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Critiques de Géraldine Dalban-Moreynas (190)
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Elle voulait juste être heureuse

Ce livre, si l’on peut qualifier ce qui s’apparenterait plus à un long post sur Instagram de livre, est un condensé de niaiseries et d’auto-satisfaction nombriliste et autobiographique d’une bobo dont les aventures pourraient se rapprocher de celles d’une "Martine" de la littérature pour enfants mais dans une version "bovarienne" et sexualisée.

En effet, l'auteure s'est fait d'abord connaître sur les réseaux sociaux grâce à sa boutique en ligne d'artisanat marocain et des "posts" où, entre deux poufs galets et des tapis berbères, elle vante pour ses nombreuses followeuses sa réussite sociale avant de commettre un premier livre où elle narre par le menu ses aventures sentimentalo-sexuelles.

Ce nouvel opus commence donc, comme dans la série Martine, par un premier tome qui serait Géraldine, enfin « elle », rencontre sur Tinder, puis un autre tome où Géraldine expérimente la famille recomposée avant d'entamer un troisième tome où Géraldine se fait lutiner à New-York avant de se faire larguer. Ensuite Géraldine rebondit et achète une alliance en diamant pour exorciser la rupture puis dans une frénésie de compensation freudienne elle achète tour à tour un riad à Marrakech, change de locaux pour sa boîte de com, claque 30 000 euros en une journée pour acheter de la décoration à revendre dans ce qui devient alors une boutique avant de rêver à New-York, la ville symbole de la réussite où tout est plus grand, plus beau, plus fort et plus cher. « Elle » prend l’avion comme on change de chemise, pleure beaucoup, dort peu et tombe dans les pommes tant les émotions sont grandes et intenses. Rassurez-vous tout se termine bien et à la fin on se demande comment un éditeur a pu prendre la décision de sortir ce qui n’aurait jamais dû dépasser le cadre des réseaux sociaux.
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On ne meurt pas d'amour

Masse critique spéciale ? ...pourquoi pas !



Me voilà embarquée dans une auto fiction, genre que je n'aime pas du tout. Au moins, ça ne dure pas trop longtemps, ce livre est lu en quelques heures. C'est bien écrit , c'est tout, mais c'est froid.



La fin est plus intéressante que le début ...mystère ...qui est l'auteure ? Une journaliste...Je cherche et trouve sur le Monde.fr, devinez quoi ? ..la fin du bouquin , au mot près, dans une tribune écrite par l'auteure en janvier 2014, intitulée « une épreuve vécue sans légèreté ni regret » , un texte recyclé dans ce roman, habillé d'un « storytelling » bobo très caricatural qui prête à sourire vu de ma banlieue, un Vaudeville, avec une structure temporelle comme un compte à rebours, genre « les histoires d'amour finissent mal... » comme dit la chanson.



Du coup, le collage des deux textes ne fonctionne pas . J'ai du mal à trouver passionnants les ébats de ce couple, leurs élans du coeur dans un monde sans le moindre problème matériel, dans une bulle parisienne . Espérons que l'auteure, dans 5 ans , ne ressorte pas la même histoire dans un troisième emballage qui raconterait l'histoire d'une journaliste frustrée de n'être plus sous les sunlights , au chômage , avec un loyer parisien ...là , ça craint vraiment, abandonnée par son petit copain et qui rencontre une autre qui lui dit qu'elle a vécu bien pire ...bon, j'arrête de tirer sur l'ambulance.



Ce livre n'est pas pour moi , c'est évident



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Elle voulait juste être heureuse

Ce livre n'était pas pour moi. J'ai été gênée dès le début par ce style qui se veut original et brut mais qui n'est rien d'autre qu'un journal intime fade et mièvre. J'ai essayé de le lire en entier mais je m'y suis fort ennuyée.



Une écriture qui se veut comme un scénario avec des descriptions visuelles inutiles. Tout un tas de détails insignifiants qui rendent le personnage fort antipathique car trop léger.



