des années plus tard, avec son ami le plus proche, elle commettra un acte qui aura des conséquences désastreuses et incontrôlables sur le peuple🍁

Entre moments sombres et cruels, mais aussi magiques et remplies de poésie, il est difficile de lâcher le roman. D'autant plus que j'ai eu un réel attachement pour les 2 personnages principaux, Céphise et Verlaine. L'auteur a réussi encore une fois à peindre des personnages magnifiques, forts, complexes et émouvants.

@georgia_dera a créé un univers riche, rempli de magie et de mystères. Nous avons des débuts de réponses et certaines révélations sont parsemées tout au long du roman mais bien des choses sont tues, et je suis impatiente de connaître le devenir des personnages, mais également d'avoir des réponses sur certains événements. Je suis sûre que Georgia Caldera nous réserve des surprises pour la suite!!! Et j' ai très hâte de les découvrir! 😊



👉 Chronique complète sur mon blog



A bientôt!! :)



Emi Lyne
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Une trilogie pleine de rebondissements, d’action et de suspense.



Les personnages sont bien travaillés, même si j'ai eu un peu de mal avec Cornelia. Elle est insupportable la plupart du temps, elle ne fait que critiquer Henri alors que c’est elle qui revient toujours en pleurnichant. En bref, un personnage féminin assez fatigant.



Henri, quant à lui est un personnage qu’on apprécie rapidement, mais j’avoue que je n’ai pas compris ce qu’il trouvait en Cornelia aussi bien en celle du passé qu’en celle du présent.



Séraphin a été mon personnage préféré dans le dernier tome.



La plume de l’auteure est un vrai délice et c’est ce qui fait que ces livres sont aussi prenants.



Elle donne du rythme à l’histoire grâce aux alternances entre les rêves et souvenirs de Cornelia, et son évolution dans le présent.



J’ai trouvé le premier tome excellent, les deux suivants légèrement en dessous car un peu plus long. Cependant, chaque tome avait sa part de révélations et de suspense qui fait qu’on ne pouvait plus lâcher le livre.



" Une trilogie pleine de rebondissements, d’action et de suspense qui vous tiendra en haleine du début à la fin.



Si vous aimez les histoires de vampires, laissez-vous séduire par la plume de Georgia Caldera qui ne vous laissera pas indemne. Elle a su créer des personnages forts et attachants dans un univers sombre et un décor des plus enivrant.
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Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d..

Ce roman appartient à un genre dont je ne suis pas très fan c’est-à-dire le steampunk. L’intrigue se déroule dans un 19ème siècle industriel avec des personnages ayant existé –ici la reine Victoria- mais toute ressemblance s’arrête là. On se retrouve dans un univers où la Reine est un être cruel, de surcroît immortel qui règne en despote sur ses sujets dans la ville de Néo-Londonia. Léopoldine, le personnage féminin central, vit dans les bas-fonds depuis qu’elle a fui son Scotia natal, après avoir vu sa famille assassinée. Depuis, elle porte dans sa chair le dernier sort de sa mère, qui l’empêche de toucher quelqu’un sans le tuer. C’est une jeune fille redoutable capable de balancer sur ses ennemis ses animécaniques qui tuent sur ses ordres. Un jour, elle vient en aide à un jeune homme agressé sauvagement par des Moines rouges, hommes à la solde de la reine. L’homme qu’elle cache dans son antre n’est autre qu’Augustin, le fils de Victoria, un prince dont la rumeur prétend qu’il n’est qu’un débauché cynique. Mais il est aussi un homme dont, depuis quelque temps, le corps produit des serpents capables de déchiqueter tous ceux qui lui voudraient du mal et qui s’avère immortel. Léopoldine accepte de l’aider, de fuir la ville, en quête d’un refuge où il pourra comprendre ce qui lui arrive et réfléchir à son destin. C’est en chemin que Léopoldine découvre qu’Augustin n’est autre que l’héritier d’un Démonarque qui, autrefois régnait sur son peuple, les Scotiens. Elle l’oblige alors à se rendre dans la ville de son enfance et de faire face à son destin.

Ce roman est foisonnant en événements je veux bien l’admettre mais je l’ai trouvé trop long. Il y a des notamment des passages dont on aurait pu se passer, notamment quand ils trouvent asile dans la famille de l’ex-fiancée d’Augustin. De plus, le personnage masculin subit plus les événements qu’il ne les affronte, à aucun moment, on a l’impression qu’il gère la situation. Il n’est pas particulièrement viril ni courageux, je l’ai trouvé assez geignard aussi, surtout quand on lui dit qu’il doit devenir Roi. Bref, je trouve curieux que l’auteur construise sa romance autour d’un tel personnage aux antipodes de ce qu’on attend dans ce type de roman. Alors certes, il y a Léopoldine pour compenser mais je l’ai trouvée bien seule parfois pour gérer les dangers qui les guettent tout au long de cette histoire.


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Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d..

Georgia Caldera est partie de loin pour m’accrocher à ce tome… Un roman qui commence doucement mais surement. Je le reconnais m’être perdue au début ne reconnaissant plus le cadre Victorian Fantasy.



La suite de Victorian Fantasy qu’il me tardait de lire. L’histoire vue par Augustin, le prince libertin. Il nous avait bien fait rire avec ses tentatives de dragues sur Andraste. Un comportement de crétin, qui joue avec les femmes, ne supporte pas perdre, ne comprend rien à la politique, est nul dans l’art de la guerre. En quelques mots il n’avait rien pour lui. Et pourtant l’auteur décide de lui consacrer un tome de 816 pages.



Et je tiens à la féliciter pour son retournement de situation et son imagination débordante.



L’histoire commence à la fin du tome 1. Augustin débarque chez Thadeus. 8 mois se sont passés… Comment notre chez prince de Néo Londonia s’est retrouvé dans ce pétrin….



Georgia Caldéra est vraiment un petit génie. J’adore son univers, sa plume, ses histoires fantastiques, sa manière d’utiliser la période victorienne pour manier son histoire. Par rapport au tome précédent, je suis enfin convaincue par la coté steampunk. Beaucoup plus d’animécaniques, de magie, de sorcellerie. La romance de Léopoldine et Augustin est très succincte. On se penche plus sur le côté politique, manipulation, mensonge et trahison. Le caractère bien trempé de nos deux héros rajoute du piquant à l’histoire.



Des héros d’ailleurs qui m’ont surpris pour mon plus grand plaisir. Augustin qui partait de loin a convaincu mon petit cœur. Je vous laisse découvrir ce prince charmant bien caché.



L’auteur nous réserve avec De velours et d’acier beaucoup de rebondissements, des surprises de taille, de l’action déchainée, du sang, de la magie, des combats et de l’amour et même de la tension sexuelle (un zest mais bien dosé).



Des personnages bien ficelés, une histoire qui tient la route du début jusqu’à la fin, un roman plus qu’addictif. Une fois passé la première centaine de page pour rentrer dans l’histoire, on ne lâche plus le roman.

Franchement il me tarde qu’une chose la suite. Poursuivre les aventures d’Andraste, Thadeus, Augustin et Lépoldine……



Maribel je lance des paris pour le prochain tome qui n’est pas encore programmé : Je sens une alliance entre ces deux couples. Je sens même une romance entre les bambins. Thadeus serait-il l’héritier logique de Néo Londonia ?



Affaire à suivre. Vivement que Georgia Caldera nous prévoit sa sortie.

PS : J’adore son look !

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Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d..

La romance Steampunk



Je commence par ça parce que c’est vraiment le truc qui m’a surpris dans ce livre. Une romance. De A à Z. Le couple qui se rencontre, s’attire, se déchire avant de déchirer vêtements et draps. Alors qu’à côté de ça, on a des animaux mécaniques, des pouvoirs étranges, une mythologie à en faire pâlir Zeus. Voilà. Je connaissais la romance historique, la romance contemporaine. Maintenant, je connais la romance steampunk. Je dormirai moins bête ce soir.