Je n'ai pas compris pourquoi l'auteur insistait sur sa reconversion professionnelle et ses projets immobiliers. J'ai donc fait une petite recherche sur google et je suis tombée sur sa page Instagram et son site.



J'ai compris que cet "auteur " se sert de ce "roman" pour promouvoir ses différents business visibles sur Instagram.



Ce livre aurait du s'intitulé : Elle voulait juste faire du bruit et gagner beaucoup d'argent.



Il y a tellement d'autres romans profonds à lire.

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On ne meurt pas d'amour

Que dire de ce livre ? Sinon que Géraldine Dalban-Maureynas met au service d'une histoire des plus banales une plume on ne peut plus insipide. de surcroit, la quatrième de couverture est fort trompeuse, et vous aurez donc compris que de ce fait elle ne remplit absolument pas ses promesses !... le lecteur s'attend à lire l'histoire de deux êtres dévorés par la passion, mais il n'en est rien. Je crains que Mme Dalban-Moreynas fasse encore la confusion entre la passion et l'iréppressible attirance sexuelle, deux choses pourtant si distinctes. Un livre creux, truffé de scènes de sexe, des personnages qui me sont apparus comme des zombies, et pour cause ! Puisqu'il semblerait que l'auteure ait trouvé très original de les nommer "Il" et "elle", et ce, jusqu'à la fin du roman...Voilà donc deux protagonistes qui n'ont ni nom, ni couleur de peau, ni mensurations , rien. La seule chose les concernant et que ne peut ignorer le lecteur, c'est qu'ils sont dévorés par leurs pulsions sexuelles. Je ne m'étendrai pas sur ce fameux roman, il est plat,il est mièvre, l'écriture manque au rendez-vous, des scènes de sexe "en veux-tu en voilà " , consternant .
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On ne meurt pas d'amour

Reçu via une « masse critique », ce premier ouvrage d'une talentueuse romancière, pourrait être jugé banal, immoral et obscène, par un lecteur qui n'irait pas jusqu'à sa conclusion.

Lecture qui nous rajeunit en nous ramenant aux années 2003, 2004, époque où un écrivain pouvait décrire des amours hétérosexuels sans encourir les foudres de la de la communauté LGBTQ et qui nous plonge dans le Paris bobo dont les membres votent Bayrou et partagent leurs weekends entre New York et Marrakech en évitant soigneusement la promiscuité des transports en commun.

Lecture compliquée par l'absence de tout identifiant autre que « il » ou « elle » pour désigner les personnages, agnosie déroutante, et lecture perturbée par des erreurs chronologiques (dimanche 11 novembre ou élections législatives en mars 2004).

Mais le scénario est d'un grand classicisme car depuis Madame Bovary, il est difficile d'être original en écrivant sur l'infidélité. Géraldine Dalban-Moreynas ressuscite donc Emma partagée entre Léon, séduisant juriste et Rodolphe et emmène le lecteur de baisade en baisade.

La seule différence par rapport à Flaubert apparait au terme des 200 pages : l'arsenic ne tue pas l'héroïne, car « on ne meurt pas d'amour », mais tue son bébé, considéré comme un « foutu foetus » condamné à finir au « fond des chiottes », pendant que le père « ne restera pas ».

Ce réquisitoire contre l'avortement marquera incontestablement la rentrée littéraire car il est porté par une plume féminine, sensible et émouvante qui rend ce roman inoubliable.
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Elle voulait juste être heureuse

Il est toujours délicat de donner un avis négatif sur une lecture car ce n’est jamais agréable. Mais je tiens à rester sincère et honnête dans tout les avis que je partage… Ces propos ne dépendent que de moi et il est important de se faire son propre avis en le lisant.



Cette conclusion pour annoncer, sans surprise, que je n’ai pas aimé ce roman.

De prime abord, le résumé était assez éloigné de mes lectures habituelles mais je me suis dis « pourquoi ne pas tenter? On ne sait jamais ! » Il m’arrive de tenter de nouveaux genres et d’être surprise alors j’étais curieuse de lire ce roman.