Pour tout vous dire, ça m’a fait super bizarre au début. Quand on aime un genre et qu’on a pas l’habitude d’y trouver ce genre de scène, ça déstabilise un brin. Mais à force, on finit par s’habituer, et comme le contexte est plus que plaisant, ben ça dévient sympathique. En plus de ça, il faut dire que cette romance est quand même très liée à l’intrigue et n’est donc pas totalement hors-sujet. Bien au contraire. Le seul bémol, c’est qu’on le sait bien tard et que j’ai lu quelques pages en me demandant si elles étaient vraiment utile à un livre de 800 pages. Dommage, mais l’essentiel c’est qu’on le sache à un moment donné. Et je dois dire bravo à Georgia Caldera pour m’avoir fait découvrir ce nouveau genre.



Des personnages riches et profonds



Autant vous le dire de suite, je suis totalement fan du prénom de l’héroïne : Léopoldine. C’est rétro tout en ayant un côté assez moderne qui colle parfaitement au genre steampunk ! En plus de ça, c’est une héroïne forte, au caractère de cochon, dont le passé est très chaotique et qui est marquée d’une rune qui lui rend tout contact impossible sous peine de tuer la personne. Tous ? Non, il reste un irréductible village… Ah non pardon, je me trompe de sujet. C’est bien sûr le héro, Augustin, un Prince pas tout à fait comme les autres, le seul qui puisse toucher Léopoldine sans décéder dans d’effroyables souffrances. Oui, c’est eux le couple. Mais je ne vous spoile pas vraiment car autant vous dire qu’il s’en passe des choses entre eux en 800 pages. De quoi écrire un livre ! Mais c’est fait ! (J’ai parfois eu envie de frapper Léopoldine malgré mon amour pour son prénom, parfois Augustin aussi et souvent les deux en même temps…)



Mais bon, j’ai du m’en remettre à Georgia Caldera et prendre mon mal en patience. De nombreuses fois. Trop nombreuses. En fait c’est juste pas humain de faire ça à ses lecteurs.



Je vous rassure, si la romance fait partie de l’histoire, on a aussi une intrigue politico-mythologique foncièrement liée à l’identité d’Augustin pour commencer, mais également de Léopoldine. Pour ça, je ne peux pas vous en dire plus sous peine de trop vous spoiler mais sachez que ça n’a rien de superficiel ni « ajouté » à la romance. Le tout s’équilibre parfaitement bien.



Lire ou ne pas lire : De velours et d’acier (Victorian Fantasy #2) de Georgia Caldera ?



Si vous aimez le steampunk, si vous aimez la romance, je crois qu’il ne faut pas vraiment hésiter à s’emparer de ce livre. Si vous aimez le steampunk, la romance passe même si parfois on se dit « mais que l’amour rend bête » (oui mais au final, c’est pas faux Karadoc!) J’ai été agréablement surprise par l’histoire avec un Néo-Londonia et une Scotia bien construites. Des pouvoirs, de la mythologie et encore des petits questionnements qui persistent (peut-être pour un 3e volet ?) En attendant, j’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture et peut-être que je me laisserai tenter par le premier tome !
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Après les deux premiers tomes des sombres Larmes rouges et de la romance contemporaine Hors de portée, Georgia Caldera nous propose une nouvelle série, cette fois à mi-chemin entre la fantasy et la romance « historique ». Les deux héros principaux ont à nouveau des traits de caractère chers à l’auteure (pour ne pas dire qu’ils sont bien butés !) et se retrouvent lier à quelques problèmes qui les empêcheront de vivre leur quotidien en paix.

Présentée comme steampunk et ayant gagné une magnifique illustration de couverture, ce premier tome baptisé « Dentelle et nécromancie » me faisait sacrément de l’œil. Finalement, ce n’est pas un coup de cœur comme pour beaucoup d’autres lecteurs. J’ai passé un agréable moment en compagnie d’Andraste mais j’avoue que je regrette un peu que la romance prenne autant de place. J’aurais aimé plus de steampunk et d’univers fantasy et moins d’amour.

Un premier volume divertissant et extrêmement bien écrit (ce qui fait toute la force de Georgia Caldera à mon avis) mais qui n’a pas su répondre à toutes mes attentes. Si vous vous lancez en toute connaissance de cause, vous devriez apprécier dans son ensemble.