Je pensais que l’auteure allait aborder comme sujet principal la reconstruction après une rupture. Que l’histoire allait être plus profonde qu’elle l’est. Malheureusement, j’ai vite déchanté quand j’ai compris qu’on partait sur autre chose. Dès le début, j’ai su que ce roman n’était pas fait pour moi, c’est dommage. Je n’ai pas su accrocher au récit qui m’a ennuyée.



L’auteur nous embarque dans une histoire qui justement, ne m’a pas embarquée. Entre la reconversion professionnelle de cette femme pour qui je n’ai pas eu le moindre attachement ni ressenti une quelconque empathie et tout cet aspect sentimental niais, à l’eau de rose, que je déteste en littérature… Sans parler de ce langage dans les scènes de sexe, qui m’ont fait l’effet d’une douche glacée…



J’ai besoin, lorsque je lis un roman, de ressentir des choses. Que ce soit un attachement pour l’histoire ou les personnages ou des émotions quelconques. Mais cette lecture m’a laissée de marbre et j’en suis désolée. La seule émotion que j’ai ressenti c’était de l’agacement, je me suis vue lever les yeux au ciel de nombreuses fois…. Malheureusement, ce livre n’était pas destiné pour moi mais j’espère et je suis certaine qu’il aura son public.



Navrée de délivrer un retour négatif mais je ne peux pas faire autrement pour cette fois….

Ma découverte de l’auteur ne se poursuivra pas je pense car je n’ai pas été sensible à sa plume. Ça arrive….
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Elle voulait juste être heureuse

Madame Dalban est une pimpante quinquagénaire à qui tout réussit. Parisienne, féminine, coquette, parvenue et bonne vivante, elle nous narre par le menu ses doutes et ses rêveries avec entrain et bonne humeur.

Elle prend souvent l’avion pour aller à New York, au Maroc, ou à Mortagne-au-Perche. Elle relate avec force détails et sens de l’à-propos les procédures d’embarquement dans les avions d’Air France ou de Royal Air Maroc : on jurerait qu’elle a été agent d’escale dans une vie antérieure.

Elle est amoureuse d’un homme élégant et haut placé (un avocat ou équivalent) qui va négocier de gros contrats en Arabie Saoudite ou à Pétaouchnoque.

Pour s’occuper pendant les voyages d’affaires de monsieur à l’international, madame Moreynas a monté une boutique de poufs et de tapis berbères qu’elle achète à Marrakech comme tout le monde, mais avec un petit supplément d’âme qui lui permet de faire de bonnes culbutes quand elle les revend à des épouses d’agents immobiliers et/ou de stand-uppers barbus de l’Ouest parisien.

Quand un homme la quitte, elle pleure un peu, puis va s’acheter une bague de fiançailles qu’elle paye en Visa Premier dans un magasin de bagues pour se remonter le moral.

Elle se fait faire l’amour par derrière, le visage plaqué contre la baie vitrée d’une chambre d’hôtel qui donne sur Central Park. Elle jouit vite et bien.

Voilà pour la colonne des « plus ». Dans la colonne des « moins » on regrette qu’il y ait moins de scènes de sexe et/ou d’avortements tragi-comiques au RU 486 que dans son précédent opus, « On ne meurt pas d’amour » (80.000 exemplaires vendus, excusez du peu).

C’est cependant un petit livre sympa et pas prise de tête à dix-sept euros et quatre-vingt dix centimes toutes taxes comprises, à lire à Deauville, à « Grégo » ou au « Ferret », de préférence avec un petit paquet de petits mouchoirs pour s’essuyer les petites larmes de rire.
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On ne meurt pas d'amour

Géraldine Dalban-Moreynas nous propose une variation sur l'un des plus vieux thèmes du monde.





Deux voisins se croisent et sont instantanément irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Elle est journaliste et doit prochainement épouser un homme continuellement en déplacement. Il est avocat, marié à une Américaine et père d'une jeune enfant.





Ce conte moderne met en scène des bobos parisiens trentenaires. Mais d'amour ici, il n'en est pas vraiment question. Géraldine Dalban-Moreynas nous décrit une passion fulgurante, des épidermes qui se touchent. Des valses d'hésitations permanentes par deux adultes qui refusent de ne rien décider. Tout ceci étant bien souvent ramené à du sexe. Des situations très, trop, convenues, portées par un vocabulaire assez pauvre.



J'ai compris progressivement qu'il s'agit en fait d'une autofiction. Ceci explique probablement le fait que jamais les protagonistes ne sont nommés autrement que par Elle et Il, l'auteur étant tout à la fois acteur et témoin extérieur des événements. Un écrit peut-être nécessaire à son auteur pour mettre un point final à cette histoire qui se termine de façon assez sordide, mais méritait-il d'être publié ?

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Elle voulait juste être heureuse

« Le moi est haïssable », dixit un certain Blaise, vous souvient-il ? Cette maxime pourtant cardinale est balayée sans ménagement d’un revers de manche dans « Elle voulait juste être heureuse », le deuxième opuscule de Géraldine From La Butte Moreynas.



Ici, l’égo est turgescent et exhibitionniste, fièrement dressé comme un minaret dans le petit matin marrakchi.



Dépourvue de toute pudeur et de la moindre élégance, Madame Dalban n’a de cesse qu’étaler compulsivement ses nombreux signes extérieurs de réussite socio-économique, comme on agite des talismans, comme un sapeur congolais qui fait la danse des marques à son retour de France dans son faubourg de Kinshasa. On pouffe.



Dans les livres de Madame Moreynas, la balourdise est partout : les personnages se « bouffent des yeux », ils prennent des « shoots de bonheur ». On se fait faire l’amour les bajoues appuyées contre la baie vitrée d’une suite hôtelière cinq étoiles. On se gondole.



Quand l’héroïne nommée « Elle » rencontre un homme à New-York (id est : un homme avec une bonne situation : avocat, homme d’affaires, assez rarement un ouvrier), il a « tout ce qu’il faut avoir » et il n’y a chez lui « aucune faute de goût ». On se gausse.



On prend beaucoup l’avion dans ce tissu d’inepties ostentatoires. Chaque récit de voyage est précédé d’un incipit narrant par le menu l’acte d’achat d’un billet en classe affaires sur le site web d’Air France, ou un copier-coller de 15 lignes d’annonces et procédures d’embarquement.



Ballotés entre affliction et fou-rire tout au long de ces 219 pages de rumination nombriliste, nous voilà les témoins hilares et consternés de cette jubilation auto-congratulatoire permanente.



Du point de vue stylistique, l’inculture crasse, la pauvreté du vocabulaire et l’indigence de l’écriture sautent à la figure du lecteur telles l’Alien grimaçant jaillissant de son œuf. Comme on enfile des perles, Madame Moreynas aligne les courtes phrases elliptiques : quatre mots, un point. Quatre autres mots, un autre point. Et cætera, ad libitum.



On a l’impression malaisante de lire une liste de courses au Bon Marché, ou une suite de diapositives PowerPoint, avec leurs « bullet-points » qui sont la marque de fabrique des managers et autres communicants de basse extraction.



L’auteure se rêve écrivaine, mais sa tenue littéraire pendable et anxiogène ne dépasse pas celle d’une adolescente instagrameuse égocentrique. Narcissique et vaine, donc.



Improbable golem claudiquant, hybride tragi-comique de Guillaume Musso et Nadine de Rothschild, Madame Dalban nous démontre in fine qu’il n’est point besoin de talent pour être édité dans une grande maison parisienne.



C’est le réseau qui fait la farce.