Lorsque l’on a démarré cette lecture en binôme avec Tsuki, nous avons toutes les deux eu la même réaction après quelques dizaines de pages lues : « J’espère que la romance ne prendra pas le devant de la scène tout au long des 550 pages et qu’elle laissera un peu la place à l’univers steampunk qui semble prometteur. »

Je suis difficilement sensible aux histoires d’amour et n’y adhère que très (trop) rarement (je vous rassure, c’est pareil dans la vraie vie)… ce n’est pas ce que je cherche en priorité dans un ouvrage et je suis très déstabilisée quand je me rends compte que c’est l’élément principal alors que je ne m’y attendais pas vraiment.

Bon, malgré ma déception première, j’ai finalement été assez convaincue par la relation qui se met en place entre Andraste et Thadeus. J’ai parfois eu du mal à comprendre leurs réactions et je n’ai pas toujours vibré face à leurs sentiments naissants mais la complexité de la romance m’a globalement plu. J’ai notamment été surprise par les prémisses de cette histoire. Pour le coup, c’est assez original. Au début j’étais mitigée par ce choix de l’auteure, assez indécise… et puis, finalement, pourquoi pas ? Après tout, ça peut arriver de se laisser aller et de ne pas pouvoir résister à une forte attirance physique. Et une histoire peut commencer comme ça. Si cet aspect peut me gêner lorsque je lis une romance, là, je l’ai accepté sans vraiment rechigner. Georgia Caldera l’amène sans vulgarité et avec conviction, j’ai adhéré.

Je ne suis malgré tout pas complètement fan de cette amourette qui a tout de même tendance à tourner en rond au bout d’un moment, les caractères butés des personnages n’aidant pas à dénouer la situation. C’est un peu le jeu du chat et de la souris, les « je te suis, tu me fuis ; tu me suis, je te fuis… », alors qu’on sait pertinemment qu’ils vont finir ensemble ; ça peut être un peu lassant. Une romance qui démarre de façon positivement surprenante donc, qui a su me convaincre globalement (j’ai fini par l’apprécier après avoir accepté le fait qu’elle prendrait beaucoup de place) mais qui connaît tout de même quelques faiblesses.



Mais que serait une romance sans les deux amoureux ? Après plusieurs incursions dans l’univers de Georgia Caldera, j’ai l’impression que l’auteure se concentre essentiellement sur ses deux figures principales, généralement formant un couple assez explosif car elles possèdent toutes deux un caractère bien trempé. Andraste et Thadeus ne font évidemment pas exception à la règle.

La jeune femme dont on ne connaît pas l’âge mêle une nature naïve et malléable à une certaine répartie indomptable. Le mélange est intéressant car permet de complexifier un peu le personnage, mais donne aussi parfois l’impression qu’Andraste est une girouette qui souffle le chaud et le froid. J’ai compris et approuvé certains de ses réactions et de ses actes mais ne suis pas convaincue par d’autres. C’est donc une héroïne que j’ai apprécié suivre sans pour autant ressentir beaucoup d’atomes crochus pour elle. Je me suis sentie trop différente d’elle pour réussir à vivre ses aventures en même temps qu’elle ou tout simplement pour m’identifier à elle… mais malgré tout, parfois, la connexion s’est faite.

Thadeus, quant à lui, me laisse assez indécise. J’ai de plus en plus de mal avec les héros au sombre passé, torturés par des raisons x ou y, qui possèdent un caractère renfrogné et parfois brutal mais qui en fait se révèlent avoir un cœur d’artichaut. En même temps, Georgia Caldera nous le présente là aussi avec conviction et maîtrise bien la personnalité de sa figure. On y croit. Alors je ne suis pas sensible à ces traits de caractère mais je suis persuadée qu’ils séduiront un bon nombre de lectrices. Thadeus a tout ce qu’il faut pour plaire à la gente féminine car il représente assez bien ce que ces demoiselles semblent rechercher ces dernières années (en tout cas, c’est ce genre de héros qui attirent les foules en librairie).