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On ne meurt pas d'amour

Elle vient de s'installer avec son homme dans un ancien entrepôt du rez-de-chaussée, qu'ils ont transformé en loft. Ils vont bientôt se marier. Il emménage avec son épouse et sa fille dans l'appartement du deuxième étage. Ils se croisent dans le hall de l'immeuble, et c'est le coup de foudre. Ils vont résister quelques mois avant de se laisser porter par une passion dévorante. Un amour fou, d'immenses joies au quotidien, mais un avenir plus qu'incertain. Une passion destructrice ?



Géraldine Dalban-Moreynas nous fait partager dix-huit mois de la vie de deux êtres que l'amour fait chavirer, de deux couples que cet amour va déchirer. A tout moment, on se dit que c'est possible, que quelque part des couples, sans doute plus de deux, vivent des événements similaires.



Sauf erreur, à aucun moment ils n'ont de nom. Elle est Elle ; il est Il. Elles sont sa femme et sa fille ; il est son homme. Pas de nom, mais o' combien vivants, presque réels. On aime ou on souffre avec eux, pour eux. L'auteure nous fait vivre avec eux, en eux, les joies et les drames d'un amour impossible.



L'écriture est courte, hachée, dépouillée, sans fioriture (on est très loin du romantisme). Elle donne une force extraordinaire au récit, tant aux scènes où l'amour l'emporte, qu'à celles de déchirement. Une écriture très originale.



Bref, vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé. Un livre qui se lit vite, comme un choc !



Merci à Plon et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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On ne meurt pas d'amour

Difficile d'écrire sur une histoire d'amour entre gens plutôt lambda sans virer dans le cliché et le roman de gare... il faut énormément de style, d'humour et d'acuité pour transcender ce matériau assez éculé...



Dommage pour Géraldine Dalban Moreynas sur qui nous n'avons aucune envie de nous acharner, mais ces éléments font défaut à son roman " on ne meurt pas d'amour", aussi attendu que son titre...



Une histoire d'amour extra conjugal passionnelle entre deux gens des beaux quartiers sous fond de futur mariage et de déménagements, et une écriture neutre, factuelle, qui rend la lecture pas déplaisante mais assez ennuyeuse... avec tout ce que la rentrée littéraire comporte de belles découvertes audacieuses et singulières on se dit que ce livre n'était pas pour nous, mais il pourra quand même sans doute trouver son lectorat...
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Elle voulait juste être heureuse



GDM, la quinqua au melon énorme, nous refait le même coup que son premier roman.

Après avoir préparé ses 50000 followeuses insta pour la sortie de son deuxième roman, elle bénéficie d'une visibilité tout à fait exceptionnelle pour de la 'littérature' de ce niveau.

C'est entre 'Martine rêve de NY City' et la collection Harlequin.

Style toujours assez indigeste, situations ridicules, histoire sans intérêt.

Cela plaira surement aux desperate housewives qui la suivent sur insta.

Pour les autres, je ne saurai trop vous conseiller de ne pas perdre 17 euros pour ca.

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Elle voulait juste être heureuse

Très déçu ! je n'ai pas du tout aimé, on passe du coq à l'âne, le style est mauvais, sans charme, sans poésie. Les personnages ne sont pas attachants. L'auteure est vulgaire , exaspérante, insupportable. Le nombrilisme de l'auteure reflète bien notre époque, aujourd'hui Madame tout le monde a la possibilité de se faire connaitre et de proposer une oeuvre médiocre au public tout en se faisant applaudir et défendre par sa communauté.

Affligeant !
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On ne meurt pas d'amour

« On ne meurt pas d'amour », affirme l'auteur en choisissant le titre de son roman.

Une incursion réussie pour un premier roman dans le monde tant de fois décrit et décrié de la fidélité qu'elle soit conjugale, pacsale ou concubinale.

Ici, « Elle » a décidé de se marier avec « Il » ; intention louable aux yeux de la communauté de ceux qu'avec horreur on surnomme les Bobos ou encore les Bien-pensant en frissonnant à l'idée de ce que peuvent penser les mal-pensants dont on ne parle jamais alors qu'il y aura beaucoup à dire sur cette communauté agissant dans l'ombre.