Ce que je trouve un peu dommage, et je me rends compte que c’est une remarque que l’on peut faire pour tous les livres de Georgia Caldera, c’est que, malgré la présence de plusieurs personnages secondaires qui ont du potentiel, ceux-ci restent en retrait. Ils pourraient enrichir conséquemment l’intrigue et son contexte mais ne sont pour la plupart que trop peu développés. Ici, l’auteure fait apparaître la Reine Eternelle – à savoir la Reine Victoria – qui semble posséder quelques caractéristiques étonnantes. C’est la figure secondaire qui m’a sauté aux yeux mais malheureusement et malgré l’importance qu’elle semble avoir dans l’intrigue, on ne la croise qu’une ou deux fois dans le récit et ce, très brièvement. Quel dommage !

Alors oui, je comprends bien que la caméra zoome sur l’histoire qui se déroule entre les deux personnages principaux – après tout, il s’agit avant tout d’une histoire d’amour – mais je pense sincèrement que l’ensemble du texte aurait gagné en profondeur s’ils n’étaient pas les deux seuls éléments vraiment travaillés.



Vous l’aurez compris, l’intrigue tourne essentiellement autour de la relation qui se noue entre Andraste et Thadeus. Les pouvoirs qu’ils détiennent tous les deux sont présents mais finalement assez peu exploités, sauf dans la dernière partie, plus « active » à ce niveau-là.

Comme dans toutes les histoires de fantasy qui se respectent, une prophétie est de mise et évidemment, vous vous en doutez, Andraste n’y est pas étrangère. Là encore, l’épée de Damoclès est présente au dessus de sa tête, mais assez loin, de façon assez floue la majeure partie du texte car ce n’est pas tellement la priorité de l’intrigue ; dommage.



Malgré tout, malgré les bémols mis en avant ici, j’ai lu Dentelle et nécromancie avec plaisir. Les pages se tournent en douceur ou avec avidité selon le moment de l’intrigue, les phrases défilent et on arrive à la dernière ligne sans vraiment s’en être rendu compte. Pourquoi ? Parce que Georgia Caldera écrit extrêmement bien. Elle maîtrise les mots et en joue à la quasi perfection. Elle parvient à mettre en place des tournures de phrases un peu stylisées, avec du vocabulaire, tout en rendant l’ensemble fluide et assez addictif.

Les chapitres assez brefs alternent les points de vue : tantôt celui d’Andraste, tantôt celui de Thadeus, nous proposant même par moment quelques très courts paragraphes dédiés à quelques personnages secondaires. Ce découpage dynamise le texte et donc la lecture puisque le lecteur ne peut s’empêcher de tourner les pages pour retrouver un point de vue qu’il attend. Evidemment, Georgia Caldera clôt toujours ses chapitres sur une attente... attente que l’on ne pourra combler qu’en retrouvant le personnage, parfois deux ou trois chapitres plus loin !

Si je n’adhère pas toujours au fond, je suis complètement sous le charme de la forme et je ne peux que féliciter l’auteure pour son travail.



L’univers semble si plein de promesses qu’on ne peut qu’être un peu déçu de ne pas avoir plus de choses à se mettre sous la dent (surtout si l’on ne s’attendait pas à ce que l’histoire d’amour soit THE élément principal)... Mais comme il s’agit d’un premier tome, je pardonne bien volontiers à Georgia Caldera le peu d’informations contextuelles... j’espère par contre que les références à la métasorcellerie, aux animécaniques et tout le reste ne se limiteront pas à quelques citations dans les paragraphes des tomes suivants, mais qu’ils seront bien mis en avant. De même pour les pouvoirs que semblent posséder plusieurs des personnages. En bref : j’en veux plus !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Hors de portée

J’ai découvert l’auteure Georgia Caldera grâce au premier tome de sa série Les Larmes Rouges, Réminiscences, roman que j’avais adoré et qui a été pour moi un gros gros coup de cœur. J’ai d’ailleurs toujours le tome 2 qui m’attend bien sagement dans ma bibliothèque mais revenons-en au titre qui nous intéresse aujourd’hui, à savoir Hors de portée. J’étais donc très contente de pouvoir lire un autre roman de cette jeune auteure, d’autant plus que cette fois ci, il n’est plus question de paranormal mais bien de romance contemporaine, ce qui n’a fait qu’attiser encore plus ma curiosité.