Hélas, « Elle » n'a pas compté sur le »Love at first sight », ou s'agit-il simplement du désir at first sight, bien loin de celui qui fut chanté de sa voix hésitante et chevrotante par notre ami Ringo, pas celui de Sheila, celui des Beatles : « Would you believe in a love at first sight ? Yes I'm certain that it happens all the time »

Donc, lorsqu'elle aperçoit « Il », « Elle » envoie tout promener, la bague remise à New-York par un autre « Il », le mariage en juin, l'appartement brillamment déniché dans un lieu où le voisinage ne craint pas et lofté avec « Amour ».

On pourrait penser en lisant les premières lignes de cette chronique que j'ironise à bon compte, mais non, le propos de Géraldine Dalban-Moreynas, dont j'ai apprécié l'écriture simple et directe, a le mérite de nous mettre face à nos inconstances, à notre conception de la relation amoureuse, à notre capacité à remettre en question notre serment, implicite mais jamais explicite, de fidélité à la personne aimée, à la facilité avec laquelle nous décidons de son destin amoureux. « Rien de personnel » précise-t-on dans ces cas-là….Voire…

Qui a connu une histoire semblable se reconnaitra dans les lignes de ce roman. Excitation, joie de la transgression, attrait de l'interdit puis lente descente vers la réalité, reprise de conscience qui renvoie à ce vers de Philippe Djian écrit pour Stéphane Eicher « On ne refait pas sa vie, on continue seulement ».

La fin que je ne dévoilerai pas ici, est une chute à la hauteur de l'ascension qu'ont connu «Il » et « Elle ». Bravo pour ce parcours qui se lit avec plaisir sinon délectation.

Je ne m'attendais pas à recevoir ce roman lors d'une masse critique spéciale, mais je n'ai pas regretté sa lecture. Merci aux éditions Plon et à Babelio.


Lien : https://camalonga.wordpress...
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Elle voulait juste être heureuse

Le fait qu'une maison aussi prestigieuse que Albin Michel ait publié ce livre démontre hélas toute la force et l'importance d'un bon réseau, et de connaître les bonnes personnes, si possible à Paris, pour se faire publier de nos jours. Car comment comprendre alors qu'une oeuvre aussi vide, creuse, parfois ridicule, et surtout, si mal écrite, se retrouve imprimée sur le papier et distribuée sur les rayonnages des librairies.

On remplit les pages avec du vide (la description des procédures de vol à bord de l'avion est un chef d'oeuvre de l'inutile, une bonne demi-page). En matière de remplissage, tout a été utilisé jusqu'à plus soif: répétitions, redondances d'idées, boucles, sauts à la ligne, débris de phrases, descriptions inutiles voire inadéquates, etc.

Les clichés pleuvent en rafales. Partout. Tout le temps. Jusqu'à la nausée. New-York, le Maroc, les hôtels, les lieux et notamment ceux qui évoquent l'activité publicitaire, rien ne nous a été épargné (360 degrés, buzz, etc.). On voit bien que l'auteure ne connaît rien à ce métier. Même chose pour son activité de boutiquière, une farce.

Et les dates au bas des pages!!! Quelle bêtise. Je suis tout de même un peu déçu qu'il n'y ait pas l'heure et les conditions météorologiques.

Le sexe aussi. En un mot: bof. Et alors, si on est intéressé par ce sujet, il y a bien plus original et ambitieux. Même dans le contexte de l'histoire.

Ah, j'allais oublier la vulgarité omniprésente. Les termes grossiers incrustés dans les phrases. Pourquoi? Pour faire "jeune", "décontracté", "femme active", "peuple"?

En parlant d'âge, justement, si ce livre avait été écrit par une midinette, on pardonnerait à l'auteure toutes ses maladresses. Mais là... comment dire cela de manière délicate... il s'agit d'une femme d'âge mûr. C'est pathétique.

En résumé, il ne s'agit ni plus ni moins que du journal intime d'une bourgeoise aisée qui pense que sa vie nous intéresse. Ce qui n'est pas le cas.

J'ai emprunté ce livre par curiosité, je suis très heureux et soulagé de ne pas l'avoir acheté.
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On ne meurt pas d'amour

Dès les premières pages, j’ai compris que cette lecture ne me plairait pas beaucoup : le dénouement heureux est très vite annoncé comme impossible et la plume de Géraldine Dalban-Moreynas ne m’allait pas trop non plus.



L’auteur raconte une histoire d’amour, une de ces histoires terribles où l’amour bouleverse l’existence des amants, emporte tout et détruit beaucoup ; une histoire d’amour comme tant d’autres peut-être puisque les personnages ne sont pas nommés, comme pour souligner l’universalité de ce qui arrive à nos deux personnages ; une histoire d’amour condamnée à l’échec dès le départ et les dates données à la fin de chaque chapitre sonnent comme un compte à rebours vers cette implosion inévitable. Et cette histoire d'amour si forte, si évidente agonise longuement, de déception en déception jusqu’aux moments les plus sordides...



Je n’ai pas trop apprécié le style de l’auteur même si je dois reconnaître que la forme colle parfaitement avec ce qu’elle raconte. Elle commence son récit avec des phrases courtes, un rythme rapide, presque saccadé avec des répétitions, des échos… à l’image de l'énergie de cette passion naissante et de l’urgence du désir inassouvi. Puis le rythme ralentit, les phrases se rallongent légèrement tandis que la passion cède peu à peu la place à l’amertume de ne pouvoir vivre pleinement cet amour.



J'ai terminé le roman malgré tout, mais l’histoire est trop amère pour me plaire…
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On ne meurt pas d'amour

Ce que j’ai ressenti:



Déjà que le mariage, n’est pas un long fleuve tranquille, alors imaginez si l’on plonge en Adultère…L’irrésistible attirance, c’est ce qui les fera tomber tous les deux, Elle et Lui, dans les tourbillons de la passion. On sait très bien comment ça va finir…Mal. Forcément. Mais jusqu’à quel point? L’auteure nous annonce avec ce titre qu’On ne meurt pas d’amour, alors jusqu’où peut-on aimer par déraison? Où est la limite de cette sensation de vie? Peut-on approcher la mort avec l’amour?



Ça se lit quasi d’une traite. C’est incisif, passionné et urgent. Le style, le thème, l’ampleur des sentiments. On adhère ou pas, mais on ne peut nier que quand cette énergie s’empare d’eux, elle est incroyablement forte. Elle leur fait perdre toute notion de réalités, de valeurs et de conscience. C’est dévastateur mais c’est vivifiant aussi, alors on lit les textos et les mails qu’ils s’envoient, leur duo qui se cache dans les recoins, on attend le moment fatidique où il ne sera plus possible d’alimenter de désir et de lettres enflammées, cette irrépressible énergie de passion adultérine…Mais ils sont « accro », profondément, ça se sent et ils se laissent aller jusqu’au bout de leur relation.



C’était intense. Mais c’était leur histoire, je les ai juste regardé sombrer, la fin m’a mis un coup quand même. En fait, je ne saurai dire si j’ai aimé ou pas. Je suis restée spectatrice, je ne me suis pas impliquée. L’attirance ne s’explique pas, elle se vit, elle se ressent, personne ne peut comprendre ce style d’amour-là, à moins d’y être confronté un jour…C’était intéressant, mais d’une manière générale, l’infidélité me laisse dubitative. Pourquoi se donner tant de mal à se faire du mal, pour quelques heures de plaisir même très intense? Je pense que ce style d’histoire n’est pas pour moi, mais que ça ne vous refroidisse pas pour autant, vous allez sans doute y trouver votre frisson si vous essayez cette lecture…




Lien : https://fairystelphique.word..
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On ne meurt pas d'amour

C'est un peu le genre de livre que l'on peut adorer détester, parce qu'il est au premier abord un condensé de décadence petite-bourgeoise.