Scarlett est une jeune femme belle et dynamique mais qui est incapable de s’engager dans une relation sur le long terme. En effet, elle préfère quitter les hommes avant que ces derniers ne la fassent souffrir mais garde toujours l’espoir de tomber un jour sur celui qui l’a fera changer, celui qui lui donnera l’envie de rester à ses côtés. Décoratrice d’intérieur, elle quitte Marseille pour retourner vivre à Paris, dans la maison de son enfance, suite au décès de sa mère. Avec sa cousine Louise, elle créé une entreprise de décoration d’intérieur. Les affaires commencent à peine à décoller pour elles deux lorsque Aidan Stern (ou M. Mufle-Connard), un très riche PDG d’une entreprise d’informatique débarque dans la vie de Scarlett. Ce dernier fait appel à ses services pour réaménager les locaux de sa société. Cet homme désagréable, méprisant mais ô combien sexy semble pourtant ne plus du tout vouloir lâcher notre héroïne.



Nous avons donc ici une belle histoire d’amour entre deux personnages assez complexes, liés par un passé douloureux. D’un côté on a Scarlett, qui a décidé de tirer un trait et de tout oublier, puis de l’autre Aidan qui lui a construit sa vie en fonction de l’objectif qu’il s’était fixé... Lire la suite sur le blog.
Lien : http://www.betweendandr.com/..
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Embrasse l'hiver et danse avec lui

Ce fut une excellente lecture qui est passée pas loin du coup de cœur. 💖 J’adore la plume de l’autrice, j’ai d’ailleurs encore beaucoup de rattrapage à effectuer dans sa bibliographie et j’espère vraiment le faire en 2022. Avec ce nouveau roman, elle signe une douce romance contemporaine sur le thème du deuil et de la reconstruction, sur fond de roman hivernal et familial. 🥰



On rencontre donc Romy qui sort d’une rupture amoureuse qui l’a quelque peu laissée sur le carreau. Sur un coup de tête, elle décide de se venger en se rendant ni vu ni connu dans l’appartement de son ex, dont elle a toujours le double des clefs, afin de lui faire quelques vacheries. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que le locataire des lieux…n’est plus son ex !



Si le roman commence dans un registre plutôt amusant, cette histoire est plus profonde qu’il n’y paraît et surtout riche de thématiques finement traitées par l’autrice. Romy et Adriel ont un point commun, ils vivent l’absence, l’incompréhension et la solitude. A des stades différents mais avec une puissance qui les dépasse eux-même et j’ai trouvé l’évolution du roman tout en douceur, plein de lumière et d’espoir et il m’a profondément touché je l’avoue.



Ce qui m’empêche le coup de cœur, c’est qu’il finit beaucoup trop vite à mon goût 😭 et j’avoue que le caractère un peu brut de Romy m’a parfois hérissé le poil. Mais par contre, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Adriel et c’est le personnage qui m’a pris aux tripes.



Bref, un excellent moment de lecture pour moi.
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

Le monde de Cendrelune est dirigé par des dieux, dont Orion, dieu omniscient qui peut lire les pensées de tout le monde. Il fait exécuter par l’Ombre toutes les personnes ayant des pensées pouvant conduire à une révolte.

Ce tome porte sur les histoires de Cephise qui rêve de vengeance après la mort de ses parents et de l’Ombre, un des fils d’Orion.



J’ai écouté ce livre en version audio et j’ai vraiment apprécié les voix des 2 narrateurs, on est tout de suite plongé dans cet univers sombre, riche et original.

On se doute qu’il y aura une histoire d’amour entre les 2 personnages mais leurs points de vue et leurs évolutions sont bien décrites et on s’attache à eux. J’ai hâte d’en découvrir un peu plus également sur les personnages secondaires.

En bref un bon moment et je vais lire ou écouter la suite sans tarder
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