Soit une jeune femme sur le point d'épouser son fiancé, et qui succombe à l'homme qui vient d'emménager avec épouse et enfant, en face de chez eux, à Paris : désir fou, passion dévorante, bonheur, ivresse, amour, mensonges et larmes, dans des décors sortis de magazine luxueux, week-end à Deauville inclus. Comment tout cela va-t'il finir ?

Je n'ai pas pu m'en empêcher : ça m'a fait doucement rigoler, d'autant que c'est écrit dans un style très propre, lui aussi.

Mais ce qui est raconté ici est si universellement humain (le cadre en moins), que le livre en devient parfois touchant de naïveté et de vérité, notamment lorsque les personnages pensent vivre l'exception.

Toutefois, je salue le talent de l'auteur à décrire avec une belle élégance le désir féminin sans tomber dans la fausse pudeur, ni faire de la surenchère féministe. Ce n'est jamais vulgaire ni gratuit, et Dalban-Moreynas a le mérite d'appeler les choses par leur nom, y compris les sentiments.

C'est finalement un honnête roman d'amour du XVIIe (arrondissement, pas siècle).
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On ne meurt pas d'amour

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique spéciale rentrée littéraire, merci à Babelio et à l'éditeur.

Ce livre, je ne l'aurai pas ouvert ni même regardé en librairie. Le titre m'aurait fait passer mon chemin. Je ne fais clairement pas partie de la cible. De quoi s'agit-il ? C'est une histoire d'amour qui se déroule en 2003-2004, très cliché parisien : restos branchés, chambre au Lutetia, Chez Castel et loft bien décoré, séjour dans un palace à Deauville… je suppose qu'il y en a que ça fait rêver…

Personnellement j'ai été heurtée par le manque de vraisemblance… la journaliste en CDD et l'avocat qui n'ont aucun problème pour prendre tous leurs après-midis pour s'envoyer en l'air, qui n'ont aucun problème d'argent (il faut voir le train de vie) et trouvent un travail (ou un logement) dès qu'ils le décident…



Seule la fin (sans surprise, je la voyais arriver à des kilomètres) est assez glauque et pathétique pour être réaliste. Les cent premières pages sont consacrées à l'idylle, je n'ai pas aimé, trop mièvre et sirupeux. Les moments de crises sont plus intéressants mais à la fois trop rares et traités de manière trop répétitive.

Je n'ai pas accroché au style. L'écriture est factuelle. Phrases courtes, basiques, assez pauvre et sans charme, cela manque de subtilité et de rondeurs.

Contrairement à ce que le titre laisse penser, je n'ai pas vu d'amour. J'ai vu du désir et de l'obsession. Il manque du sentiment, de la profondeur, de la psychologie. Cela ne parle pas à ma sensibilité, pour moi le propos et les personnages sonnent très creux, malgré la profusion de "je t'embrasse à en mourir", "je suis folle de toi", "c'est interminable la vie sans toi"... Les personnages sont avocat et journaliste, je trouve le vocabulaire trop pauvre pour leur niveau intellectuel.



Ce livra plaira à certain·e·s, j'en suis convaincue. Cela se lit vite, très facilement, après tout l'histoire peut être plaisante pour qui ces sujets sont la prédilection… Les autres feront comme moi et ne s'arrêteront pas, se fiant au titre, qui ne trompe pas sur le contenu.

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Elle voulait juste être heureuse

C'est l'histoire d'une instagrameuse qui nous vend non pas du rêve mais de la niaiserie à tous les étages. Elle se "reve" d'être une auteure opportuniste sans âme et comme c'est ennuyeux, tellement prévisible dans un univers inaccessible au quidam. Je m'y suis ennuyée profondément, moi qui dors d'un chagrin d'amour, j'avais envie de me plonger dans un petit Harlequin à la sauce bobo. C'est chose faite. Aucun SAV pour se faire rembourser ?
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